2 juin 2018
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Les dernières actualités nous interpellent étrangement au sujet de notre perception (qui peut être réaliste ou controuvée) de la mort.
Il y avait eu l'automne dernier le "spectacle" pour le moins déroutant de Douaumont où des milliers de jeunes ont été mis en scène pour courir pêle-mêle entre les tombes des combattants tombés à Verdun en 1916...
Il y a aujourd'hui cette idée (vieille de 2016) reprise par la maire de Paris, d'un "Printemps des cimetières" où les populations curieuses et/ou festives sont invitées à venir non seulement visiter mais encore écouter de la musique, chanter ou même danser au gré de diverses animations parmi les tombes dans les cimetières de la capitale...
Et puis cette autre idée de fin d'un épisode de l'aventure humaine, qui offre à chacun de pouvoir mourir tout seul, à l'azote liquide, de manière certaine (pas de risque de faire une simple T.S.), directement dans son cercueil (appelé en l'espèce sarcophage - étymologiquement "qui mange la chair") fabriqué par imprimante 3D selon fichier joint... Départ en douceur, mort en 5 mn après avoir composé un code pour montrer qu'on est bien conscient de ce qu'on fait. Suicide pour tous en accès libre et facilité.
Réflexion : Mais qu'est-ce que la conscience, et qu'est-ce qu'être conscient ?... Un groupe de musique heavy-metal qui signe un pacte avec Satan est-il "conscient" de ce qu'il fait ?
On n'en est donc plus à vouloir aller "cracher sur vos tombes". Les scandales d'hier sont du pipi de chat aujourd'hui... et les scandales d'aujourd'hui n'en seront plus demain.
Mais Boris Vian est mort à 39 ans d'une crise cardiaque - il y a un temps où on disait plus explicitement "d'une attaque". Et demain le mal vengeur sera encore à la mesure de comment on s'enfonce dans l'irrespect des conditions bénéfiques à la vie...
Plusieurs - une minorité quand même - sont lucides sur la gravité de nos évolutions, mais sans solution tant qu'on amalgame l'impiété et les injustices qui vont avec, avec le reste de nos capacités - même les plus pertinentes par ailleurs.
On est "bel et bien", c'est-à-dire terriblement, sur la pente savonneuse d'une fin de civilisation. Dont les ingrédients sont connus depuis l'antiquité, et dont la Bible, par Jésus et autres prophètes, prophétise l'arrivée, qui va maintenant se produire en deux temps* :
- Bientôt un temps de paix et sécurité formidable proclamé avec force et enthousiasme, notamment au sujet du Moyen-Orient (des relations d'Israël et des populations arabes) -, ce que - presque - tout le monde va prendre pour le commencement d'un nouveau paradigme (paradis) sur terre....,
- sauf qu'avant quatre années, les accords et compromis et compromissions ne vont unilatéralement plus être respectés***, déclenchant des conflits de plus en plus cataclysmiques, la montée d'un totalitarisme planétaire inouï, avec des conséquences apocalyptiques comme il est écrit à partir du chapitre 13 du dernier livre de la Bible.
A ce moment-là ceux qui auront su mettre au préalable - c'est-à-dire déjà maintenant ! - leur pleine confiance en Dieu par Jésus le Christ pour les nations et Messie d'Israël, auront été mis à part pour être épargnés et pouvoir intervenir à la suite avec leur Héros, le Seigneur Jésus, revenant pour entrer dans son règne terrestre de mille ans...
Avant ces événements d'autant plus certains qu'ils ont été écrits depuis deux et trois millénaires et que beaucoup se sont déjà réalisés, nous sommes dans cette phase de destructuration, démontage, décomposition, d'un ordre ancien, temps trouble et troublé par des avertissements retentissants sporadiques (plus que par les grands jugements des nations qui suivront), avec une redistribution des cartes - on l'a déjà vu, des plus surprenantes et rapides.
Et donc ce qui caractérise cette course folle - vers le bonheur, la liberté de tout pouvoir choisir, la quête effrénée des conditions d'un bien-être jusqu'à la jouissance personnelle illimitée... comme croient les progressistes -, c'est la place que prend la mort, depuis la conception du vivant jusqu'aux blancheurs de la vieillesse.
Et ce qu'on voit, c'est un déni - de plus - du Réel. La mort n'est pas la mort, veut-on dire et se dire, en jouant avec, en se donnant la liberté de choisir son heure... comme si cela la rendait moins inéluctable, l'apprivoisait au point où elle n'est plus la mort. Des enfants peuvent ainsi jouer sur un nid de vipères...
Et c'est précisément quand la mort est le plus ressenti - de manière persistante mais avec peu de conscience réelle - comme une problématique prégnante, qui s'impose jusque dans nos fibres, qu'on cherche une ou des échappatoires pour s'en divertir comme on a vu au début de cet article. La dérision est un des ultimes moyens réactifs et preuve de notre... impuissance.
DEUX CHEMINS
Et la Bible a encore des choses à nous dire à ce sujet. Elle nous parle bien de faire un choix personnel capital en rapport avec la mort. Mais pas le choix de se la donner un soir enfermé dans sa chambre ou devant un coucher de soleil !
Elle parle de choisir entre la vie et la mort ! En disant : Choisis la vie !
Et la vie que nous avons à choisir est celle de Jésus, qui par sa marche avec Dieu devenu son Père, a été ressuscité des morts et vit désormais éternellement - vérité qu'en tant que croyant-e nous pouvons expérimenter. Jésus a du mourir pour plusieurs raisons nous concernant, dont celle de montrer son triomphe de la mort par sa résurrection.
Qui a pu dire comme lui : "Je suis le chemin (pour aller à Dieu), la vérité (à connaître pour être sauvé), la vie (éternelle, qu'il peut donner à qui il veut)" !?
A l'opposé on a la mort. Et pourquoi notre âme, notre conscience, ressent-elle la mort et la peur de la mort jusqu'à l'épouvante parfois, parce que "le salaire du péché (du mal que nous faisons), c'est la mort", dit la Bible.
Et la mort en nous est d'abord une mort spirituelle, déjà active et privative de beaucoup de choses bonnes et de vraies libertés.
J'ai connu cette mort de l'esprit en moi, consécutive à des comportements et choix amoraux, pouvant dire comme l'apôtre Paul (un ex-terroriste religieux en fait !) l'écrivit aux habitants d’Éphèse :
"Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés,2 dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres...
4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés,5 nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés) ;6 il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ,7 afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus Christ.8 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.9 Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie."
La suite de cette mort - dans laquelle des foules de plus en plus nombreuses marchent et échangent et se déchirent crescendo, ne se supportent plus, forcément ! -, c'est la mort physique où l'âme se détache du corps pour migrer vers l'une ou l'autre de deux types de régions spirituelles :
- la sphère divine ou royaume de Dieu (des cieux), première étape d'un paradis sans fin...,
- et la sphère ténébreuse des esprits angéliques déchus (démons) qui engrangent les âmes défuntes (désincarnées) dans ce que la Bible appelle Shéol en hébreu, Hadès en grec, ce qu'on traduit par "Séjour des morts", première étape en direction de l'Enfer (défini en Apocalypse comme un "étang ardent inextinguible de feu et de soufre").
Alors choisir le moment où on va mourir, dans quel but ? Faire cesser des souffrances physiques !?
Normalement** oui !
Mais qu'en est-il des souffrances psychiques, puisque l'âme continue à vivre avec ses capacités propres - dont les sensations et la mémoire !?...
Faut-il que nous soyons insensés pour ne pas (mieux) nous soucier, nous inquiéter de ce fait patent que nous sommes mortels ?
Car la mort est plus présente que jamais, outre spirituelle, fauchant par le monde plus de cent personnes chaque minute, séparant des corps qui tombent à terre et y retournent les âmes (siège de notre moi conscient et autres fonctions psychiques) qui entrent dans une éternité ou éternisation généralement ignorée ou méconnue... ce qui est le pire qui puisse suivre la mort physique...
Si "la mort m'est un gain" comme le dit l'apôtre Paul, ce n'est pas (seulement) parce qu'il est âgé et usé, mais plutôt parce qu'il est bien certain de rejoindre son Seigneur dans la félicité divine dès son départ de cette tente devenue pour un moment le temple du St-Esprit : C'est l'Esprit de Dieu et ses anges qui entraînent les âmes attachées à Dieu par Jésus dans l'éternité bénie.
Sinon le poids des fautes fait descendre dans le séjour des tourments post-mortem dont parlent la Bible et plusieurs qui l'ont expérimenté en état de mort clinique (vois EMI ou NDE sur Youtube par exemple).
Et si vous ne le croyez pas (encore) - ce qui est tout à fait naturel quand on est mort spirituellement -, demandez à Dieu qu'il vous le révèle : Il en est capable (si vous êtes sincère)...
De toutes les façons, bonne suite d'existence pour vous cher lecteur, chère lectrice, qui êtes parvenu-e jusque là. Bonne quête pour votre éternisation dans le meilleur possible.
Faites le choix de la vie ! selon qu'il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme,6 qui s'est donné lui-même en rançon pour tous." Et qui attend la réponse personnelle de chacun.
Soyez béni-e pour discerner jusque dans l'invisible.