19 octobre 2020
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Tout ce qui vit a besoin de se nourrir.
De la nourriture est (encore) partout dans la nature.
Hasard(s) !?
LA NATURE EST GÉNÉREUSE
Quels hasards auraient pu la faire ainsi !?
Elle est comme son Créateur qui vient de me donner de passer une merveilleuse journée entouré des merveilles terrestres de l'univers.
Merveilles innombrables si naturelles dont on n'aperçoit même pas tout le surnaturel, toutes les mécaniques, organisations, connexions..., tout le divin attaché à la moindre réalité qui, de concert, œuvre à nous donner un cadre de vie magnifique.
Il faut sans doute connaître au moins un temps les contraintes (grandissantes) de l'existence urbaine, pour faire la différence.
Sous l'effet découvert par Newton (par une pomme qui tomba sur sa tête), les châtaignes sont en train de tomber. Accroupi, sans changer de place, dix, vingt sont là, à portée de mains. Une main gantée et l'autre avec un bout de bois quand il faut forcer les bogues (on dit aussi les héris par là... comme hérisson) juste entrouvertes.
Quelques coups de vent contribuent à la distribution. C'est le bon jour, ensoleillé, pour se retrouver en accord, en harmonie avec notre environnement originel.
Elles sont belles, brillantes, tout en couleurs chaudes, avec toujours une ou deux grosses châtaignes lovées dans un écrin jaune très doux, qui contraste avec les piquants du dehors de la bogue.
Avec des ronces qui ne veulent parfois pas vous lâcher, ces piquants parlent aussi des contrariétés, des antagonismes, du bien et du mal, de la dualité fondamentale de cette création, avec des duos et des duels. Avec Dieu seul le conflit des deux principes tourne définitivement en notre faveur...
QUELQUES EFFETS SECONDAIRES DE LA NATURE
Malgré le mal - si peu présent ou représenté ici - la louange monte toute seule, du cœur aux cordes vocales (musicales), reconnaissante, vibrante du contact osmotique avec le Dieu qui met en nous - quand il peut - son esprit.
Je laisse là des toxines que la nature absorbe, dont le gaz carbonique que je rejette sans cesse et dont les feuilles raffolent - quelle belle organisation - !
D'ailleurs le soir et le lendemain matin, je mesure à ma tonicité (ne pas confondre avec toxicité !) combien "l'air pur" et donc la vie à la campagne ne sont pas un mythe, mais une profonde réalité.
D'un coup je comprends plus que jamais le mal qu'est la pollution atmosphérique des villes par la concentration des engins à moteur de toutes sortes. Je comprends pourquoi le couvre-feu peut être à la fois justifié et néfaste* dans quelques grandes agglomérations. Je comprends que ne comprenant globalement pas l'essentiel de ces choses (que ce soit les politiques ou les citoyens), on va vers des temps plus terribles (que certains pressentent et que la Bible annoncent depuis longtemps**).
Le panier se remplit ; cette année je déracine aussi quelques petits châtaigniers pour faire comme "L'homme qui plantait des arbres" (vous voyez de qui c'est une belle nouvelle ?).
Homme et homme/femme, créés pour cultiver et garder des jardins, potagers et d'agréments, et encore nos jardins intérieurs.
Tentation de tout ramasser ! De rester encore alors qu'il faut déjà penser à partir, à redescendre dans la vallée urbanisée - un peu comme Pierre, Jacques et Jean qui ont vu Jésus transfiguré sur la montagne doicent aussi (pour un temps) redescendre là où le mal sévit plus rudement.
Alors on laisse la nature aussi à leurs habitants, innombrables, visibles ou invisibles, aux sangliers, aux chevreuils plus rares, à tout ce qui fait des éco-systèmes qui nous font, eux aussi, descendre, de notre piédestal d'humain supérieur...
HOMME, QUE LA FRONTIÈRE DU BIEN ET DU MAL PARTAGE DRAMATIQUEMENT EN DEUX
Homme, être humain tiré de l'humus, physiquement façonné du minéral, chez qui (encore de la même racine) l'humilité est une valeur et force... peu courantes.
Avec un psychisme qui en émane (une âme, psyché en grec) et un esprit (de la nature de Dieu), on est à son image, créés à "leur ressemblance", c'est-à-dire Un principalement et trois... voire quatre par nos besoins irrépressibles de relations - pour se nourrir sur les trois plans, pour partager, pour donner et recevoir, pour aimer, pour parler, pour se réaliser plutôt que de péricliter.
Le péché, le mal, amoindrit et isole (de la conscience de la nature aussi), que ce soit par l'orgueil (au bout d'un certain temps) ou par les frustrations, les écrasements (dans l'instant).
Le mal c'est ce qui est manifestement mal (selon les lois ou selon la conscience) et c'est aussi ce qui est bien mais pas au bon moment, trop tôt ou trop tard (le plus souvent trop tôt). D'où les tensions, le mal-vivre, le temps lourd, la pesanteur au lieu de la grâce - que découvrit et vécut Simone Weil, l'enseignante, dans le secteur des châtaigniers, chez Gustave Thibon.
Le mal c'est que, par l'âme, nous avons été décroché et nous décrochons sans cesse de Dieu (condition de chute, d'effondrement spirituel) et si nous ne voulons pas de son Esprit en nous pour reprendre un bon cap, pour faire une "métanoïa" (un retournement à 180 %, un retour à Dieu ou une conversion), on est et on restera éternellement hors de lui, sans lui - ce qu'illustrent ici-bas Alzheimer, la folie (voyez la fin même d'un Nietzsche), l'horreur des guerres ou des attentats, le suicide.
D'UN PARADIS A UN AUTRE... BIEN PLUS EXTRAORDINAIRE
Je suis là dans la grâce, sous le châtaignier âgé et généreux, et aussi à la suite devant mon écran pour témoigner par le blog de ce miracle du bien-être possible, souvent perdu, à retrouver.
Non pas retrouver un vieux paradis perdu à jamais, celui du jardin d'Eden. Mais approcher déjà et entrer parfois dans le paradis futur, qui vient, pour ceux qui croient que Jésus sauve.
Oui, le paradis se rejoint par une porte étroite, un portillon, en forme de croix, qui s'ouvre par la foi.
Est-ce spécifiquement trop étroit pour la raison ? Comme 3 et 4 font 7, ou 3 fois 1 fait 1...
"Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi." Parole de Jésus, évangile de Jean, chap. 14, vers. 1,4
"Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus." Apocalypse ch. 21.
Cessons d'imaginer le Paradis comme une vie céleste désincarnée où il n'y aura rien à faire qu'adorer Dieu ! La Bible indique clairement que dans cette création suivante, il y aura une terre et un ciel, et ceux qui l'habiteront auront un corps, sans doute semblable dans la forme, mais bien différent dans ses potentialités.
Le Paradis qui sera un royaume de Dieu - et non plus de Satan -, est présenté comme formé dans le prolongement de ce qu'on aura avancé au plan de nos facultés psychiques.
> Un magnifique chant (paroles, musique, images) en correspondance
Soyez béni-e.
___________________
* Justifié par des rassemblements et des activités d'ordre nocturne où les mauvaises pensées (autre source de pollutions) et les transgressions (autre source de toxicité) peuvent largement prédominer, et néfaste puisque rien qu'une journée à la campagne montre combien le confinement culturel urbain ordinaire (et exceptionnel) est peu propice à nos santés.
**... dès lors c'est "en Christ" que nous avons individuellement à nous "cacher", à chercher un refuge pour la maîtrise de notre âme, une vie dynamique de notre esprit - quand on l'a reçu) - voire une meilleure santé physique. Tout ce blog en parle si vous ne savez pas encore de quoi il s'agit.
Guide de prière < ici pour quiconque ressent un réel besoin (ou même une curiosité) de s'approcher de Dieu et/ou de se mettre en ordre avec lui.
Published by Claude Thé, humanité et spiritualité
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