24 juillet 2019
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Cette question pose celle de Qu'est-ce que la vérité ?
Et chacun, nous pouvons avoir des opinions, par nature personnelles, subjectives, sur ce qu'est la vérité.
On approche là d'un fondement de vie qui n'est pas des moindres.
Ce qui fait dire à certains qu'on a chacun ses vérités et que c'est bien d'en rester là !
Sauf qu'en rester là, c'est-à-dire confondre vérité et opinion, ne peut rien amener de bon dans nos constructions internes personnelles ni dans la construction ou le maintien d'une société.
VÉRITÉS ET OPINIONS, QUI DOIT COMMANDER ?
C'est ainsi qu'on est arrivés à un vivre-ensemble de plus en plus problématique et chaotique, du fait des juxtapositions de cultures (qui sont essentiellement des opinions collectives) qui s'installent et sont posées ensemble sur un même espace sociétal.
Cette juxtaposition conduit forcément à la remise en cause des éléments des cultures (de la culture dominante, englobante, et des autres, même minoritaires). Et cela d'abord de manière souterraine, sous-jacente, larvaire mais bien vivante, et bientôt possiblement explosive... comme un coup de couteau ou un tir de kalachnikov, une révolution, une guerre civile ou un coup d’État.
D'où l'importance de savoir ce qui est vérité, dans le sens de réalités intrinsèques, en soi, universel sur lesquelles on peut s'entendre et s'unir... pour le meilleur et pour être fort face au pire.
De telles vérités fondamentales existent, qui sont, par rapport à nous, ce qui fonde l'objectivité en soi de l'univers et du vivant ; ce qui ne doit pas être mise en cause par nos opinions qu'elles soient toute personnelles ou plus ou moins collectives (celles-ci étant toujours partielles et/ou instables, voire aveuglément partisanes, limitées à un espace et un temps..).
Ce qui veut dire que nos opinions ne sont par nature ni mauvaises ou bonnes, qu'elles ont leur place dans le concert qui se déroule des dynamiques de ce monde, mais sans avoir à quitter le plan (essentiellement spatio-temporel) qui est le leur, indépendamment de l'universel.
LES DEUX EXPRESSIONS DES VÉRITÉS FONDAMENTALES
La question est de savoir si on veut, personnellement, pour notre bien (et par là aussi pour le bien d'autres) de la bonne organisation et relation possibles - en nous - entre ce qui est tel que c'est, et ce que nous en percevons de notre minuscule mais central point de vue !?
Le moyen consiste - forcément - déjà à ne pas être ou rester réductionniste, en refusant d'emblée, a priori, ce qui n'est pas dans le registre de nos opinions.
Ainsi il apparaît depuis l'Antiquité et les recherches des premiers sages, que toute avancée dans la connaissance du Réel véritable (de ses lois, principes, vérités, mécanismes, forces, présences...) provient de deux sources.
Deux sources diamétralement opposées, mais qui sont en réalité autant secrètes l'une que l'autre, c'est-à-dire qu'elles nécessitent que nous les pénétrions qui on veut trouver, si on veut que nous soit révélé ce qui est de prime abord caché à notre conscience et entendement.
Il s'agit de la source divine et de la source scientifique.
Et on doit bien se garder - grave erreur des plus généralisées et dramatiquement conséquentes - de ne vouloir entendre parler que d'une et de rejeter ou nier la réalité et la valeur de l'autre.
C'est que là aussi, au plan de nos existences, le fondement profond qu'est l'unité par la dualité et la trinité (de l'organisation de l'univers entier à la vie de la moindre cellule) doit être perçu et intellectuellement respecté.
UN EXEMPLE PARLANT
Une exemple précis d'un rapport harmonieux possible entre Révélation et Science concerne le commencement de l'univers.
Depuis des millénaires, le texte biblique affirmait que l'univers avait eu un commencement "Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre."
Or par la science il fallut passer le milieu du XXe siècle pour admettre qu'effectivement l'univers n'était pas éternel (comme c'était cru depuis le XVIIIe et comme le crut même Einstein !), mais avait commencé - ce qu'on a appelé le Big-bang. D'ailleurs c'est un prêtre astrophysicien, Georges Lemaître qui, dès les années 20, évoqua mathématiquement le commencement de l'univers à partir de la découverte de son expansion.
Et puis rappelons-nous que croyance et science (foi et calcul) savent faire bon ménage, puisque les principaux savants à qui nous devons les plus grandes découvertes depuis le XVIe siècle sont des croyants (laïcs ou religieux) comme Copernic, Galilée, Newton, Pascal, Descartes, Pasteur, Faraday, Morse, Edison, Volta...
Descartes - trop souvent interprété et récupéré par ceux qui ne veulent croire qu'en leurs propres opinions - a pu avoir cette phrase déterminante qu'on peut chacun s'appliquer pour notre meilleur bien : "Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances."
"Nous devons chercher la vérité en pleine liberté, affranchis de toute idée préconçue."
Et Albert Einstein pareillement : "Le souci de parvenir à la vérité doit primer sur toutes les autres considérations.''
MATÉRIALITÉ ET SPIRITUALITÉ
Voilà la bonne cohabitation !
Rejoignons donc là ce qui est : On peut savoir en vérité à partir de deux sources complémentaires - non antagonistes - :
D'un côté ce que Dieu a dit qu'il nous disait - la Bible étant le premier livre de ses révélations -, et de l'autre, ce que la Science a permis comme découvertes de l'univers.
C'est cette dualité bien comprise qui a fait dire à Galilée que "Dieu a écrit deux livres : le livre de la nature, et la Bible."
NATUREL ET SURNATUREL IMBRIQUÉS
Étant des êtres à la fois raisonnables (par notre âme) et susceptibles d'accepter le surnaturel (par notre esprit), nous pouvons découvrir et admettre que peut descendre du Ciel le plus profond comme du cœur des atomes des vérités qui se complètent, et dont notre part est de chercher les ajustements qui donnent à ces deux approches du Réel toute la profondeur enthousiasmante de ce qu'elles ont à nous apprendre.
Les trois éléments minimum sont donc là : vue scientifique sur ce qui est (le Créé), vue révélée venant de l'Incréé (L'initiateur du Big-bang et créateur de ce qui se mesure et ne se mesure pas (avec des instruments gradués), et nous-même en qui la synthèse est à advenir pour notre meilleure insertion possible, spatio-temporelle et surtout éternelle...
La science et la révélation sont à ce point proches, voire imbriquées, que l'histoire des découvertes ne manque pas de découvertes qui ont été le résultat d'un "hasard" plus que l'aboutissement de la recherche. Et avec Einstein nous sommes d'accord que "Le hasard c'est le nom de Dieu quand il veut rester incognito" !
LA SÉRENDIPITÉ ! La QUOI !?
On a d'ailleurs créé, tant les exemples de découvertes (et de rencontres) de cet ordre sont nombreux, le concept de sérendipité.
Ainsi en fut-il de la découverte de la Pénicilline qui est parmi les plus célèbres, mais encore de la structure de l'ADN, de l'aspirine, du principe d'Archimède, du chlorure de vinyle, des édulcorants intenses, du nylon, du LSD, du polyéthylène, du Post-it, des rayons X, du Téflon, du Velcro, de la vulcanisation, etc... jusqu'à la Théorie du chaos (ou théorie de l'imprévision aussi appelée Effet papillon) avec Edward Lorenz.
Pour ma part, je vois bien là un de ces coups de pouce du Dieu qui sait tout et qui voit tout (dont ceux qui cherchent), ouvrant ainsi les yeux sur une réalité ou une solution qu'on n'imagine même pas et à côté de quoi, sans cela, on passerait.
(et comme ce mot a du mal à être francisé (à partir de l'anglais sérendipity, avec déjà des propositions diverses), je suggère "sérendipté"...)
SÉRENDIPTÉ ET RELATIVITÉ
Contrairement à ce qu'on croit - par préjugé - les sciences exactes restent tributaires de l'humain (voir l'expérience de pensée du Chat de Schrödinger), sont empreintes de relativité bien au delà des fameuses théories (générale et restreinte) d'Einstein.
C'est-à-dire qu'on ne pourra jamais ni TOUT connaître par la science, ni de manière certaine concernant ce qu'on trouve.
Cela résulte de la manière dont Dieu le créateur à organiser ses créations, ne voulant pas qu'on puisse trop découvrir sans lui, selon que "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".
Rabelais nous a avertis de cela il y a bien longtemps, et pour ne pas en avoir assez pris la mesure, on a créé la bombe atomique - qu'Einstein (son théoricien), Robert Oppenheimer (son applicateur) et Paul Tibbets (le pilote qui l'a larguée sur Hiroshima) ont eu la conscience gravement troublée à la suite...
Et aujourd'hui on parle GPA ou PMA avec la même insouciance, en ne voulant pas de lumière de la conscience que donne Dieu qui seul sait tout des conséquences de nos actes...
Ainsi les développements de la science entre nos mains sont toujours des plus aléatoires quant au bien et au mal. C'est notre nature de pervertir beaucoup de choses, et toutes les découvertes qui sont de la vérité qu'on peut faire ne porte pas en elle-mêmes la garantie du bon usage dans les applications.
Trois découvertes devraient nous interpeler et nous garder à notre place (d'humble créature humaine) afin que nous ne nous prenions pas pour Dieu (comme Satan et les anges devenus démons ont fait).
Le principe d'indétermination ou d'incertitude mis en relief par Heisenberg ; les théorèmes de Gödel dits d'incomplétude ; et la théorie de l'imprévision ou du chaos dont j'ai déjà parlé.
Si donc on veut être scientifique, il faut l'être en vérité, l'objectivité devant supplanter les opinions et autre interprétation qui résulte d'une idéologie partisane personnelles.
Plus encore, être objectif ne suffit pas, car l'objectivité formant et définissant la matière et ses interactions ne comprend pas le sens moral, est exempt de conscience. Il s'agit de lois, de principes, de déterminismes résultant et incluant beaucoup d'intelligence (dédiée), mais pas les dimensions de la conscience qui se trouve au plan de l'âme et des esprits, des psychismes et du spirituel.
Ainsi la liberté humaine se trouve aussi dans cet interstice entre ce que la matière et la science peut ou permet - sans état d'âme - et la conscience de celui qui apprend et manipule, tire un bien ou un mal de tel ou tel développement.
Or si la conscience n'est pas éclairée par l'Esprit même de Dieu en amont de nos choix et actions, on a toutes les chances de mal faire - que ce soit intentionnellement, délibérément, ou par une intention qui semble bonne mais dont les effets vont être catastrophiques faute de prescience.
C'est ainsi que face à cette relativité des connaissances issues de nous, nous avons besoin, pour connaître de manière plus certaine et moins aléatoire, des découvertes qui peuvent être faites à partir des textes bibliques. Car on là des connaissances révélées (qu'il n'y a donc plus à chercher par nos réflexions et autres méditations). Ce qui nous fait et gagner du temps, et éviter bien des écueils...
Mais attention ! Là aussi, on va se trouver avec notre liberté propre, et donc devant la même difficulté de croire ou ne pas croire, et encore de l’interprétation qu'on peut faire de ce qu'on lit... comme de tout.
Selon ce principe d'un libre-arbitre au cœur des déterminismes, nous avons besoin d'avoir personnellement (de développer, de recevoir, d'appliquer) "l'amour de la vérité" pour découvrir celles qui sont les plus utiles et bénéfiques pour notre existence présente et pour notre éternité - éternité qui commence par l'éternisation de notre âme pendant que nous sommes dans ce corps, puis qui se développera physiquement lorsqu'une résurrection viendra donner un nouveau corps (incorruptible, éternel, autre) à quiconque aura fait la paix avec Dieu par sa foi.
Confronter comme la mort physique et les souffrances le montrent à des réalités plus absolues que relatives, organisées et réglées plus que laissées à l'appréciation de quelque hasard, qui peut se passer de la connaissance qu'on peut obtenir par cette source qu'est la Bible !?
De plus, personne ne peut honnêtement et sans risque de se tromper dire quoi que ce soit sur la Bible sans l'avoir lui-même ouverte - que ce soit pour y chercher Dieu ou pour chercher en quoi cette Écriture est critiquable et bonne à rejeter !
Alors je ne donnerai pas là une recette pour rencontrer Dieu - recette qui existe bien évidemment et bien d'autres articles en parlant -, mais une simple invitation à chercher. Que ce soit par la science (dont les calculs et loi de probabilité exclus à 1060 ou 120 que l'univers et la vie aient pu paraître tout à coup par hasard) ou par la Bible dans laquelle Jésus a dit concernant les vérités les plus fondamentales : "Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre"...
CHERCHEZ ET VOUS TROUVEREZ
Dès lors apprenez à être attentif-ve à ces deux choses : Ici-bas tout est relatif, incertain et incomplet tant que nous ne cherchons qu'avec notre raison (par notre âme); mais tout peut devenir particulièrement sensé, clair et fraîchement nouveau du moment où vous ajoutez à votre faculté psychique la capacité spécifique de l'esprit qu'est la foi mise en Dieu.
D'autre part attendez-vous - mais même si on ne s'y attend pas ça arrive - à ce que peut-être le Dieu qui nous aime, qui nous cherche, qui veut entrer dans une relation vivante et heureuse avec lui, pourrait bien sortir à demi de son état obligé de séparation d'avec nous (séparation tant qu'on n'est pas réconciliés et en paix avec lui)* !
La sérendipté c'est peut-être pour vous dans un futur très immédiat !
Dans tous les cas, soyez dynamisé-e pour chercher les grandes vérités - dont Dieu -. Par les temps chauds qui courent - et pas seulement météorologiquement -, rien ne peut mieux rafraîchir l'âme et vivifier l'esprit.
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* Ici un guide de prière si vous ressentez une culpabilité qui ne vous lâche pas, le besoin d'être pardonné-e, lavé-e, purifié-e au plus intérieur de vous-même.
Published by Claude Thé, humanité et spiritualité
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