12 avril 2020
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1 - LE COVID-19, UN JUGEMENT DIVIN !?
Cela ne fait aucun doute pour beaucoup: ce Covid-19 est un jugement de Dieu.
On le sait parce qu'après ses premières apparitions à Colmar dès fin 2019 (>voir ce témoignage), il est surtout tombé sur "la maison de Dieu", l'église La Porte Ouverte chrétienne de Mulhouse.
Pourquoi cette assemblée ?
Parce qu'elle est le plus important rassemblement local régulier évangélique de France, voire d'Europe, et de plus à ce moment-là des croyants venus de toute la France y étaient réunis (comme chaque année).
Elle apparait donc de manière emblèmatique, comme un symbole fort de "l'église du Dieu vivant" qui se met à juger la terre entière, en concordance avec ce que l'apôtre Pierre a dit dans sa 1ère lettre (chap. 4, vers.17) ; "Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Evangile de Dieu ?"*
Il n'y a donc aucun hasard à cet événement, pas plus ici qu'en Chine d'où le corona nouveau a jailli comme le son sourd d'une trompette (plus précisément d'un shofar selon le terme hébreu).
Plus largement, le covid-19 est la base d'un jugement pour toute "la terre habitée".
Un jugement dont il dépend de la réaction globale de l'Eglise du Dieu vivant (sa sanctification*) et des leaders politiques principaux qu'il s'arrête sans autre effet négatif, ou qu'il ne soit que les prémices (le commencement) d'événements plus sévères à la suite.
ENTENDEZ-VOUS L'APPEL ?
Covid et confinement forment un son de trompette grave, rappel pour certains et interpellation pour d'autres qui ne savent pas, que Dieu juge (toujours au final) les nations comme les personnes. Leurs organisations sociétales (économiques, politiques, idéologiques), les choix de leurs leaders et nantis, selon que dans tous les cas "tous sont pécheur/pécheresse, c'est-à-dire fondamentalement coupables par toutes sortes de fautes morales (non confessées et pardonnées). Il en est ainsi de cupidité, la duplicité, l'exploitation des uns par d'autres et autres méchancetés, les manipulations psychologiques et autres perversités et commerces charnels, l'orgueil, l'arrogance, les corruptions... tout comportements, paroles ou pensées qui sèment le mal des uns aux autres (ce que montre la contamination et propagation virale) et séparent toujours plus la terre du Ciel divin, privant de la glorieuse présence de Dieu".
C'est aussi un jugement quant aux plus faibles, en leur faveur, révélation que j'ai reçue dimanche 5 par le psaume 12 qui dit:
"Sauve, Éternel ! car les hommes pieux s'en vont, Les fidèles disparaissent parmi les fils de l'homme. 2 On se dit des faussetés les uns aux autres, On a sur les lèvres des choses flatteuses, On parle avec un coeur double.
3 Que l'Éternel extermine toutes les lèvres flatteuses, La langue qui discourt avec arrogance, 4 Ceux qui disent : Nous sommes puissants par notre langue, Nous avons nos lèvres avec nous ; Qui serait notre maître ? - 5 Parce que les malheureux sont opprimés et que les pauvres gémissent, Maintenant, dit l'Éternel, je me lève, J'apporte le salut à ceux contre qui l'on souffle.
6 Les paroles de l'Éternel sont des paroles pures, Un argent éprouvé sur terre au creuset, Et sept fois épuré. 7 Toi, Éternel ! tu les garderas, Tu les préserveras de cette race à jamais. 8 Les méchants se promènent de toutes parts, Quand la bassesse règne parmi les fils de l'homme."
On a donc bien affaire à un jugement, étant à double tranchant, qui punit et permet dans la même dynamique de sauver, de délivrer, de faire grâce, d'ouvrir le Ciel divin (je pense à beaucoup): Ne manquez pas le coche !
Regardez vers Dieu et si vous êtes dans la faiblesse, dans l'abaissement, sentez-le venir à vous.
"Psaume 121 - Cantique des degrés. Je lève mes yeux vers les montagnes... D'où me viendra le secours ?2 Le secours me vient de l'Éternel, Qui a fait les cieux et la terre."
"J'ai exaucé ceux qui ne demandaient rien, Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas ; J'ai dit : Me voici, me voici !"
2 - LE CONFINEMENT
Rester chez soi pour entrer en soi et pour se tourner vers Dieu.
Que trouve-t-on en soi ? Du vide le plus souvent ! ce qui fit dire à Blaise Pascal "Il y a dans le coeur de l'homme un vide... en forme de Dieu."
Ce qui se traduit par un manque de paix, de suite dans les pensées; des angoisses, de l'étouffement (une grande caractéristique liée à ce mal). Du non sens, des envies d'évasion, d'occupationnel, de l'irritation, des colères surprenantes, des disputes choquantes, de l'endurcissement... des insuffisances...
Et ce verdict pour nous rendre plus attentif pour une quête de solution:
"Par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu,6 qui rendra à chacun selon ses oeuvres ;7 réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l'honneur, la gloire et l'immortalité ;8 mais l'irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l'injustice.9 Tribulation et angoisse sur toute âme humaine qui fait le mal."
L'effet d'un jugement est de sanctionner un comportement, des pratiques, paroles et projets mauvais, des pensées injustes, dangereuses... comme de croire qu'il n'y a pas de Dieu, ou qu'il est injuste, ou seulement une énergie ou une conscience cosmique impersonnelle.
"La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,19 car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. 20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, 21 puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. 22 Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous..."
Mais la grandeur d'un jugement divin est qu'il apporte avec la sanction aussi la solution. (Si vous êtes curieux, on voit cela notamment lors de la plus grave faute humaine (par ses conséquences durables) en lisant ici du verset 1 au verset 21).
ET PÂQUE(S) QUI ARRIVE... À POINT !?
Cet à propos du retour de la fête de Pâques pendant ce confinement a dépendu de Dieu seul (le maître des temps et des circonstances), et pour la suite dépend... de nous - de chacun pour sa part et selon sa zone d'influence.
Mais que savons-nous de Pâques ?
On en a entendu le mot, mais bien moins souvent la réalité vraie. Et l'effet que peut produire cet événement - central de l'histoire humaine -, quand on le met en lien direct avec nous-même est tragiquement si méconnu, inexpérimenté.
De quoi s'agit-il donc ?
De regarder à une croix. Non pas à l'image seulement, mais à la personne qui agonise, des heures durant, blessée à mort, sous le soleil ardent puis sous une pluie battante, environnée de mouches qui sucent son sang; d'une foule vociférante, hystérique, démonisée, qui aussi tout à coup s'est tue, et regarde, sidérée, sans comprendre.
Un juste qui meurt dans des conditions aussi épouvantables, entre de vrais brigands, après avoir été humilié par des soldats moqueurs et cruels, frappé de coups de fouet qui ont labouré son dos, ses flancs, les mains et les pieds percés à grands coups de marteau, pour le fixer, paralyser, sur cette croix, instrument de supplice, de torture, d'humiliation (on y meurt nu aussi), de mort (par arrêt cardiaque ou asphyxie).
C'est cela la Pâque.
Un événement historique et spirituel dont
ne pas détourner les yeux sans avoir compris.
Un sacrifice humain inouï,
volontaire, incomparable,
à jamais unique,
où le Juste prend la place
des coupables
- que nous sommes tous
aux yeux de Dieu -
pour les sauver.
C'est-à-dire pour les sortir
- pour nous sortir -
de la séparation éternelle
d'avec Dieu
...Dans la mesure où on le croit.
"C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. 9 Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie."
Par cette crucifixion, à partir de cette mort, "voici, toutes choses sont devenues nouvelles. 18 Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. 19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. 20 Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! 21 Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu."
Mais "toutes choses sont-elles déjà devenues nouvelles" pour VOUS !? Avez-vous déjà vu Jésus ensanglanté comme le Sauveur, comme le sacrifice qui accomplit la justice de Dieu et apaise tout ceux qui en bénéficient.
Pour cela il faut - et il suffit - de regarder et de croire.
Croire ce qu'a dit Jean-le-baptiste voyant arriver Jésus : "Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde."
C'est l'agneau pascal de l'ancienne alliance (formalisée au temps de Moïse)**, où le sang d'animaux sacrifiés faisait l'expiation (était le prix à payer) pour le pardon des péchés de ceux qui les offraient.
Jésus cloué entre ciel et terre met un terme à une alliance dont la mort des animaux ne pouvait tout rendre pur, non en l'aolissant mais en l'accomplissant, se faisant victime lui-même, selon que "si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, 14 combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes (toutes nos fautes et pratiques vaines ou maléfiques)!"
"Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 18 Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. 19 Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. 20 Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées ; 21 mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en (rapport du bien selon) Dieu."
Au moment de quitta la terre - après sa résurrection - Jésus dit à ses disciples: "Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. 16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné."
C'est là que notre liberté - la vôtre - est cruciale, c'est-à-dire qu'elle a permis que vous arriviez à cette intersection majeure, décisive dès maintenant et pour l'éternité, où soit vous croyez que Jésus a été crucifié pour vous obtenir la possibilité de recevoir par la foi en lui le pardon de tous vos péchés, soit vous restez "mort (spirituellement) dans vos offenses", vous restez séparé-e de Dieu et éternellement perdu-e, comme vous crucifiant vous-même.
L'éternité d'une vie consciente, dans la conscience que nous avons maintenantn de nous-même et que Dieu est Dieu, n'est pas un automatisme du tout (genre "On ira tous au paradis").
Ce n'est pas non plus le résultat de nos efforts humains, religieux ou humanistes, visant à ce que nous soyons une bonne personne, à faire plus de bien que de mal, à compenser le mal par du bien.
Non, le seul moyen de plaire à Dieu, d'entrer dans une réconciliation et paix avec lui, dans la sphère de son éternité (le Royaume de Dieu ou Paradis), c'est croire en ce que lui, Dieu, en tant que Père et en tant que Fils, a fait par cette mort terrible pour effacer nos fautes et nous offrir sa vie éternelle.
La Bible et Jésus affirment ensemble qu'il n'y a pas d'autre moyen pour connaître Dieu - connaître signifiant vivre dans une relation d'amour effective, spirituelle (et un jour corporelle) avec lui...
"Jésus dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7 Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. 8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. 9 Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? 10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les oeuvres. 11 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces oeuvres."
Voilà! Vous en savez largement assez pour vous engager sur le chemin du salut éternel de votre âme - c'est-à-dire votre salut.
Il n'y a que par cette démarche de foi qu'on peut savoir avec assurance, que si Jésus est mort, il est aussi ressuscité !
Pour vous aider à formaliser une démarche personnelle en ce sens, un clic ici > pour un chant d'amour envers Celui qui a donné sa vie pour nous;
et ici > pour un guide de prière.
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* On peut aussi rapprocher cet événement de l'incendie de la cathédrale de Paris (également proche de la fête pascale, donc reliée à la pensée de Pâques), comme symbole de la catholicité que Dieu commence à sanctifier. Sanctifier, c'est à la fois épurer (encore, les coeurs des fidèles) et séparer (distancer de "l'esprit du monde" qui est essentiellement idolâtre, c'est-à-dire mettant toutes sortes de choses, inertes ou vivantes, à la place de Dieu dans nos coeurs).
** Les Pâques chrétiennes font référence à La Pâque juive initiale, où le moyen de paix avec Dieu, de purification du corps (pour conserver la santé physique) est le sacrifice d'animaux innocents.
Cet acte rituel fort a été absorbé dans la mort du Christ Jésus innocent - le Messie mal reconnu d'Israël -, qui s'est offert comme sacrifice parfait, total, définitif, une fois pur toutes pour tous les êtres humains.
Published by Claude Thé, humanité et spiritualité
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