L'enfer, est-il dit, est pavé de bonnes intentions.
Mais pas l'enfer seulement ! Aussi la terre !
Qui connaît tant de ces drames de la bonne volonté
Qui aboutit à des massacres, des guerres,
... Le bien n'étant pas au pouvoir des humains.
Bien, bon, beau que contestera toujours le Malin
Qu'on y croit, qu'on l'ignore ou qu'on l'oublie,
Qui ne supporte pas notre bonheur... sans lui,
Et veut nous imposer ce qui surtout pourrait faire le sien
Pour garder sur nous la main.
Ainsi la belle et simple formule exhumée e = mc²
Ouvre la porte à la destruction des habitants
D'Hiroshima et de Nagasaki,
Et à combien de bombes en sommeil léger ici ou là ?
De même la possibilité thérapeutique exceptionnelle d'avorter
Ouvre un droit béant à tuer des enfants viables et qui seraient bien portants,
Au nom de quoi ?
La boutade de scientifique Edward Lorenz « Le battement d'ailes d'un papillon au Brésil pourrait-il provoquer une tornade au Texas ? » s'est avérée, où un virus libéré en Chine a envahi les cinq continents et les îles les plus éloignées.
Et maintenant, tous les Icare de la science départis de la sagesse - dont le commencement est la crainte respectueuse de Dieu et de ses ordres -, se montrent, certes pleins de bonne volonté, mais peut-être plus que jamais apprentis-sorciers, des Faust impuissants qui ont besoin d'aide.
Mais où la chercher, quand le ciel est fermé ? Quand on l'a fermé par notre orgueil, par nos illusions, par notre impiété ou piété mal placée, par nos iniquités (conscientes ou inaperçues), bref par nos péchés – le vilain mot et la vilaine réalité – qui nous coupent de Dieu sans pour autant le faire disparaître. Sans le rendre impuissant, car si on ne le rencontre pas dans son amour, sa grâce et sa paix, on a affaire à la résistance des mécanismes de défense de ses organisations, ou aux contacts dangereux avec des Méphistophélès – anges déchus, entités démoniaques plus réelles qu'on ne pense – qui ne demandent que ça.
Veillons donc sur nos battements d'ailes, d'autant que notre audience peut être large et peut amplifier le souffle des pensées que nous faisons, à bon ou mal escient, nôtres, et partageons.
Soyez béni-e.
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