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29 mars 2020 7 29 /03 /mars /2020 08:48

Une représentation de Dieu créant l'homme faite par Léonard de Vinci.
Les représentations peuvent nous aider à voir l'invisible...
mais n'en restons pas là, pas plus qu'au minuscule coV covid-19
(Le mot virus vient du latin "virus" qui désigne le poison, le venin, la bave)

Les leçons à tirer de l'apparition et des effets de ce coV covid-19 ne manquent pas pour qui veut "ne pas mourir idiot", c'est-à-dire veut comprendre le monde dans lequel nous vivons, et nous comprendre - nous connaître - nous-même.

EST-IL TEMPS DE CHANGER DE LUNETTES !?

Certes si on veut être et rester un matérialiste étroit, à la vue causal relâchée, on ne comprendra pas... si ce n'est que c'est le hasard, la faute à pas-de-chance, un mal comme il en arrive parfois, ou encore un effet de la sélection naturelle qui va éliminer les plus faibles...

Mais si on adopte une vision plus complète du Réel, qui comprend une dimension spirituelle, d'origine divine, on peut plus richement tirer de toutes choses, de ce coronavirus aussi, des enseignements.

L'un d'entre eux peut venir du rapprochement qu'on peut faire du rapport de taille et de force qu'il y a entre nous êtres humains et un virus.

La taille des virus les situe tout en bas de l'échelle des dimensions. Elle varie d'environ 20 à 300 nanomètres. Les coronavirus sont parmi les plus gros virus, de l'ordre de 250 nanomètres.
Un nanomètre c'est un milliardième de mètre, ou un millionnième de millimètre !
C'est en moyenne mille fois plus petit qu'une bactérie (qui est la plus petite expression d'un corps vivant).

Par contre, nous voilà face à un ennemi des plus puissants dans son rapport à nous. Le covid-19 comme d'autres coronas est capable de nous tuer pour peu qu'on ait des faiblesses.
Par faiblesses on doit entendre des failles dans notre système immunitaire physiologique, et failles aussi - ce que la science n'aime pas considérer car elle n'a pas de moyen pour mesurer ce qui est typiquement psychique ou spirituel - dans nos données (admises) mentales, émotionnelles et/ou de volonté...

Et donc, malgré notre taille physique (de l'ordre de cinq millions de fois supérieure à celle d'un coV), voilà qu'on peut être moins fort qu'un tel minuscule et partiel morceau de "matériel génétique" même pas vivant en lui-même.

Cela ne nous donne-t-il une idée de notre petitesse en fait ? en tant que personne physique qui peut être impactée, et en tant que personne psychique prise de court face à cette invasion sournoise ?
Une idée qui rabat l'opinion que nous avons couramment de nous-même et de nos pouvoirs... tout relatifs - qu'ils soient économiques, politiques, philosophiques, idéologiques athées ou religieux !?

Mais en rester seulement là, même si c'est une réalité tangible et qui peut nous menacer "pour de vrai", ne nous tiendra pas longtemps dans la réflexion sur la vie et la mort, sur le sens de notre présence dans ce monde et des rapports de force entre le mal et le bien - le mal physique étant dans cette affaire le covid-19 et le bien qu'est l'existence qu'on a reçue en partage.

Une existence qu'on peut voir fragile, comme tous les systèmes d'organisations gigantesques qu'on est capables de monter...à notre image.
Une existence éphémère, on se sait mortel... mais on prête si peu d'attention à cet aspect pourtant dominateur de ce que nous sommes.

Une existence peu intelligente donc en fait, puisqu'on se soucie davantage de suivre une série tv, de lutter pour quelques euros de plus qu'on va gaspiller en cigarettes, alcools, drogues, et tant de choses qui, même si elles ne sont pas directement nuisibles, sont si inutiles et toujours coûteuses.
Des milliards d'euros ou de dollars sont ainsi dépensés pour envoyer du matériel jusqu'à Mars par exemple comme s'il n'y avait pas de besoins plus immédiats et plus proches à quoi répondre.
On est des êtres de déséquilibres, à l'extérieur parce que d'abord en nous-même.

Bref, "on est bien peu de chose", et si notre amie la rose ne le laisse plus entendre à nos oreilles assourdies par toutes nos activités, c'est un virus qui vient nous ramener les pieds sur terre.

Un "coV" (c'est l'abréviation officielle d'un coronavirus) qui vient nous arracher à nos virtualités et autres usages immaîtrisés, irréfléchis de notre temps, en lui redonnant de la place jusqu'à une reconsidération - forcée - de nos agendas et priorités. Jusqu'à, surtout, nous permettre, de nous-même, sans contrainte supplémentaire de s'asseoir (devant des écrans éteints) et de s'interroger en faisant face... au vide qui nous habite !

Blaise Pascal déjà avait remarqué et dit qu'une des choses les plus grave est que "nous ne savons pas rester une heure seul(e) dans son cabinet." (bureau ou salon).

SE DÉCOUVRIR EN VÉRITÉ... SANS MASQUES

Car si le virus est minuscule autant que pouvant nous dominer de fond en comble, le coup d'arrêt qu'il met sur nos activités peut aussi être vu comme une sanction sur le développement de nos cultures... et plus précisément encore comme un jugement divin.

Une pensée qui chez certains monte à la conscience de l'inérieur - justement parce qu'on a une conscience, capable de saisir, quand on ne l'a pas étouffée, autant des vues spirituelles que psychiques ou seulement matérielles.
Une pensée qui a besoin d'être reboostée tant elle a été mise en veille, en stand-by. Mise à jour, reset, redémarrage ! Pour saisir que tout de nos matérialités peut aussi exprimer un seconde degré, qui peut avoir un sens spirituel.

Hermès le trimégiste antique disait déjà que "tout ce qui est en bas (sur la terre) est comme ce qui est en haut (dans un ciel spirituel), et inversement.
C'est pourquoi Jésus utilisait - et emploie toujours - des paraboles pour donner de comprendre les réalités invisibles, les plus puissantes, des dimensions de l'esprit, du divin.
Il n'y a pas à s'étonner que les réalités invisibles "d'en-haut" sont très puissantes puisque ici "en bas" on s'en aperçoit bien. Que ce soit par les forces cosmiques qui tiennent les corps célestes dans leurs rotations; l'énergie (dite "sombre") qui tient tout l'univers dans son expansion très maîtrisée, les forces telluriques, magnétiques ou électromagnétiques, l'électricité et toutes sortes d'ondes porteuses, agissantes, que notre oeil ne voir pas...

C'est pourquoi encore existe avec le sens propre le sens figuré, ou tout ce qu'on appelle la symbolique...

Et donc en s'éveillant, notre conscience peut s'élargir à bien plus grand que nous ! 
Ce n'est pas parce qu'il nous est quasi impossible d'imaginer ou de visualiser ce qu'est la taille d'un virus, que nous ne croyons pas qu'il existe. Eh bien de la même façon, dans la direction opposée, ce n'est pas parce que nous avons a priori du mal à imaginer ou se figurer Dieu, qu'il n'existe pas et qu'il n'agit.

C'est que selon la loi générale de causalité, les causes peut se voir à partir de leurs effets. C'est ainsi qu'on a découvert en médecine que des maux localisés dans les corps sont révélés par des effets sur le corps (les symptômes).
Ou encore qu'une mauvaise gestion des données bonnes ou mauvaises, justes ou fausses, par le compartiment intellect de otre âme peut se traduire (finit souvent par se traduire) dans notre corps, c'est la somatisation.

Ces réalités connues, vérifiables, sont aussi là pour nous parler au seconde degré, nous dire que dans le versant caché du Réel, il y a de même des lois qui jouent, des principes actifs, et une gouvernance... qui gère comme nous avons à le faire ici-bas, des conflits d'ordre moral, de l'ordre du Bien et du mal, dans les sphères spirituelles comme dans notre monde.

UN JUGEMENT A TOUJOURS DEUX FACES

Le grand principe qui justifie le mal sans que Dieu puisse être accusé d'être seulement une idée ou un mauvais dieu, c'est que tout mal peut être tourné en bien. Et cela, même nous ne sommes pas souvent capablesde le faire (on sait très bien faire le contraire par contre !).

La Bible assure que Dieu a disposé les choses de telle manière que non seulement il peut, lui, intervenir pour faire sortir d'un mal un bien, mais il a aussi disposé des lois d'ordre et de régulation qui font que "toutes choses peuvent par elles-mêmes concourir au bien de ceux qui cherchent à vivre selon les instructions divines et de ceux qu'il appelle à venir à lui. (Pour ma part j'ai vécu ce miracle d'un accident grave que Dieu a magistralement tourné en la plus grande des bénédictions, celle de découvrir qu'il existe, qu'il est, et qu'on peut vivre des relations exceptionnelles avec lui).

Et donc ce jugement qu'est l'apparition du covid-19 qui nous réduit et nous emprisonne - c'est d'une part bien sûr un côté sanction, coup d'arrêt sur nos mauvais comportements (collectifs, sociaux, familiaux, individuels, et même intimes).

Mais aussi son côté grâce, secours de Dieu, délivrance par son intervention, c'est qu'il nous donne individuellement du temps, afin que nous puissions revisiter notre vie, ce qu'elle vaut, où elle va (où elle allait!), ce qu'on en ignore, ce qu'en sont les forces - bonnes mais aussi mauvaises, à revoir, dont être libéré.
Pour ceux qui sont sur le pont, en première ligne, soignants, actifs surchargés de tous autres, c'est aussi pour leur montrer leurs propres limites, insuffisances, pertes de forces, face à un monde bien plus malade qu'on ne le voit généralement.

Ce qui nous donne ce super témoignage de Lilian Urban, médecin italien qui raconte > ici dans cet article, comment la surcharge de besoins a produit parmi le personnel exténué un travail de l'âme qui autrement ne se fait pas...

Et finalement donc, parvenant à une limite quelconque de soi-même, dans sa vie de célibataire ou de couple, de famille ou au travail, face à soi-même autant que face aux autres,  venir ou revenir à l'essentiel - l'essence du ciel -, à Celui qui peut tout, qui n'est qu'un peu en retrait de nos existences - because il nous a créés libre -, qui veut se révéler vivant par divers moyens (divers effets).
Venir, revenir au sens, à la paix de la nature quand il fait cesser les tempêtes, à la simplicité, à notre taille de créature bien perdue sans notre créateur.

Découvrir ou rouvrir l'espace qui est de l'ordre de la permanence, de l'Esprit,  notre spiritualité - éteinte, envolée, morte ! - et la réalité quasi incroyable qu'il y a un tel Dieu (que décrit et déploie la Bible) et que, malgré les dynamiques organisées de la nature, malgré les beautés des bébés, des fonds marins ou de la voûte céleste..., on ne le sait même pas !

Cherchez et vous trouverez, dit Jésus. Et si on a cru et appliqué cette ivitation au plan des réalités physiques de la création en développant des sciences, croyons aussi que c'est valable au sujet des réalités immatérielles, de l'ordre de notre âme (psychisme immatériel) et de l'ordre supérieur de la Divinité.

Bon confinement (puisqu'il est là). Soyez béni-e.
à suivre...

 

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