Si tu forces mon intime conviction, par ruse ou par violence, je t’appelle dictature
Si tu refuses un référendum à 10 % des citoyens qui le reclament, ou si tu ne tiens pas compte de son résultat, je t’appelle dictature
Si tu considères qu’une abstention de plus de 40 % des inscrits au suffrage universel n’a pas à te démettre, je t’appelle dictature
Si tu considères que la voix démocratique n’a plus à être écoutée, je t’appelle dictature
Si tu n’as pas le respect de ce que je crois parce que tu ne crois pas comme moi, je t’appelle dictature
Si tu légifères en fonction et en faveur d’une minorité puissante qui pèse sur toi, je t’appelle dictature
Si tu bafoues sur ma personne un seul des droits humains fondamentaux admis par les générations (déclaration amorcée en 1793 et parachevée en 1948), je t’appelle dictature
Si ton école n’a plus que le respect à enseigner comme loi morale et que tu ne me respectes pas, je t’appelle dictature
Si tu dresses une faction de mes frères et sœurs d’humanité contre moi, je t’appelle dictature
Si tu te sers de casseurs et autres malfrats que tu laisses faire pour affaiblir ton peuple et mieux régner sur lui, je t’appelle dictature
Si la peur est un moteur que tu actionnes et exploites pour asseoir ton règne, je t’appelle dictature
Si tu te dis tolérant et tu fais le contraire de ce que tu dis, je t’appelle dictature
Si tu rends ta justice subjective en fonction de tes intérêts ou d’intérêts privés, je t’appelle dictature
Si tu changes le contrat social et des lois de nature par des lois (scélérates) votées de nuit, je t’appelle dictature
Si tu ne revois pas tes modèlisations ou hypothèses scientifiques quand des découvertes ou des expertises viennent les infirmer, je t’appelle dictature
Si tu estimes qu’il n’y a qu’une seule pensée et idéologie à quoi se soumettre, je t’appelle dictature
Si tu te sers de tes études en psychologie pour en faire une arme de manipulation, je t’appelle dictature
Si tu veux imposer des égalités contraires au bon sens naturel, je t’appelle dictature
Si tu veux m’imposer une marque quelconque sur ou dans mon corps, je t’appelle dictature
Si tu m’obliges à devenir un résistant, je t’appelle dictature
Si tu agis sans considérer parmi les tenants et aboutissants de ce monde des forces occultes invisibles à combattre et un Dieu vivant qui est l’Être suprême à écouter, tu deviens une dictature
Si tu m’obliges à mettre ma vie dans la balance, tu es une dictature
Si tu ne te remets jamais en cause, comme si tu acceptes tout, tu es pris dans la tenaille d’une dictature ;
Selon les termes de ma foi, je respecte ordinairement les lois et autorités et je prie pour elles ; Cependant si elles s’enferment dans un entêtement pharaonique et en viennent à déborder et sortir des cohérences, je m'en tiens à notre égalité humaine, comme défenseur de la vérité, de la douceur et de la justice contre les dérives flagrantes ;
Sachant qu’en liberté et fraternité nous n’avons pas à lutter dans nos chairs et jusqu’au sang les uns contre les autres, mais contre des entités autoritaires dépravées des lieux célestes, des esprits corrompus méchants qui agissent sur la terre ;
Je sais qu’une ultime dictature doit venir sur le monde, mais si elle vient par toi, plus encore que devant l’histoire c’est devant Dieu, l’Être suprême immuable et juste, que tu rendras compte de ton implication et de ton obstination ;
… Et si ta réaction est « Alors, que devons-nous faire ? », la meilleure réponse que je connaisse est ici dans la bible, Livre des Actes des Apôtres, chap. 2, vers. 38,40…
et du citoyen
24 juin 1793
Préambule
Le peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme, sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables,
afin que tous les citoyens pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer, avilir par la tyrannie ;
afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat la règle de ses devoirs ; le législateur l'objet de sa mission.
En conséquence, il proclame, en présence de l'Être suprême, la déclaration suivante des droits de l'homme et du citoyen
ce que suivent 35 articles, et le 10 décembre 1948, une version parachevée signée par les nations unies…
Soyez béni-e
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