20 mai 2018
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"EN MAI (68) FAIS CE QU'IL TE PLAÎT" ! - ET APRÈS ?
L'homme joue sa vie comme une partie de cartes
Moins paisible que celle peinte par Cézanne,
Et quand la femme s'y met, sans comprendre Descartes
Vers quel azur part-on pour construire nos raisons et cabanes ?
En avril déjà sans doute, étions-nous découverts,
Secoués par le rock, balancés par le twist,
Loin des dictons ringards qui nous veulent couverts
On s'ouvrait à la vague nouvelle des plus non-conformistes.
Mais en mai, foin des lois et de toutes les normes,
Ouvriers, étudiants retrouvent la tradition
De la Révolution qui rend la France morne
Quand en 89 elle tue roi pour Aigle et pour Aiglon.
En Mai dans la rue descends, fais ce qu'il te plaît,
Monte dans les chambres où dorment jeunes filles en fleur
Défais le beau, le laid, le bien ! C'est le progrès
En marche, laisse aller l'instinct, prends ton pied, profite de l'heure.
De cette nuit d'ivresse qui dura quelques jours
Furent prises des libertés, sont nées des addictions
Dont le poids aujourd'hui n'est ni paix ni amour
Comme on crut, mais des troubles, tristesse, déprime et délation.
Pas de quoi jubiler ! même si bien des produits
Technologiques, de santé, de confort sont là ;
On s'achète un bon lit mais le sommeil nous fuit;
Volatile, le bien-être intérieur n'y est globalement pas.
C'est qu'à oublier Dieu, se donner des idoles,
On y perd et l'esprit et notre âme et on s'ouvre
A bien des ennemis qui font mal ou rigolent
En voyant le déni sous lequel on se trompe et se couvre.
Foin de 68, de ses flux malséants,
Nauséeux, qui attirent les plus grands jugements !
Revenir à la foi, à Jésus, maintenant
En demandant pardon, rédemption, tout personnellement.
C.T. @LGDDV -
¤
EN MAI (78), PAR QUEL AMOUR...
Par quel amour sur mon chemin sans freins
Tu es venu un jour prendre ma main !?
Tu m’as trouvé sans que je t’ai cherché :
J’étais ailleurs encore trop occupé !
J’étais nanti!... Mais plus qu’il ne faudrait
Ne suffit pas à un bonheur parfait.
Insatisfait autant qu’insouciant
Je ne voyais de la vie que bons temps,
Je la prenais, l’usais, la déchirant,
J'en abusais au gré de mes penchants.
Mais l’on récolte un jour ce que l’on sème
Tous les plaisirs ne font pas que l’on aime,
Et mauvais vents sur nos chemins amènent
Non pas la paix, mais la peur et la haine.
Il a fallu enfin pour que j’arrête
Un coup plus fort pour faire tourner ma tête :
Le sang mêlé est parfois nécessaire
Pour faire cesser le flot de nos misères.
Par quel amour sur mon chemin sans freins
Tu es venu, Jésus, prendre ma main !
J'étais sans foi!... Mais où péché abonde
Dieu nous pardonne, sa grâce surabonde.
J'ai pu goûter la douceur d'être aimé
Le Ciel ouvert sur sa réalité
Les flots de son cœur épanché
Jusqu'au bonheur d'être régénéré.
Il m’a parlé ! me disant que la Bible
Était son livre aux secrets indicibles...
Que son Esprit seul peut nous révéler,
Lumière d’en Haut, eau fraîche et vérité.
Ainsi Jésus fut l'ultime réponse
Venu payer jusqu’à la dernière once
Le prix de mes torts et de mon rachat
Sa mort signant la trêve des combats.
Par une croix dressée pour le supplice
Le Fils de Dieu offrit en sacrifice
Sa vie bénie pour ôter le péché
Qui dans nos vies ferme à l’éternité.
Par quel amour sur mon chemin sans freins
Tu es venu, Jésus, prendre ma main !
Pour toi ami(e) qui ne L’a pas trouvé
Je veux dire : Grâce, au nom de Jésus-Christ !
Tout ton péché, Il l’a déjà porté
Confesse-le, il sera englouti ;
Je veux dire : Grâce, de la part de Jésus
Reçois sa vie, ne sois plus des perdus.
Sur son chemin Il te tiendra la main
Pour avancer chaque jour et sans fin
Pour avancer, chaque jour et sans fin...
Par son amour sur nos chemins sans freins
Il peut venir, Jésus, prendre nos mains !...
C.T. 2000-2010 ALGDJ
Published by Claude Thé, chercheur (et découvreur) en sciences humaines et spiritualités
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