11 octobre 2018
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Image d'évasion !?
Réalité, rêve ou chimère.
On est vraiment libre
quand on l'est
intérieurement.
Dans nos pensées
Entre autres...
Évasion par rapport à quoi ?
Aux contraintes immédiates du quotidien qu'on laisse à d'autres le soin d'affronter et de gérer?
En ce sens il serait plus juste de parler de fuite, de refuge? Mais un refuge qui ne nous laissera pas forcément la paix et la compréhension... deux choses qui sont, pour des êtres normalement pensants, ce qui nous manque basiquement le plus.
Ou bien évasion plus fondamentale?
Par cet accès (avec ses possibilités de déplacements psychiques, mental, intellectuel) à ce que Platon appelait "le monde des idées"*, évasion plus large de l'aliénation qui caractérise la condition humaine dans son ensemble, en vue de lui tordre le cou une bonne fois?
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* Comme toujours dans un mouvement de la pensée qui renomme ou déplace les bases au lieu de les rendre plus intelligibles, à "monde des idées" on a pensé et préféré un jour "théorie des formes", et maintenant on dit plutôt concept ou abstraction... alors que Kant avait trouvé mieux de dire accès transcendantal à des connaissances ou formes de connaissance a priori...
Cela pour dire qu'il faut arrêter de se masturber l'âme via le cerveau - ce que je tends à faire et veut dire de plus en plus simplement, savoir que le bonheur se trouve dans "le repos de Dieu", comme le 1000 pattes est certainement plus heureux de profiter de ses pattes et de leurs synchronicités que de penser à Comment ça marche !
Car Comment ça marche est la structuration dans laquelle l'âme a été conçue et appliquée (proposée), alors que la réalité et le mode esprit qui doit lui être adjoint et la dépasser apporte transcendantalement la réponse à Pourquoi ça marche : Dieu !
Et quand par notre âme - système d'accumulation et mémorisation cognitif en vue de savoir Comment ça marche et Comment faire encore (mieux) marcher les choses dans notre univers matériel - nous en arrivons à vouloir aborder le(s) domaine(s) de l'esprit (de la dimension spirituelle), de nouvelles difficultés vont apparaître car c'est se faire dieu à la place de Dieu, c'est déranger les ordres premiers car en voulant ainsi les saisir on va aussi vouloir les modifier.
Ce n'est pas que nous n'ayons par à connaître ce qui est plus jaut ou au plus à l'origine des choses, mais ce n'est par cet outil que cela doit et peut se faire.
Ainsi, venir intellectuellement (par l'âme) dans un champ qui n'a pas a être modifié mais seulement découvert, compris et par là craint et admirer, un beau principe ou moteur de notre existence - qui fait qu'on ne veut pas que tout ait été dit et inventé avant nous - devient un fichu principe de notre condition adamique abimée et étroitisée.
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Laissons l'idée de fuir le réel immédiat pour faire plus directement face à la problématique en soi que constitue notre condition. Le mot aliénation est alors effectivement approprié. Ce qui induit, si on cherche à s'en évader, un moyen qu'on peut appeler rédemption, dans le sens de rachat ou de libération de cette condition pour une meilleure.
Or comment peut-il y avoir solution, rédemption, rachat, libération de l'aliénation, s'il n'y a pas de compréhension, dont de connaissances, à la fois justes et élévatrices!?
ICARE PEUT-IL VOLER A NOTRE SECOURS?
Pour comprendre donc, on peut revenir, à cause de sa pérennité, à ce que dit la mythologie grecque (les psy aiment s'y référer car ils ont (au moins) compris qu'il se trouve là des vérités premières (a priori, archétypales...).
L'histoire d'Icare peut en effet figurer la nôtre, si on voit ce personnage comme l'un d'entre nous. Lui né d'un père (Dédale) ; nous être humain tout autant en danger, mal-né d'un père qui n'est pas Dieu mais Satan.
En effet Dédale est un père de bonne souche au départ, qui s'est uni avec une esclave, figurant Satan qui accepta (se donna, s'unit à) une pensée sortie de la liberté divine.
Notons! Une pensée, de l'ordre donc des idées, de l'univers des pensées, ce qui peut nous alerter sur ce qui peut se trouver au sein de ce domaine.
Si Icare nous représente individuellement, il représente notre âme, qui est essentiellement nous (comme notre élément central, berceau et "personnalisateur" de notre réalité, support de notre moi-je).
Captive, aliénée puisque nous le sommes, notre âme doit trouver le moyen de se libérer du labyrinthe qui fait son environnement : labyrinthe de l'incompréhension, de la perte de sens et d'orientation provoquée par la chute (de Satan et la nôtre à sa suite qu'il engendre).
Ce moyen d'évasion Icare ne le possède pas intellectuellement, mais Dédale va lui l'indiquer. Et on peut voir là en Dédale, en même temps que Satan l'ange déchu qui par ses trahisons répétées envers Dieu a aussi mis l'homme dans ce pétrin, Dieu lui-même. Comme étant le tout premier père, ce qu'il admet - voire revendique par le prophète Ésaïe (chap. 45). Ce qui fait que des créatures défectueuses comme Satan du fait de leur liberté, sont aussi issues de lui.
Dédale l'architecte dit alors à Icare que pour échapper, pour s'évader, il n'y a que par le haut que c'est possible - ce qui est juste. Non par les mers qui figurent la cohorte de tous les humains avec leurs cultures et systèmes religieux partisans, ni par la terre qui peut représenter la matérialité dont même les développements les plus plaisants ou confortables ne peuvent nous rendre à une vraie liberté.
Par le haut ! Notre âme peut l'entendre, et donc Dédale fait pour sa progéniture captive des ailes pour qu'il s'envole. Ainsi Dieu pourvoit notre humanité déchue, prise dans l'aliénation, par des ailes, celles de son Esprit seul capable de changer fondamentalement notre condition.
Dans la Bible le Saint-Esprit est figuré par une colombe, notamment qui nous vient en descendant premièrement sur Jésus qui, de fils de l'homme doit aussi être pleinement fils de Dieu, l'un et l'autre fusionnant pour en faire le médiateur de l'alliance nouvelle et éternelle que son Père désire sceller avec le genre humain.
Esprit divin qui peut être feu de ce renouveau, mais aussi qui est colombe dont le pouvoir surhumain est aussi fragile, ce qui demande que nous ne fassions pas n'importe quoi, suivant n'importe quelle(s) pensee(s) qui nous vien(nen)t, mais suivions les instructions du Père pour en jouir.
Ainsi Dédale avertit des dangers qui habitent les mers du monde - dont l'humidité peut décoller les plumes des ailes -, et le soleil des pensées trop hautes - orgueilleuses, dont l'attrait peut faire comme fondre la cire, c'est-à-dire faire rendre l'esprit par sa mort, sa disparition - et non pour la vie et liberté entières qui résultent du scellement de l'âme et de (par) l'Esprit qui conduit dans son éternité bienheureuse.
Alors que faire ?
ICARE A BESOIN DE L’ÉVANGILE
On est là, chacun qui a suivi le développement, à mi-chemin entre les mers et le soleil, Icare qui a besoin de se souvenir qu'il a un père qui a parlé dans sa direction, pour qu'il l'entende et obéisse aux instructions relativement simples de ses paroles.
Où se tient la vérité ?
A sa place, partout, et là où on la cherche. Car on trouve ce qu'on cherche, si on le cherche vraiment. Car le voile ou mur de l'illusion s’effrite et tombe si on ne veut plus du mensonge dominant, la matérialité exclusive, les combats vains et autres manœuvres fabricatrices de concepts destinés à devenir des préjugés.
Aussi plutôt que de se mouler dans les habits inconfortables de loups-garous ou de se donner des dents de requin pour défendre sa vie et tâcher d'ouvrir les murs du labyrinthe, acceptons de nous voir comme Dieu nous voit, comme Jésus a dit, des brebis errantes dans un univers hostiles qui nécessite que nous ayons (trouvions, acceptions, aimions) un berger.
Attention, pas un faux berger, pas un gourou ou un pope ou quelque politicien qui se veut Sauveur du monde ! Non "un bon berger", qui a dit à un homme en recherche qui méconnaissait l'être humain : Dieu seul est bon !
"« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas dans l'enclos des brebis par la porte mais s'y introduit par un autre endroit est un voleur et un brigand.2 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.3 Le gardien lui ouvre et les brebis écoutent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent et il les conduit dehors.4 Lorsqu'il les a [toutes] fait sortir, il marche devant elles et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.5 Elles ne suivront pas un étranger, mais elles fuiront au contraire loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
6 Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.7 Il leur dit encore : « En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés.9 C’est moi qui suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et il trouvera de quoi se nourrir.10 Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu'elles l'aient en abondance.
1 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.12 Le simple salarié, quant à lui, n'est pas le berger et les brebis ne lui appartiennent pas. Lorsqu'il voit venir le loup, il abandonne les brebis et prend la fuite ; alors le loup s'en empare et les disperse.13 Celui qui n'est que mercenaire s'enfuit car il travaille pour de l’argent et ne se soucie pas des brebis.14 Moi, je suis le bon berger. Je connais mes brebis et elles me connaissent,15 tout comme le Père me connaît et comme je connais le Père. Je donne ma vie pour mes brebis...17 Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, pour la reprendre ensuite.18 Personne ne me l'enlève, mais je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner et j'ai le pouvoir de la reprendre. Tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. »
19 Ces paroles provoquèrent de nouveau une division ..."
à suivre...
En attendant la suite, je vous conseille un très bon film - je trouve qu'ils sont rares ! -, issu d'une histoire vraie, relatif à une évasion spectaculaire d'un camp de prisonniers nazi, film porteur d'une dimension de vie qui n'est pas sans rappeler celle de... (vous comprendrez).
Il s'agit de "Mission évasion" (de Gregory Hoblit avec Bruce Willis et Colin Farrell - MGM - 2002)
Soyez récepteur de vérités, et émetteur de foi !
Published by Claude Thé, chercheur en humanité(s) et spiritualité(s)
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