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14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 09:55

Par ce titre, on peut penser qu'il s'agit de formes différentes par lesquelles on peut mourir : morts accidentelles (accident, maladie, noyade, électrocution,
hydrocution, coup de feu ou à arme blanche...),
par suicide ou par vieillissement.
Mais tout cela ne concerne que la mort physique ! Et cet article veut sensibiliser à ce qu'il existe en plus de celle-ci, quatre autres types de mort, bien différentes*. Et toutes et chacune nous concernent d'une manière ou d'une autre, maintenant ou un jour à venir plus ou moins éloigné. Surtout, elles ne sont pas
sans des effets, très différents et très conséquents,
dont il est bon de ne pas être ignorant.

¤

Quelques mots d'abord sur ce qu'on appelle la mort, celle qui est la plus évidente à notre conscience.

1 - LA MORT PHYSIQUE
On pourrait l'appeler plus justement mort physiologique. C'est celle qui se voit, qui laisse un corps qui refroidit, se raidit et, dépouillé de la vie, va se décomposer. Elle témoigne de la séparation invisible mais réelle de l'âme ou du couple âme-esprit du corps, montrant que la matière en elle-même, si elle peut être vivifiée (du physiologique végétal à l'humain), n'est pas la vie en soi.

Parmi ses apports, Jésus est venu dire au sujet de la mort : c'est un sommeil (versets 11 à 14) ! Un sommeil par rapport à ce côté du Réel. Un sommeil tel que lorsque Jésus appelle Lazare d'une voix très forte, il est réveillé à ce monde et sort de son tombeau.

Cette fin peut s'avérer soit
a) une bonne chose, l'Eternel-Dieu l'ayant prévue pour que nous ne vivions pas éternellement dans la condition accidentée, duelle et chaotique (où le mal le dispute le plus souvent avec succès sur le bien) que nous connaissons.
Par elle le chrétien entre bien plus librement dans le Royaume de Dieu. Sa relation à Dieu établie avant qu'il ne meurt se poursuit dans les dimensions psychique et spirituelle "en esprit et en vérité".
Luc: 23.43Apocalypse: 2.72 Timothée: 2.11 - 1 Corinthiens 15.12

b) soit un drame réel pour celui/celle qui part et ceux qui restent, notamment lorsque ce jugement tombe sur de jeunes vies, interrompt des existences avant qu'elles aient le temps de se déployer dans quelque liberté effective... et sans que le défunt ait appris au préalable comment partir du bon côté, quoi faire pour un "départ "qui conduise sur la bonne destination.
Départ de quoi ? (le corps restant là comme esseulé, privé de son essentiel comme une voiture abandonnée par son conducteur. Départ pour où ?... Existence vécue pour finalement être jeté dans un train sans savoir où cela nous emmène (Ça ne vous rappelle rien, des années 40 ?).

La mort physique, c'est le détachement de l'âme qui, sans relation établie avec Dieu, reste un moi-je conscient, mais qui ne s'appartient plus.

Que devient donc l'âme lors de la mort physique ?
La Bible enseigne qu'elle a deux destinées immédiates possibles :
- le paradis ou séjour béni de Dieu pour ceux qui ont cru en Jésus comme étant leur Sauveur ;

- le "séjour des morts" (shéol en hébreu ou hadès en grec ancien) où sont collectés par les anges déchus de Satan les âmes séparées de leur corps sans avoir trouvé en Jésus le moyen d'une réconciliation avec Dieu qui les eut réintroduit en Dieu par une alliance scellée par le sang de la mort de Jésus et l'Esprit de Dieu.

Dans les deux cas, il s'agit d'une situation provisoire, bonne pour les uns, terrible pour les autres, en attendant la résurrection finale des corps. (voir article sur les Résurrections)

Question :
N'est-ce pas curieux, étonnant - interpelant en fait ! - qu'on sache si peu sur ce sujet crucial, à la fois si personnel et universel, et que globalement, sociétalement, par l'école ou autre, on ne cherche pas plus à savoir ?
C'est justement un des effets notoires de notre condition (déchue, abimée, handicapée), que nous inversions la hiérarchie des réalités importantes et des réalités secondaires... 

 

2 - LA MORT SPIRITUELLE
C'est la plus essentielle, aux conséquences les plus désastreuses si on reste en l'état. C'est le retrait (envol, extinction) de notre esprit, la part de la vie de Dieu adaptée à notre réalité humaine. : expression la plus complète de vie transmise (insufflée**) par Dieu autrement appelée arrhes de l'Esprit .

Sans lui on est déspiritualisé, réduit à une constitution animale (âme + corps), capable dès lors de devenir parmi les pires ici-bas, et encore destiné au pire de la vie après la mort physique...

L'esprit se distingue donc assez nettement de l'âme. Il concerne nos relations verticales (relation avec Dieu, discernement des mauvais esprits, c'est notre conscience morale globale objective).

L'âme est pour sa part, via les transmissions génétiques, une émergence de la vie physique (corporelle, physiologique), notamment (attachée) par le sang (comme il est écrit dans le 3e livre rapporté par Moïse : le Lévitique).

Parlant de l'âme, on parlera de psychisme, de tout ce qui est psy, psyché (de psuké en grec avant que le latin et le français ne paraissent et donne l'âme (du latin anima).
L'âme est essentiellement le lieu immatériel de formation et siège de notre moi-je (ego, le cœur de notre entité individuelle ou personne consciente d'avoir une existence en soi). Elle a été conçue pour la gestion du soi matériel ou charnel et des relations horizontales avec nos environnements.

La mort spirituelle est celle qui est intervenue immédiatement, conformément à ce que Dieu avait averti (Genèse chap. 2), quand Adam et sa femme succombèrent à la tentation dans le jardin d'Eden. Ce n'est que de très nombreuses années après, qu'ils sont morts physiquement.
Les effets majeurs de la mort spirituelle sont décrits au chap. 3, et se voit toujours parmi nous, dans l'histoire de l'humanité, dans notre actualité et notre existence personnelle : c'est la peur, le sentiment d'insécurité, la difficulté à comprendre ce qui nous arrive, un sentiment de nudité qu'on cherche à résoudre de diverses manières et une manière délibérée de mettre sur le dos de l'autre ou des autres les problèmes dont nous sommes personnellement tout aussi responsable.

A la suite c'est l'irritabilité, la méchanceté (qui se manifestera chez Caïn le 1er né) puis les vols, le
s meurtres, attentats, guerres, mensonges, tromperies, manipulations... qui font la dominante récurrente des pensées, paroles et actions de la terre.

Vivants en état de péché ou sans couverture assez immédiate de nos fautes, c'est-à-dire sans confession réelle (à distinguer de confessions formalistes sans conscience du mal) et sans pardon (non seulement demandé mais obtenu), ici-bas déjà nous mourons (à Dieu, à la vie de l'esprit) chacun spirituellement. Morts dans nos offenses" comme il est bien expliqué dans la lettre aux Éphésiens au chap. 2. vers. 1 à 9.

C'est la raison pour laquelle nous ne sommes pas des êtres naturellement spirituels. Sans son esprit en nous, la réalité de Dieu nous échappe, ne nous intéresse même pas. A la rigueur on peut recevoir une instruction religieuse qui nous rend croyant, mais sans pour cela nous redonner automatiquement l'Esprit de Dieu. C'est pourquoi on assiste dans la Bible à cet étrange dialogue entre Jésus et un leader religieux qui vient le voir de nuit...

C'est premièrement de cette mort que Jésus est venu nous sauver car elle a pour notre âme (esseulée, ou encore accompagnée d'esprits maléfiques) des effets durables au-delà de cette existence terrestre. Car c'est en nous redonnant sa vie en ce qu'elle est éternelle, que Jésus peut sauver à la suite notre âme, nous sauver de la perte de la conscience de soi.
(On y reviendra avec notre 4e point, et vous pourrez aussi voir en complément l'article Les 5 formes de résurrection, - la résurrection étant une autre réalité que nous vivrons tous et chacun pour soi - en fonction de l'état dans lequel soit nous resterons sans être pardonnés et en ordre avec Dieu, soit nous aurons été réconciliés avec lui pour recevoir en nous son Esprit-Saint éternel).

Être sauvé-e par la foi dans le sens et la valeur de cette crucifixion, c'est pouvoir recevoir (à nouveau) la vie de Dieu, c'est-à-dire le don par son Esprit d'une part de lui-même qui, unie à notre âme, nous vivifie, nous rend conscients des réalités spirituelles, nous transforme et nous destine au Royaume éternel des cieux (ou paradis)... plutôt que dans le séjour cloaque où sont précipités les âmes sans Dieu.
La solution ?
Comme Dieu créa par son souffle la race humaine en Adam, Jésus crée une nouvelle humanité en ses disciples : cela dit par Jean - dit par Pierre.

Hors d'une telle véritable recréation de soi par l'Esprit Divin, cette mort  spirituelle est dramatique et très conséquente. Elle rend toujours
- nos conditions d'existence plus difficiles, moins compréhensibles (incohérentes jusqu'à l'absurde), plus douloureuses, insécurisées... ;
- nos personnes plus vulnérables, instables ou amorphes, insuffisantes, difficiles à vivre, à relationner...
- et les satisfactions ou succès toujours aléatoires, incertains, éphémères... et cela aussi parce qu'on meurt tous au plan physiologique, obligés de tout laisser de notre matérialité.

 

3 - LA MORT DE JÉSUS
Elle est différente de toutes les autres morts d'êtres humains. En ce sens qu'elle n'était pas obligée pour Jésus comme elle est obligatoire pour nous.
C'est une mort qu'il a acceptée de subir, sachant que ce serait dans un déchaînement de violence et d'injustice les plus démentielles.
Il acceptait en fait de cette manière de se soumettre au jugement de Dieu sur les fautes des hommes et des femmes de tous les temps et de tous les lieux - dont il prend la place en prenant le péché (leurs dérèglements). Selon que "le salaire (la conséquence, le résultat, le produit) du péché, c'est la mort" comme écrit en Romains.

COMMENT JÉSUS NOUS SAUVE-T-IL?
Par son sang versé sous les coups terribles de la flagellation qui précède sa crucifixion, par les épines enfoncées dans sa tête, et les clous de ceux qui se soumirent à leur méchanceté.
Par sa mort qui résulta de toutes sortes d'iniquités humaines boostées par des pensées et autres invectives des démons qui étaient là (pour avoir des droits sur eux et par eux) participant à cet événement unique dans toute l'histoire des hommes...

Jésus accepte d'être fait là "homme générique", le type complet de l'humain déchu, irrécupérable par lui-même dès lors qu'il est séparé de Dieu. C'est à ce point vrai que, laissé depuis le jardin de Gethsémané totalement et seulement  homme, il ne peut que crie comme un homme perdu.

Subie, "accomplie" par Jésus, la mort est là totalement substitutive (à notre place), expiatoire (qui paie le prix global, cumulé, de toutes les fautes humaines), et propitiatoire (qui nous rend Dieu propice, favorable, réconcilié avec l'humain, puisque c'est aussi là un accomplissement de la justice parfaite). S'agissant de l'homme mort spirituellement (à Dieu), il faut, pour annuler cette situation de séparation, une mort de remplacement : mort pour mort, celle de Jésus pour nous ; celle de Jésus pour toi et pour moi.

LE DOUBLE EFFET DE LA JUSTICE DE DIEU
Et comme Jésus pour sa part personnelle n'a jamais péché, si c'était bien dans une justice qu'il mourait ainsi à la place des coupables qu'il voulait sauver, c'était aussi une terrible injustice, aux vues de sa propre existence, irréprochable, qu'il est mort.
C'est pourquoi aussi c'est en toute justice qu'il est ressuscité - recevant du coup un corps nouveau, immortel, incorruptible et donc éternel, pour lui-même et encore comme image pour nous de ce que Dieu veut faire avec quiconque entre dans ce plan B de la création humaine : offrir une seconde vie, toute nouvelle, amplifiée, et qui sera sans mal et sans fin.

La mort de Jésus fut des plus ignominieuses, la plus sacrificielle, le plus grand don de Dieu fait au genre humain. Mais aussi elle s'avère la plus fructueuse, la plus glorieuse, celle qui renferme potentiellement le salut du monde entier (selon cette parole, et celle-ci). Seule notre liberté personnelle de choix peut nous fermer la porte de cette grâce imméritée. Selon que nous préférons continuer à vivre en commettant le mal d'une ou plusieurs façons, plus qu'en désirant le bien, ce qui est juste, honnête, respectueux.

Rien n'est plus profitable que de saisir pourquoi Jésus est mort, et de venir au bénéfice des bienfaits - immédiats et éternels - de cette mort si particulière...
"Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation...21 Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu."
Ou encore ce qu'écrivit le prophète Ésaïe plus de 600 ans avant cette venue sacrificielle de Jésus (chap. 52, vers. 13 à chap. 53, vers. 12).

Cette mort évite à quiconque - il suffit de mettre son nom ou prénom à la place de quiconque >  Cette mort évite à ....................., du moment qu'il croit en Celui qui est mort ainsi, de vivre sans avoir à souffrir la séparation de son corps, et surtout sans avoir à connaître le 4e type de mort qu'on va voir à la suite: "Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ;26 et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?"...

 

Une croix qui domine une tombe !
Quelle compréhension de cette représentation avons-nous,
qui dit - normalement ! - que le défunt s'est mis au bénéfice de la mort
et sous la protection de la résurrection
du Christ Jésus (Yeshoua HaMashiah) en vue de la sienne ?

 

4 - LA MORT PSYCHIQUE - ou DE L'ÂME
La mort psychique est à voir comme la fin de la conscience personnelle. La fin du moi-je relativement libre qui pense et se pense, ressent, aime ou déteste, imagine ou massacre, gère ou dilapide, choisit ou pas, et au final va être jugé d'une manière ou d'une autre (les deux manières étant bien différentes...)

Cette mort irrémédiable peut apparaître au moment non de la mort physique, mais de la (seconde) résurrection en vue du jugement (dernier, versets 11 à 15). Ainsi est-il mis fin à tous les acquis et efforts,de l'existence, à toutes les possibilités de déroutages de vies et autres corruptions et perversions apparues sur cette terre.

Elle n'est pas une fatalité comme est la mort du corps, comme si tout était écrit sans nous. Non, elle est une sombre possibilité qui dépend de nous plus encore que de Dieu.
Elle - on, chacun - dépend de nos choix, pensées, paroles, actions et réactions.
Par notre âme nous gérons un espace et un temps de liberté. Une liberté si véritable qu'on peut prendre des libertés... qui souvent n'en sont pas, trompeuses et dangereuses (aussi) pour nous-même, hors de ce qui est réellement bien pour nous et/ou pour les autres :
Liberté de fumer n'importe quoi jusqu'à mettre notre corps à mort ; de boire ou se droguer jusqu'à perdre parfois temporairement la notion de soi justement ;  liberté de mentir, voler, violer, assassiner... Et nous ne serions pas jugés ? Par la justice humaine quand elle nous rejoint ; et par la justice divine, à laquelle qui peut, de ce côté-ci de la vie et ensuite de l'autre, se soustraire ?

Ici-bas nous vivons des jugements relatifs, pour nous arrêter ou corriger dans nos mauvaises trajectoires. Mais le jour où le temps est accompli de cette liberté très permissive, ne serions-nous pas jugés, c'est-à-dire condamnés... ou graciés, rachetés, sauvés si nous comprenons à temps comment l'être ?!...

Alors entendons-le encore une fois : On échappe à cette mort anéantissement de soi - du moi-je individualisé que nous sommes devenu -, en croyant à celle de Jésus qui s'est sciemment anéanti pour stopper ce naufrage de l'humain. En le voyant prendre sur lui, cloué sur une croix, nos fautes, notre impiété ou religiosité égarée, pour que nous puissions en être pardonnées, affranchies, justifiées, purifiées, - totalement en tant que fautes, et plus ou moins partiellement en tant que conséquences****.

La foi en Jésus et en la valeur de sa mort pour notre âme permettra à ses bénéficiaires d'être ressuscités (à certains même de ne pas passer par la mort (un détail ici...).
Pour les autres, il faudra attendre plus de mille ans, dit le livre de l'Apocalypse, avant qu'ils ne soient tous ressuscités pour paraître devant Dieu en jugement. Lire Apo 20.11-15.

Suite à ce jugement les âmes, c'est-à-dire ceux qui ne voudront pas du plan B de Dieu (de sa Rédemption par la foi en Jésus), devront, par leur choix délibéré, par leur obstination et inintelligence, aller à la perdition éternelle de leur personne (via un étang ardent de feu et de soufre préparé pour Satan et autres démons qui auront persévéré dans leur endurcissement sans retour).*****
"Mais pour (ceux qui resteront) lâches, incrédules, abominables, meurtriers, impudiques, enchanteurs, idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort."

à suivre ici... le 5e type de mort avec son effet bénéfique : Un peu - mais en mieux - ce qu'on appelle aujourd'hui "le lâcher prise"... dans une confiance grandissante en Dieu devenu notre Sauveur et Père..

Bon choix de vie. Bénédictions.

Pour guider une prière de déculpabilisation et paix avec Dieu cliquez ici

 _______________________
* Comme beaucoup d'autres mots importants, mort est un mot typiquement singulier : la mort ; mais c'est surtout un mot pluriel, qui se décline bien en cinq manières bien distinctes.
C'est en réfléchissant sur les cinq lettres finales de l'alphabet hébreu (langue d'écriture initiale de la Bible) que de cette symbolique je suis arrivé à la réalité de cinq fins ou séparations (séparation c'est le sens primordial de la mort) nous concernant. En tout deux séparations en notre défaveur, une pouvant s'avérer favorable ou ennemie, et deux des plus préjudiciables...

Dieu est un de ces vocables principalement singulier mais aussi multiple (Père, Fils, Esprit-Saint par exemple). En hébreu dans l'Ancien Testament, Dieu est souvent appelé Elohim, pluriel de Eloha. Et c'est ainsi pour la mort(s), la vie(s), la résurrection(s), la personne humaine (avec ses éléments séparables)...

** A l'origine "L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vieS et l'homme devint un être vivant." Vie est là dans le texte original un pluriel (chayim) qui se réfère à l'âme et à l'esprit.

*** Lire aussi sur la mort physique comme notre... 4e commencement.

**** C'est pourquoi même devenus chrétiens, nous pouvons subir des effets de nos fautes antérieures ou nouvelles fautes répétées, des maladies, accidents, et la mort physique qui est une conséquence irrévocable de notre condition adamique. En ce sens il est écrit que Dieu pardonne les coupables, mais il ne tient pas le coupable (même pardonné) pour totalement innocent dans cette vie...

***** Dans ce déroulement de la vie humaine, une part reste un mystère quant au devenir éternel de qui n'aura pas trouvé en Jésus son Sauveur : Une fois passé par le jugement dernier, la Bible dit clairement qu'il ne restera concernant tout le mal qu'un "étang ardent de feu et de soufre". Un espace que le Créateur a dû initier suite à la rébellion des anges, pour les arrêter dans tous leurs agissements coupables car ils sont éternels en eux-mêmes (un jour prochain).
Apocalypse 19.20 - Apo  20.10 - Apo 20.14, 15Apo  21.8
Que peut-il se passer dans cet enfer dernier pour quelque homme ou femme qui ne trouverait pas ailleurs une solution acceptable - de Dieu -, au problème du mal dont ils ne se seraient pas départis ? Si on est un-e rebelle entêté-e, un-e libre-penseur suffisant-e, c'est encore le moment de considérer cette question, de comprendre la réponse et de choisir entre une pensée impie qui rien ne fonde (que la liberté totale limitée à cet espace-temps dont on est provisoirement pourvue) et ce que Jésus et la Bible annoncent.

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 12:29

sans interdits notre liberté ne se prouverait pas !...
Celle de tout faire nous enferme. Le voyons-nous ?...

Il est essentiel - pour chacun - que nous soyons mis face à nous-même, c'est-à-dire que nous puissions nous voir - nous découvrir - comme nous sommes en réalité. Et ce qui peut nous permettre de nous voir de la manière qui va le mieux nous aider pour bien intégrer cette existence et interagir avec nos environnements, c'est ce que Dieu dit de nous ici ou là dans la Bible...

Dans cette idée, ce qui définit bien, en peu de mots, notre condition* humaine - individuelle et universelle - a été écrit par un homme à qui Dieu s'est révélé... comme il peut aussi et encore se révéler (d'une manière ou d'une autre) à chacun de nous. Il dit : "Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas."
Ce déterminisme puissant qu'il est bon de découvrir en nous, s'appelle "loi du péché et de la mort". Ce n'est pas un déterminisme originel - mis en nous par Dieu - mais une loi du mal survenue, venue habiter le genre humain à partir d'une première faute... (aussi Genèse ch. 3...).
Loi du péché signifie que nous sommes poussés, à l'encontre de notre conscience, connaissance et volonté, à faire des choses mauvaises, ou à être empêchés d'en faire d'autres qui seraient bonnes. Pécher signifie "manquer la cible" du Bien.
C'est aussi une loi de mort, car lorsque nous manquons la cible du bien en péchant, nous rendons active en nous cette loi à la place de la loi de l'amour et de la justice qui elle est originelle et contribue à la vie dans sa dimension spirituelle en nous. De fait on meurt spirituellement ; à l'intérieur de nous une part de notre force de vie s'éteint, ce qui se manifeste par divers symptômes :
- peur ou angoisse, dont la peur de Dieu ;
- ou perte de conscience de Dieu (plus ou moins totale) ;
- Diminution à perte de conscience morale, où la frontière du bien et du mal s'estompe jusqu'à inversion des pôles ;
- On a du mal à comprendre ce que peut être le Réel avec ses principaux tenants et aboutissants, avec dans l'invisible Dieu d'un côté et des anges déchus ou démons en opposition et actifs parmi nous ;
- Nos relations sont difficiles, se détériorent, avec des clashes, la paix ne peut durer, les pensées sont confuses, débridées, perturbées
- On cherche des solutions dans toutes sortes d'appui, par toutes sortes de béquilles, religieuse mais aussi - de plus en plus - psychologiques ou dans de mauvaises spiritualités, avec des psychotropes, pratiques physiques érigées en dogmes ou diverses recherches paranormales (dangereuses).

Parmi notre fonctionnement soumis à cette condition de notre humanité, on peut aussi repérer plus précisément diverses caractéristiques de notre comportement, qui nuisent à notre équilibre et déploiement personnels :

- des regrets ou le remord face à la survivance lancinante ou résurgence décourageante de mes erreurs passées...
- le besoin d'avoir raison, même si je sens bien que j'ai tort...
- les paroles négatives contre moi-même...
- le sentiment dépressif d'être désolé de ce que je suis...
- à l'inverse un sentiment orgueilleux qui me fait croire que je vais toujours gérer...
- le besoin d'impressionner les autres, voire un sentiment mégalomane de toute-puissance...
- le besoin de plaire, de séduire, d'être vu-e, approuvé-e...
- les rumeurs et médisances, voire calomnies dont je me fais l'écho...
- les "certitudes" qui me limitent, des clichés, préjugés, connaissances... ce paquetage culturel (religieux ou athée) qui m'a fait d'une certaine façon au fond insatisfaisante...
- les plaintes du présent....
- les inquiétudes à propos de mon avenir...

Ainsi est-on fait de manques et de dissonances, comme dit F. Vareillon : "tout un univers de difformités intérieures revêtues de grâces mondaines". Une dualité interne difficile à vivre, doublée des difficultés de la relation aux autres et plus largement aux institutions et aux conséquences sensibles (physiques, psychiques ou spirituelles) naturellement irréductibles de nos fautes...

Alors comment sortir de cette domination du mal-existant, du mal-être, du mal-vivre, du "plus fort que nous" ?
Le religieux vindicatif (terroriste !) Saul devenu l'apôtre Paul nous livre le fruit de sa compréhension de la nature humaine et de la solution surnaturelle qu'il a découvert au point où toute sa vie - du moment et éternelle - en a été transformée :
"Nous savons, en effet, que la loi (comme notre conscience morale)** est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.15 Car ce que j’accomplis, je ne le comprends pas. Ce que je veux, je ne le pratique pas, mais ce que je hais, voilà ce que je fais.16 Si ce que je ne veux pas, je le fais, je déclare, d’accord avec la loi, qu’elle est bonne.17 Maintenant, ce n’est plus moi qui accomplis cela, mais le péché qui habite en moi.18 Car je le sais : ce qui est bon n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair. Car je suis à même de vouloir, mais non pas d’accomplir le bien.19 Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas.20 Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais le péché qui habite en moi.21 Je trouve donc cette loi pour moi qui veux faire le bien : le mal est présent à côté de moi.22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon for intérieur,23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres.24 Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?"

Et suit en un trait la réponse significative de ce qu'il expérimenta comme moyen de transcender ce dilemme éprouvant pour quiconque se veut honnête, intégre, sans duplicité : "25 Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !."

"Maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle.23 Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur."
Jean 3.16 et suivants

Prière de confession pour (re)trouver la paix avec Dieu

Soyez béni-e par la lumière de tout ce qui est vrai et vérité.

___________
* condition = conditionnement, formatage socio-culturel
** par loi il entend les commandements moraux de la religion (v. les 10 commandements). A quoi on peut aussi ajouter, pour ceux qui n'ont pas été élevés avec une loi religieuse morale, la loi morale incluse en tout être humain au plan de notre conscience (excepté soumis à un conditionnement démoniaque, on en a tous au moins un peu, plus ou moins). Sans religion; nos choix moraux résultent du rapport (obéissance ou insoumission) entre ces 3 réalités en nous : notre conscience (lumière relative quant au bien et au mal), notre volonté (liberté de choisir les voies de la mort ou les voies de la vie), et la loi du péché et de la mort qui tapit le fond de notre être et sur laquelle les démons peuvent venir jouer par diverses tentations.

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3 mars 2017 5 03 /03 /mars /2017 19:16

Suite de 1 Ici   ou de 2 là...

Voit-on là - non par nos yeux charnels, mais déjà par notre capacité cognitive et réflexive - une illustration de la curieuse et improbable - mais réelle - juxtaposition de religions et autres sectes au milieu de nous tous ? On pourrait même ajouter un autre aveugle :
- Pour moi vous êtes tous comme ayant au moins fumé du shit ! L'Éléphant c'était dans le passé. Il est mort ; les hommes ont fini par l'exterminer depuis longtemps, et vous en préoccuper encore aujourd'hui, avoir encore de telles images dans la tête, ça sert rien qu'à vous encombrer !

Bref, il est de plus en plus nécessaire de voir un éléphant - Dieu ! - de nos propres yeux (intérieurs, ce qui s'appelle la conscience), si on veut SAVOIR
1/ qu'il existe et
2/ lequel il est parmi toutes les représentations qui en sont faites et qui peuvent nous affecter (en bien ou en mal).
Il faut le voir en n'étant pas aveugle, ou, si on l'est encore quand on l'approche, il faut pouvoir l'approcher en ayant tout son temps pour s'interroger et trouver des réponses convaincantes, avec un recul par rapport à tous les a priori, préjugés, endoctrinement qui peuvent nous tenir hors de la réalité (de la vérité).
Comme s'agissant d'un éléphant, il faut pouvoir en faire le tour personnellement, suffisamment, monter sur son dos, écouter des explications sur ses mœurs, etc… Car pourquoi trouverions-nous Dieu sans recherches, alors que tout ne se connait suffisamment qu'en l'étudiant et l'éprouvant !?...

Il faut, pour connaître Dieu, entendre plus que des informations sur lui, dont on ne sait même pas en quoi elles sont partielles ou complètes, ou encore si elles se rapportent vraiment à lui ou à celui (Satan, le Démon usurpateur) qui veut se faire passer pour lui à nos yeux : Beaucoup croient ainsi que l'Éléphant a deux cornes de rhino sur le nez !...
De plus il est indispensable de faire des expériences avec le vrai Dieu, avec Jésus ! Rien de moins, sinon on ne peut pas savoir. Il faut passer de ce qu'on en a entendu à ce qu'on peut en ressentir soi-même, dans notre corps et/ou dans notre âme. Car le Dieu que je connais est sensible et se rend sensible.

La vraie foi n'est pas aveugle, fondée sur rien ou sur des approximations, des préjugés, des ouï-dires qui ne se confirment jamais. La vraie foi c'est croire en Dieu, c'est croire Dieu (ses paroles révélées), et par là lui permettre de se manifester d'une et de multiples manières : la vraie foi conduit à savoir l'existence de Dieu et lequel il est parmi les images frelatées et contradictoires qui circulent. 

Comment Dieu se manifeste-t-il ?
- Ce peut être par une réponse (attendue ou surprenante) à une prière précise
- une guérison physique ou psychique
- une délivrance qui nous rend léger ou nous donne la paix
- un secours surnaturel à un moment extrême
- une parole dite par quelqu'un dont on a la certitude intérieure qu'elle vient de Dieu
- une joie, un bien-être surnaturel à un moment complétement inattendu, voire au coeur d'une grande difficulté
- un songe fait de symbolique ou plus directement significatif*
- une rencontre heureuse qui ne sera suivie d'aucun chagrin
- une pensée juste ou une parole intérieure qui nous vient juste au bon moment
- le sentiment émouvant que tout à coup Dieu est là (sans avoir besoin de se rendre visible)
- etc… Dieu a tant de manières pour communiquer avec nous pour se faire connaître. (mon témoignage ici si le lecteur ne le connaît pas).

Mais notre incrédulité naturelle, peut-être une peur de Dieu (qui peut se comprendre, car il est aussi un Dieu qui juge nos mauvaises obstinations), ou encore la gêne de ne pas savoir comment faire ou que dire, font que quasiment personne n'avance au quotidien en cherchant Dieu pour le trouver.** C'est pourtant une quête dont les effets sont des plus bénéfiquement transformateurs, qu'il ne faut pas ignorer ou mettre de côté. Car si on se contente de ce qui a un temps suffi à nos aveugles, on restera perplexe, toujours dans le doute, religieux ou très pieux peut-être même, mais sans connaître Dieu - il y a des multitudes de tels croyants ! -.

Cette invitation à chercher Dieu, c'est ce que Jésus dit à une samaritaine - cette femme mal-vue par ceux qui la "connaissent" mais bien vue par Jésus qui lit l'abaissement provoqué par son opprobre et son coeur sans espérance... mais encore resté ouvert (enseignable) : "Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.".
Lire aussi l'histoire de Nicodème, ce grand maître religieux qui ne savait pas comment être mis dans une relation de salut éternel avec Dieu.   

Sachant bien de quoi nous sommes faits spirituellement - trois fois rien au plan de la conscience des mondes divin et spirite -, voilà ce que Dieu a fait pour nous faciliter la tâche (mais attention, il ne fera jamais tout à notre place !) : Dans ce paysage contrasté et malaisé de la croyance, rendu obscur par nos myopies ou cécité, par des reflets et aveuglements divers, des suppositions, des préjugés, des égarements…, quelqu'un donc cependant parut comme voyant !

Plus encore, Celui-ci dit être lui-même "la lumière du monde" ! C'est-à-dire quelqu'un qui éclaire de sa personne et de sa voix la nuit - nos nuits - pour en faire un jour (nouveau). Car (l'a-t-on compris ?) notre cécité vient et tient d'une nuit spirituelle*** dans laquelle on naît et se meut en permanence, même sous plein soleil, sans plus s'en rendre compte que nous tournons avec la terre sans cesse sur nous-mêmes.
Une nuit subjective généralisée, en nous, survenue lorsque dans le premier jardin de la terre (alors paradisiaque) nos premiers ancêtres sortirent du dessein lumineux ouvert de l'Éternel-Dieu pour entrer dans un ordre chaotique enfermant (qui jusque là n'avait été un m
al que dans les sphères célestes - spirituelles).

 "La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits, Pour celui qui est miséricordieux, compatissant et juste.5 Heureux l'homme qui exerce la miséricorde et qui prête. Qui règle ses actions d'après la justice.6 Car il ne chancelle jamais ; La mémoire du juste dure toujours.7 Il ne craint point les mauvaises nouvelles ; Son coeur est ferme, confiant en l'Éternel.8 Son coeur est affermi ; il n'a point de crainte, Jusqu'à ce qu'il mette son plaisir à regarder ses adversaires.9 Il fait des largesses, il donne aux indigents ; Sa justice subsiste à jamais ; Sa tête s'élève avec gloire,10 Le méchant le voit et s'irrite, Il grince les dents et se consume ; Les désirs des méchants périssent."

à suivre...

_____________
* Ce passage du Dieu Réel dont on a entendu parlé à ce qu'on le voit (par perception psycho-spirituelle) est l'expérience essentielle de Job...
** Le contenu des songes - que je distingue des rêves, des visions ou autres expériences cauchemardesques – réclame une compréhension que Dieu peut donner à la suite (quand on lui demande) ou une personne qui en a (réellement) reçu le don d'interprétation.

*** La Bible dit que la terre un jour a été plongée dans des ténèbres qui ont changé l'organisation paradisiaque en... ce que nous connaissons. Au moment où l'homme créé pour en être le souverain se soumit à Satan (aussi appelé Lucifer, le Démon ou le diabolos pour dire adversaire, ou encore figuré par le Prométhée grec...), un ange déchu, un puissant esprit invisible à nos yeux mais dont les agissements se reconnaissent à l'oeil nu. Il s'était d'abord asservi un serpent (l'animal des champs alors le plus rusé) pour approcher et tromper et devenir la tête du genre humain.

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14 février 2017 2 14 /02 /février /2017 12:13

Quand Moïse descend du Sinaï (après 40 jours) avec les Tables de la Loi gravées du doigt de Dieu, il trouve le peuple vautré dans l'idolâtrie (il se sont donnés pour Dieu un veau en or), la débauche, l'hystérie collective (une mauvaise gestion de la liberté que Dieu vient de leur être accordée) :
1/ Il en brise les tables, mouvement de colère immédiate qui dit aussi (de manière prophétique) que les lois bonnes (qui font la religion) de Dieu ne prévalent pas - sont sans force - contre les forces malignes qui nous habitent dès lors qu'on est bien et livrés à nous-même, et
2/ il doit remonter en faire graver tout à nouveau - car ces lois malgré leur impuissance à s'imposer à nous par elle-même, ne sont pas faites pour disparaître mais pour traverser les âges comme un miroir qui montre à toutes les générations combien on est incapables par nous-même de tenir dans le bien...

 

On a commencé par 6 règles fondamentales de réglage de nos relations horizontales; dont le respect suffirait à transformer totalement chaque visage humain et l'âme de de planète : paix, amour et joie par absence de guerres, de meurtres, de manipulation, d'animosité, d'abus, de jalousie, de mépris, de calomnie, de haine, de querelles, de tromperies, etc...

Avec le 4e commandement, on a aussi compris que le Créateur nous a pensés et disposés non pour que nous nous épuisions dans des activités incessantes - ce qui se produit bien souvent -, mais pour que nous gardions la maîtrise de nos agissements, que la paix intérieure reste le fond de notre existence. C'est un respect de soi, préliminaire au respect des autres.
Jésus résumera ces 7 commandement plus tard  en un seul : Aimer son prochain comme soi-même.
Et puis, dit-il là, le premier de tous les commandements consiste à "aimer Dieu de tout notre coeur (affection), de toutes nos forces (corporelles quand on a à se bouger pour cela), de toute notre pensée (voir ici), de toute notre âme (nos aptitudes psychiques).
Ainsi commencent dans la même idée spécifique aux deux alliances (consécutives) les 10 commandements, guide pour une relation possible avec le Dieu connaissable :
1 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.

2 Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.

Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.

1 - Dieu dit qu'il est essentiellement Un (même pluriel en lui-même, chacune des réalités qui le forment sont dans une telle unité qu'il n'y a pas de division possible autre que les personnes qui le constituent). Ainsi mettre sur un même plan d'autorité divine des dieux distincts est un vrai danger - car on prend alors pour Dieu véritable rien moins que des créatures qui sont entités démoniaques, satanisées : Dieu ou déesse des sources ou des rivères, des montagnes, de la fécondité, des habitations, des déplacements, de telle ville ou profession ou communauté...

2 - D'autre part, la possibilité de se donner pour autorité prioritaire des faux-dieux matériels ne manquent pas : outre l'argent, le sexe, le pouvoir, le travail, un sport, la télé, les jeux (vidéo et autres), portable, collections, animal, musique, cinéma, lecture...., on peut donner forme (faire des représentations visibles) à des concepts comme à des esprits - et comme à Dieu même, qui ne demande jamais cela.
Presque tout peut ainsi devenir ce dieu qui oriente par dessus tout l'occupation de notre temps ; qui est plus fort que le tort qu'il cause dans nos relations ; qui vide notre compte bancaire au-delà du raisonnable ; qui phagocyte notre pensée ou nos mouvements...
On parle de passion ; Dieu parle d'idolâtrie, d'iniquité, de se rendre odieux à ses yeux. Sans parler d'addiction et d'ouverture à la main mise sur notre existence de tel esprit maléfique (à l'origine de la manoeuvre ou qui la rejoint) dont la sur-venue va rendre tout catastrophique (en nous et dans notre relationnel)...
On a du mal à imaginer l'offense que c'est pour Dieu le créateur et rédempteur capable des plus grandes prouesses pour nous, que nous puissions trouver plus d'intérêt, plus d'affection, plus de consolation, plus de sécurité, plus de confiance... dans un objet en bois devant lequel on se prosterne, dans une collection de timbres ou d'armes, dans une idole (de la chanson ou du cinéma...) qui n'arrive pas elle-même malgré son argent et sa gloire à trouver la sérénité ou un bonheur qui dure (jusqu'à parfois se suicider elle-même)...
Peut-on comprendre que Dieu est une personne comme nous, avec des capacités de puissance et de sagesse, mais aussi de sentiments, d'émotions (le plus court verset de la Bible : Jésus pleura). Que le Dieu créateur est jaloux de l'amour qui peut se développer entre lui et nous ses créatures ; jaloux parce qu'il sait que toutes nos infidélités répétées, établies, à ses commandements, sont des injustices qui ouvrent directement accès à Satan, à ses démons, jusqu'en nous, tuant la vie spirituelle (de Dieu) en nous, créant la peur et le trouble dans les relations (même les plus sincères et amoureuses ou profondément amicales entre nous). C'est ainsi que la vie amoureuse des stars ne sont pas plus durablement magnifiques que celles de tout un chacun. Des fortunes même peuvent se défaire en une nuit, sur un choc imprévu qui vient casser notre continuum réussi.. On y perd le sentiment, le souvenir, la réalité de notre identité primordiale de créature, et jusqu'au sens de notre responsabilité personnelle devant Dieu et les hommes. Perdant Dieu, on perd l'essentiel : la capacité qu'il nous offre d'accéder à son éternité de vie, de paix, d'amour, de joie, d'activités, de réalisations et de relations heureuses (Galates 5.19,22).

Ce 2ème commandement dit encore que la soumission à des faux-dieux imprègne tellement notre nature profonde que le travers, les attirances et handicaps qu'elle produit se transmettent génétiquement et/ou psycho-génétiquement sur 3 et 4 générations après nous. On appelle cela des déficiences, des pertes d'informations génétiques, ou des "liens d'âmes" voire d'autres entraves qui peuvent créer des anomalies terribles..

Tout cela pour dire que la simple acceptation des 10 commandements inscrits (deux fois) dans le Ténak (Bible hébraïque ou Ancien Testament) et/ou les 2 commandements par lesquels Jésus synthétise nos rapports à tous les autres, ferait de la terre un paradis - ce qui fut à l'origine. Acceptation par les nations ou groupements de nations comme lois civiques, éthiques, morales, qui n'auraient au final à être adoptées par seulement quelques centaines ou milliers de personnes !
Mathématiquement et rationnellement, ce serait possible. Cela aurait pu être depuis des millénaires.
Mais voilà : cela vient de Dieu et fait référence à sa réalité, c'est-à-dire formalise sur nos personnes que nous ne sommes pas les maîtres du monde, seulement des créatures. Et beaucoup préfère l'illusion d'être libres aux nombreuses bénédictions qu'il y a à être reliés à Dieu.
Ce n'est pas logique, et presque incompréhensible, si on ne connaît pas deux des plus fortes réalités actives dans nos univers humains :
- La force majeure qui habite notre psychisme - qui est nous sans être vraiment nous...,
- et une autre tout aussi redoutable - et parfois beaucoup plus - qui se meut spirituellement sur la terre (de manière immédiatement invisible) tout comme nous-mêmes la peuplons physiquement (visible) et psychiquement (invisibilité de l'âme en nous) : le corps des anges déchus ou démons.

à suivre...

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13 février 2017 1 13 /02 /février /2017 10:30

Savoir vivre... s'apprend ! - Cela en fait partie -
Et c'est tellement mieux appris dès l'enfance...

Le 4e commandement est comme un pont entre les 3 premiers (qui vont suivre et parlent de notre relation à Dieu) et les 6 suivants (qu'on a vus), qui tous décodent des pièges au plan de nos relations inter-personnelles :
Souviens-toi de faire du jour du repos un jour saint.9 Pendant 6 jours, tu travailleras et tu feras tout ce que tu dois faire.10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu. Tu ne feras aucun travail, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton esclave, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui habite chez toi.11 En effet, en 6 jours l'Eternel *a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et *il s'est reposé le septième.

Deux raisons motivent cette instruction :
1/ Ne pas nous laisser prendre par les activités, l'activisme et le surmenage qui vient de ce qu'on ne sait pas arrêter les enchaînements (enchaînements !) d'actions (ou de paroles ou de pensées). Rien que l'enseignement et le respect de cette instruction aurait éviter à beaucoup des AVC ou des arrêts cardiaques, des paralysies, des comas, des accidents (liés à la fatigue, l'endormissement, la course après le temps)... des morts prématurées. On rejoint le commandement suivant qui nous di(sai)t qu'honorer ses parents est pour un enfant une autre bonne manière de ne pas mourir jeune (voir le nombre de morts de diverses manières parmi la jeunesse...).
Ainsi comme l'enfant doit être amené à honorer (= respecter, aider, soutenir, ne pas couper les liens avec) ses géniteurs, on doit aussi lui apprendre à faire chaque jour aussi des pauses entre ses activités. Pour ce qui est de la semaine, on peut le former à l'indépendance de ne pas connecter ses jeux vidéos un jour sur sept. 
Ce temps pris sur ce qui fatigue, vise aussi

2/ à se tourner vers le Créateur, à se souvenir que rien ne vient au monde et rien n'est apparu de l'univers à partir de rien et par hasard(s), mais qu'il y a un Dieu créateur vivant qui communique avec nous de diverses manières, que l'on a besoin d'apprendre à connaître, à découvrir, comme cela se fait pour tout le reste de ce que nous apprenons.
Rien que réaliser que ce n'est pas l'homme qui a inventé les temps de repos, les congés qui font une coupure dans l'enchaînement des activités et des jours, mais Dieu. L'oublier c'est toujours retourner vers un servitude, un asservissement au faire.

C'est par ce genre de réflexion, et plus essentiellement encore par expérience(s) que nous pouvons réaliser que Dieu existe. Au-delà de ce qu'on peut nous en dire, nous avons chacun à chercher ce qu'il en est de ce Dieu et des relations possibles qui peuvent être créées et ajustées et entretenues avec lui. Sans religion pour m'aider à connaître Dieu ou pour m'endoctriner malencontreusement, je n'ai connu Dieu que par des expériences au début. Pour cela il fallut que je sois arrêté, mis en état de disponibilité suite à un accident, parce que,
- à mon compte dans un métier qui me passionnait (reporter-photographe dans le sport auto),
- occupé par une publication mensuelle et une agence de graphique que j'avais créées en parallèle,
- retapant en même temps une grande maison,
je ne savais pas m'arrêter.
De la sorte on arrive à un fonctionnement où l'on ne travaille plus fondamentalement à partir de notre psychisme et organisation musculaire, mais de notre influx nerveux, ce qui est une dérive qui s'avère bientôt des plus préjudiciables (énervement, irritabilité, paroles ou gestes violents, fatigue lombaire suivi divers dérèglements typique du système nerveux comme les douleurs rhumatismales, l'hypersensibilité aux ondes, etc...).

Depuis, j'ai pu découvrir que le bonheur est moins dans l'activisme (un trop d'activité) que dans la tranquillité. Que le bien-être est davantage dans la simplicité (qui demande bien moins d'énergies, de temps, d'argent, de mouvements...) que dans les enchevêtrements d'actions, de productions, de consommations, etc... Ou encore que d'apprendre la patience est bien plus riche (pour nous et les relations) que les déplacements et échanges et informations pressés (dans les deux sens du mot) que produit dans nos organismes et leurs fonctionnements le train de ce monde.

C'est normalement la sagesse qui fait découvrir cela. Quand on n'en a pas - notamment parce qu'on n'a pas été éduqué convenablement, sur de bons axiomes tels les 10 commandements -, c'est souvent des coups d'arrêts brutaux qui nous permettent un changement radical possiblement en direction de notre bien le plus véritable.
Alors sachez rester - devenir - maître de VOTRE (peu de) temps, au lieu de vous laisser voler ce bien des plus précieux. Sachez trouver dans le bon usage de ce capital inestimable (qui dépasse forcément tous les autres...) Dieu ! Rien moins !
Car les deux choses les plus précieuses du Réel pour chacun, c'est
- NOUS, avec notre laps limité d'existence,
- ET LUI avec son éternité, qu'il nous invite à rejoindre dès ici-maintenant. C'est le plus judicieux, le plus satisfaisant, le plus reposant, le plus suffisant, le plus durable... des biens que nous ayons à trouver... et à enseigner aux enfants... si du moins nous ne voulons pas qu'ils deviennent des délinquants !

à suivre. Soyez richement béni-e.

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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 20:40

L'éducation - et pas d'éducation sans morale ! - est le moule de notre socialisation de base. Son importance tient de ce qu'on est des êtres de et en relation, et de ce que notre environnement n'est pas que matériel... et terrestre.

Il y a une similitude avérée entre notre nature adamique (actuelle, qui n'est pas à l'image de notre création originelle) et celle des anges qui sont sortis des libertés bonnes dont ils bénéficiaient originellement (devenant par là ce qu'on appelle des démons). Ce sont les raisons pour quoi
1 - se trouvait au milieu du jardin d'Eden l'arbre de la connaissance interdite (celle du mal, le bien baignant toute la re-création terrestre dont parle le 1er chap. du livre biblique de la Genèse) - pour que les premiers êtres humains interpelés par cette interdiction pose la question à Dieu, qui leur aurait répondu... et
2 - un code de lois (formant religion et bien plus, avec des lois sanitaires, civiles, pénales... on pourrait dire une Constitution) fut donné (au départ par les anges via Moïse, ce qui forme pour les juifs la Torah, pour le reste du monde le Pentateuque ou 5 premiers livres de l'Ancien Testament), comme moyen pour connaître ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire pour échapper à la main mise des démons sur nos existences. En tout 613 lois très diverses dont les 10 commandements - les seuls gravés dans la pierre, pour marquer leur caractère immuable (et donc toujours actuel) - dont voici maintenant les 5e, 6e et 7e :
Honore ton père et ta mère afin de vivre longtemps dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.

Tu ne commettras pas de meurtre.

Tu ne commettras pas d'adultère.

Ces 3 nouveaux commandements règlent ce qui ne doit pas advenir dans les relations humaines si on ne veut pas donner accès au milieu de nous à des démons. Certains se sont spécialisés dans des domaines spécifiques de perversion et d'asservissement, usant de leurs possibilités d'influence (formant tentations) et profitant de nos propres dérèglements pour se greffer sur nos âmes. Cette relation des démons à nos personnes peut aller de pensées séduisantes à la possession.

Apprenons à lire avec réflexion ou méditation sur toutes les conséquences qui découlent - et sont sous nos yeux - du non-alignement de l'éducation donnée à nos enfants, et donc de nos comportements d'adultes mal ou inéduqués, rien qu'à partir de ces 3 commandements, de ces quelques mots. Pensez aux souffrances que vous connaissez, en vous-même ou dans votre entourage, qui résulte de l'inobservation de ces 3 instructions...
Et comprenez comment Dieu ne cherche pas à nous frustrer ou brider de manière sadique mais à nous donner les moyens de résister à l'emprise de hordes d'esprits mauvais, vicieux, trompeurs, méchants, inhumains... pour ne pas leur remettre ce qui reste de notre souveraineté déjà tellement malmenée...

à suivre. Soyez béni-e.

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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 14:19

 

C'est globalement vrai : la femme peut avoir un subtil ascendant sur l'homme - que ce soit le sien (d'homme) ou d'autres. Cela peut aller d'être pour lui une aide efficace (Dieu créa la femme en vis-à-vis du premier Adam dans cet objectif) à être une séductrice et manipulatrice capable (plus que l'homme) de s'élever au-dessus de sa valeur effective, de diviser, de détruire, ruiner, tuer (ou (se) faire tuer).

L'homme est faible par sa naïveté et par l'usage qui peut être fait de son sexe. La femme est forte par son sexe (sex-appeal) et les finesses qu'elle peut élaborer pour obtenir d'un homme (intelligent ou pas) ce qu'elle vise (mariage, biens matériels, gloire, position sociale, pouvoir...).

C'est le fruit d'une culture occidentale qui s'est voulue libératrice de la femme - quand le mâle a voulu faire tomber la garde morale du corps de la femelle pour franchir bien plus facilement et goujatement son hymen...
Aujourd'hui on est globalement entrés dans une phase retour où la femme remarquant l'ascendant qu'elle peut avoir sur le mâle par son corps tire profit de la nouvelle situation culturelle créée... finissant par là aussi de défaire l'ordre moral dont Dieu a posé les fondements pour le bien individuel et collectif... ce qui ne va pas être sans effets !...

Mais ce diagnostic, qui n'est objectivement pas très difficile à faire, est loin d'être suffisant pour entrevoir une solution aux problématiques conjointes qui montent.
Pour y voir clair, il faut toujours voir aussi spirituellement. Il faut voir qu'au-delà du genre humain que nous formons, se trouve une dimension de l'ordre de notre âme et de notre esprit, un univers immédiatement invisible mais bien réel et agissant, donc visible par ses effets : avec d'un côté le Divin ; de l'autre les champs d'anges déchus devenus des démons plus ou moins puissants et toujours désireux de se faire parmi nous des prosélytes, de se donner des voix et des exécuteurs, des âmes asservies et des corps itou (ce qui s'appelle à l'extrême : possession).

En l'espèce, au fur et à mesure que les femmes généralisent - maintenant par elles-mêmes, en larguant la majorité des hommes dans le renoncement -, ce mouvement de dite-parité (qui va jusqu'à bafouer les règles élémentaires des organisations naturelles basiques), va les mettre sous une autre autorité, grandissante : celle des esprits maléfiques - des démons. On le voit déjà clairement - comme des prémices ! - avec les femen et autres mouvements féministes révolutionnaires (de 3e ou 4 génération !), où les femmes ont déjà été contraintes d'abandonner leurs attributs féminins (la retenue, la douceur, la pudeur...) pour se revêtir - poitrine nue comme les hommes - d'attributs psychiques masculins (plus ou moins pervertis), usant de la force physique, d'un esprit de conquête, de détermination farouche où les sentiments sont relégués, où l'arrogance et la revendication l'emporte sur la paix (personnelle intérieure et collective).
Là les démons s'amusent ! ricanent, trouvent des marionnettes pour leurs désirs et jeux destructeurs et pervers. On peut presque les voir chevauchant ces âmes et corps surexcités en vue de défaire les ordres sociaux pour une anarchie plus que pour un ordre mondial.

On est dans un temps d'individualisme exacerbé, avec et par des moi-je de plus en plus débridés, débordants et débordés - car sans Dieu aucun moi (personne) n'a la capacité de sa propre maîtrise. Alors que la volonté qui s'active des démons est de tenir l'humanité entière par un système de pensée unique, dans un consensus d'unité forcée illusoire qui va à l'encontre de l'individuation grandissante. C'est dire qu'un clash énorme se prépare, une guerre sans précédente (essentiellement nucléaire, atomique) où les personnes humaines vont être réduites à des identités (déjà dénaturées) déracinées, artificielles, faussement et violemment socialisées, déshumanisées.

Et donc on est dans ces temps intermédiaires - très courts - où des forces secondaires émergent dans un semblant de liberté (pour ceux qui sont pris dans ces mouvements), comme la montée au créneau des femmes, la montée de telle religion ou mouvement occulte par lequel l'homme croit pouvoir s'assujettir le monde - alors que s'il y a assujettissement qui vient, c'est à Satan qu'il devra se faire - ce qu'annonce très précisément la Bible (dans divers livres dont bien sûr l'Apocalypse - chap. 13 et ss).

Pour se donner de la force, les démons doivent nous séduire, manipuler ou faire peur en vue que nous conduire dans un comportement qui reflète leurs personnalités, donc à contrario dans un comportement qui s'éloigne ou s'oppose aux valeurs et ordres établis par le Créateur.
Dans la lettre aux Galates chap. 5, on peut lire successivement les choses mauvaises qui donnent de la force aux mauvais esprits, et les valeurs correspondantes à la nature et aux sentiments de Dieu.
Mais il ne suffit pas de SAVOIR ce qu'est le Bien et le Mal selon Dieu, encore faut-il recevoir en nous-même la force divine - l'Esprit de Dieu - qui seul peut nous donner de ne pas tomber sous la puissance des égarements et des mauvais esprits : 2Corinthiens 1.21 - Actes 2.38 - Romains 8.15.

On verra ultérieurement comment le retournement des pôles sexes (masculin/féminin) permet aux démons de nous déstabiliser jusqu'à nous faire devenir des réalités "à leur image"... au lieu que nous soyons restaurés et développés "à l'image de Dieu".

Prière-guide pour qui veut trouver en Dieu les forces immédiates nécessaires pour résister au Mal, en recevant sa vie qui est éternelle (éternisation toute personnelle de notre moi).
     

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 10:06

On parle là de vie spirituelle, de vie éternelle. Donc de la mort spirituelle qui caractérise ceux qui s'appliquent à suivre une religion ou une autre.* C'est ce qu'enseigne l'Évangile ou Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Ainsi on comprend en quoi il s'agit d'une Bonne Nouvelle : "parce que (dixit la Bible) nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi." En clair, aucun être humain ne pourra paraître juste devant Dieu ; aucun ne pourra être sauvé (des conséquences) de ses péchés, c'est-à-dire de la mort spirituelle qui sera alors devenue - pour l'âme, pour notre être conscient, notre moi-je - séparation éternelle d'avec Dieu.

Personne ne pourra plaider devant Dieu pour entrer dans Son royaume éternel (le Paradis qui vient) sur la base de sa fidélité à sa religion, de son obéissance à ses prescriptions.
La Bible - qui est parole scellée, immuable de Dieu - appelle la pratique religieuse "les oeuvres de la loi", c'est-à-dire l'obéissance à faire ce que disent ses diverses lois : "sachant (dixit la Bible) que ce n'est pas par les oeuvres de la loi que l'homme est justifié" (rendu juste, pur, parfait aux yeux de Dieu pour se tenir dans sa présence).

Ainsi naître sous une religion quelconque (fussent-elles dites chrétiennes), ne donne la vie - spirituelle, celle qui permet de communier avec Dieu, de rejoindre à la suite son Paradis - À PERSONNE ! C'est la Parole de Dieu dite aux hommes. (Plutôt que discuter sans connaissances et arguments honnêtes sa validité, nous ferions mieux a) de Lui demander si la Bible est réellement Ses Écritures et b) chercher à la comprendre pour accéder aux bénéfices immenses qu'elles recèlent).

"Nous savons que tout ce que dit la loi (un système religieux, légaliste quelconque), elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu." Romains 3.19.
Pourquoi en est-il ainsi ?
C'est une juste connaissance de soi - ou honnête observation de soi - qui donne la réponse. Voilà un homme qui a suivi avec zèle (voire fanatisme) la religion de ses pères, qui explique en quelques mots tout le paradoxe de notre condition humaine :
"
Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.15 Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.17 Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.18 Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.19 Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.20 Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi.21 Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur ;23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.24 Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?**... Ainsi donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.
 

Mur des lamentations à Jérusalem
...tant que le Mashiah ne sera pas (re)venu...  
 

Voilà donc les forces en présence :
1 - Une loi en nous - que la Bible appelle "loi du péché" - qui impose régulièrement sa force à notre volonté ou intention, empêchant de bien faire (notamment envers les autres, nos proches) ou poussant à mal faire. En fait une loi qui empêche d'aimer, de vivre paisiblement en nous-même et avec les autres. Observez si vous ne l'avez jamais fait, et vous apercevrez sans tarder toute la force maligne qui vous domine.

2 - Des religions ou sectes avec des lois (plus ou moins) morales qui posent une frontière entre ce qui est présumé être bien à faire et ce qu'il est mal de faire. Leur but : soumettre par l'obéissance les diverses expressions de la loi du péché qui nous habite (pulsions, attirances, convoitises, plaisirs malsains, violence, méchanceté de coeur, haine...) pour un vivre-ensemble pacifié.

3 - Il y a aussi des cultures locales, des philosophies, des idéologies qui se veulent universelles, avec des organisations de pensées mouvantes... que des hommes proposent régulièrement pour solutionner le véritable casse-tête - pas seulement chinois ! - qu'est la condition humaine (adamiquement déjantée, dénaturée, accidentée).

4 - De plus il y a les démons, tous les esprits ou anges déchus qui de leur invisibilité ont beau jeu pour nous tenter, nous pousser à mal faire ou nous empêcher de bien faire.

Et vous pouvez être sûr que s'il n'y a que cela - comme c'est très largement le cas partout dans le monde -, on n'est pas près d'en sortir par la victoire du Bien sur les maux et le Mal ! Pire, on avance sans cesse à tâtons vers des tentatives et des pseudo-solutions qui ne font que tomber de Charybde en Scylla, qu'ajouter des oeufs aux nids de vipères et des  sacs de noeuds... qui restent gordiens tant qu'il n'y a pas de véritables interventions du vrai Dieu !

Aujourd'hui, on est dans le temps
- des interventions génériques divines en mode incognito - dans la mesure où les yeux du plus grand nombre sont fermés à la sphère divine - à cause du péché,
- et des interventions personnalisées dont nous pouvons chacun connaître la grâce. Et donc nous voilà arrivant à La solution tout autre, à La solution qui change tout.
Parce qu'elle change bénéfiquement non pas des grands ensembles, non pas des systèmes, des organisations, la face de la terre, mais les individus, un à un, une à une. (Et quand c'est beaucoup à la fois, seulement ça devient visible).

Et donc si vous êtes encore là à lire, vous êtes (déjà dans ou) à la porte d'accès à cette Grâce divine - seule capable de transcender les forces du Mal - qui nous habite et qui nous environne -, sans qu'aucune idéologie ou religion ne puisse jamais rien y changer : durablement en bien - mais par contre que le projet satanique qui vient va mettre en oeuvre pour tout placer sous sa suprématie...

Qu'est-il donc dit aux êtres que nous sommes - que Dieu (seul) voit avec l'oeil hyper affuté de l'aigle - sur le salut par la Grâce dans le "petit livre"*** qu'est l'Évangile ?
"Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu ; Tous sont égarés, tous sont pervertis ;
12 Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul ;13 Leur gosier est un sépulcre ouvert ; Ils se servent de leurs langues pour tromper ; Ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic ;14 Leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume ;15 Ils ont les pieds légers pour répandre le sang ;16 La destruction et le malheur sont sur leur route ;17 Ils ne connaissent pas le chemin de la paix ;18 La crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux.
19 Or, nous savons que tout ce que dit la loi (pose les systèmes religieux, les religions, les sectes), elle le dit à ceux qui sont sous la loi (qui s'appliquent à pratiquer ou suivent dans les grandes occasions) afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu.20 Car nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché.
21 Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes,22 justice de Dieu par la foi en Jésus Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de distinction.23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ;24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ.25 C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je,26 de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.
27 Où donc est le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des oeuvres ? Non, mais par la loi de la foi.28 En conséquence nous prenons en compte que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi." in Lettre aux Romains ch. 3.
"
Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient."
Ce qui veut dire que la justice qui pourrait être atteinte par une pratique religieuse NE L'EST JAMAIS ! Parce que ce principe du religieux se fonde sur NOS PROPRES capacités à être des gens bien, des gens bons****, très sociables... qui ne sont que des incapacités vis-à-vis du vrai Bien à faire et du vrai Mal à ne pas faire. "Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé ; Nous sommes tous flétris comme une feuille, Et nos méfaits nous emportent comme le vent." Prophète Ésaïe ch. 64.
De fait, ayant une religion - ou pas -, on doit se voir MORT à Dieu - parce qu'on EST EN VÉRITÉ mort à Dieu, la religion ne pouvant nous sortir de notre état de mort spirituelle naturelle. Car la religion n'est selon Dieu qu'un moyen (acéré) de révéler notre mort spirituelle. De fait, parvenant à cette conscience, elle n'a plus de raison de perdurer : comme je suis mort à elle (= totalement impuissant-e pour en satisfaire correctement les exigences), elle meurt à mes yeux (car ne permettant pas que je plaise à Dieu par elle, ne me communiquant pas la force nécessaire pour rester obéissant-e).
Et donc je reste PERDU-E, toujours sans Dieu dans ce monde ! Ce à quoi Dieu a pourvu d'une toute autre manière, comme on y vient.

Ainsi, si nous sommes tous naturellement inintelligents à cette vue divine des choses, la grâce de Dieu consiste déjà à nous donner de les comprendre, et de les saisir pour nous-même par la foi. Et voilà comment nous accédons au salut - après avoir entendu que Jésus a donné sa vie pour nous :
"Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé.10 Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Écriture :11 Quiconque croit en lui ne sera point confus.12 Il n'y a aucune différence, en effet, entre tous les êtres humains, puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent.13 Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé."
Ce n'est qu'à partir de là que les préceptes moraux visant au bien peuvent être suivis sans qu'il s'agisse de contraintes, de légalisme dur à vivre. Car alors c'est l'Esprit même de Dieu reçu en nous, qui devient notre force - supérieure alors à la loi du péché et de la mort - un potentiel divin à laisser se mettre en place et développer en nous, qui produit un comportement nouveau, qui n'est plus dominé par nos anciens travers (qui nous font désormais honte)...

A partir de cette apparition de la vie de Dieu en nous, les 4 forces en présence qu'on a vues plus haut sont redistribués, leur hiérarchisation de pouvoir est bousculée, un autre équilibre commence à se mettre en place où les 4 lois - qui sont en fait des lois d'entropie - vont progressivement céder du terrain face à La Vie qui ne finit jamais. 

Je prie que ce Dieu de justice et d'amour ouvre la compréhension et à la foi en ce qu'il dit en vue de nous arracher à la mort - par la réception de son Esprit éternel - quiconque aura lu. (Si vous êtes déjà sauvé-e, vous ajouterez certainement votre prière à la mienne).

Au nom de Jésus, soyez sauvé-e !

_______________
* Toutes les religions (et sectes) n'ont ni les mêmes préceptes ni les mêmes rituels, mais toutes se fondent sur le principe de L'OBÉISSANCE à des pratiques et surtout d'INTERDITS. Chacune forme un système LÉGALISTE relativement clos qui introduit les fidèles ou participants dans une relation à l'organisation qui est plus importante que la relation immédiate que l'on peut avoir personnellement avec Dieu.
Seul l'Évangile de Jésus-Christ est centré sur la création dans le croyant d'une relation ici-maintenant avec Dieu - que la Bible appelle "nouvelle naissance" et "vie éternelle"-, qui se continuera au-delà de la mort physique, sans interruption ("sans voir la mort" dit Jésus)...

** La réponse suit : "25 Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur !..."

*** Attention, il est écrit dans l'Apocalypse (chap. 10) que l'accès dans la Bonne Nouvelle du salut des âmes/hommes par Grâce va un jour - qui n'est plus très loin et qui arrivera sans qu'on le perçoive - prendre fait...

 

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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 09:02

Ce n'est pas que Dieu n'ait pas LE POUVOIR de toutes choses, mais là comme ailleurs il ne veut pas faire sans respecter notre liberté, sans notre réponse personnelle à ce qu'on apprend qui peut être obtenu de/par lui.

(Cet article fait suite à celui-ci)

"Je leur donnerai un même coeur, Et je mettrai en vous un esprit nouveau ; J'ôterai de leur corps le coeur de pierre, Et je leur donnerai un coeur de chair,20 Afin qu'ils suivent mes ordonnances, Et qu'ils observent et pratiquent mes lois ; Et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu.21 Mais pour ceux dont le coeur se plaît à leurs idoles et à leurs abominations, Je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tête, Dit le Seigneur, l'Éternel." La Bible, Ezéchiel 11.

Voilà ce que le Dieu vivant et vrai peut nous faire :
- nous donner un coeur de chair, pour que nous soyons des enfants légitimes de Dieu, rachetés par la foi au sang du sacrifice rédempteur, adoptés par Dieu afin de devenir une image restaurée, rénovée, de sa réalité ; un reflet de Dieu dont Jésus fut la première manifestation et modèle ;

- sinon nous abandonner aux penchants de nos coeurs qui aiment des idoles et des abominations là où on devrait (chercher à) connaître le Bien et Celui qui en est la source.

On voit qu'il dépend a) de Dieu de nous faire grâce s'il le désire, mais aussi b) de nous que nous lui donnions accès en rejetant le mal sous quelques formes que ce soit - que nous lui trouvons plaisantes.

COMME LE ROI DAVID
Le roi David n'a pas fait que des bonnes choses : adultère, meurtre - c'est déjà pas mal -, même si par ailleurs il avait un comportement général qui plaisait à Dieu. Son comportement résultait de son éducation, donc des gênes de ses parents et encore de leur sérieux à s'être occupés de lui, à en faire un homme
.*
Mais quand il pèche, quand il succombe à la tentation jusqu'à en arriver à tuer le mari de la femme qu'il a mise dans son lit, il voit le fond de sa nature. Il voit que l'éducation, la socialisation, n'a pas eu de force face à la situation de séduction qui l'a fait tomber.
Coucher avec la femme d'un autre, pas grave dira-t-on aujourd'hui, dans l'aujourd'hui où l'éducation est remplacée par la primauté de la recherche du plaisir perso ! Mais Dieu ne le voit pas comme ça ! Il ne permet pas que l'enfant conçu dans cette union vive. Ainsi il nous arrive des catastrophes mais - malheur supplémentaire - on ne sait pas les lier - en tant qu'effets - à leur cause. Cela s'appelle aveuglement, ou marche dans les ténèbres, loin de Dieu (qui est lumière).
Alors comme David (malgré toutes ses valeurs par ailleurs) est de la même nature que nous - un pécheur ayant besoin de la grâce, du pardon de Dieu -, il lui faut Nathan, un prophète que Dieu lui envoie, pour l'éclairer sur ce qu'il a fait. Parce que son coeur ne portait pas de lumière en lui-même.
Et ainsi beaucoup de gens dont on peut dire qu'ils ont "bon coeur", sont en fait, malgré leur "bon fond", sans force pour réagir de la bonne façon quand une tentation ou un incident ou un accident leur tombe dessus. C'est dans ses moments qu'on juge de quelqu'un ; c'est dans ces moments qu'on peut aussi juger de nous-même... si du moins une lumière se fait (par quelqu'un ou par Dieu lui-même ou par la Bible) sur ce qu'on a fait de mal sans le réaliser.
Et quand David VOIT ce qu'il a fait - la Bible parle "d'écailles qui tombent des yeux" - il peut être ce texte - une prière - (devenu le psaume 51)... que nous pouvons faire nôtre si nous la disons avec la même droiture de coeur que David quand il l'écrivit :
"1 Au chef des chantres. Psaume de David. Lorsque Nathan, le prophète, vint à lui, après que David fut allé vers Bath Schéba. O Dieu ! aie pitié de moi dans ta bonté ; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions ;2 Lave-moi complètement de mon iniquité, Et purifie-moi de mon péché.3 Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment devant moi.4 J'ai péché contre toi seul, Et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement.5 Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché.6 Mais tu veux que la vérité soit au fond du coeur : Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi !7 Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.8 Annonce-moi l'allégresse et la joie, Et les os que tu as brisés se réjouiront.9 Détourne ton regard de mes péchés, Efface toutes mes iniquités.10 O Dieu ! crée en moi un coeur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé.11 Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me retire pas ton esprit saint.12 Rends-moi la joie de ton salut, Et qu'un esprit de bonne volonté me soutienne !
13 J'enseignerai (alors) tes voies à ceux qui les transgressent, Et les pécheurs reviendront à toi.14 O Dieu, Dieu de mon salut ! délivre-moi du sang versé, Et ma langue célébrera ta miséricorde.15 Seigneur ! ouvre mes lèvres, Et ma bouche publiera ta louange.16 Si tu eusses voulu des sacrifices, je t'en aurais offert ; Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes.17 Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit.18 Répands par ta grâce tes bienfaits sur Sion, Bâtis les murs de Jérusalem !19 Alors tu agréeras des sacrifices de justice, Des holocaustes et des victimes tout entières ; Alors on offrira des taureaux sur ton autel."

Au verset 11, celui/celle qui commence juste ici à faire la paix avec Dieu, à chercher obtenir son pardon pour la 1ère fois, peut dire : Ne me rejette pas loin de ta face, Mets en moi ton Esprit saint.12 Donne-moi la joie de ton salut, Et qu'un esprit de bonne volonté me soutienne !

UN COEUR MAUVAIS, MAIS dans la mesure du possible DROIT
A la suite on voit que de notre part Dieu n'attend de sacrifice (ce qui nous coûte) que ce coeur méchant qui est le nôtre qui s'humilie, est contrit, malheureux d'avoir fait du mal (à Dieu et/ou contre quelqu'un).
Je le redis : la seule bonne chose qui peut venir de notre coeur naturel (adamiquement déchu), c'est la droiture, l'intégrité, savoir reconnaître ce qu'on est de misérable, d'insuffisant, de vaincu par le mal, de mortel, de fourbe ou vicieux...
Un coeur que Dieu même ne peut pas améliorer ; qu'il doit changer ! Alors à combien plus forte raison nos bonne intentions, nos résolutions, nos efforts, nos suivis psychologiques... ne nous changeront jamais... en bien !
"Bâtis les murs de Jérusalem", cela veut dire : Construis autour de mon âme des murs qui barrent la route aux pensées malsaines de ce monde, aux effets de ce que je vois ou entends sans le chercher, qui est mal.

Mais quand on parle de confession de nos fautes et du pardon de Dieu, on ne peut finir sans référence à un sacrifice. C'est là une règle éternelle. Et ainsi c'est pour rendre possible en nous l'opération psycho-cardiaque (qui consiste pour le Saint-Esprit a nous donner un coeur nouveau, différent), que Jésus a été - a accepté de devenir -  le sacrifice nécessaire satisfaisant pour apaiser la justice divine.
Jésus en tant que Parole éternelle de Dieu encore non incarnée : "Après avoir dit d'abord : Tu n'as voulu et tu n'as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu'on offre selon la loi religieuse donnée à Moïse),9 il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde.10 C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes.11 Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés,12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu,13 attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied.14 Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.15 C'est ce que le Saint Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit :16 Voici l'alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leurs coeurs, Et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute :17 Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités...
21 et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu,22 approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure." Lettre aux Hébreux chap. 10.

Ainsi est le fondement de la foi qui sauve, qui établit dans une relation effective, vivante, d'esprit à Esprit, avec le Dieu d'Adam, de Noé, d'Abra(ha)m, de Jésus (en tant que fils de l'homme).

Soyez sauvé-e ! Il dépend (aussi) de vous...

______
* Cette histoire ici

 

 

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18 janvier 2017 3 18 /01 /janvier /2017 21:07

Un coeur bleu... de coups (donnés et reçus)...

Que voilà une parole brève mais qui en dit long sur la façon dont Edmond Rostand (l'auteur de Cyrano de Bergerac) avait appris à voir l'homme :
- son frère, cet autre de même nature et de la même condition psychologique abimée que lui ; un frère ou une soeur de même sang - humain - quel que soit son faciès ou la couleur de sa peau...
- mais un frère fait aussi d'un intérieur, d'un package psychique hérité de lignées humaines spécifiques, de parents et d'une éducation (ou pas), dans tous les cas forgé dans un bouillon de culture ambiante. Et ce mix autonome qui se veut si illusoirement indépendant se manifeste rien qu'en se mettant à parler. Et bien sûr plus nettement quand il veut imposer sa vue des choses. Et là il y a bien plus de couleurs de vues partisanes du monde qu'il y a de couleurs de peau ou de cheveu.
Que faire avec cette difficulté irrépressible à vivre les uns avec les autres ?

Je crois que là aussi Jésus a parlé et dit ce qui nous concerne tous. Le savoir nous évite(rait) de juger l'autre avant de nous juger nous-même. Savoir qu'il y a de la sorte un Dieu sous les yeux duquel tout est à découvert, nous aide(rait) à un comportement personnel moins problématique
a) immédiatement vis-à-vis des autres ; et
b) un jour prochain de jugement vis-à-vis de Dieu lui-même.
Que Jésus a-t-il donc dit pour notre bien qui n'épargne et n'exclut personne d'entre nous ?
"Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme.21 Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres,22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie.23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l'homme." Marc ch. 7

Souiller signifie salir : se salir soi-même et salir les autres. Signifie abimer nos relations, les rendre impures ; nous mettre ou tenir au plan commun que la Bible appelle péché, le mal, toutes sortes de maux qui nous font "manquer le but" imaginé pour nous par Dieu : l'aimer et nous aimer les uns les autres - sans hypocrisie, sans manipulation, sans séduction, sans recherche prioritaire de notre propre bien, sans mensonges... Bref un idéal originel perdu depuis le jour que rapporte le chapitre 3 du livre de la Genèse

Ainsi je suis cet être déchu qui, par des mots porte de la division, apporte des maux, de la souffrance (volontaire ou que j'aurais voulu éviter), en moi comme autour de moi. Car tel est mon coeur. Tel est le coeur de TOUS les hommes/femmes... dès l'enfance.
Le prophète Jérémie a même reçu d'écrire ce diagnostic terrible : "Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ?10 Moi, l'Éternel, j'éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres."
Qui donc parmi nous purifiera lui-même son coeur ?

"Un Éthiopien peut-il changer sa peau, Et un léopard ses taches ? De même, pourriez-vous faire le bien, Vous qui êtes accoutumés à faire le mal ?", interroge l'Eternel-Dieu.

Qui n'a jamais menti ? Mais si plus personne ne mentait, ne faisait de faux-témoignages, ne trompait les autres !?
Beaucoup n'ont pas tué. Mais si plus personne ne tuait, la face de notre terre n'aurait-elle pas un tout autre aspect !?
etc... Le problème, c'est qu'on ne peut pas se changer !
Et quand une socialisation induite par les valeurs gréco-judéo,chrétiennes est progressivement changée en un nouveau paradigme où l'on se soucie plus de changements que de leur pertinence, c'est bien le coeur naturel qui encore se manifeste, qui cherche à
marquer basiquement son territoire - pendant la minute où l'on a hérité de quelque pouvoir. Pauvres hommes que nous sommes ! Pauvres femmes dont l'intelligence - toujours égocentrée et vite orgueilleuse- n'obtiendra pas de meilleurs résultats que les mâles dont elles revêtent les attributs !

Mais cela n'est pas pour nous rendre morose ou défaitiste. Au contraire, cela a de positif de confirmer la vue (juste) de Dieu sur nous, et permet que nous voyons mieux en nous-même à partir de nos boulettes, nos ratés, le mal qu'on fait autant qu'on en subit, les mauvais choix, les décisions aux pires effets (directs ou secondaires)..
Heureusement, Dieu n'en a pas fini avec nous et notre condition d'accidenté cosmique. Il nous voit, nous cherche, nous éclaire... diverses expressions de son amour qui a triomphé de sa justice par le don de la vie de Jésus
- à cause de nous
- mais aussi pour nous, à notre place.

Qu'ainsi la lumière de Dieu sur notre âme nous donne de nous voir tel qu'il nous voit, afin que nous nous laissions sauver par lui qui s'est laissé crucifier pour que nous échappions aux conséquences, proches et éternelles, de ce que produit notre coeur rebelle à la paix et au bien.
"Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.20 Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !21 Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui par la foi justice de Dieu." 2ème aux Corinthiens

Bien cordialement. Soyez ainsi béni-e.
Pardon, Seigneur pardon (chant pour aider un retour à Dieu)

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  • : OSER TOUCHER LA LUMIERE !
  • : Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.
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