14 février 2017
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Quand Moïse descend du Sinaï (après 40 jours) avec les Tables de la Loi gravées du doigt de Dieu, il trouve le peuple vautré dans l'idolâtrie (il se sont donnés pour Dieu un veau en or), la débauche, l'hystérie collective (une mauvaise gestion de la liberté que Dieu vient de leur être accordée) :
1/ Il en brise les tables, mouvement de colère immédiate qui dit aussi (de manière prophétique) que les lois bonnes (qui font la religion) de Dieu ne prévalent pas - sont sans force - contre les forces malignes qui nous habitent dès lors qu'on est bien et livrés à nous-même, et
2/ il doit remonter en faire graver tout à nouveau - car ces lois malgré leur impuissance à s'imposer à nous par elle-même, ne sont pas faites pour disparaître mais pour traverser les âges comme un miroir qui montre à toutes les générations combien on est incapables par nous-même de tenir dans le bien...
On a commencé par 6 règles fondamentales de réglage de nos relations horizontales; dont le respect suffirait à transformer totalement chaque visage humain et l'âme de de planète : paix, amour et joie par absence de guerres, de meurtres, de manipulation, d'animosité, d'abus, de jalousie, de mépris, de calomnie, de haine, de querelles, de tromperies, etc...
Avec le 4e commandement, on a aussi compris que le Créateur nous a pensés et disposés non pour que nous nous épuisions dans des activités incessantes - ce qui se produit bien souvent -, mais pour que nous gardions la maîtrise de nos agissements, que la paix intérieure reste le fond de notre existence. C'est un respect de soi, préliminaire au respect des autres.
Jésus résumera ces 7 commandement plus tard en un seul : Aimer son prochain comme soi-même.
Et puis, dit-il là, le premier de tous les commandements consiste à "aimer Dieu de tout notre coeur (affection), de toutes nos forces (corporelles quand on a à se bouger pour cela), de toute notre pensée (voir ici), de toute notre âme (nos aptitudes psychiques).
Ainsi commencent dans la même idée spécifique aux deux alliances (consécutives) les 10 commandements, guide pour une relation possible avec le Dieu connaissable :
1 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
2 Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
1 - Dieu dit qu'il est essentiellement Un (même pluriel en lui-même, chacune des réalités qui le forment sont dans une telle unité qu'il n'y a pas de division possible autre que les personnes qui le constituent). Ainsi mettre sur un même plan d'autorité divine des dieux distincts est un vrai danger - car on prend alors pour Dieu véritable rien moins que des créatures qui sont entités démoniaques, satanisées : Dieu ou déesse des sources ou des rivères, des montagnes, de la fécondité, des habitations, des déplacements, de telle ville ou profession ou communauté...
2 - D'autre part, la possibilité de se donner pour autorité prioritaire des faux-dieux matériels ne manquent pas : outre l'argent, le sexe, le pouvoir, le travail, un sport, la télé, les jeux (vidéo et autres), portable, collections, animal, musique, cinéma, lecture...., on peut donner forme (faire des représentations visibles) à des concepts comme à des esprits - et comme à Dieu même, qui ne demande jamais cela.
Presque tout peut ainsi devenir ce dieu qui oriente par dessus tout l'occupation de notre temps ; qui est plus fort que le tort qu'il cause dans nos relations ; qui vide notre compte bancaire au-delà du raisonnable ; qui phagocyte notre pensée ou nos mouvements...
On parle de passion ; Dieu parle d'idolâtrie, d'iniquité, de se rendre odieux à ses yeux. Sans parler d'addiction et d'ouverture à la main mise sur notre existence de tel esprit maléfique (à l'origine de la manoeuvre ou qui la rejoint) dont la sur-venue va rendre tout catastrophique (en nous et dans notre relationnel)...
On a du mal à imaginer l'offense que c'est pour Dieu le créateur et rédempteur capable des plus grandes prouesses pour nous, que nous puissions trouver plus d'intérêt, plus d'affection, plus de consolation, plus de sécurité, plus de confiance... dans un objet en bois devant lequel on se prosterne, dans une collection de timbres ou d'armes, dans une idole (de la chanson ou du cinéma...) qui n'arrive pas elle-même malgré son argent et sa gloire à trouver la sérénité ou un bonheur qui dure (jusqu'à parfois se suicider elle-même)...
Peut-on comprendre que Dieu est une personne comme nous, avec des capacités de puissance et de sagesse, mais aussi de sentiments, d'émotions (le plus court verset de la Bible : Jésus pleura). Que le Dieu créateur est jaloux de l'amour qui peut se développer entre lui et nous ses créatures ; jaloux parce qu'il sait que toutes nos infidélités répétées, établies, à ses commandements, sont des injustices qui ouvrent directement accès à Satan, à ses démons, jusqu'en nous, tuant la vie spirituelle (de Dieu) en nous, créant la peur et le trouble dans les relations (même les plus sincères et amoureuses ou profondément amicales entre nous). C'est ainsi que la vie amoureuse des stars ne sont pas plus durablement magnifiques que celles de tout un chacun. Des fortunes même peuvent se défaire en une nuit, sur un choc imprévu qui vient casser notre continuum réussi.. On y perd le sentiment, le souvenir, la réalité de notre identité primordiale de créature, et jusqu'au sens de notre responsabilité personnelle devant Dieu et les hommes. Perdant Dieu, on perd l'essentiel : la capacité qu'il nous offre d'accéder à son éternité de vie, de paix, d'amour, de joie, d'activités, de réalisations et de relations heureuses (Galates 5.19,22).
Ce 2ème commandement dit encore que la soumission à des faux-dieux imprègne tellement notre nature profonde que le travers, les attirances et handicaps qu'elle produit se transmettent génétiquement et/ou psycho-génétiquement sur 3 et 4 générations après nous. On appelle cela des déficiences, des pertes d'informations génétiques, ou des "liens d'âmes" voire d'autres entraves qui peuvent créer des anomalies terribles..
Tout cela pour dire que la simple acceptation des 10 commandements inscrits (deux fois) dans le Ténak (Bible hébraïque ou Ancien Testament) et/ou les 2 commandements par lesquels Jésus synthétise nos rapports à tous les autres, ferait de la terre un paradis - ce qui fut à l'origine. Acceptation par les nations ou groupements de nations comme lois civiques, éthiques, morales, qui n'auraient au final à être adoptées par seulement quelques centaines ou milliers de personnes !
Mathématiquement et rationnellement, ce serait possible. Cela aurait pu être depuis des millénaires.
Mais voilà : cela vient de Dieu et fait référence à sa réalité, c'est-à-dire formalise sur nos personnes que nous ne sommes pas les maîtres du monde, seulement des créatures. Et beaucoup préfère l'illusion d'être libres aux nombreuses bénédictions qu'il y a à être reliés à Dieu.
Ce n'est pas logique, et presque incompréhensible, si on ne connaît pas deux des plus fortes réalités actives dans nos univers humains :
- La force majeure qui habite notre psychisme - qui est nous sans être vraiment nous...,
- et une autre tout aussi redoutable - et parfois beaucoup plus - qui se meut spirituellement sur la terre (de manière immédiatement invisible) tout comme nous-mêmes la peuplons physiquement (visible) et psychiquement (invisibilité de l'âme en nous) : le corps des anges déchus ou démons.
à suivre...
Published by Claude Thé
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