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27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 17:32

Après la défaite de François Fillon par KO debout au 1er round, il reste la finale qui ne peut être qu'une victoire normalement aux points... anormalement aux poings.
Plus sérieusement, risque et danger sont partout (on vit sur une planétaire dangereuse, et en danger). Et ici, au plan politique, le danger - comme dans les arts et les religions - s'appelle aussi idolâtrie !

L'idolâtrie, c'est la propension naturelle que nous avons tous à voir une personne - ou un objet - avec des yeux embués d'une émotion qui nous le ou la montrent de manière quelque peu idyllique, naïve, et dotée de capacités fabuleuses... qu'elle n'a pas !

Le fait que plusieurs aient vu dans le comportement ou quelque harangue d'E. Macron une posture qui leur a fait penser à la notion de gourou, (devrait) interroge(r) et amène(r) à creuser plus avant.
"En marche" donc pour progresser vers plus de lumière en vue de plus de vraie liberté... (c'est là mon progressisme ☺)

QUI EST UN IDOLÂTRE ?
Plus explicitement, idolâtrer c'est faire d'une réalité créée un dieu, c'est-à-dire
- déjà dans notre coeur l'élever à la place que devrait seul y occuper Dieu - le vrai Dieu... ;
- voire c'est contribuer (ce qu'on appelle prosélytisme) à l'élever aussi aux yeux des autres, jusqu'à une positon de pouvoir d'où il semble qu'elle va manifester plus nettement ce qu'on croit qu'elle est. Ainsi se fait une célébrité, par le fait qu'on la célèbre (qu'on lui rend un culte) et que cela tend à s'élargir... indépendamment de la valeur réelle ou même de la nocivité de la "chose" ainsi mise en avant (au-dessus).

De la sorte nous pouvons fabriquer une idole à partir de tout et de rien :
- d'une idée, d'un slogan ou d'une image, d'une statue, d'une pierre autant que de l'or, d'un animal, d'un liquide (enivrant) ou d'un oignon (il existe une secte où l'on vénère pour ses vertus l'oignon)...
- comme aussi à partir d'un être humain, un chanteur ou une actrice, d'un cinéaste ou d'un philosophe... et de bien moins que cela (un dealer, un tueur - mais oui bien sûr...).

ATTITUDES IDOLÂTRES
Quand l'idole est de pierre et de dorures, on voit des gens se prosterner devant elle, faire des pèlerinages, leur parler comme si c'était à une personne, l'embrasser ou embrasser son image, etc...
On s'offusque assez facile de ce genre de comportement quand il est lié à la religion. Mais ce n'est pas que...

Quand les idoles sont de chair - papale ou autres que papale -, on fait la même chose ! attitude révérencieuse (prosternation de coeur), baisers, rêves, fantasmes, désir de voir ou de toucher... Tout cela donne à l'idole les moyens (financiers ou de séduction) qui lui permettent de "se payer" (ou s'offrir, dominer) plus ou moins de personnes (jusqu'au plan sexuel) et d'acquérir beaucoup de biens (dont elle n'a pas besoin)...

Car l'idolâtre que nous pouvons tous devenir - c'est moins courant de devenir une idole - donne, accorde, concède sur lui un pouvoir - qui va prendre de lui temps et/ou argent, âme et/ou corps.
Idolâtrer, c'est donc se donner sans réserves, à l'objet de notre vénération (amour fort ou adoration) ; c'est un abandon sans soupçon du moindre mal ou du moindre défaut... ce qui ne peut être une attitude juste que face à Dieu... Dès lors on est fragilisés, à la lisière d'une soumission qui est déjà ou peut devenir problématique...

EN POLITIQUE AUSSI
Et donc, pourquoi l'être faillible et en manque* que nous sommes, qui se trouve être convoqué comme citoyen pour voir et entendre des candidats politiques, ne peut-il pas succomber et devenir là aussi idolâtre ?
Comment les candidats, dotés de capacités humaines réelles, bien que limitées, ne pourraient-ils pas être tentés de glisser, de jouer, sur autre chose que sur le bon sens ou la raison - sur l'émotion - pour obtenir des suffrages en leur faveur ?
C'est évident ! Et entre la conviction honnête et la subtile manipulation, voit-on aisément la frontière ? Parfois oui ! Entre le coeur touché par la vérité et l'émotion remuée dans son manque, a-t-on le recul nécessaire ? A-t-on fait le travail de l'âme (en lien avec l'Esprit) pour ressentir juste, pour ne pas se la laisser jouer !? Pas souvent !...

On peut se demander : Pourquoi chercher encore midi à quatorze heures pour ce qui est des sentiments et de la raison (et de leurs effets), comme aussi de la raison et de la foi !?... Pour le moins, comme disait l'humoriste : parce que "Je ne veux pas mourir idiot" ! Au plus juste, parce que derrière les hommes, naturellement susceptibles de devenir des marionnettes, se trouvent des marionnettistes, experts...

LA FACE CACHÉE DES POUVOIRS
Et donc en quoi y a-t-il un problème à se laisser séduire, endormir, tromper, berner... par des paroles, par une voix, des mots, des idées ou des traits d'un visage de chair ou qui a été tracé sur un papier pour l'imprimer ?**

C'est que l'idolâtrie est en rapport direct avec la réalité subtile des esprits. Là où on a été créés pour aimer ou adorer Dieu - dans la dimension Esprit qu'il est - ce sont d'autres esprits qui veulent trouver en nous l'espace laissé vacant par une non-instruction et éducation et expériences spirituelles.
Or Dieu seul est bon, tous les autres esprits qui veulent (venir) nous influencer, voire jusqu'à nous habiter, sont mauvais ! (les anges fidèles de Dieu aussi sont bons, mais ils ne cherchent pas à venir prendre en nous la place qui doit revenir à leur Créateur)*.

Et donc se faire idolâtre face à une personne - homme politique compris -, c'est s'ouvrir à laisser entrer dans notre âme des pensées, des croyances, des illusions, des valeurs - ou horreurs - qui l'habitent, au point que nous soyons nous-même assujettis à l'esprit mauvais ou démon qui a triomphé de lui ou d'elle qui s'est laissé-e séduire et élever au-dessus de sa condition typiquement humaine.
S'agissant de personnalités politiques, on va parler
- au plan du terrain (physique) de despote, tyran ou dictateur (qu'il soit empereur, président, secrétaire ou chef de parti...). C'est celui qui allie généralement séduction (surtout au début) et arrogance (puis violences incontrôlées) ;
- et au plan des idées (psychique et spirituel) on parlera de religion ou d'idéologie hégémonique, impérialiste... toujours de plus en plus totalitaire et inhumaine.
L'Histoire et sans doute votre mémoire ne manquent ni des uns ni des autres...

DEUX SENS DE L'HISTOIRE HUMAINE
Qui ne connaît l'histoire horrible et horrifiante liée à un pas si lointain Adolf Hitler, qui séduisit très rapidement, par son harangue et ses premières mesures de redressement de l'économie, au point où il fut appelé "le sauveur" par beaucoup d'allemands subjugués. Une fois la confiance gagnée de ses proches lui ayant accordé des pleins pouvoirs, on sait comment les démons réussirent à le pousser dans leur vue hégémonique et leur folie meurtrière, notamment en visant une branche trop significative à leurs yeux de la réalité du Dieu unique... (significative mais la moins couverte par la grâce du même Dieu que les juifs religieux n'ont pas su voir en la personne et en l'oeuvre transcendante de Jésus-Christ).

Ainsi depuis l'Antiquité des hommes, Satan (le dieu usurpateur qui nous trompe d'autant que nous ne croyons pas qu'il existe) n'a jamais cessé de se donner des têtes humaines pouvant transmettre ses impulsions maléfiques aux rênes du char de sa suprématie. En vue d'établir un pouvoir et un contrôle complets des petits hommes. C'est un sens majeur de notre Histoire.
L'autre sens majeur de l'Histoire est développé par le Dieu véritable en lien avec la foi que nous pouvons avoir en lui (La foi est toujours un fait personnel même si des nations entières peuvent être placées dans ce bénéfice).

La Bible annonce que "la fin du temps des nations" - que nous vivons - va se concrétiser comme jamais par l'avènement d'un gouvernement mondial - le dernier mouvement impérialiste tentaculaire.
Il sera constitué via une oligarchie, quelques poignées d'hommes influents qui auront entre leurs mains les moyens pour mettre l'humanité sous un joug (pièce de bois qui sert à mener les boeufs où on veut qu'ils aillent). Le livre de l'Apocalypse parle notamment d'un moyen monétaire mis en place sur tous les échanges économiques pour que tout le monde - s'il était possible - exprime son allégeance à ce système (d'origine satanique)... (Apo 13)... Le 666 dont il est question est déjà en place, avec le système de codes-barre qui étiquettent les produits, et avec le web...
Et donc il est édifiant, en suivant les actualités mondiales en parallèle des Paroles inspirées de Dieu, de voir où nous en sommes et comment se positionner personnellement quand nous avons, comme lors d'élections, à réagir face à des propositions.

UN PLAN D'EXPANSION SELON DIEU
Il n'y a rien de mauvais qui ne soit antagonisme ou imitation de ce qui le précède qui est bon. On dit que Satan est un imitateur.
Et donc le sens majeur de l'Histoire qui constitue le Plan B Divin, vise
- premièrement, à ce que, individuellement, nous cessions de subir aveuglement le sens pesant qu'est "le train toujours dégradant de ce monde", en nous plaçant judicieusement sous la protection de Dieu. Car il a, lui, capacité à nous donner une vraie bonne vie, nouvelle et qui sera éternelle, à partir du pardon de nos fautes, qui s'obtient quand nous regardons avec foi la crucifixion de Jésus comme le moyen de notre réconciliation et paix avec Dieu.
- dans le même temps et à la suite, une création toute nouvelle (nouveau ciel et nouvelle terre), qu'habiteront les croyants au Christ devenus un corps d'humanité nouvelle, une unité de vivre-ensemble sans rapport avec l'illusion déraisonnée qui voudrait se faire ici et maintenant...

Dans la Bible, Dieu se déclare comme étant un "Dieu jaloux" ! Il est dit par là que dans son amour pour nous, il trouve déplorable et fou et révoltant que nous nous laissions abuser par les tentations, vices et autres pièges démoniaques, au point d'en devenir les jouets et instruments méprisés, avilis, cassables, jetables...
Qui ne voit ces dégâts dans la vie des uns ou des autres autour de nous, rendus méconnaissables en peut de temps, via le moyen de l'alcool ou de la drogue, d'un divorce subi ou d'un accident grave, d'un deuil, d'une maladie...
Et quand Satan se trouve des politiques ouverts par leurs péchés à ses vues, cela devient son règne sur la terre, avec des "éliminations" - de qui ne suit pas sa vue et sa pensée controuvées -, des lois aberrantes, des génocides, des guerres fratricides, ethniques ou mondiales... et les crises internes qui viennent en jugement des comportements ou choix corrompus.
La haine, raciale ou pas, tient bien sûr de ces esprits/anges devenus démons à qui nous accordons, par notre incrédulité ou nos fausses croyances, par diverses injustices et par l'orgueil de la part des dirigeants ou de la masse des peuples, le droit de nous soumettre à leurs regards et pressions dévoyés.

C'est pourquoi on doit toujours être attentif à qui on donne la main, sans se laisser tromper par des discours ou par une bonne mine, sans se soumettre à quelque orgueil, perversion ou méchanceté qui nous conditionneraient, mais plutôt en voyant comme Dieu voit.
C'est pourquoi se rallier - d'abord - à l'Évangile par la foi est une priorité - comme le dit Jésus : "Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et le reste, même le nécessaire, vous seront données par-dessus." Car alors "vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira."

Dans ce contexte épineux et conséquent comme jamais, que l'on vote pour l'un ou pour l'autre, pour un coup de frein à main ou pour un coup d'accélérateur, bonne réflexion, bon sens (commun et surnaturel), bon vote.
Soyez béni-e.

Dernière minute : je crois intéressant de vous soumettre un article que je découvre venu de chrétiens des Etats-Unis, c'est-à-dire un regard moins pris dans la mêlée que nous ne le sommes : ici.

_________________
* C'est en manque de Dieu qu'on est chacun en réalité, car on a été créés avec, en nous, cette plage de vide, cet espace d'un manque, qui correspond à la place que Dieu veut venir occuper au plus profond de notre être intérieur, pour le meilleur que nous puissions connaître (vivre), maintenant et éternellement...

** C'est au point où les 2 premiers des 10 Commandements (qu'on connaît par Moïse) se rapportent à cela, et donnent des raisons (Exode, ch. 20, 3 à 6 et Deutéronome 5. 7,10).

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2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 08:05

Ce matin, à partir de 9h 30, connectez-vous sur une dimension et culture hors-sol, en un espace-temps qu'il vous appartient de dédier - ou pas - à une avancée dans votre chemin de vie, ce qui sera de votre part "un culte raisonnable", en cliquant ici : en direct de Mulhouse.

En attendant - ou après - un chant "au hasard" !?
Chant 1 - Chant 2 - Chant 3 - Chant 4 - Chant 5 - Chant 6

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 12:29

sans interdits notre liberté ne se prouverait pas !...
Celle de tout faire nous enferme. Le voyons-nous ?...

Il est essentiel - pour chacun - que nous soyons mis face à nous-même, c'est-à-dire que nous puissions nous voir - nous découvrir - comme nous sommes en réalité. Et ce qui peut nous permettre de nous voir de la manière qui va le mieux nous aider pour bien intégrer cette existence et interagir avec nos environnements, c'est ce que Dieu dit de nous ici ou là dans la Bible...

Dans cette idée, ce qui définit bien, en peu de mots, notre condition* humaine - individuelle et universelle - a été écrit par un homme à qui Dieu s'est révélé... comme il peut aussi et encore se révéler (d'une manière ou d'une autre) à chacun de nous. Il dit : "Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas."
Ce déterminisme puissant qu'il est bon de découvrir en nous, s'appelle "loi du péché et de la mort". Ce n'est pas un déterminisme originel - mis en nous par Dieu - mais une loi du mal survenue, venue habiter le genre humain à partir d'une première faute... (aussi Genèse ch. 3...).
Loi du péché signifie que nous sommes poussés, à l'encontre de notre conscience, connaissance et volonté, à faire des choses mauvaises, ou à être empêchés d'en faire d'autres qui seraient bonnes. Pécher signifie "manquer la cible" du Bien.
C'est aussi une loi de mort, car lorsque nous manquons la cible du bien en péchant, nous rendons active en nous cette loi à la place de la loi de l'amour et de la justice qui elle est originelle et contribue à la vie dans sa dimension spirituelle en nous. De fait on meurt spirituellement ; à l'intérieur de nous une part de notre force de vie s'éteint, ce qui se manifeste par divers symptômes :
- peur ou angoisse, dont la peur de Dieu ;
- ou perte de conscience de Dieu (plus ou moins totale) ;
- Diminution à perte de conscience morale, où la frontière du bien et du mal s'estompe jusqu'à inversion des pôles ;
- On a du mal à comprendre ce que peut être le Réel avec ses principaux tenants et aboutissants, avec dans l'invisible Dieu d'un côté et des anges déchus ou démons en opposition et actifs parmi nous ;
- Nos relations sont difficiles, se détériorent, avec des clashes, la paix ne peut durer, les pensées sont confuses, débridées, perturbées
- On cherche des solutions dans toutes sortes d'appui, par toutes sortes de béquilles, religieuse mais aussi - de plus en plus - psychologiques ou dans de mauvaises spiritualités, avec des psychotropes, pratiques physiques érigées en dogmes ou diverses recherches paranormales (dangereuses).

Parmi notre fonctionnement soumis à cette condition de notre humanité, on peut aussi repérer plus précisément diverses caractéristiques de notre comportement, qui nuisent à notre équilibre et déploiement personnels :

- des regrets ou le remord face à la survivance lancinante ou résurgence décourageante de mes erreurs passées...
- le besoin d'avoir raison, même si je sens bien que j'ai tort...
- les paroles négatives contre moi-même...
- le sentiment dépressif d'être désolé de ce que je suis...
- à l'inverse un sentiment orgueilleux qui me fait croire que je vais toujours gérer...
- le besoin d'impressionner les autres, voire un sentiment mégalomane de toute-puissance...
- le besoin de plaire, de séduire, d'être vu-e, approuvé-e...
- les rumeurs et médisances, voire calomnies dont je me fais l'écho...
- les "certitudes" qui me limitent, des clichés, préjugés, connaissances... ce paquetage culturel (religieux ou athée) qui m'a fait d'une certaine façon au fond insatisfaisante...
- les plaintes du présent....
- les inquiétudes à propos de mon avenir...

Ainsi est-on fait de manques et de dissonances, comme dit F. Vareillon : "tout un univers de difformités intérieures revêtues de grâces mondaines". Une dualité interne difficile à vivre, doublée des difficultés de la relation aux autres et plus largement aux institutions et aux conséquences sensibles (physiques, psychiques ou spirituelles) naturellement irréductibles de nos fautes...

Alors comment sortir de cette domination du mal-existant, du mal-être, du mal-vivre, du "plus fort que nous" ?
Le religieux vindicatif (terroriste !) Saul devenu l'apôtre Paul nous livre le fruit de sa compréhension de la nature humaine et de la solution surnaturelle qu'il a découvert au point où toute sa vie - du moment et éternelle - en a été transformée :
"Nous savons, en effet, que la loi (comme notre conscience morale)** est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.15 Car ce que j’accomplis, je ne le comprends pas. Ce que je veux, je ne le pratique pas, mais ce que je hais, voilà ce que je fais.16 Si ce que je ne veux pas, je le fais, je déclare, d’accord avec la loi, qu’elle est bonne.17 Maintenant, ce n’est plus moi qui accomplis cela, mais le péché qui habite en moi.18 Car je le sais : ce qui est bon n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair. Car je suis à même de vouloir, mais non pas d’accomplir le bien.19 Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas.20 Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais le péché qui habite en moi.21 Je trouve donc cette loi pour moi qui veux faire le bien : le mal est présent à côté de moi.22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon for intérieur,23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres.24 Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?"

Et suit en un trait la réponse significative de ce qu'il expérimenta comme moyen de transcender ce dilemme éprouvant pour quiconque se veut honnête, intégre, sans duplicité : "25 Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !."

"Maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle.23 Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur."
Jean 3.16 et suivants

Prière de confession pour (re)trouver la paix avec Dieu

Soyez béni-e par la lumière de tout ce qui est vrai et vérité.

___________
* condition = conditionnement, formatage socio-culturel
** par loi il entend les commandements moraux de la religion (v. les 10 commandements). A quoi on peut aussi ajouter, pour ceux qui n'ont pas été élevés avec une loi religieuse morale, la loi morale incluse en tout être humain au plan de notre conscience (excepté soumis à un conditionnement démoniaque, on en a tous au moins un peu, plus ou moins). Sans religion; nos choix moraux résultent du rapport (obéissance ou insoumission) entre ces 3 réalités en nous : notre conscience (lumière relative quant au bien et au mal), notre volonté (liberté de choisir les voies de la mort ou les voies de la vie), et la loi du péché et de la mort qui tapit le fond de notre être et sur laquelle les démons peuvent venir jouer par diverses tentations.

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 11:25

Notre existence (comme même toute la planète),
peut être bénéfiquement vue comme un chantier issu de beautés évanescentes et qui se salissent, de délabrements et de ruines - sur lequel certains font provisoirement des fortunes aléatoires -,
qui a encore besoin d'être nettoyé pour qu'un jour
le projet du Grand Architecte puisse se concrétiser
en une création toute nouvelle bonne et belle et éternelle.

Comme la foi est le pont
entre le présent et tous nos lendemains,
elle l'est aussi plus largement
entre ici-maintenant vécu dans les inclinations,
frictions et contractions des âmes et de la terre
et un devenir éternellement dégagé du mal
...comme le papillon qui s'extrait de sa chrysalide...

Mes scories, mes aspérités d'âme accidentée
Sur Ton tour forcené de Potier
Ont percé tes pieds,
Ont percé tes mains,
Qui n'ont pas tenu fermes en vain.

 

Car sur la croix Tu es resté - cloué -,
Comme perdu Jésus, lamentable supplicié
Rendant l'âme pour mon péché…
C'est ce que j'ai entendu,
Aperçu et cru, et Tu m'as pardonné...

 

Ton Esprit alors prit le relai
Pour me tourner encore, en un disciple,
Engagé sur ton 3 000 mètres-steeple
(Milieu entre sprint et marathon sans fond)
Qui commence à la porte croisée
Où la mort pugnace céda devant l'amour et l'éternité.

 

Entends-tu, toi pour qui Jésus est mort,
Qu'il peut donner plus de vie encore
A ton existence passagère,
Changer ton cœur et ton éphémère
Ta circonstance trouble et meurtrière ?
 

© Claude Thé - janv.-fév. 2017 - ALGDDV

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Mes scories, mes aspérités d'âme accidentée
Sur ton tour forcené de Potier
Ont percé tes pieds,
Ont percé tes mains
Qui n'ont pas tenu fermes en vain.

 

Car sur la croix tu es resté - cloué -,
Comme perdu Jésus, lamentable supplicié
Rendant l'âme pour mon péché…
C'est ce que j'ai entendu,
Aperçu et cru, et tu m'as pardonné...

 

Ton Esprit alors a pris le relai
Pour me tourner encore, en un disciple
Engagé sur ton 3 000 mètres-steeple
- Milieu entre sprint et marathon sans fond -
Qui finit et commence à la porte croisée
Où la mort pugnace céda devant l'amour et l'éternité.

 

Entends-tu, toi pour qui Jésus est mort,
Qu'il peut donner plus de vie encore
A ton existence passagère,
Changer ton cœur et ton éphémère
Ta circonstance trouble et meurtrière ?
 

© Claude Thé - janv.-fév. 2017 - ALGDDV

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 10:06

On parle là de vie spirituelle, de vie éternelle. Donc de la mort spirituelle qui caractérise ceux qui s'appliquent à suivre une religion ou une autre.* C'est ce qu'enseigne l'Évangile ou Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Ainsi on comprend en quoi il s'agit d'une Bonne Nouvelle : "parce que (dixit la Bible) nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi." En clair, aucun être humain ne pourra paraître juste devant Dieu ; aucun ne pourra être sauvé (des conséquences) de ses péchés, c'est-à-dire de la mort spirituelle qui sera alors devenue - pour l'âme, pour notre être conscient, notre moi-je - séparation éternelle d'avec Dieu.

Personne ne pourra plaider devant Dieu pour entrer dans Son royaume éternel (le Paradis qui vient) sur la base de sa fidélité à sa religion, de son obéissance à ses prescriptions.
La Bible - qui est parole scellée, immuable de Dieu - appelle la pratique religieuse "les oeuvres de la loi", c'est-à-dire l'obéissance à faire ce que disent ses diverses lois : "sachant (dixit la Bible) que ce n'est pas par les oeuvres de la loi que l'homme est justifié" (rendu juste, pur, parfait aux yeux de Dieu pour se tenir dans sa présence).

Ainsi naître sous une religion quelconque (fussent-elles dites chrétiennes), ne donne la vie - spirituelle, celle qui permet de communier avec Dieu, de rejoindre à la suite son Paradis - À PERSONNE ! C'est la Parole de Dieu dite aux hommes. (Plutôt que discuter sans connaissances et arguments honnêtes sa validité, nous ferions mieux a) de Lui demander si la Bible est réellement Ses Écritures et b) chercher à la comprendre pour accéder aux bénéfices immenses qu'elles recèlent).

"Nous savons que tout ce que dit la loi (un système religieux, légaliste quelconque), elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu." Romains 3.19.
Pourquoi en est-il ainsi ?
C'est une juste connaissance de soi - ou honnête observation de soi - qui donne la réponse. Voilà un homme qui a suivi avec zèle (voire fanatisme) la religion de ses pères, qui explique en quelques mots tout le paradoxe de notre condition humaine :
"
Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.15 Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.17 Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.18 Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.19 Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.20 Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi.21 Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur ;23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.24 Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?**... Ainsi donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.
 

Mur des lamentations à Jérusalem
...tant que le Mashiah ne sera pas (re)venu...  
 

Voilà donc les forces en présence :
1 - Une loi en nous - que la Bible appelle "loi du péché" - qui impose régulièrement sa force à notre volonté ou intention, empêchant de bien faire (notamment envers les autres, nos proches) ou poussant à mal faire. En fait une loi qui empêche d'aimer, de vivre paisiblement en nous-même et avec les autres. Observez si vous ne l'avez jamais fait, et vous apercevrez sans tarder toute la force maligne qui vous domine.

2 - Des religions ou sectes avec des lois (plus ou moins) morales qui posent une frontière entre ce qui est présumé être bien à faire et ce qu'il est mal de faire. Leur but : soumettre par l'obéissance les diverses expressions de la loi du péché qui nous habite (pulsions, attirances, convoitises, plaisirs malsains, violence, méchanceté de coeur, haine...) pour un vivre-ensemble pacifié.

3 - Il y a aussi des cultures locales, des philosophies, des idéologies qui se veulent universelles, avec des organisations de pensées mouvantes... que des hommes proposent régulièrement pour solutionner le véritable casse-tête - pas seulement chinois ! - qu'est la condition humaine (adamiquement déjantée, dénaturée, accidentée).

4 - De plus il y a les démons, tous les esprits ou anges déchus qui de leur invisibilité ont beau jeu pour nous tenter, nous pousser à mal faire ou nous empêcher de bien faire.

Et vous pouvez être sûr que s'il n'y a que cela - comme c'est très largement le cas partout dans le monde -, on n'est pas près d'en sortir par la victoire du Bien sur les maux et le Mal ! Pire, on avance sans cesse à tâtons vers des tentatives et des pseudo-solutions qui ne font que tomber de Charybde en Scylla, qu'ajouter des oeufs aux nids de vipères et des  sacs de noeuds... qui restent gordiens tant qu'il n'y a pas de véritables interventions du vrai Dieu !

Aujourd'hui, on est dans le temps
- des interventions génériques divines en mode incognito - dans la mesure où les yeux du plus grand nombre sont fermés à la sphère divine - à cause du péché,
- et des interventions personnalisées dont nous pouvons chacun connaître la grâce. Et donc nous voilà arrivant à La solution tout autre, à La solution qui change tout.
Parce qu'elle change bénéfiquement non pas des grands ensembles, non pas des systèmes, des organisations, la face de la terre, mais les individus, un à un, une à une. (Et quand c'est beaucoup à la fois, seulement ça devient visible).

Et donc si vous êtes encore là à lire, vous êtes (déjà dans ou) à la porte d'accès à cette Grâce divine - seule capable de transcender les forces du Mal - qui nous habite et qui nous environne -, sans qu'aucune idéologie ou religion ne puisse jamais rien y changer : durablement en bien - mais par contre que le projet satanique qui vient va mettre en oeuvre pour tout placer sous sa suprématie...

Qu'est-il donc dit aux êtres que nous sommes - que Dieu (seul) voit avec l'oeil hyper affuté de l'aigle - sur le salut par la Grâce dans le "petit livre"*** qu'est l'Évangile ?
"Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu ; Tous sont égarés, tous sont pervertis ;
12 Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul ;13 Leur gosier est un sépulcre ouvert ; Ils se servent de leurs langues pour tromper ; Ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic ;14 Leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume ;15 Ils ont les pieds légers pour répandre le sang ;16 La destruction et le malheur sont sur leur route ;17 Ils ne connaissent pas le chemin de la paix ;18 La crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux.
19 Or, nous savons que tout ce que dit la loi (pose les systèmes religieux, les religions, les sectes), elle le dit à ceux qui sont sous la loi (qui s'appliquent à pratiquer ou suivent dans les grandes occasions) afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu.20 Car nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché.
21 Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes,22 justice de Dieu par la foi en Jésus Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de distinction.23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ;24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ.25 C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je,26 de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.
27 Où donc est le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des oeuvres ? Non, mais par la loi de la foi.28 En conséquence nous prenons en compte que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi." in Lettre aux Romains ch. 3.
"
Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient."
Ce qui veut dire que la justice qui pourrait être atteinte par une pratique religieuse NE L'EST JAMAIS ! Parce que ce principe du religieux se fonde sur NOS PROPRES capacités à être des gens bien, des gens bons****, très sociables... qui ne sont que des incapacités vis-à-vis du vrai Bien à faire et du vrai Mal à ne pas faire. "Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé ; Nous sommes tous flétris comme une feuille, Et nos méfaits nous emportent comme le vent." Prophète Ésaïe ch. 64.
De fait, ayant une religion - ou pas -, on doit se voir MORT à Dieu - parce qu'on EST EN VÉRITÉ mort à Dieu, la religion ne pouvant nous sortir de notre état de mort spirituelle naturelle. Car la religion n'est selon Dieu qu'un moyen (acéré) de révéler notre mort spirituelle. De fait, parvenant à cette conscience, elle n'a plus de raison de perdurer : comme je suis mort à elle (= totalement impuissant-e pour en satisfaire correctement les exigences), elle meurt à mes yeux (car ne permettant pas que je plaise à Dieu par elle, ne me communiquant pas la force nécessaire pour rester obéissant-e).
Et donc je reste PERDU-E, toujours sans Dieu dans ce monde ! Ce à quoi Dieu a pourvu d'une toute autre manière, comme on y vient.

Ainsi, si nous sommes tous naturellement inintelligents à cette vue divine des choses, la grâce de Dieu consiste déjà à nous donner de les comprendre, et de les saisir pour nous-même par la foi. Et voilà comment nous accédons au salut - après avoir entendu que Jésus a donné sa vie pour nous :
"Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé.10 Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Écriture :11 Quiconque croit en lui ne sera point confus.12 Il n'y a aucune différence, en effet, entre tous les êtres humains, puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent.13 Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé."
Ce n'est qu'à partir de là que les préceptes moraux visant au bien peuvent être suivis sans qu'il s'agisse de contraintes, de légalisme dur à vivre. Car alors c'est l'Esprit même de Dieu reçu en nous, qui devient notre force - supérieure alors à la loi du péché et de la mort - un potentiel divin à laisser se mettre en place et développer en nous, qui produit un comportement nouveau, qui n'est plus dominé par nos anciens travers (qui nous font désormais honte)...

A partir de cette apparition de la vie de Dieu en nous, les 4 forces en présence qu'on a vues plus haut sont redistribués, leur hiérarchisation de pouvoir est bousculée, un autre équilibre commence à se mettre en place où les 4 lois - qui sont en fait des lois d'entropie - vont progressivement céder du terrain face à La Vie qui ne finit jamais. 

Je prie que ce Dieu de justice et d'amour ouvre la compréhension et à la foi en ce qu'il dit en vue de nous arracher à la mort - par la réception de son Esprit éternel - quiconque aura lu. (Si vous êtes déjà sauvé-e, vous ajouterez certainement votre prière à la mienne).

Au nom de Jésus, soyez sauvé-e !

_______________
* Toutes les religions (et sectes) n'ont ni les mêmes préceptes ni les mêmes rituels, mais toutes se fondent sur le principe de L'OBÉISSANCE à des pratiques et surtout d'INTERDITS. Chacune forme un système LÉGALISTE relativement clos qui introduit les fidèles ou participants dans une relation à l'organisation qui est plus importante que la relation immédiate que l'on peut avoir personnellement avec Dieu.
Seul l'Évangile de Jésus-Christ est centré sur la création dans le croyant d'une relation ici-maintenant avec Dieu - que la Bible appelle "nouvelle naissance" et "vie éternelle"-, qui se continuera au-delà de la mort physique, sans interruption ("sans voir la mort" dit Jésus)...

** La réponse suit : "25 Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur !..."

*** Attention, il est écrit dans l'Apocalypse (chap. 10) que l'accès dans la Bonne Nouvelle du salut des âmes/hommes par Grâce va un jour - qui n'est plus très loin et qui arrivera sans qu'on le perçoive - prendre fait...

 

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 21:38

Il n'est pas là question de la bonté de Dieu qu'il répand comme le soleil sur les justes (justifiés) et sur les injustes (ce que nous sommes tous naturellement). Les justes sont aussi appelés bons, mais il faut comprendre "devenus bons ou bonifiés" par l'effet transformateur de la grâce de Dieu envers un pécheurs (injustes par nature).

La pensée du jour est donc dans le sens où personne ne peut (s'approprier d')être bon durablement ; et dans le sens où Dieu ne fait pas grâce aux impies, aux athées, aux perdus, tant qu'ils sont dans leur vue trompée et trompeuse d'eux-mêmes et du Réel tel qu'il est ; tant qu'ils demeurent des orgueilleux superbes, des vantards et autres arrogants, stupides ou pervers. J'ai été des années ce genre d'impie prétentieux qui ne se voyait pas et ne voyait pas les autres de la bonne manière - mais seulement comme des moyens d'en obtenir un avantage personnel ou un autre (en argent, en aide, en plaisir...).
Ce qui ne peut amener bientôt que des tensions, des ruptures, plus ou moins brutales selon notre degré d'inattention au Réel -, des souffrances, des abaissements, des amoindrissements.

Mais c'est aussi là le plus souvent le bon côté du mal : qu'il nous mette à une hauteur éloignée des illusions, où Dieu va pouvoir nous rencontrer, ou bien où nous allons devenir sensible à un message d'un autre ordre que la matérialité du monde : une parole spirituelle*, une vue (et vie) nouvelle.

Job 33 "Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde.15 Il parle par des songes, par des visions nocturnes, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, Quand ils sont endormis sur leur couche.16 Alors il leur donne des avertissements Et met le sceau à ses instructions,17 Afin de détourner l'homme du mal Et de le préserver de l'orgueil,18 Afin de garantir son âme de la fosse Et sa vie des coups du glaive.19 Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os.20 Alors il prend en dégoût le pain, Même les aliments les plus exquis ;21 Sa chair se consume et disparaît, Ses os qu'on ne voyait pas sont mis à nu ;22 Son âme s'approche de la fosse, Et sa vie des messagers de la mort.23 Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, Un d'entre les mille Qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre,24 Dieu a compassion de lui et dit à l'ange : Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse ; J'ai trouvé une rançon (Jésus, mon propre fils) ! 25 Et sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge, Il revient aux jours de sa jeunesse.26 Il adresse à Dieu sa prière ; et Dieu lui est propice, Lui laisse voir sa face avec joie, Et lui rend son innocence.27 Il chante devant les hommes et dit : J'ai péché, j'ai violé la justice, Et je n'ai pas été puni comme je le méritais ;28 Dieu a délivré mon âme pour qu'elle n'entrât pas dans la fosse, Et ma vie s'épanouit à la lumière !29 Voilà tout ce que Dieu fait, Deux fois, trois fois, avec l'homme,30 Pour ramener son âme de la fosse, Pour l'éclairer de la lumière des vivants.31 Sois attentif, Job I (toi qui lis !) écoute-moi ! Tais-toi, et je parlerai !32 Si tu as quelque chose à dire, réponds-moi ! Parle, car je voudrais te donner raison.33 Si tu n'as rien à dire, écoute-moi ! Tais-toi, et je t'enseignerai la sagesse."

Psaume 36

Impie et happy, dur mariage ! (mariage dans son sens de durable, de réciprocité bénéfique).
Soyez doucement illuminé-e !

________________
* Mais là tout n'est pas encore gagné ! Car si Dieu peut venir nous parler - et c'est généralement lui qui prend cette initiative quand on est mal -, quelque esprit malin peut ne pas tarder à venir montrer sa carotte, sa piste nouvelle d'accès au bonheur, son moyen le plus sûr pour un épanouissement personnel... qui ne peut que séduire...
Dieu ne séduit pas, car il n'a rien à nous offrir qui soit tromperie ou autre mauvais plan. Dieu dit les choses en vérité, n'use pas de paroles flatteuses pour nous attirer dans son camp. Il nous appelle pécheur, pécheresse ! Mais quel bonheur de se savoir ainsi devant sa face ! Sans quoi on reste dans nos péchés, dans ces fautes que rien d'autre que le sang de Jésus ne peut purifier, sinon elles nous suivent et plombent jusqu'en éternité.

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6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 10:59

.

 

 

Si vous ne connaissez pas la parabole biblique dite du fils prodigue, vous pouvez la lire ici.

Y a-t-il encore des fils prodigues aujourd'hui ? Certainement !

- En voici un qui a envie de revenir : il vient de sortir de prison, où il a eu le temps de réaliser que le braquage de buraliste c'est pas la voie ; en regardant une famille qui passe il se met à pleurer...

- Un autre est encore en proie à la défonce. partagé par le milieu, déchiré entre ce qui le pousse à se piquer encore et encore et ce qui en lui ne voudrait pas, ne voudrait plus. Il voudrait mourir mais il ne peut s'y résoudre...

- Une autre un enfant sur le bras, marche vers un besoin de lumière dont elle ne sait toujours pas si elle existe, si on peut en trouver ici-bas, qui réchauffe le coeur plus que seulement le corps...

- Cet-te autre est célèbre, on l'aime, on la désire, on l'envie, on l'adule... Trois enfants qu'il-elle aurait pu avoir ont fini dans des poubelles thérapeutiques. Mais il-elle apporte tant à ceux pour qui il-elle est une icône - plaquée or ou platine, mais à l'intérieur de bois, parfois de paille et parfois de fer, bouffées de chaleur et sueurs froides, que des vagues d'angoisse n'épargnent pas, submergent quelquefois à mourir...

- Et lui encore, qui revient avec une compagne enceinte, qu'accompagnent deux autres enfants qui ne sont pas de lui...

Dieu va-t-il recevoir cette armée de bras cassés, de têtes lourdes et vides à la fois, de blessés et invalides de quelle drôle de guerre ?...
De loin il les voit. Il entend même les soupirs inexprimables. Le dieu Père Créateur initial voit parmi cette horde de miséreux, pauvres ou financièrement riches, chacun de ces enfants perdus qui n'ont plus sous les pieds de routes praticables, plus de chemins détournés, buissonniers, qui puissent encore les séduire.

Leur père à tous ne fait aucun reproche, ne pose aucune question… Il les voit de loin sur le seul chemin possible qui leur tend les bras du retour à la maison. Et ce père se met à courir à leur rencontre. Il ne fait acception de personne. Il se met à courir vers son fils, vers sa fille, à l'encontre des codes sociaux et religieux : Parce qu'il est Dieu il a le droit de le faire. Lui seul a tous les droits, dont celui de nous aimer follement, parce que son amour inclut sa justice, qui a déchiré et crucifié sa propre chair pour qu'il ait le droit de nous aimer encore. De nous aimer malgré qu'on ne ressemble plus à rien (de divin) ; malgré qu'on n'ait pas encore tout compris et qu'on ne méritera jamais rien qui nous fasse obtenir les bienfaits de cet amour : depuis la venue et la mort de Jésus, Dieu peut nous aimer par pure grâce.
Au lieu d'accabler le fils, la fille prodigue qui lisant s'approche de lui, le Dieu Père répand abondamment son amour pour son enfant !

Entendez ici votre prénom :                 , votre père céleste vous accueille les bras ouverts. Vous pouvez venir à lui sans crainte : vos larmes sont témoins de votre repentance, de votre regret de n'avoir pas voulu entendre parler de sa maison quand tout allait bien. Elles lavent votre amertume de ne être resté-e dans sa maison, ou de ne même pas y avoir penser par vous-même.

Dieu ne vous a pas attendu-e pour vous gronder ou vous interroger. Non, il s'approche très vite de vous ! Le sentez-vous s’approcher, le sourire aux lèvres, des larmes dans les yeux, son amour déjà vous touchant, ému autant que vous de vous retrouver ?
Vous êtes tellement aimé-e de Dieu !

Ce que Jésus dit ainsi en une seule phrase : Dieu a tant aimé le monde (l'humanité perdue loin de lui, dont nous sommes tous et chacun), qu'il a livré à la mort son fils unique, le plus aimé, afin que (votre prénom :                          ) croit en lui - et par là ne périsse pas -, mais qu'il-elle ait la vie éternelle. (Jean 3.16).

C'est tout le bien que je vous souhaite et pour quoi je prie.

Je te donne ma vie

Permets-moi de t'exprimer

Dans ta présence

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26 décembre 2016 1 26 /12 /décembre /2016 11:02

Cet article fait suite à celui ici....

B - NOURRI DE LA VIE DE JESUS
C'est tout le sens de sa mise dans la crèche - en réalité une mangeoire pour animaux - après sa naissance.
C'est un raccourci de langage que de dire que la mangeoire est notre moi ! On comprend que la mangeoire est plus précisément notre corps (physique), par quoi notre être intérieur peut être alimenté concernant ses dimensions propres (psychique et spirituelle). La comparaison, ou plus exactement la correspondance est donc juste et préci(eu)se entre ce temps de la venue dans notre monde matériel de Jésus, et ses venues ultérieures par son Esprit dans l'univers intérieur dont notre conscience personnelle est le point culminant.

Ainsi Jésus est né pour donner sa vie pour nous comme une nourriture - et il l'a fait jusqu'au bout.
Car NOUS AVONS CHACUN BESOIN D'ÊTRE NOURRI DE LA VIE MÊME DE DIEU*... si du moins nous voulons ne pas mourir de la seconde mort. Apocalypse

La correspondance donc se poursuit, qui nous est compréhensible - dans toute sa logique - au plan spirituel comme physique : après être né, le bébé a besoin d'être nourri le restant de sa vie terrestre par des aliments de ce monde. Pareillement, après être né-e de Dieu, vous comme moi avons besoin de nourrir cette vie nouvelle en nous, cette vie de notre esprit activée par l'Esprit de Dieu, ce qui est la vie éternelle, et ce qui forme le fond de notre identité la plus personnelle et durable (psychique).

Ainsi quelqu'un qui est né spirituellement, non seulement vit de la vie de l'esprit né dans son étable - nettoyé*... -, mais encore a soif et faim de nourriture solide venant du Ciel, qui correspondant à cette dimension supplémentaire de sa vie.
C'est le sens de cette parole, énigmatique pour les religieux (d'alors et peut-être encore de maintenant), que dit Jésus au chapitre 8 de l'Evangile selon Jean : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.48 Je suis le pain de vie... 50 C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point.51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.52 Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ?53 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes.54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.55 Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.56 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.57 Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.58 C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement."

 


Pour appuyer cette exhortation à comprendre et apprendre à se nourrir de Jésus, il a aussi institué un mémorial : la Sainte-Cène ou Repas du Seigneur, inaugurant cette pratique lors de son dernier repas (nocturne), qui était aussi le repas plus que symbolique de "la Pâque" : On lit cette ordonnance intemporelle ici.

C'est ainsi que Jésus va devenir l'agneau qui devait être sacrifié pour la rémission des fautes pendant la nuit de la sortie d'Egypte au temps de Moïse, ultime mouvement divin vers la rédemption de tous les hommes dont l'Eternel-Dieu - qui a de la suite dans les idées à travers les époques - avait aussi fait allusion de manière étonnante auprès d'Abraham (Genèse 22). La première expression de la nécessité d'un sacrifice rédempteur (expiation et propitiatoire envers quiconque y croyant s'en approprie les vertus) remontant à l'origine de la chute adamique : "L'Éternel-Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit." (Genèse ch. 3, v. 1 à 21)...

 

On apprend tous à manger pour nourrir notre corps. De même pour nourrir notre âme (avec ses capacités et potentialités que sont l'intellect, la mémoire, les affections, la volonté), on apprend, notamment par l'école et tous les contacts avec notre environnement physique et psychique. Et tout pareillement il faut à l'esprit en nous des nourritures qui lui correspondent pour grandir en vitalité, en foi, en amour, patience et autres attributs spécifiques à l'Esprit.

Dans ce cadre de la connaissance, on peut se souvenir de la parole toujours actuelle de Montaigne qui avertit qu'"il vaut mieux des têtes (mot qui traduit notre conscience du Réel) bien faites (ce qu'on peut traduire par équilibrée) que des têtes bien pleines (ce qu'on continue bien malencontreusement à faire...)."

Pour bien faire donc, on va se nourrir de Jésus, et ce en ce qu'il est de plus puissant en lui-même : Parole de Dieu. C'est ce qu'il est en lui-même dès avant que tous les mondes soient créés, et c'est ce qui a été donné à des hommes d'écrire de la part de Dieu. Il s'agit globalement de ce qui forme la Bible** ; mais encore de beaucoup d'autres paroles (dites, écrites ou même reçues en pensée) qui peuvent venir à nous de diverses manières de la part de Dieu : des paroles ou images essentiellement caractérisées par leur à propos.
Globalement, on va se nourrir ainsi de Jésus, directement ou indirectement, comme on trouve écrit dans le livre de la création de l'Eglise (Actes des Apôtres, au chapitre 2) : "Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes.42 Ils persévéraient
- dans l'enseignement des apôtres (pour nous le Nouveau Testament),
- dans la communion fraternelle (les rencontres entre chrétiens),
- dans la fraction du pain (le repas figurant et rappelant le don de toute sa vie par Jésus - dont j'ai parlé plus haut),
- et dans les prières."

Cela n'a pas à être suivi comme un légalisme, comme le contenu d'une religion à pratiquer absolument pour plaire à Dieu ; mais doit être vécu dans le désir que crée la vie même de l'esprit en nous, selon que notre esprit (quand il est vivant, vivifié) aspire aux choses de l'Esprit, est attiré par ce qui me donne - au final à moi en tant que "moi-je", mon être "psycho-spiritualisé" - sa force pour être et demeurer dans la foi qui contribue à mon salut éternel.
Cette construction du moi-je que je suis - déjà et toujours en train de devenir - ne sera révélé dans son éclat qu'après son périple terrestre, parcouru dans ce corps mortel, au coeur des dualités. En attendant je le vis de manière dynamique : Moi - la mangeoire et l'animalité qui mange -, m'alimentant du meilleur pour le devenir*** ; Moi dont le coeur d'abord étable a été purifié, apparait progressivement sanctifié, éclairé, amplifié par le pardon divin, par des délivrances et autres expériences spirituelles transformantes...

à suivre...

Soyez béni-e en cette fin d'année - et à la suite -, n'oubliant pas que si le corps a besoin de nourriture
1/ Trop c'est trop... et il vous rendra son mécontentement si vous écoutez plutôt le plaisir du palais et des papilles que celui de l'estomac et autres organes sensibles à leur façon,
2/ et aussi l'esprit a besoin d'un contact avec ce qui le concerne et le vivifie...
Je vous embrasse dans l'amour du Sauveur.

__________
* Ce développement relative à la venue de Jésus dit encore, pour qui ne l'a pas personnellement réalisé ou vécu en lui-même, que Jésus est bien Dieu - incarné, descendu dans un corps humain. Il dit aussi l'équivalence qu'il y a entre Jésus Dieu fait homme et l'Esprit de Dieu - qui est une autre expression de la Divinité (Dieu Un et multiple en même temps...).
** 2Timothée 3.16 - Hébreux 4.12 - Matthieu 4.4 - Marc 13.31 -
*** Philippiens 4.8

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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 10:03

Dieu fait bien souvent les choses en tant que réalité immédiate, avec le sens premier de la réalité qu'est la chose apparue, et en même temps comme image figurative d'une autre réalité, quelque part similaire mais aussi différente, plus ou moins profonde, plus ou moins générique, en tout cas décalée dans l'espace et le temps.


C'est ainsi que
A - la naissance de Jésus dans une étable (écurie),
B - placé dans une crèche (mangeoire),
est aussi l'expression de ce qu'il voudra par la suite - c'est-à-dire pour nous maintenant :
 

A - NAÎTRE EN NOUS, par son Esprit - comme il fut déposé initialement par le même Esprit dans le sein de la jeune Myriam - Marie. Naître dans l'écurie de notre coeur ! Pas très flatteur pour nous que cette comparaison ! Qu'en est-il de la dignité dont nous aimons nous revêtir les uns les autres !?... alors justement que Dieu voit nos coeurs comme des étables, avec de la paille souillée, des excréments, des odeurs ou chaleurs animales ! Osons regarder de la sorte !

Voyons, observons objectivement, découvrons, ce que Ce nouveau-né vient, par le cadre physique qui accueillit sa naissance, nous révéler de fondamental quant au cadre psychique (notre âme) dans lequel il veut poursuivre sa conquête sur le mal possédant la terre et nous-mêmes. Ne voit-on pas dans ce coeur profond de nous-même, sous la lumière et dans les coins les plus obscurs :
- des mensonges ? De la tromperie et autres diverses manières de dire faux, de ne pas être vrai en face de l'autre - et sans le savoir contre nous-même ? Avant, j'avais cette capacité extraordinaire, outre de mentir, de dire même ce que je ne savais pas, comme si je le savais !
Ainsi on veut (même peu consciemment) passer pour plus qu'on est. Ou cacher une situation trouble, injuste, inavouable. Ou encore se tirer de situations où on n'est pas à notre avantage, où on risque d'être découvert... comme ressemblant peut-être plus à un cochon ou une truie qu'au beau cheval ou à la douce biche qu'on voudrait paraître...

- de la jalousie dans nos coeurs, des sentiments réactifs des plus surprenants parfois, quand on voit quelqu'un tourner autour de celui ou de celle qu'on aime, avec la peur qu'il nous le ou la prenne. La jalousie a initié des drames terribles, ce qu'on appelle crime passionnel par exemple, actes de violence inconsidérés ou même froidement réfléchis. Car la jalousie a cette capacité terrible de faire perdre la raison (même aux plus socialisés), d'induire la vengeance quand le mal qu'on nous a fait parait insupportable, au point qu'on doit faire payer nous-même...

- On peut aussi facilement être mesquin, médisant, voire calomnier. Qui n'a jamais critiqué de manière négative, condamné quelqu'un auprès d'autres personnes alors qu'il aurait mieux valu se taire ? Même malgré une bonne éducation à la sociabilité, la critique qui met la faute sur autrui nous colle bien souvent à la peau. Depuis Adam et Eve, on voit toujours premièrement la paille dans l'oeil de l'autre plus que la poutre dans le nôtre ! ce qui est souvent la même pièce vue en perspective. On dit aussi que montrer quelqu'un du doigt (de l'index), c'est tourner les 3 autres doigts dans notre direction.
Et donc dans ce coin aussi ça sent mauvais chez nous, au plus profond de nous-même et jusqu'à exhaler nos odeurs alentour. Rejoignons donc le diagnostic plus général encore de Jésus au sujet de notre coeur/étable (rapporté par Marc ch. 7) "Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l'homme ne peut le souiller ?19 Car cela n'entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, puis s'en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments.20 Il dit encore : Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme.21 Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres,22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie.23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l'homme."
Or "pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort." Apocalypse

Mais chacun de nous sait bien ce qu'il en est de son propre coeur, dès lors que Dieu s'approche de nous ou que nous nous approchons de lui ! (et c'est encore parler sans les addictions de toutes sortes qui généralement viennent s'ajouter à nos penchants ou pratiques préjudiciables pour que nous réalisions mieux notre condition de vie sans Dieu).
Il vaut donc mieux accepter de se voir le plus tôt possible - car demain ou l'heure qui vient n'appartient à personne de la terre - comme Dieu nous voit, que de se croire encore être quelqu'un qui n'a pas besoin de Dieu (selon cette autre parole de Christ).

La SOLUTION !?... est simple :
"Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 10 Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n'est point en nous." 1ère lettre de Jean.
Actes des Apôtres ch. 2, vers. 38 et sv.
Actes ch. 16, v. 31 et sv.
Ici une prière-guide pour aider à venir à Dieu afin de naître de lui.

B - ÊTRE NOURRI DE SA VIE
à suivre...

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 13:54

Aimer - si nous voulons que ce soit de manière durable, c'est-à-dire sans les souffrances personnelles et co-latérales inévitablement causées par les querelles et autres ruptures -  revient au plus profond à se voir comme ayant besoin d'être changé : car personne n'est en état et capacité d'aimer et de défendre son amour contre tout ce qui veut le détruire. (voir aussi article sur les ennemis de l'amour)

1/ Changement par la maîtrise de soi
Bouddha s'est centré sur la non-souffrance et paix a obtenir pour et par soi-même. Une quête plutôt étonnante quand dans le même temps chacun de nous est sensé être dieu/Dieu en lui-même !... Comment cet intérieur divin immanent - s'il existait - pourrait-il être inférieur à notre ego, à nos forces personnelles dégénérées ?...*
De là c'est davantage une non-vie, sans envie, sans désir, sans plaisir, qui devient l'objet ou sujet final de l'existence... sans pour autant l'emporter sur le mal, avec ses virulences et forces annihilantes. Dieu utilise cette philo-spiritualité pour que celui/celle qui veut s'y soumettre réalise son impuissance à laisser un divin potentiel s'illuminer en lui par suite de nos efforts et astreintes, et ne se contente pas du botter en touche cynique qu'est la réincarnation.
A la suite de Bouddha, de nombreux mouvements (que j'ai connus) qui forment ce qu'on appelle le New-âge (une sorte d'auberge espagnole du spirituel), invite à cette démarche du changement (purificateur) à partir de nos propres efforts (de méditation, de pratiques mentales ou physiques, de postures, respiration, alimentation...).

2/ Changement par la pratique plus typiquement religieuse
Les transmetteurs de religion - comme Moïse, Mahomet et d'autres - pour leur part ont été chargés de mettre l'homme sous le joug d'une liste de préceptes sans fin en vue d'un comportement maîtrisé qui devrait permettre une meilleure socialisation et un rapprochement avec le Divin.
En fait, Dieu utilise cette rude et oppressive discipline pour que le pratiquant en arrive à se découvrir inintelligent - en regard de ce qu'on arrive par là à lui faire faire mécaniquement... - et bien insuffisant par rapport à une fidélité demandée qui ne devrait pas tolérer de manquements ou de transgressions - sauf au prix, pour les fautes, d'un auto-rachat coûteux, d'une expiation basée sur notre propre souffrance, restant dans tous les cas toujours sous un joug de culpabilité, coupable au minimum devant Dieu et sans réel secours accessible pour s'en sortir durablement.
Ce genre de moyen légaliste n'est pas fait pour nous mettre d'humeur à aimer ni Dieu ni notre prochain obligé. Dès lors hypocrisie et conduite coupable envers tel ou tel interdit deviennent la règle...

3/ Libération (changement !?) par l'hédonisme.
Là pour l'essentiel on confond l'amour et le plaisir, la sexualité et l'amour. Dans cette confusion, ce qui pourrait être heureusement complémentaire devient un tort pour l'amour. Parce que ce n'est pas se donner toutes les libertés qu'on peut, qui permet que nous aimions sans souffrances, sans accidents, sans déchirements... sans culpabilité. Il ne suffit pas que l'homme change des lois de sa vie en société par en obtenir un gain, dès lors que le changement va à l'encontre des lois divines qui ne se rabotent pas aussi facilement et durablement dans les consciences et dans les corps...  


Ici et là le plus génériquement pas question d'amour qui puisse durer, se suffire à lui-même... même en opérant une récupération des paroles, des valeurs et/ou du fondement de l'Evangile. Il ne suffit pas de se donner des formes du bien telles que l'Evangile les montre ou les annonce, pour que ça fonctionne ! Aucune valeur véritable n'a de consistance en soi, sans Celui qui en est l'initiateur : le Dieu Créateur. C'est comme une flamme sans le bois ou l'huile d'où elle émane.

En parlant d'amour et en manifestant le sien pour nous jusqu'au don de sa vie, Jésus a aussi parlé en vérité du coeur de notre problématique existentielle et essentielle : notre séparation naturelle et surnaturelle d'avec Dieu. Car lui seul est ce qui alimente (le souffle, la force, la vie) de manière permanente ce que sont les forces bonnes, et notamment l'amour.
Dans sa 1ère lettre, Jean apôtre de l'amour, écrit - et moi avec lui : "Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier.20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ?21 Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère."

Mais encore écrire sur l'amour comme ici, ce n'est pas automatiquement pouvoir le faire vivre chez le lecteur. C'est cependant donner envie ; susciter le désir de croire que le chemin - qui donne l'amour, qui nous fait rejoindre Dieu - est aussi possible pour lui. Et c'est vrai !

1Jean ch. 4 "Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.8 Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour.9 L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.11 Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.12 Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.13 Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu'il demeure en nous, en ce qu'il nous a donné de son Esprit.14 Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.15 Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.16 Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui."

Un idéal impossible au seul plan de nos capacités naturelles, mais dans lequel l'Esprit de Dieu peut nous donner d'entrer et de vivre, en soi et vis-à-vis des autres, dans la mesure et vérité que Dieu est (un de ces noms-attributs en hébreu dans la Bible) Yawhé Yireh : Celui-qui-est qui pourvoit. Voir éventuellement le parallèle significatif entre Genèse ch. 22, vers. 2 à 14 et Jean ch. 1, vers. 29.


 

Jésus n'a pas seulement eu des paroles pour les hommes, il a aussi donner sa vie, paraissant une 1ère fois comme un Agneau - à sacrifier -, et revenant bientôt comme un Lion - pour gouverner -. Il n'a pas dit expressément qu'il nous aimait, mais il l'a fait, il nous a aimés jusqu'au don de sa vie, et ce sont ses disciples - moi compris - qui disent que Jésus nous a aimés et veut encore nous manifester son amour...

"Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,2 à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu.3 Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance,4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance.5 Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné."
Moins que l'intelligence, ou à la suite de l'intelligence, cherchons l'amour.
A la suite de l'humanisme bien-pensant mais peu juste, cherchons le Dieu qui intrinsèquement est amour. Ce qu'il a prouvé.
Qu'il vous bénisse jusqu'à une connaissance-expérience dans la fusion de son amour.

___________
* A partir de là la question de l'immanence est à (re)poser...

 

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