Victor Hugo - Les contemplations (extrait de 104 à Villequier) :
"Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme
Ouvre le firmanent,
Et que ce qu'ici-bas nous prenons pour le terme
Est le commencement."
Pour moi le temps n'est pas une réalité qui s'écoule pas – comme une rivière – mais c'est nous qui nous écoulons, dans un immuable permanent. Le temps est alors (plus probablement que toute autre hypothèse) davantage un élément fixe éternel qu'un mouvement, une éternité, seulement déformée par la loi d'entropie qui fonde, et conduit vers un terme, notre création...
Par là, nous pouvons parler d'une réelle éternité... avec laquelle, dans laquelle, notre âme pourrait bien être - dit au conditionnel mais pour ma part je sais qu'il en est ainsi - mise en face, en confrontation, quand l'entropie a fini d'agir dans notre création physique (notre corps). Notre âme, c'est-à-dire essentiellement notre conscience (ou conscientisation, avec sa mémoire et autres capacités), étant alors mise en face de quoi, de qui, si ce n'est de la Conscience initiale, de Dieu !?...
Au terme d'années de réflexion, Jean-Paul Sartre conclut que "L"univers sans Dieu, sans raison d'être, est absurde dans ses parties et dans son ensemble." Cette conclusion résulte et relève, il faut bien le dire, d'une quête faite de logique et d'honnêteté admirables.
Il avoue par là que sa vue existentialiste du réel (comme suite du point de vue qu'il n'y a pas de Dieu) est fondamentalement fausse, puisqu'à partir de ce point de vue, il perd un maximum de sens, c'est-à-dire d'informations, de significations des choses, jusqu'à ne plus admettre la loi universelle de causalité (qui définit qu'en ce monde il faut une cause aux effets, l'univers lui-même ne pouvant être qu'un effet (comme n'importe quel mouvement, pensée, relation, chose quelconque...).
"La nature n'est qu'un effet dont Dieu est la cause." William Cowper.
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