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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 06:32
La foi est un principe actif de l'existence. Elle tient du risque, même concernant la foi en Dieu. Mais qui ne risque rien n'a rien, dit-on justement ! (photo du temps où je prenais des risques pour faire de belles photos... - voir aussi ACCIDENTE MAIS PAS POUR RIEN en bas de la page ACCUEIL)
La foi est un principe actif de l'existence. Elle tient du risque, même concernant la foi en Dieu. Mais qui ne risque rien n'a rien, dit-on justement ! (photo du temps où je prenais des risques pour faire de belles photos... - voir aussi ACCIDENTE MAIS PAS POUR RIEN en bas de la page ACCUEIL)

Je visite depuis peu un prêtre âgé à la retraite depuis maintenant des années. Je lui ai posé cette question : Qu'est-ce que c'est la foi pour vous ?
Après quelques secondes qui apparurent dubitatives (à sa figure), il m'a répondu : Un questionnement.
Voilà un homme qui a servi la messe (si ce n'est Dieu) et vécu l'essentiel de son existence sur la base d'une bonne partie des Écritures, confessant pendant plus de 40 ans un crédo solide et disant combien de fois une prière-ritournelle (Notre Père...), pour qui la foi est... un questionnement !

Et c'est vrai qu'il est des manières de croyances qui ne peuvent, honnêtement, pas conduire plus loin qu'à une interrogation, où alternent d'un côté des actions, paroles, échanges qui semblent fondés dans une foi vivante, avec d'autre part des doutes, sur un fond tenace d'incrédulité (dont l'âme n'a pas été départie par une réception effective et/ou une immersion dans l'Esprit).
On appelle cela de la religiosité (croyance qui se vit au plan de l'âme, du psychisme), par opposition à une vraie spiritualité (qui se vit au plan de l'esprit - dont la nature est divine).

Bien sûr je ne dis pas que tous les prêtres vivent leur sacerdoce de cette manière, mais on entend à tous les étages des institutions religieuses (de quelque religion que ce soit) bien des choses qui touchent au scandale, et qui montrent que l'incrédulité enrobée de religiosité n'est pas un accident rare ou un fait isolé.

Il y a longtemps j'ai connu, lors d'une retraite dans une communauté bénédictine où je cherchais à mieux connaître et approcher Dieu, un pauvre moine qui vint vers moi en catimini une fin de journée, me demandant d'avancer dans une vigne pour qu'on ne soit pas vus.
Puis il me raconta qu'il avait été marié, que sa femme avec qui il n'avait pu avoir d'enfant avait divorcé, le laissant dans un tel désarroi qu'il ne vit plus que la prêtrise comme moyen pour rebondir face à cette épreuve.
Devenu prêtre, il me dit la difficulté qu'il rencontra notamment face à certaines paroissiennes qui, mariées, avaient bien sûr des relations (qu'il imaginait) avec leurs maris, ou encore quand on lui faisait des confidences ou des confessions, etc...

Et il me dit bientôt en regardant les lumières qui commençaient à s'allumer d'une ville qui était de l'autre côté du lac au bord duquel nous nous trouvions : - Il y en a là-bas ! Hein, il y en a !?...
Son regard et tout son être étaient tendus vers là-bas. - Il y en a hein de l'autre côté !?
Comme je n'avais pas suivi son développement jusque là, je devais bien lui demander de quoi il parlait.
- Des... des filles, des prostituées.
Je le vis et l'entendis grincer des dents, saisi d'une obsession terrible qui s'était ré-emparée de lui.
Le pauvre ! J'eus d'autant mal pour lui qu'à l'époque je me sentais impuissant face à son problème ; je ne savais pas assez de choses pour le délivrer au nom de Jésus.

Il n'avait donc jamais été libéré de sa fonction sexuelle activée et attisable par des tentations sataniques. Pire, il avait du céder à des pratiques impures, ce qui est la porte ouverte à une oppression accrue ou même (jusqu'à) une possession démoniaque qui ajoute aux pulsions de la chair, les change en addiction véritable, en emprise spirituelle, en dépendance douloureuse, voire en compulsion capable d'entraîner jusqu'à des actes répréhensibles par les lois humaines (viol et/ou violence jusqu'au meurtre).

Voilà pourquoi Dieu nous dit ce qui est bien (ses ordres dans lesquels nous sommes gardés, en paix, sécurisés) et ce que nous devons éviter comme désordres de comportements, parce qu'ils attirent et donnent sur notre corps ou sur notre âme accès à des esprits impurs, pervers, qui, triomphant de quelque résistance (ou pas) de notre conscience, nous laissent de moins en moins en repos.
...Sans ignorer encore que des pratiques sexuelles débridées, dénaturées, violentes, adultères... peuvent avoir sur des fœtus et des enfants qui en sont issus des effets néfastes pouvant être très importants.


Le prêtre que je visite n'a manifestement pas ce problème. Mais l'état de sa foi, et par là de sa relation avec Dieu et à lui-même (Alzheimer a déjà fait du chemin) est problématique. Certes on n'est pas toujours au top de notre confiance en Dieu, surtout quand on se trouve soumis à quelque épreuve, mais quand les choses vont bien, qu'on ne manque de rien d'essentiel !? C'est dire encore une fois notre terrible état intérieur de créatures condamnées en nous-même (par ce que la Bible appelle "la loi du péché et de la mort") à être séparés de leur Créateur.


Aussi ne nous contentons pas d'une foi approximative, d'une croyance qui ne produit rien de surnaturel en nous et pour nous, qui ne nous permet pas de voir Dieu agir, de près ou de loin, sous nos yeux.
Parce que Dieu est capable de venir au secours de tant d'aspects de nos faiblesses ou mauvaises forces, Je le vois bien directement chez moi, si mal disposé originellement à connaître Dieu et à saisir ses pensées. "Je crois, viens au secours de mon incrédulité !", s'écria un chef romain qui vint vers Jésus demander la guérison de son serviteur (et il fut guéri).
Et encore désirons une foi solide parce que la Bible définit la foi comme bien autre chose qu'un questionnement : "une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. 2 Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable." (Lettre aux Hébreux ch. 11). Désirons-là cette foi qui est foi DE Dieu, par son Esprit mis en nous, plus que foi EN Dieu (qui peut être totalement déspiritualisée, ce qui explique des comportements et des actes tellement opposés à ce que Dieu peut espérer de nous). Foi en ce qu'il dit plus encore qu'au fait qu'il existe : "Car la foi vient de ce qu'on entend, ce qu'on entend de la parole de Christ." (Romains 10.17) "pour des œuvres bonnes..." (Tite 2).

Soyez touché(e) par Dieu lui-même pour le connaître expérimentalement.

http://www.dailymotion.com/video/x2y0mip_j-ai-soif-de-ta-presence-cantique-louange-a-l-eternel-notre-dieu-french-gospel_music

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