30 janvier 2017
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Notre passé !? Enfoui, masqué, qu'il peut être bon de "désincarcérer"...
L'homme est imparfait. Quand on admet qu'on est imparfait, on fait référence (explicite ou implicitement) à une (dimension) morale. Ce qui est une preuve qu'il y en a une, même si ses contours ne sont pas clairs de la même façon pour les uns et pour les autres.
De fait, s'il y a une morale en soi, hors de nous-mêmes - qui se trouve même interférer avec l'âme de certains animaux -, le modèle évolutionniste n'est que la doctrine d'un faussaire - à découvrir -, une invention indigne d'une connaissance humaine sérieuse. Le siècle dernier a beaucoup été employé à faire disparaître toute notion de morale. Certains y travaillent encore, en voulant par exemple abaisser l'âge de la majorité sexuelle à 12 ou 13 ans !... Mais cela ne fera jamais disparaître la pédophilie (juste en dédouaner certains), pas plus que ne disparaitra le mal qu'on appelle meurtre, viol ou autre barbarie... ni même le mensonge en tant que pratique perverse condamnable. (monsieur Cahuzac au moins doit s'en souvenir). Ce qui donne à La Loi Divine - les 10 commandements par exemple - une valeur et permanence difficilement discutable : il ne suffit pas d'appeler tout à coup bien ce qui est mal, et mal ce qui est bien, pour échapper aux effets de nos bévues, de nos dédouanements par adoption de lois ou de notre mauvaise foi. Ainsi des jugements nous atteignent, que nous croyons ou pas, dès lors que nous persévérons dans de mauvaises voies. Parmi ces jugements, le sentiment de culpabilité, qui est en même temps une alarme intérieure qui signale un égarement...
Ainsi que ce soit à partir de l'actualité politique (affaire Cahuzac, redressement fiscal pour E. Macron... mises sur la sellette de présidentiables...) ou à partir de ce que dit la Bible, on voit bien que notre passé n'est pas aussi passé que ce qu'il semble ! Il y a des bourdes de jeunesse - ou des fautes (magouilles, détournements, abus, addictions...) de maligne maturité - qui ont des effets notoires - tant que la vie correspondante se perpétue...
Il faut distinguer entre passé chronologique et passé psychique - comme on doit distinguer entre corps et âme.
Un handicap physique causé par un vieil accident a encore tout ou partie de sa réalité longtemps après sa cause. Sa durée maximum sera la durée de vie physiologique (du corps). Une fois le corps séparé de la vie qui en est maître (esprit et/ou âme), le handicap va disparaître avec le reste.
Mais un "handicap" psychique causé par des fautes morales (commises ou subies) ne s'arrête pas à la mort (physique) : elle subsiste dans l'âme qui continue la route après la mort la plus visible. Et le terme de l'âme consiste en une mise en présence de Dieu à un moment ou à un autre... pour un jugement ou pour un accueil bienheureux - selon ce qu'aura été notre relation à Dieu étant dans ce corps et dans la liberté de choisir de manière responsable nos voies.
Jésus a dit qu'il n'était rien de caché qui ne vienne un jour ou l'autre à la lumière, rien de secret qui ne soit amené au grand jour. F. Fillon est aujourd'hui une cible en ce sens. Dès lors il faut traiter la question soulevée du passé, soit en démontrer l'inexactitude, soit avoir a en subir la peine. Ce genre de choses est d'abord toujours essentiellement une question personnelle - même si des effets collatéraux peuvent être très importants. Le jugement qui en ressortira de la part de la justice des hommes, sera une image des jugements divins au terme de notre existence ici-bas... OU MAINTENANT si on accepte de se laisser mettre à jour, de laisser remonter d'hier des comportements moraux que Dieu ne peut agréer et doit juger un jour ou l'autre.
La grâce de Dieu, c'est que nous puissions voir maintenant en quoi on est fauteur (pécheur/pécheresse) devant lui. C'est d'être interpelé avant un jugement dernier qui sera forcément une condamnation pour notre âme. Parce que Dieu ne veut pas notre condamnation ! S'il est tenu par sa justice (inflexible, qui nous condamne tous), il met aussi dans la balance , non pas nos bonnes oeuvres comme le disent faussement les religions, mais son amour, qui peut venir couper la route à notre condamnation. Comment ?
Par la conjonction de deux faits :
a) Le corps de Jésus dressé entre ciel et terre comme entre nos fautes et leur condamnation. Il s'est laissé élever là, sur une croix de supplicié, les bras ouverts (tenus par les clous plantés dans ses mains) pour accueillir tout le monde : les pécheurs/pécheresses/fauteurs de tous les lieux et tous les temps. Mais tout le monde ne veut pas dire : automatiquement et indistinctement tous les êtres humains, l'humanité entière ! Cela veut dire n'importe qui parmi nous, QUICONQUE se trouve INDIVIDUELLEMENT face de cette réalité historique et spirituelle de la crucifixion de Jésus-Christ, regarde et se trouve avoir un choix à faire : c'est là le second élément de la conjonction qui peut arrêter notre condamnation et notre jugement le plus sévère en déclenchant la grâce de Dieu :
b) La repentance (ou le repentir, sincère) d'un pécheur/d'une pécheresse qui reconnaît ses fautes et voit Jésus payant par cette pendaison, par ses souffrances, par cette mort terrible, A SA PLACE - à TA place (j'ai vu un jour à MA place) -, le prix qu'il faut payer à la justice de Dieu pour que tu (je) sois rendu-e innocent-e.
Cette rencontre de la mort de Jésus et de notre condition de coupable devant Dieu a été traduite ainsi par l'apôtre Paul : "C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier.16 Mais j'ai obtenu grâce de la part de Dieu, afin que Jésus Christ fît voir en moi le premier toute sa longanimité, pour que je servisse d'exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle."
La Bible est claire pour nous dire en quoi consiste l'activation de ce qui s'est passé un jour terrible sur une croix maudite et salvatrice à la fois au coeur de la descendance d'Abraham et de Sarah :
"Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation.19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.20 Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !21 Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." 2Corinthiens 5.
"Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes (la religion en tant que système juste qui condamne) ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir..."
"Après cela (la crucifixion), Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l'Écriture fût accomplie : J'ai soif.29 Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à une branche d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche.30 Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit." Evangile selon Jean 19.29
Si donc Dieu a tout accompli de son côté, attention pour notre part pour ne pas passer à côté du côté percé pour nous de Jésus, d'un si grand salut :
"Dieu accorde une grâce excellente ; c'est pourquoi l'Écriture dit : Dieu résiste aux l'orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.7 Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous.8 Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus.9 Sentez votre misère ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse.10 Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera...
12 Un seul est législateur et juge, c'est celui qui peut sauver et perdre ; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain ?13 A vous maintenant, qui dites : Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons !14 Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! car, qu'est-ce votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît.15 Vous devriez dire, au contraire : Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela.16 Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C'est chose mauvaise que de se glorifier de la sorte.17 Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché." Jacques.
Psaume 51
Soyez béni-e par Dieu en tant que lumière et amour qui se donnent..