20 mai 2017
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Tout de notre monde marche vers une fin...
...qui peut être arrivée(s) victorieuse(s) ou désillusion(s) :
... au plus haut sommet pour chacun la vie éternelle reçue (après coup),
ou une mort (déjà) commencée qui devient un flop tragique.
Et pour un gouvernement nouveau-né fait d'un alphabet de 22 ministres,
qu'en est-il ? Qu'en sera-t-il ? Pour quelle novlangue ?
Avec quels objectifs visés et quels objectifs (non) atteignables ?
LA QUÊTE DU SENS DE L'HISTOIRE
Le précédent quinquennat a démontré qu'il ne suffit pas d'avoir des idées, des projets, des objectifs et de faire des promesses, pour les tenir ! Sauf à tenir celles qu'on a du faire en tant que candidat, dans des coulisses, à des "sponsors", pour accéder à ce niveau (intermédiaire) du pouvoir et pour les remercier par quelques ordonnancements propices à leurs intérêts (on appelle cela retour sur investissements)...
Sans trop préjuger de la portée de la planète Macron qui vient de paraître, on ne peut se départir de savoir que Vouloir, Marcher, Réformer, Progresser, Réorganiser, Innover... ne sont pas des bonnes choses en soi ! (Comme d'ailleurs dans l'autre sens Conserver, Protéger, Assurer, Maintenir...).
Ce qui compte c'est essentiellement
1 - l'à propos, la bonne chose au bon moment,
2 - le contenu : des réformes (bonnes ou mauvaises), mesures (bonnes ou mauvaises), méthodes (bonnes ou mauvaises), réorientations (bonnes ou mauvaises), libertés accordées (bonnes ou mauvaises), contraintes (bonnes ou mauvaises)..., et donc bien sûr
3 - la question - grosse mais à la réponse centrale : Qui veut-on comme véritables bénéficiaires des politiques menées ? Qu'est-ce qui doit primer des ou sur les intentions exprimées... et celles non-dites (sachant qu'il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert...) :
a) faire face au mal-être français multiforme, c'est-à-dire s'intéresser aux français (plus encore qu'aux citoyens-votants), aux personnes donc, malgré que la mode, les clips ou les médias trouvent l'archétype français ringard, mal adapté, à réformer ;
b) ou faire la mondialisation, dont l'Europe est le 1er étage de lancement ? C'est-à-dire pour le moins privilégier l'avènement d'une unicité (ce qui est unique, singulier, original) de gestion économique et politique, de pensée et même de croyance (on n'en parle pas encore ouvertement mais là aussi c'est en marche et ça va venir).
LA QUÊTE DU SENS DU RÉEL : Apprendre, Observer, Réfléchir !
Même sans avoir des avantages que communique une relation effective avec Dieu (Le vivant et vrai), nous pouvons tous
- Apprendre (nous informer, chercher),
- Observer (être attentif, chercher),
- et Réfléchir (prendre du temps pour penser, chercher).
En ce sens - de l'Histoire -, on vit un temps proprement apocalyptique, puisque sous nos yeux se mettent en place des prophéties vieilles de deux millénaires et plus - qui se dépoussièrent progressivement et paraissent sans rides... à l'encontre des idées (crues et retenues) que les lumières (blafardes) du XVIIIe ont jetées sur l'homme : certes on y a gagné en volumes commerciaux, mais pas en qualité de relations. En confort matériel mais pas en bien-être intérieur. On sait fabriquer de bons matelas (même de billets !), mais on n'arrive plus à dormir...
Maintenant donc la question suivante est presque évidente (comme je l'ai déjà abordée dans un article précédent) :
Comment une telle unicité de vue va-t-elle pouvoir se mettre en oeuvre - puisque la Bible confirme que vient en effet une gouvernance centrale de la terre habitée -... compte tenu qu'elle prend naissance et grandit là même où les individus (et de plus en plus d'individus) ont été pourvus des plus forts développements psychiques, c'est-à-dire essentiellement de leur ego, de leur "moi-je" (qui plus est des plus déspiritualisés, càd peu enclins au "nous") !? Comment cette unicité pourra-t-elle être plus ouvertement susciter ?
Comment tant et tant de grandes personnes qu'on ne dupe plus comme il y a encore un demi-siècle, pourront-elles adhérer sans regimber, sans révolte, sans s'offusquer toujours plus fort, sans être entendu... à un tel formalisme (et fondamentalisme !?) diversement annoncé ?
Passé l'effet de nouveauté, comment pourra se mettre en place un tel système holiste, certes prometteur de paix et sécurité et bonheur, mais unique, englobant, uniformisant, sécuritaire... forcément dépersonnalisateur ?
LE DIEU DE LA BIBLE E(S)T LE DIEU DES VISIONS
Outre la Bible - sans doute le Dieu de ce livre ne voulant pas passer pour trop sectaire ☺ -, on a vu paraître successivement (au moins) trois ouvrages visionnaires majeurs (à lire si ce n'est pas encore fait) :
- Le Meilleur des mondes (Brave New World), écrit en 1931 par Aldous Huxley, paru en 1932 ;
- 1984 (Nineteen Eighty-Four), écrit par George Orwell, publié en 1949. C'est là qu'il est question de "Big Brother"... ;
- Le Camp des saints, écrit lui aussi surnaturellement par Jean Raspail*, publié en 1973. Il décrit, à une époque où la question n'était pas à l'ordre du jour - mais le choc pétrolier avait commencé -, les conséquences d'une immigration massive.
Ainsi "Dieu parle, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre... et l'on n'y prend point garde.". Et l'on ferait bien, par un sursaut personnel non naturel, d'y prendre garde ! Averti, on en vaut deux ! Averti mais restant sourd ça donne le drame du Titanic...
Cela pour dire qu'on vit un temps de plus en plus singulier, qui va s'avérer de plus en plus déroutant, et oppressant.
Par exemple, tout à coup voilà un flot incessant - surnaturel ! - et hyper médiatisé d'immigrés ! Et tout à coup quasiment plus rien ! Est-ce fini pour autant ? On ne sait pas, on ne sait plus. On nous a dit, donc on sait. Qui coordonne, qui orchestre tout ça !? Il est évidemment qu'on est face à une synchronicité qui dépasse et les frontières et les volontés seulement humaines !
Et puis (au moins) trois des effets : la montée - démocratique - du FN, le Brexit par Référendum, puis l'élection US de Donald Trump. Pour freiner quoi, si ce n'est la mondialisation !? - Autre synchronicité... -
Quand est-ce qu'on avance vers le bien, vers plus de problèmes, et quand est-ce qu'on s'éloigne de la paix ou des difficultés ? Tant qu'on ne voit pas le monde par une fenêtre spirituelle, on perçoit bien que des mouvements nous échappent, mais on ne voit pas d'où ils partent, et qu'est-ce qu'ils visent ! Pour mieux voir la terre, l'astronomie nous dit qu'il faut prendre de l'altitude, ce qui donne du recul...
Autre effet nouveau, en France le vieux clivage Droite/Gauche, et leurs partis accrochés comme des moules aux rochers sautent, et moins de la moitié des inscrits votent au jugé ! notamment la relance de la machine européenne constipée, contestée et plutôt grippée.
Mais quelle conscience du Réel ont nos 22 bleus et leur entraîneur, peu expérimentés, qui visent à la fois la victoire de la France sur l'Entropie et la tête de quelque chose comme la Ligue Europa ou la Supercoupe de l'UEFA ? Comment gagner sans savoir ce que sont réellement nos adversaires, leurs tactiques, leurs bottes secrètes** ; si on ne connaît pas les vrais tenants et aboutissants et l'enjeu du monde ? Comment pensent-ils et pourront-ils écrire leurs pages d'histoire !?
On est de plus en plus dans de grandes incertitudes, inquiétudes, perte de sens. JP Sartre ayant fait le tour de la connaissance par la réflexion humaine (ce qu'on appelle improprement philosophie), a conclu il y a déjà pas mal de temps : "L"univers sans Dieu, sans raison d'être, est absurde dans son ensemble et dans ses parties." Il l'a dit, admis, et fait savoir : l'École a relayé ses écrits mais seulement parce qu'ils étaient athéïques, comme s'il s'agissait d'un courant de pensée constructif, alors qu'ils établissent un lucide constat d'échec, existentiel comme essentiel, de l'homme qui avance sans Dieu.
à suivre...
Soyez béni-e.
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* Interrogé par Le Figaro en 2011, Jean Raspail dit de cette écriture : "C'est un livre inexplicable, écrit il y a presque quarante ans, alors que le problème de l'immigration n'existait pas encore. J'ignore ce qui m'est passé par la tête. La question s'est posée soudain : “Et s'ils arrivaient ?” Parce que c'était inéluctable. Le récit est sorti d'un trait. Lorsque je terminais le soir, je ne savais pas comment j'allais poursuivre le lendemain. Les personnages ont surgi, inventés au fur et à mesure. De même pour les multiples intrigues."
** Un livre difficile à lire mais très parlant quand on le pénètre : Tactique du diable de C.S. Lewis - l'auteur de Chroniques de Narnia.
Published by Claude Thé
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