29 janvier 2018
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Le côté religieux/bigot ne doit pas nous empêcher d'approcher et de connaître les vérités essentielles dont les religions traitent
...dans la quête de vérités justement !
Précédemment > ici, on a vu comment, en tant qu'être humain, nous sommes partie prenante de notre évolution, pour accéder en conscience à notre 3e et décisif commencement. Celui qui fait en nous l'équivalent de ce qui se passe dans une chenille quand elle arrive au point où un processus qui va faire d'elle un papillon est amorcé.
"Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus Christ,10 qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillons, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui."
Êtes-vous au clair - au point - avec ce commencement de vie nouvelle, car de lui dépend deux grandes orientations pour notre âme dans lesquelles nos existences vont se prolonger ?...
Avant de passer à l'étape suivante, nous allons ouvrir un paragraphe sur le commencement de nos commencements.
A - NOTRE CONCEPTION DANS LA PENSÉE ET LE CŒUR DE DIEU.
La Bible dit que Dieu a pensé et conçu l'être humain avant la fondation du monde : "En lui (Jésus-Christ), Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui,5 nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté,"
Dieu est en dehors du temps chronologique que nous vivons, comme nous le vivons. Ainsi nous avons déjà existé dans sa pensée et son conseil autrement, dans son éternité. C'est cet aspect de la création qui fait dire que nous "revenons" ou "retournons" à la maison (du Père).
En d'autres termes, Dieu a créé le genre humain en fonction de deux étapes fondamentales à venir et à vivre en conscience (déjà abordé autrement dans la séquence précédente), savoir :
1 - une prise de conscience de soi au cœur d'une durée limitée, d'une sorte de prêt de vie, qui tient de la liberté et encore de la mise à l'épreuve, de la responsabilité de soi !
Ce temps est limité en ce que nous n'avons pas choisi de naître en ce monde et d'y vivre ! C'est pourquoi cette existence ne nous est pas imposée éternellement - même à Adam avant sa chute dans le jardin d'Eden.
C'est devenu - suite à la chute - une existence définitivement bornée, que conclut une certaine fin qu'est le détachement de l'âme du corps ou mort dite physique.
La possibilité de la chute a été envisagée par Dieu, prévisualisée par Celui qui voit jusqu'aux fins dernières ce qui peut résulter de toutes les libertés prises par ses créatures.
2 - La mort comme moyen d'interrompre que nous vivions dans le mal et dominés par le mal (démons compris) éternellement, libère l'âme de son véhicule matériel, lui donne de réaliser ce qu'elle est vraiment - ce qu'on est vraiment d'essentiel - dans sa dimension - psychique - et encore dans une ou l'autre de deux sphères de dimension spirituelle.
E - LA MORT COMME 4e COMMENCEMENT
La mort physique (fin de l'organisation physiologique) est donc en même temps sortie de ce monde pour l'âme, et entrée dans l'une ou l'autre de deux destinations possibles.
Elle apparaît pour un 4ème épisode qui est
- soit une vraie mauvaise découverte, sidérante, grave, si on franchit le cap de séparation corps-âme sans connaissance suffisante de Dieu ;
- soit un passage, une transition quasi imperceptible si on est né de Dieu, sauvé (comme abordé en D -, pour échapper à l'autre situation, psychiquement désastreuse) . En ce sens Jésus a dit à une femme appelée Marthe : "C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ;26 et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?"
PARADIS ET/OU SÉJOUR DES MORTS
Jésus est donc venu dire ou redire plus explicitement qu'existent au-delà ce cette incarnation le paradis et le séjour des morts.
Le paradis ou Royaume des cieux est destination pour quiconque croit en Dieu et au Christ (ou Messie) Jésus de Nazareth.
De la déclaration même de Jésus, un des deux brigands crucifiés en même temps que lui accéda ce jour-là dans cet espace céleste divin sur la base de sa foi. Cela pour dire que ce n'est pas la noirceur de nos fautes, de notre comportement pendant cette existence qui est l'obstacle à notre salut (ou rédemption), mais le non-pardon - ou pardon non recherché - de nos fautes, c'est-à-dire la non reconnaissance de la vérité qui nous concerne s'agissant du mal qu'on a fait, comme il est encore dit ici, vers. 19 à 21.
Il y a donc là effectivement un commencement nouveau dans la mise en situation, mais pas nouveau dans cette dimension de la vie, qui est indépendante de la mort... sauf quand il y a conversion dans la minute ou les secondes juste avant le décès - ce qu'il ne faut surtout préméditer...
Cela se passe de la sorte, comme Dieu veut et a pu le faire, lorsque nous quittons ce corps étant racheté, déjà uni à Dieu par son esprit reçu et qui nous habite, non contre notre gré puisqu'il s'agit désormais d'éternité, mais dans et par une alliance faite et scellée en conscience.
"Jésus est le médiateur d'une alliance nouvelle : sa mort est intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance afin que ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel promis."
D'un autre côté, le séjour des morts est un espace d'ordre psycho-spirituel où les âmes (de ceux) qui meurent sans Dieu (sans Christ, sans Sauveur donc) sont capturées et enfermées en attendant un jugement qu'on appelle "jugement dernier". Ce séjour temporaire n'est pas ce qu'on appelle l'enfer... Il correspond plutôt au concept de purgatoire, mais pas forcément à l'idée que la tradition religieuse en transmet : On ne se rachète pas dans le séjour des morts par nos souffrances, pas plus qu'on ne peut en être racheté par de l'argent**.
Des vidéos existent sur internet, notamment sous les abréviations NDE ou EMI (pour Expérience de Mort Imminente), où des personnes ont expérimenté l'un et l'autre des deux espaces post-mortem en question et en parlent. Une forme (nouvelle, due aux progrès de la médecine comme aussi je crois à la volonté de Dieu de nous aider dans l'activation de la foi salvatrice) d'invitation - comme ce blog -, à chercher la vérité sur ces dimensions et espaces si totalement différents qui, pour l'âme, suivent la mort.
Attention ! Ce qui est "option" durant le temps qu'on partage là étant dans notre corps vivifié, qui tient d'une connaissance objective et d'une réponse personnelle - c'est-à-dire aussi d'un choix -, devient par la mort une situation arrêtée, figée. "Si un arbre tombe, vers le midi ou vers le nord, à l'endroit où l'arbre sera tombé, là il sera."
Autant de témoignages et d'écritures, de sollicitations bienveillantes, pour que chacun d'entre nous ne reste pas dans l'ignorance et sans chercher par soi-même ce que sont les vérités fondamentales à atteindre concernant ces choses éminemment les plus importantes qui soient.
Et ce n'est là la fin pour personne !...
à suivre ici...
L'ancre de la foi
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** Selon Jésus et toute la Bible, le principe actif unique du salut est toujours la foi associée au sacrifice rédempteur, en l'occurrence quoi d'autre que la personne crucifiée, et ressuscitée de Jésus !?
Published by Claude Thé
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