14 février 2021
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Le mal sévit et y éhapper est un leurre ou du déni.
Il est certainement préférable de regarder les choses en face et chercher une solution à nos maux qui soit aussi, voire plus, consistante qu'eux.
Par exemple le mal qu'on appelle Alzheimer est une sombre difficulté, souvent davantage pour les personnes autour que pour le/la souffrant/e.
La caractéristique majeure de ce mal est la perte de mémoire, de repères, jusqu'à la perte de connaissance de sa propre identité.
Où est le bien pour ceux qui peuvent (encore) réfléchir en voyant cela ?
Il est tout entier dans le fait que ce qu'on voit ou entend peut être perçu, compris, comme un miroir qui nous renvoie à nous-même.
En l'espèce, Alzheimer nous renvoie à notre propre problématique qu'est l'amnésie, le fait de ne plus savoir d'où on vient et ce qu'on est réellement.
Choquant !?
Oui et non. Car nous sommes d'abord des créatures de Dieu, alors que nous vivons cette réalité plus que probable, comme un ado qui vivrait comme n'ayant pas de père.
Or, que pourrions-nous être de plus exact, de plus fondamental ? Un singe qui a évolué et gardé quel trait de caractère ?... C'est-à-dire un simple produit aléatoire de hasards infinis et de mutations causées par quelques nécessités ou sélection naturelle ?
Croire en la théorie de l'évolution tient de croire au Père Noël ! Un temps vient om il faut admettre qu'on a été trompés - ce qui est grave aussi pour les menteurs ! -, et que la vérité est tout autre que ce "conte de fées pour adulte" comme le professeur Jérôme Lejeune appelait l'évolutionnisme.
Mais sait-on réfléchir suffisamment par nous-même ?
Le veut-on surtout ? Ou préférons-nous rester avec cette perte de mémoire de laquelle on tirerait quelques avantages... immédiats. Immédiats seulement - et encore pas forcément -, car au final, ce que sera la vie de l'âme après la mort physique sera en directe dépendance de notre positionnement terrestre par rapport à la vérité et aux mensonges...
A QUI LE DERNIER MOT !?
Il y a des temps, comme des mois et des saisons,
Un temps pour tout, un pour l'assimilation,
L'appropriation, et un pour la restitution, la redistribution,
Pour redonner, bonifié, ce qu'on a reçu,
Comme on mange des légumes cuits ou crus
Qu'on rend en chaleur, en travail, en vertu,
Ce qui est mieux qu'en colère, en misère
Qu'on peut semer par la haine l'adultère
Des envies égoïstes... jusqu'à des guerres
Toujours suicide, fratricides, homicides...
Mais le mal, dès lors qu'il y a un Dieu
Ne peut pas être que mal. Il ne peut dans les cieux
Ni sur terre toujours prendre des lieux,
Signe déjà clair d'une vraie liberté
Et fait porteur en son sein du bien caché
Comme l'expose l'horreur de Jésus crucifié
Au troisième jour pour toujours ressuscité.
Ainsi en nos maux qui naturellement abaissent
Ne cherchons pas trop vite à sortir des faiblesses,
Ne sombrons pas dans de mornes détresses
L'humiliation ayant du bon, avec l'humilité,
Dispositions et hauteurs où Dieu peut nous rencontrer,
Manifester sa grâce, et qu'en vérité il est.
C'est ainsi que parfois, en ultime recours,
Dieu laisse le mal sévir dans nos cœurs ou nos cours
Pour tirer des jugements et de son amour
Un moyen de changer - outre nos trajectoires
Mauvaises, mal jugées - la trame de nos histoires,
Nous libérer de ce qu'il y avait de noir
Triomphant peu à peu ou d'un coup sur nos vies,
Nous offrant à nouveau la chance, et pour lui le pari,
Qu'on est récupérable pour le bien sans mépris.
Pour trouver la sortie de tous nos labyrinthes,
Dieu éclaire en nos cœurs et dessus toutes plaintes
La vertu de sa croix et de sa mort non feinte
Qui fut le prix payé pour qu'on soit racheté
De tout mal, libéré, pardonné, jusqu'à régénéré
En un être nouveau, rendu et susceptible et capable d'aimer.
Car l'amour est le but comme il fut l'origine de toute création,
L'amour est Dieu lui-même qui se donne en diverses concrétions,
En matière aux forces mécaniques et quantiques, en bosons
En fermions, en des vies végétales, animales et humaine
En des anges, en sang, en âmes définies suzeraines,
En esprit – qu'il est – et partage pour partager son règne
Et son éternité et ses biens infinis et le bonheur parfait
Dérouté ici-bas par une sombre histoire de dupe et de péché
Qui se résorbe en Christ, par la foi en Jésus mort et ressuscité.
Claude T. @LGDDV - 02-21
Bonne réception et soyez-en béni-e.
Published by Claude Thé, humanité et spiritualité
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