3 septembre 2019
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LA FOI, PRINCIPE UNIVERSEL DU VIVANT
Une des réalités les plus étonnantes est que la foi est un principe moteur universel de tout ce qui vit.
Un déterminisme dynamique et dynamisant que nous possédons tous et actionnons chacun depuis notre plus tendre enfance !
Oui la foi !
Dont se servent les scientifiques rationalistes, cartésiens comme les autres, principe qu'ils réduisent bien pauvrement (comme nous réduisons beaucoup de choses) à l'intuition ou à la simple curiosité.
Mais qu'est-ce que la curiosité qui nous fait avancer ?
Si cela ne vous a jamais sauté aux yeux, découvrez vous-même, cherchant à savoir ce qu'il en est en vérité, en toute objectivité, en quoi la foi vous habite depuis toujours, en quoi elle est un principe dynamique fondamental, universel, inhérent au vivant (animaux compris) et particulièrement développable chez et par l'être humain.
DES EXEMPLES À LA PELLE !
Comment apprend-on à nager ? Par la foi ! On dépasse ainsi les limites du naturel ! On se développe dans une projection qui nous élargit en capacité et en pouvoir, voire en plaisir nouveau, en joie naturelle, en bonheur simple
Comment a-t-on appris à marcher ? Par la foi.
Pour se lancer ainsi dans le "vide" sans le soutien de personne, on a fait preuve... de foi. Inconsciemment on a cru que c'était possible, et on a marché !
On a même pu hésiter, ce qui montre l'extraordinaire travail intérieur (inconscient) que met en œuvre l'activation de ce moteur.
Une foi certes non conscientisée, mais une foi réelle, un principe dynamique qui fait partie de notre organisation psychisme, en tant que déterminisme à la fois actif en lui-même et actionnable à la suite par notre volonté.
C'est l'existence et l'activation de ce principe qui nous conduit à prendre confiance en soi, à se lancer. Il est à la base de notre élan élémentaire de survie, puis de nos mouvements de déploiement.
Regardez bien : Comment a-t-on appris tout ce que nous savons ? D'abord par la foi. C'est-à-dire en croyant, sans preuve, ce qu'on nous disait ou montrait.
Certes, on a pu être trompés, bernés, égarés - c'est la responsabilité de ceux qui ont transmis - , mais cela n'enlève rien au fait, à la valeur et à la nécessité de cet élément essentiel de notre existence et de tous ses développements (physiques, psychiques ou spirituels).
Comment recevons-nous que la terre tourne autour du soleil ? Et cela à 100 000 km/h, et sur elle-même à 700/800 km/h ?
On comprend déjà qu'on ne pourra jamais tout savoir avec certitude, si ce n'est qu'en le croyant. Dans tous les domaines, basiques ou "border-line", touchant à la métaphysique ou à la physique quantique, à la pensée, l'âme, la conscience, l'esprit, les sentiments, les anges, Dieu, le matériel et l'immatériel.
EXTENSION DES DOMAINES DE LA FOI
Comment apprenons-nous à sauter en hauteur en dorsal ou à la perche ?
A lire, écrire, compter, à conduire, à devenir médecin ou facteur, informaticien ?...
Comment pouvons-nous monter dans un avion malgré tout le surnaturel du vol et les appréhensions que cela peut générer ?
Comment se développe un projet d'entreprise ; une association de personnes, un grand groupe économique ; un projet de vie qui est (normalement) un engagement durable comme le mariage ?
D'où vient l'élan pour fonder une famille ?... dont on sait qu'il y aura immanquablement des épreuves et qu'il faudra tenir ferme pour ne pas céder à ce qui viendra la casser et disperser ?
Comment des sportifs, un pianiste, une cantatrice... avancent-ils dans l’arène où ils se produisent pour en sortir sous les applaudissements ?
Rien de tout cela ne se met en mouvement sans le jeu, même totalement inconscient, du principe vital qu'est la foi en ce qu'on ne voit pas encore et à quoi on veut croire ; en ce qu'on ne peut pas savoir par avance, avec certitude, mais on y croit !
Dans certains cas il s'agit de croire essentiellement en nous-même. Dans d'autres cas de croire en quelque chose (un hélicoptère, un télésiège, un immeuble, la Tour de Pise ou la chaise sur laquelle on s’assoit !... Ou de croire en quelqu'un (une ou plusieurs personnes).
C'est vrai pour un aveugle conduit par un chien qui le guide, et nous devons comprendre - croire ! - que c'est au départ exactement la même chose concernant Dieu !...
PLUS ENCORE...
Quel moteur laissez-vous s'activer quand vous achetez de quoi manger ici et là ?
Quand vous mordez à pleine dent dans du pain, un pâté végétal ou un morceau de viande ?
Quand vous buvez l'eau du robinet ou un cocktail dans une fête ?
Quand vous prenez un médicament ?
Certains ont été gravement intoxiqués par des absorptions avérées problématiques ; d'autres en sont morts !
Faire confiance à son boulanger ou à un primeur sur le marché, à un restaurateur... c'est faire preuve de ?...
La notion de risque est indissociable de notre monde, et donc de tout ce qu'on fait dans la croyance ou foi.
Comme au jeu, on peut calculer, supputer, faire des calculs de probabilités, mais sans jamais être sûr à 100 % de ce qui va suivre une décision, dans le futur de notre décision ou engagement...
Le doute est permis, mais dans tous les cas si on ne veut rien faire sans voir (au préalable), on ne bouge plus et on meurt !
AU SUJET DES DOUTES
Du fait qu'on vit dans un monde "dualisé" (fait accidentellement du bien et du mal), i y en a de deux sortes :
Les doutes qui appellent un questionnement pour savoir ; pour passer d'une chose qui ne nous est pas évidente - mais qui peut être évidente pour d'autres - à la réponse (la plus) juste, qui permet de savoir ce qu'il en est effectivement.
Ce genre de doute est bon. C'est celui dont parle Descartes dans sa méthode d'approche des vérités.
Et il y a le doute sur Dieu. Est-ce qu'il existe ou pas ?
On entend parfois "Moi je suis comme Thomas, je crois qu'à ce que je vois !"
C'est oublier qu'avant cette parole, Thomas a tout quitter de sa condition sociale pour suivre Jésus dans l'aventure de sa foi. Alors ayez "seulement" la foi de Thomas et pas de doute, Dieu se révélera à vous ! (car Jésus est revenu 8 jours après cette parole pour lui ; pour lui montrer comme aux autres disciples qu'il était bien ressuscité).
Et pour reparler ici de Descartes, si vous lisez son Discours de la méthode, vous verrez que pour lui qui aimait et cherchait la vérité, la foi en l'existence de Dieu était tel qu'il dit (plusieurs fois) qu'il n'y a pas à douter quant à lui.
Ce qui veut dire qu'on n'a pas de temps à perdre sur cette question, et je rajoute qu'il est donc bien préférable et utile de chercher ce qu'il est réellement, ce qu'il fait et comment il agit, et comment, si ce n'est pas encore fait, être réconcilié-e, en paix et sauvé-e par lui...
S'il y a quelque chose cependant à rajouter sur le doute concernant Dieu, il n'est pas impossible, et il est même impossible qu'il n'en vienne pas (car le doute fait là partie de la dynamique du mal, de l'incrédulité).
Ainsi, on peut avoir des doutes sur Est-ce que Dieu entend toujours mes prières ? Puisque je n'ai pas toujours ses réponses. Il nous faut alors comprendre qu'un silence est un moyen de réponse ! Qui peut laisser la conviction qu'on a se développer en action (pas d'obstacles) ; ou qui exprime son désaccord avec une demande et démarche qu'on voulait entreprendre...
SELON LES ÉPOQUES ET CULTURES
Tout au cours de l'histoire les impies (ceux qui ne croient pas en Dieu) étaient de deux sortes : les pauvres, n'ayant pu recevoir aucune éducation et instruction (dits manants ou mécréants), et quelques élites riches, cultivées et oisives et libertaires... l'oisiveté étant (avec la richesse ou l'ignorance) "la mère de tous les vices".
Aujourd'hui c'est la culture laïque (de ce mot détourné de son sens qu'on devrait avoir l'honnêteté de remplacer par athée ou agnostique) qui produit des citoyen-nes départis-es de la vie de l'Esprit.
Mais regardez encore s'il faut vous en persuader : Quand vous vous couchez le soir (ou au petit matin), quelle assurance avez-vous de vous réveiller et lever quelques heures plus tard ? Celle de la foi qui vous détermine pour vous tenir hors d'une angoisse toujours possible (comme il en monte chez de plus en plus de monde à partir de la fin du jour).
En ce sens, la foi tient aussi de l'immunité, d'une forme de garde positive, préventive de soi, qu'on peut développer en conscience pour se défendre par des pensées, par des choix, par quelque forme de foi appropriée... qui s'approprie.
D'où des victoires, des bénéfices, du bien (-être, -vivre, -relationner), qui peuvent être fondées sur une pensée juste, une bonne affirmation, un exemple à suivre, un concept, une promesse (la foi en Dieu s'appuie beaucoup, outre des expériences surnaturelles, sur des paroles affirmatives ou des promesses écrites faites par Dieu).
Psaume 119, vers. 42 et 105 : "Je pourrai répondre à celui qui m'outrage, Car je me confie en ta parole."
"Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier."
Il nous reste après à marcher, par ce même principe de foi.
Quand vous désirez avoir un enfant ou le garder malgré des pressions qui vous poussent à changer d'avis pour une raison qui n'est pas la vôtre ?
Quand vous montez sur la moto d'un copain pour ressentir des sensations ? Sur un cheval lancé au grand galop dans un sous-bois ?
Quand vous montez sur une table d'opération et que plus rien ne va dépendre de vous ? Qu'on vous fait signer au préalable une fiche d'acceptation des risques encourues, avec une longue liste d'effets secondaires possibles ?
Quand vous vous engagez sur 20 ans à remboursement le prêt qui vous permet d'acheter une maison sur la base de votre emploi actuel ?
Quand vous travaillez tout un mois avant d'être payé ?
3 DOMAINES OÙ LA FOI S'EMPLOIE
On peut remarquer que ce moteur inhérent à notre nature de vivant, s'active de trois manières.
De façon naturelle, dans notre inconscience de cette dynamique, la foi joue comme un déterminisme.
De façon culturelle, elle se met à jouer, plus ou moins en conscience, selon ce qu'on va oser ou pas, accepter ou refuser, prendre position ou pas, sur quantité de circonstances, rencontres et situations.
Ce qui amène ou devrait amener dans toujours plus de personnalisation des décisions vues comme des actes de foi, jusqu'au passage à la foi dans la dimension spirituelle du Réel, en ne se laissant pas arrêter par quelque préjugé ou parti pris non analysé, non éprouvé objectivement.
Entre la foi agissant dans le matériel et celle qui rejoint et soutient la dimension spirituelle, se trouve, culturellement, l’acquisition de savoirs religieux, qui sont et ne peuvent être que pont entre ce qui est de l'âme et ce qui est de l'esprit, un échafaudage provisoire qui vise ou devrait viser à notre construction intérieure, à entrer pour y travailler dans notre jardin intérieur tel qu'il existe, tel qu'il peut être agencé et gardé.
En troisième lieu, la foi s'active spirituellement, afin que nous entrions et nous développions dans les dimensions de l'Esprit, c'est-à-dire du Divin.
Ce sont alors des acquisitions de connaissances de nature spirituelle - qui s'acquiert tout pareillement que les autres au départ, puis avec lesquelles nous avons à œuvrer pour donner à ce qui est de l'Esprit sa juste et profitable place en nous et avec nous.
La Bible parle de recevoir "Christ en nous, l'espérance de la gloire"...
Ainsi la foi est toujours un don initial de Dieu, (comme la vie et tous dons ou talents innés).
Dans le cas spécifique de la foi en Dieu, elle peut résulter d'une vraie mise à feu déclenchée par l'Esprit-Saint ; comme aussi elle est susceptible d'être développée, travaillée en profondeur, appliquée jusqu'en des zones nouvelles, dans notre quotidien comme dans le surnaturel spirituel...
FOI CHALLENGE
Ce principe est aussi liée au risque, et donc fait appel au courage. A la détermination, à la volonté, à la persévérance, voire à l'audace, avec et après exercice de discernement et avec connaissance de cause suffisante.
Plus on veut avancer par la foi, plus il peut s'agir de challenge, de relever des défis, de dépassements.
Par exemple j'étais incapable d'aimer ma belle-mère, maintenant je peux !
J'avais une maladie chronique ; avec la foi d'autres chrétiens s'associant à la mienne, j'ai été guérie !
J'ai postulé à un poste dont je n'étais pas certain d'avoir les compétences attendues et je l'ai eu et j'y réussis bien.
De fait, un bon aperçu (de la place) de ce principe nous aide à mieux regarder ce qu'on peut faire - ou pas -, donc aiguise le sens de notre responsabilité personnelle (que ce soit vis-à-vis des autres, de la société, ou de nous-même).
ET LA FOI DE JÉSUS
On entend bien Jésus au sujet de la foi : il déclare, stimule, excite, provoque ses disciples pour qu'ils veuillent faire de la foi un vrai moteur approprié de conquête pour l'agrandissement de leur existence et de celles d'autres.
Conquête sur le naturel et le surnaturel, pour subvenir aux besoins matériels immédiats ( ), pour faire confiance à Dieu ( ), pour guérir les malades et chasser les démons (Marc ch. 16, vers. 17-20), pour annoncer la dimension nouvelle qu'il est venu ouvrir dans l'ordre spirituel du Réel total.
Il ne s'agit jamais de combattre contre des hommes (Éphésiens ch. 6, vers. 12), mais contre des circonstances, des situations (Luc ch. 8, v. 22-25), les esprits démonisés des lieux célestes qui viennent faire des ravages parmi nous (Matthieu ch. 8, v. 28-34).
Oui, la foi de Jésus !
Croire qu'en ouvrant sa bouche pour dire trois mots à un mort il va (le) ressusciter !
Croire qu'en commandant à des démons qui allaient mettre en débandade tout un grand troupeau de porcs, ils se soumettraient ;
Croire que d'une simple phrase prononcée devant les plus puissants dirigeants de son pays, il allait les faire reculer dans leurs intentions et partir ;
Croire que sans rien écrire lui-même, d'un coin perdu d'une petite nation du Moyen-orient annexée à la domination barbare et polythéiste du terrible Empire romain, et à partir d'une poignée de pécheurs, péager et autres marginaux insatisfaits de leur vie quotidienne, peu ou pas cultivés, croire que son message, le récit de sa vie exemplaire, de sa mort pour nous sauver et de sa résurrection, allaient traverser les continents, les couches de société et les siècles ! Changeant le rapport de force entre les hommes et les démons, changeant par là la face de l'Occident, amenant l’avènement de la personne humaine par la dignité dont le Saint-Esprit la revêt...
A l'inverse de par la foi et la sagesse en action, c'est par manque de courage ou peur, par incrédulité spirituelle, qu'on peut ne pas faire des pas de foi. On peut même abandonner la vraie foi (ce qui s'appelle apostasie) !
On cède alors la place à choisir de croire autrement ; en la seule réalité et valeur de ce qui se touche, matériel ou charnel, de ce qui s'empoche, se prend par la facilité, la tromperie ou l'immoralité.
Ce qui est tout le drame de nos jours, croulant sous les Trop (de biens et d'informations inutiles, de déchets et pollutions, de technologies vouées à la capitalisation et non plus au bonheur, de chaleur climatique et passionnée, de crédulité mal placée, de manipulations...).
RÉSUMÉ
Quelle étonnante réalité que ce moteur de la foi, si peu perceptible et pourtant combien usitée, qui permet de saisir ce vers quoi on la dirige, et qui donne de croire que... ou de croire que...
Elle est a la fois, en deux modes complémentaires, foi s'appliquant et foi s'étendant. A la fois déterminisme fini (qui joue hors conscience) et déterminisme développable (par le jeu de la conscience).
Jusqu'où ?...
à suivre avec FOI ET DISCERNEMENT > sur demande par le bouton Contact pour les intéressés
Ce post fait suite à l'article commencé ici <
En attendant, recevez - par la foi - la bénédiction de Dieu !
Guide de prière pour faire la paix avec Dieu
Published by Claude Thé, humanité et spiritualité
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Science et foi
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