17 novembre 2015
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Je rentre de Paris, où j'ai marché une semaine entre les grosses berlines noires aux vitres teintées et les tentes-igloo et autres paillasses qui jonchent les trottoirs de la capitale.
Et puis soudain des trottoirs et des terrasses ont été arrosés de balles et éclaboussés de sang, et les shows festifs ont donné un visage plus exact du REEL :
- le domaine, qui apparaît de plus en plus corrompu, du sport - et ceux qui font ses fortunes - ont reçu une alerte forte à St-Denis ;
- au même moment l'innocence apparente et un cumul de musique et de sexe dévoyés ont été jugés sans appel : mort, horreur et terreur.
On ne peut rien comprendre (ou presque, de sensé), sans une vue spiritualiste du monde, qui seule situe chaque chose à sa place dans un contexte global où les hommes ne sont pas seuls sur la terre et dans l'univers : existent aussi dans des sphères transversales, invisibles en soi mais visibles par leurs effets,
- d'une part des démons (ou anges déchus) qui peuvent être puissants en destruction - en rapport de ce que nos comportements leur donnent ou leur retiennent comme force ;
- et d'autre part un Dieu souverain qui contrôle les situations en rapport de ses lois causales - dont pénales -, qui peuvent former au final jugement et condamnation sévères quand nous transgressons les lois morales de notre propre conscience, ou celles, extérieures à notre âme, que Dieu fait connaître par ses écrits, la Bible notamment (avec les 10 commandements et autres points délicats abordés ici et là par les textes).
Mais qui se soucie de cette vue du monde, monde qui est initialement une création et une manifestation de la volonté – bonne, agréable et parfaite – du (seul) Dieu éternel ?
On est là chacun pour un temps (réduit, prêté, relativement libre) sur un espace et dans des lieux dont quelques-uns - qu'on a appelé philosophes "des lumières" - ont refusé de continuer à croire qu'il était une création issue d'un Créateur. De là à n'en avoir rien à faire de la façon dont les choses et leurs relations ont été élaborées, il n'y a qu'un pas. Et c'est ainsi qu'on est "fabriqués" (conditionnés, mal éduqués, conformés, moulés dans un matérialisme inique), selon notre tempérament en des agnostiques mous ou des athées virulents, qui se donnent pour règles de vie celles qui nous arrangent. (J'ai été plus de 10 ans formaté de la sorte par "éducation nationale", avant que Dieu ne vienne, dans sa grâce, se révéler à moi).
Tels dès lors mal emmanchés dans leur existence, recherchent prioritairement les plaisirs sensuels, les produits stimulants, d'autres des gains financiers, d'autres encore le pouvoir, la gloire, et pourquoi pas le cumul de tout... Tout cela sans considération des lois de nature, des lois divines d'organisation de nos personnes même, des conditions du réel bonheur (du vivre-ensemble) dans les rapports entre chacun, et encore dans les rapports avec tous les environnements existants : physiques, psychiques et spirituels.
Voilà aussi pourquoi des tirs de kalachnikovs ou des ceintures d'explosifs peuvent déchirer l'air et des corps... mortels : aspect éphémère de notre condition, qu'on oublie bien trop vite qui est la nôtre ! Là l'existence s'arrête, pour certains, dont le plus grand profit pour ceux qui restent devrait être de s'interroger véritablement sur ce qu'est le Réel véritable, sur le sens de ce qui se passe et où on va (en tant que psychisme, que moi-je défini, qu'âme individualisée) : Où on va une fois mis/jeté hors de ce corps ?
C'est pour cela seulement que le mal est permis par Dieu : quand il n'a plus d'autres moyens pour faire entendre qu'on va mourir ! Pour faire entendre et croire qu'il existe, qu'il est amour et veut nous sortir de cette précarité (celle des riches comme celle des pauvres). Sortir de cette misère mortifère et (un jour ou l'autre) désespérante, dans laquelle l'insouciance et/ou la désobéissance aux lois de conscience nous contraignent, jusqu'à nous tuer plus ou moins soudainement.
Pourquoi la Bible enseigne-t-elle que "la mort c'est le salaire (la conséquence, la suite) du péché (du mal que nous commettons)" ? Si ce n'est pour nous faire peur quant à notre devenir (celui de l'âme, notre psyché) incertain et inassuré ! Et si notre réponse globale est - Moi même pas peur (de Dieu, de mourir), on va bien voir si c'est une vérité ou une illusion d'optique !
J'espère que beaucoup d'illusions sont tombées cette semaine à Paris et dans le monde ! J'espère - et je crois - que cela n'a pas conduit qu'à des recueillements vides, à des minutes de silence ébêtées, et surtout le moins possible à des montées en puissance de haine et d'esprits vengeurs – ce que recherchent les démons et Satan par ce genre de désastres. Ils excellent dans la loi du Talion, les Vendettas, les rapports de force frontaux...
Alors que ce que recherche Dieu, c'est notre humilité, ici par l'ébranlement et l'humiliation, quand elle n'est plus notre naturel, selon dit-il, qu'"Il fait grâce aux humbles, alors qu'il résiste aux orgueilleux." Et encore : "Le commencement de la sagesse, c'est la crainte de Dieu." Et la sagesse vient de la connaissance... de tout ce contexte où il ne faut pas confondre entre Dieu - le vrai - et Satan - l'ange déchu - qui cherche sans cesse à usurper la position divine.
Bonne quête, du Réel, du vrai, de la justice et de la grâce qui se trouvent par le Christ (Messie) Jésus.
Soyez béni(e) vous qui avez lu jusque là.
Liens internes : un chant https://www.youtube.com/watch?v=mPj1SReuvgo
un autre message http://toucherlalumiere.info.over-blog.com/2015/11/le-pardon-de-dieu-et-la-folie-des-hommes-quel-en-est-le-prix-combien-coutent-ils.html