29 novembre 2015
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... Dieu détruit ou laisse détruire, POUR MIEUX RECONSTRUIRE !
Cela ne veut pas dire que des tueries perpétrées en son nom soient sa volonté, et qu'on doive s'en réjouir ! Mais cela veut dire que sa Grandeur est telle que de n'importe quel mal, juste ou injuste, il est capable de faire sortir du bien. Il est important de bien le comprendre, pour comprendre ce monde, ce qui s'y passe et ce qui nous arrive personnellement.
La nature même ne nous enseigne-t-elle pas cela ? N'a-t-on pas découvert comment extraire des substances du venin des serpents pour faire des médicaments ? Ce qui veut aussi dire que ce bien s'y trouvait déjà, inclus, encapsulé, inhérent, prédisposé - ce qui laisse bien loin en arrière la conception d'une création et de son évolution sans intelligence intentionnée !...
On soigne aussi avec de la morphine, et même avec du curare ! Un peu de curare m'a sauvé - ultime remède chimique - un œil qui s'était infecté à la suite d'une opération.
Les feuilles mortes de l'automne et autres bois morts retournent à la terre. Les lombrics et autres nécrophages et coprophages mangent ces déchets et bien d'autres, les réduisent en humus, en molécules, les recyclent, ré-enrichissant ainsi le sol d'où l'arbre, l'animal et l'homme tirent subsistance et croissance...
Claude Bernard (qu'on dit père de la médecine moderne) énonce : "Tout est poison ; rien n'est poison : question de dose !"
Avant que l’État ne mette la main sur lui, LE TABAC avait été reconnu, notamment par Olivier de Serres (le père lui de l'agriculture moderne), comme une plante médicinale merveilleuse, celle aux plus grandes vertus ! - Et qu'en avons-nous fait !?...
Même sans connaître Dieu et sans le savoir, nous reprenons très souvent les schémas inscrits dans ses créations ! Sur ce sujet, on sait bien que la vétusté des choses (dégradation ou entropie qui est une des 4 lois fondamentales de l'univers) nous obligent parfois à recourir à la destruction complète, d'un immeuble par exemple ou d'un véhicule, d'une canette de bière, d'un produit quelconque (opération triage et recyclage), si on veut rebâtir à la place pour l'immeuble, ou refaire avec pour les autres choses devenues inutilisables dans leur forme première...
Mais que faisons-nous des choses dont nous disposons ? Comment les voyons-nous avec nos aberrations de vue adamiques ? Et quels dégâts encore allons-nous faire sur la planète, ou dans des cœurs, des corps, de nos semblables !?... Peut-être des choses encore inimaginables, terribles, sidérantes, inouïes, mais qui n'échapperont pas au pouvoir rédempteur (qui rachète, qui récupère, qui sort du mal, qui donne une seconde vie) du Dieu bon et puissant qui est à l'origine de toutes choses !
Car n'avons-nous pas vu que toute la terre, avec la formation de ses éléments et ses organisations naturelles, a été (ré)aménagée selon le principe directeur de la dualité, qui se décline en complémentarité et en antagonisme, et, avec Dieu (ou par quelques démons), en terme de transcendance !...
Mais sans Dieu, nous pensons, concevons, agissons, comme si nous étions les maîtres du monde, sans pouvoir aller bien loin, dans le domaine du Bien. Car comme le bien peut alors devenir mal - par une dose de trop, ou par quelque insuffisance -, de même nous pouvons, malgré des alertes dissuasives, décréter qu'un mal est un bien, et bientôt avoir à en supporter les conséquences : la loi de causalité joue sur les plans moraux et psychique comme sur celul de la matière inerte....