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5 avril 2017 3 05 /04 /avril /2017 10:27

 

Ils sont onze - les onze sélectionnés ! La France a besoin d'une nouvelle équipe gouvernementale, représentative. Mais le vivre-ensemble demande une plate-forme suffisante, pour une unité, qui arrive au moins à 75-80 % de points fondamentaux communs (voir la courbe de Gauss).
D'où ce qu'on est bien obligés d'appeler la concurrence, la compétition quinquennale de la Présidentielle.
D'où encore ce qui est et sera inévitable comme difficulté au plan général avec un multiculturalisme pseudo-érigé, concomitamment à la laïcité, en mode sociétal...

De la sorte - politiquement incorrect -, on ne va jamais arriver qu'à une représentation faussement démocratique, à une nouvelle fracture - que ce soit à peu près par le milieu ou par 1/3 - 2/3 selon les alliances intelligentes et/ou iniques qui paraitront au second tour. Pourquoi cela ?

DEUX PRÉÉTABLIS MAUVAIS
Parce que la base sur laquelle nous vivons en société - et abordons les élections - est fondée sur deux préambules (fondamentaux) mauvais :

1- Au plus profond, largement inconscient mais bien intégré, le concept de lutte des classes (la dialectique, mutée par Hegel et adaptée par Marx comme mouvement historique (diviseur) de la matière).
Dans ce sens-là un livre (La France aux ordres d’un cadavre - 2000 - Maurice Druon) donne des lumières...

2- profond mais plus visible, une dominance des ego dans ce qui est la quête du Bien Commun. Ceci étant quasiment un fait obligé par la première prémisse (action de lutte), faute d'une meilleure approche du Réel (que serait une recherche de communion).

D'où cette forme acquise du débat (admise, impensable autrement), du pugilat intellectuel, figure des rivalités anciennes où l'on se tuait plus physiquement.  

D'où ce sentiment palpable mais confus d'enfermement, dans un système - qui en fait inclut tout le monde, de J.L. Mélenchon à M. Le pen, en passant par deux arbitres qui ont du mal à rester dans leur rôle ; avec la difficulté à faire émerger une vue plus qu'une autre où les solutions pour le Bien Commun, malgré les divergences, rallierait naturellement un certain pourcentage d'ego. (ce qui pourrait se passer, mais qui ne prend pas le pas sur les assises divisionnaires et les rigidités égocentriques).

Dès lors qu'on en est là, qui que ce soit qui passe, les grèves et autres manif' reprendront ou continueront ou s'enflammeront, plus ou moins selon le candidat, puisque le principe infra-structurel de la "campagne" est la lutte et non l'unité, le rassemblement, qu'on dit - illusoirement - rechercher. Pourquoi en sommes-nous encore là ?

LE FOND DU PROBLÈME
Car toute organisation politique qui n'est pas fondée sur les lois sociétalement supra-structurelles et personnellement structurantes de Dieu le Concepteur et Créateur initial du Bien, est vouée
- à morcellements (devenus naturels depuis des millénaires)... ou à des unités subtilement ou violemment contraintes et contraignantes (en diverses expressions de totalitarisme) ; de là
- à une inefficacité pérenne, car on ne sait (re)construire en fait véritablement que sur des ruines fumantes et/ou des cadavres (parce que pas sur le Bien) :
- à des adversités finalement insurmontables ;
- et à des morts : spirituelle, psychique (comme on a voulu faire avec F. Fillon) et physique...

Et il ne s'agit pas là de religion, mais de dimension et de globalité du Réel et de l'Homme...

 

Les onze de France ne peuvent donc faire une équipe - ce qui, pourtant, devrait et pourrait se faire avec quelques-uns d'entre eux. Parce qu'ils n'ont pas la vue d'une équipe en face d'eux tous, contre qui, unis, on aurait - on a ! - à se battre. Alors ils se combattent l'un l'autre - ce qui n'est pas "de bonne guerre".
Ils essayent encore, mais d'autant impuissants qu'ils sont directs, pas complexifiés, de s'en prendre à une tête visible de l'Hydre : la finance, les banques, les milliardaires, le capital. (On se souvient que candidat, Hollande avait voulu s'en prendre à cette bête-là).
C'est que sans Dieu à ses côtés ET avec lui, l'humain se débat en aveugle : Si on se reconnaissait davantage en Don Quichotte... 

Car les inégalités financières - symptômes et non cause première du mal - n'est qu'une face visible de la lune. C'est pourquoi les propositions comme prendre aux riches pour donner aux pauvres ("justice" à la Mandrin ou Robin des bois) est ou serait une faute de plus : On ne fait pas de la justice sociale en volant !
On ne rend pas le mal pour le mal si on veut sortir de nos maux.
On doit vouloir changer de Dieux, notamment - nantis et jaloux - en voyant mieux comment on fait de l'argent, de la monnaie d'échange, le Dieu palpable, sonnant et trébuchant de ce monde, qui fait tirer la langue ou saliver tout le monde. Dieu en effet - comme tout ce qui nous domine jusqu'à régler et/ou dérégler la majeure partie de notre existence. C'est en ce sens que Jésus personnifie la monnaie en lui donnant un nom, Mammon, comme à une force vivante... de substitution au Dieu véritable.
Mais le problème est-il seulement à ce niveau ? Non.

OÙ EST CACHÉ LE NOEUD GORDIEN ?
Parce que c'est seulement derrière et en amont du Dieu Argent qu'est le coeur - "le cerveau" - de ce qui nous empêche inlassablement d'être heureux, que se cachent les vrais marionnettistes.

Là encore on croit les identifier, en les personnes (physiques ou "morales") des lobbies, des grands groupes, des milliardaires, voire des sectaires ou religieux que la politique n'est pas sans intéresser...
Mais on ne voit toujours pas assez haut ! Notre regard formaté par une éducation quasi-sans Dieu nous entrave.
Car si on n'arrive pas ou plus, à voir aussi manifestement le Dieu créateur au moins à travers ses oeuvres (la nature terrestre et le ciel, avec leurs corps et organisations énergétiques et relationnelles...), on devrait au minimum voir et commencer à comprendre que des forces occultes existent et sont largement à l'oeuvre parmi nous. Des forces issues d'entités de l'ordre des esprits, surnaturelles, démoniaques !
"Faute de connaissance, dit Dieu dans la Bible, mon peuple dépérit, meurt."

Et la connaissance doit inclure celle de la réalité des démons, forces spirituelles méchamment intelligentes, invisibles mais dont les effets sont (de nouveau de plus en plus) manifestés. Au point, normalement, de nous interroger ! Attentats qui dépassent toute raison humaine, massacres sidérants de famille, actes de barbaries et de perversités ahurissants, suicides - réussis, toujours en augmentation -, meurtres divers, génocides... Avec des ressentis étranges ici ou là (jusque dans notre habitation, et plus seulement dans des maisons hantées) ; sensations étonnantes de froid, de présences, de mal-être, sentiment d'être regardé, d'insécurité... des querelles irrépressibles jusque dans le couple, de la violence surnaturelle dans les enfants, et/ou contre eux ; cauchemars, visions, etc... (aussi série : Y voir (plus) clair).

Ainsi sommes-nous, nous le genre humain, chacun sur un plan ou un autre et dans une hiérarchie (qui toujours reste plus à imposer qu'elle ne se négocie) : peuple, élus, État, cercles humains de grandes influences.
Et au-dessus de nous, sont deux sphères célestes, de dimension invisible : la petite fenêtre de vue physique qu'on a du spectre des ondes, devrait nous aider à admettre en nous une aberration ou cécité de vue spirituelle - initiale mais guérissable -, qui ne doit pas nous faire réduire le Réel à elle seule.

Ainsi est en soi, le Divin, qui peut se toucher, se voir, se vivre... dans cette dimension - quand on est né à cette dimension - et, au-dessous - entre Dieu et nous - sont des anges détachés du Bien (Satan et quantité de démons)... enseigne toujours la Bible*, et encore montrent indirectement l'Histoire et nos actualités.


Or (et hors) de cette vue, notre intelligence reste prise en otage. Elle est rendue impuissante. D'où résultent au plan politique
- toutes les promesses de candidat - faites en toute bonne foi et bonne volonté - mais curieusement non tenues ;
- toute l'impuissance à faire le bien qui semble mathématiquement possible, mais qui ne peut se concrétiser ;
- et encore toutes les postures sournoises, irrespectueuses, comme certains 49-3 à l'objet (encore) fort discutable - Des lois conséquentes votées en catimini - Un traité qui se substitue à un document semblable rejeté par un référendum - voire des pratiques qui dépassent même le cadre constitutionnel...

 

En rapport de tout cela, et compte tenu de nos imperfections et insuffisances à tous, je ne vois, parmi notre Onze présidentiable, que F. Asselineau et F. Fillon comme sortant du lot. Par leur lucidité sur l'état de la France ET par des propositions judicieuses pour s'extirper de la crise.
Juste que l'un ne reste pas dans l'Europe, l'autre veut (seulement) la transformer - l'idée est la même. Si au moins ces deux trouvaient le terrain d'entente - qui existe, possible -, il y aurait là me semble-t-il une paire gagnante assurée pour une France remise sur la courbe montante.

Mais le discours est-il possible entre eux, qui serait une vraie dialectique (autre qu'hégélienne et/ou marxiste) ?...

LA PAIX, LE BONHEUR, DANS QUEL PRÉ ?
Bref, le bonheur et la paix (intérieure d'abord, et seulement à la suite dans les relations), restent et resteront loin, si on n'a espoir qu'en ce niveau-là.
Si on ne compte que sur la politique et des politiques (même Poutou serait/deviendrait un politique s'il était élu ! ☺) pour trouver du travail et sortir des tensions et conflits économiques ou familiaux.
Plutôt que de les rêver - ce qui empêche parfois de voir le Réel tel qu'il est -, il faut chercher le bonheur et la paix intérieure où ils sont déjà, et non chercher à les fabriquer : le progressisme est une chimère (dangereuse), le progrès c'est parfois revenir à la source comme on revient parfois à la nature...

Ainsi, concomitamment à ce qui peut se passer du côté des présidentiables, le plus à notre portée (outre un vote qui approche), est et sera toujours de chercher, tout individuellement, notre réponse pour notre paix et sécurité intérieures. Auprès de Qui ?
Du seul vrai Dieu - qui n'est ni l'argent, ni le pouvoir, ni la sexualité, ni la révolte, ni le dieu incohérent des religions (toutes incomprises, par leurs leaders même) et des philosophes (le nez dans le guidon de leur moi-je)...

Cherchez personnellement l'essentiel - l'essence du Ciel. C'est le seul endroit peut-être où il est existentiel autant qu'essentiel de s'occuper de soi plus que de tout autre chose. Car le salut n'est pas public !
Le salut (de l'âme vouée au mal dominant et à une mort... qui peut être évitée) ne peut (pour le moment) ne peut tirer son germe de la "chienlit" (expression chère à De Gaulle) de plus en plus envenimée et toxique.
Mais un renouveau de vie peut, et veut, poindre dans les coeurs qui cherchent le secours d'En-haut avec amour de la vérité, selon de réels besoins (spirituel compris), et/ou avec une saine curiosité.
J'ai connu une jeune fille qui a trouvé Dieu en commençant à lui poser des questions, avec foi, comme parlant dans le vide au début, et elle a vu que Dieu l'entendait et lui répondait. Au point où elle lui a confié les rênes et la destinée de sa vie pour ici-bas et pour l'éternité.

"Je suis le chemin, et la vérité, et la vie" dit Jésus. Est-ce vrai ? A vous de le chercher, de questionner, et de trouver, pour savoir si c'est exact...

Soyez béni-e dans cette quête du sens et de la vie sans fin... et aussi pour voter juste et utile, pour celui qui laisse apparaître le plus de vérité et de forces pour redresser des hérésies politiciennes, pour freiner et éponger des hémorragies, pour éradiquer les cancers, et guérir le pays d'Alzheimer**... 

Pour les chercheurs de bonheur (Psaume 23) :
Cantique de David.
"L'Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.
2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles
3 Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom
4 Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton me rassurent
5 Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires ; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde
6 Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel Jusqu'à la fin de mes jours."

________________
* c'est l'inversion de puissance des forces dans le les cieux et sur la Terre qui nous bluffe : ici-bas c'est Le Désordre (mauvais, démoniaque et en nous-même) qui domine très majoritairement, alors que dans les cieux tout le mal est dominé ou contrôlé par le Bien. Entre les deux, seulement quelques fenêtres dans nos existences, de liberté pour voir cela et choisir en conscience.

** C'est Jacques Chirac qui a en son temps infléchi l'Europe pour qu'elle renie et oublie ses racines chrétiennes...

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