13 décembre 2022
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C'est la nouvelle qui commence mon petit livre sur "NOËL, NOËL, Merry Christmas... mais pas sans sa vraie histoire"
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Chapitre 1 : Nouvelle
Désolé, la mise en page transplantée ici n'est pas top... mais bonne lecture quand même)
NOËL, PÈRES-ET-MÈRE-VEILLAIENT(*)
L'enfant est né. Un beau garçon. Youssef (Joseph) l'a placé dans la mangeoire des animaux. Myriam (Marie) somnole.
Joseph – Je suis franchement désolé qu'on n’ait trouvé que cette écurie, mais on n'avait vraiment plus le temps, et vraiment trop de monde ici avec ce recensement !... Et puis je l'avoue, bien souvent je ne comprends pas Hashem (Nom donné à Dieu par les juifs).
Marie – C'est nous qui n'avons pas dû faire attention à quelque chose.
Joseph – Non Myriam, c'est la faute des Romains ! Sans leur recensement, nous n'aurions pas eu à faire ce long déplacement ! Ça leur sert à quoi de nous compter comme si on était leurs biens !? On n'est pas de leurs pâturages !… Et puis il faut être logique, le nombre change tout le temps.
Marie – C'est nos péchés qui nous ont amenés sous leur domination Youssef. Nous n'avons pas à leur en vouloir.
Joseph – Certes, certes, nos pères ont abandonné Hashem. Nous ne sommes vraiment pas dignes de notre père Abraham !...
Il arrange de la paille sèche autour de l'enfant et reprend :
- Mais il y a quand même plus de quatre cents ans qu'Hashem se tait et ne sort plus avec nous ! Combien de temps encore avant qu'il ne nous délivre !?
Marie – Je crois mon époux, qu'il va falloir patienter encore quelques longues années.
Joseph – On mourra donc comme ceux de nos pères qui n'ont pas vu se réaliser la promesse concernant la Terre Promise.
Marie – Hashem ne voit pas passer le temps comme nous.
Joseph – Certainement... C'est bien dommage.
Il se racle la gorge et ne dit plus rien. Marie au bout d’un moment :
– Adonaï domine sur les origines et les fins. Il ne dort ni ne sommeille le Saint béni soit-il.
Joseph – Tu as raison Mimie, je n'en disconviens pas...
Comment te sens-tu ?
Comment te sens-tu ?
Marie – Étonnamment bien ! Je me lève d'ailleurs, je veux revoir cet enfant que j'ai eu comme nos mères Ève et Sarah, avec l'aide de l’Éternel.
Joseph – Ève avait péché.
Marie – Et Adam !?... Et nous, en quoi sommes-nous différents ?...
Ce qui est important c'est que nous croyons en comptant sur sa grâce, sur son pardon miséricordieux autant que sur sa justice…
Ce qui est important c'est que nous croyons en comptant sur sa grâce, sur son pardon miséricordieux autant que sur sa justice…
Joseph – Ouais ! Plus qu'en pensant aux bousculades et coups de bâton qu'il peut nous donner, par quelques Romains, quand nous le mettons en colère.
Myriam regarde le bébé.
– Il est vraiment beau n'est-ce pas ! Loué soit Adonaï, l’Éternel-Dieu qui s'est penché sur son humble servante.
Youssef reste visiblement soucieux, ou intrigué, et peu enjoué par tout ce qui se passe, qui le dépasse.
Marie – Tu n'es pas jaloux quand même mon Yosy, qu'Hashem ait fait ce petit fils d'homme sans toi !? C'est son fils surtout. Pas le fils d'un autre… Et aussi pour une part le tien.
Joseph – Non, non, pas jaloux… Expectatif, c’est tout !… Père adoptif, soit. J'attends de voir.
Marie – Sois patient, et j'en suis certaine, il t'en donnera des fils chair de ta chair et os de tes os. Je t'aime Youssef.
Contre toute tradition, Myriam vient se blottir contre son mari qui en est agréablement surpris, et la couvre de son manteau.
Marie – Je pense qu'il n'a pas froid comme ça !... Regarde Youssef, l'âne et même cette vache rousse viennent le réchauffer du souffle qu'ils ont reçu d'Hashem… Hummm, j'aurais envie de le manger tellement il est chou !
Ce soir-là, une lumière était venue s'ajouter à celle toute ombrée de l'étable, et père et mère veillaient.
Il y eut tout à coup du remue-ménage dans la rue, juste devant l'écurie. Youssef se réveille et tend l'oreille. Myriam ne dort pas non plus.
- Qu'est-ce que c'est ?
La porte s'entrebâille doucement. Une tête, puis deux, puis trois apparaissent au milieu de chuchotements.
- Oui, on dirait que c'est ici.
- Je crois bien qu'on y est les gars !
Un peu plus fort : - On peut entrer ? Y a quelqu’un ?
C'était des bergers qui avaient été divinement avertis par un concert d'anges heureux, qu'un sauveur était né pour amener la paix à ceux des hommes et des femmes qui seraient de bonne volonté.
Et les voilà devant l’accomplissement de l’annonce. Vivement saisis par l'Esprit-Saint, ils se prosternent devant l'enfant et louent Dieu de ce qu'il a visité son peuple.
- Dans la ville de David, dit l'un d'entre eux soudain saisi par cette idée qui le traverse.
- Serait-ce le Mashiah (le Messie), demande un autre en regardant intensément un de ses compagnons comme pour entendre la réponse qu’il espère !?
Si les anges ne sont pas là (ou redevenus invisibles), leurs chants et la bonne nouvelle qu'ils annoncèrent emplissent les cœurs et l’atmosphère de la joie du Ciel.
Mais la nuit suivante, Myriam eut un songe inquiétant, qu'elle partagea avec son mari.
Mais la nuit suivante, Myriam eut un songe inquiétant, qu'elle partagea avec son mari.
– Youssef, c'est horrible, j'ai fait un affreux cauchemar ! Mon cœur en a été transpercé comme par une épée…
Nous étions montés tous les deux avec Yeshoua (nom de Jésus en hébreu) à Jérusalem. Il avait alors 12-13 ans. Peut-être était-ce pour sa Bar-Mitzvah… Bref, on l'avait perdu ! Tu te rends compte Youssef, perdu ! Et - mon Dieu quelle horreur ! -, on ne s'en était même pas aperçu le jour-même ! On ne l'a retrouvé que tard le lendemain.
J'ai peur Youssef ! J'ai peur de n'être pas à la hauteur d'un tel don d'Hashem.
Nous étions montés tous les deux avec Yeshoua (nom de Jésus en hébreu) à Jérusalem. Il avait alors 12-13 ans. Peut-être était-ce pour sa Bar-Mitzvah… Bref, on l'avait perdu ! Tu te rends compte Youssef, perdu ! Et - mon Dieu quelle horreur ! -, on ne s'en était même pas aperçu le jour-même ! On ne l'a retrouvé que tard le lendemain.
J'ai peur Youssef ! J'ai peur de n'être pas à la hauteur d'un tel don d'Hashem.
Joseph – Oui, c'est impressionnant. Comment peut-on savoir si c’est Hashem qui t'a parlé ; ou est-ce un tour du vilain Shatan !?..
Pour tout dire, moi j'ai eu le sentiment d'avoir à descendre en Égypte comme firent nos pères pour sauver leur vie…
Mais ne nous laissons pas submerger par des pensées ou des rêves qui ne sont peut-être même pas des songes.
Pour tout dire, moi j'ai eu le sentiment d'avoir à descendre en Égypte comme firent nos pères pour sauver leur vie…
Mais ne nous laissons pas submerger par des pensées ou des rêves qui ne sont peut-être même pas des songes.
Dans le cours du lendemain, Joseph revient tout heureux.
- Myriam, Myriam, crois-moi si tu veux, mais j’ai rencontré un homme – ô comme on lit dans la Torah (les Écritures données par Moïse) –. Il m’a ouvert sa maison et en parlant il m’a dit avoir une maison où on pourrait rester le temps nécessaire avant de repartir. Je retourne pour la visiter ce soir ; ce propriétaire serait d'accord pour me la louer si je lui refais la charpente d'une dépendance.
Marie – Que l’Éternel soit loué qui dispose les cœurs en faveur de ses enfants. Yeshoua me rend si heureuse Youssef ! Et toi aussi tu es un bon mari, et un père solide pour ce fils qui nous a été donné.
Joseph se redresse et tire sur sa ceinture en programmant :
– On va pouvoir monter à Jérusalem pour la circoncision, la présentation au Temple et ta purification ; puis on visitera un peu la cité de David, et après on retournera tranquillement à Nazareth.
Il y eut bientôt pour eux à Bethléem une maison et du pain (comme le dit le nom de cette bourgade).
Et auprès de Yeshoua, les pères et mère veillaient.
Soudain il y eut beaucoup de bruit et de mouvements entre les maisons et parmi la poussière. Trois gros 4x4 venaient de s'arrêter et neuf hommes en descendirent dont les trois pontes principaux de la NASA.
Un enfant dans la rue - Oui, oui, monsieur, c'est bien là qu'ils habitent, cette porte, vous pouvez sonner.
– Merci bonhomme. Tiens pour t'acheter des chewing-gums.
– Des chui… quoi !???
– Des ch'wing... Ah !.. Voyons… Peut-être dit-on des Mistral-gagnants par ici !? Enfin des bonbons ! Tiens prends... So, allons-y ! Le ciel nous a conduits.
Une fois entré, ils expliquent à Marie qu’ils trouvent seule :
– En fouillant le ciel avec nos télescopes, on a été interpellés par une conjonction de planètes produisant une lumière étonnante. Nous avons aussi eu une pensée insistante, que cette « naissance » si on peut dire, apparente dans notre ciel physique, pouvait bien en signifier une autre parmi nous. Cela nous a amenés à suivre cet astre étonnant jusqu’ici. L'enfant est-il là-bas sous cette moustiquaire ?
Marie – Oui, il doit dormir. Faut-il le réveiller ?
– On va attendre. Les choses bonnes se font en leur temps, ne croyez-vous pas !?
Marie – Ça permettra à Youssef mon mari, de rentrer de son travail.
– Très bien.
Marie – Vous venez d'où ? Je vous offre à boire de l'eau fraîche ? Nature ou avec du miel pour la sucrer !? Ici on n’a pas trop de choix.
– Bien volontiers… On vient de l'Occident, c’est très loin, d'abord en avion, puis on a débarqué nos voitures pour terminer le voyage en profitant un peu des paysages du coin. Vous êtes vraiment dans un bon pays, où coulent encore le lait et le miel je suppose !?
Marie – Malgré les épreuves qui ne manquent pas, et qu'il nous donne de supporter, les bontés de l’Éternel envers nous ne sont pas épuisées.
– Amen. Nous aussi on s'est un peu égarés sur la fin. Nos instruments ne sont pas encore suffisamment précis. Nous sommes donc allés à Jérusalem, et là-bas on a été redirigés jusqu'ici. Ah, j'entends l'enfant bouger il me semble !...
Un autre des pontes : - Ne bougez pas, je vais chercher les cadeaux, tu viens avec moi Gaspard !
Ils se dirigent donc vers la porte, qui s'ouvre juste quand il l'approche.
– Woh, porte automatique ici aussi ?!...
Non, c'est un homme qui paraît.
– Ah, vous êtes Youssef je suppose !?... Excusez-moi, je sors, on va vous expliquer.
Conformément à leur disposition de cœur, les astronomes ont amené beaucoup de cadeaux plus riches, plus utiles et significatifs les uns que les autres.
– Et ça, voyons ?… Quoi, un produit à base de myrrhe pour embaumer les corps ! Je ne sais pas qui a mis ce paquet parmi les cadeaux, mais c’est incroyable quand même, si on ne vérifie pas tout soi-même ! Excusez-nous !… Mais bon, puisqu’il est là, on ne va pas le remporter… Et encore celui-ci, attention c’est vraiment très lourd…
Joseph – Arrêtez, arrêtez, on ne mérite pas tout ce bien.
– Mais Yeshoua si ! C'est pour que vous vous occupiez de lui et de votre famille sans gêne. On ne fait pas ça au hasard vous savez !
Marie – C'est magnifique, on se croirait à Noël !
Un autre ponte : – C'est peut-être une parole prophétique que vous dites-là Marie ! Vous permettez que je vous appelle Marie !? Chez nous, on aime bien adapter les noms à notre culture !
Marie – Pourquoi pas ! Youssef, ta femme s'appelle Marie.
– Et Youssef, ce sera… Joseph chez nous, vous êtes d'accord Youssef ?
Joseph – Qu'il soit fait selon la grande sagesse de notre Elohim le grand Dieu d'Israël qui dispense sa bonté sur tous les hommes.
Marie – Et Yeshoua, comment l'appellerez-vous dans votre langue !?
– Yeshoua, Yesh-ou… Disons que chez nous ce sera, humm… Jesus ! On écrit Jesus mais nous on va prononcer Djézeusse.
Joseph – Ah ben !... Djézus, Djézeusse. Ma mie, on a un “petit Djézus”.
– Non, oh non, Joseph ! Non, ne dites surtout pas ça ! Jésus (en français) est toujours très grand dans le dessein de Dieu. Nous devons voir comme Dieu voit ; Pas avec nos lunettes d'humain amoindri...
Oui c'est sûr qu'il va devenir immense cet enfant. Une très grande montagne de l’Éternel, qui remplira beaucoup de cœurs et toute la terre, ajouta un autre des pontes !
Oui c'est sûr qu'il va devenir immense cet enfant. Une très grande montagne de l’Éternel, qui remplira beaucoup de cœurs et toute la terre, ajouta un autre des pontes !
Joseph répéta avec un fort accent araméen : - Dyésuz.
Et ils rirent tous joyeusement car la joie de l’Éternel était leur force, et, malgré les différences, le moyen de leur union d'âmes.
Au moment du départ, Joseph eut une parole pour ces visiteurs :
– Quand vous arriverez à l'âge de la retraite, continuez à regarder au-delà de tous les sommets de la terre, du côté des cieux très-hauts, car c’est là qu’Hashem notre Elohim Adonaï assiéra son Unique, son Bien-aimé. Et à la fin, c'est encore du ciel qu'arrivera le secours, avant qu’il n’arrive finalement par la porte orientale qui est vis-à-vis du mont des Oliviers.
Les astronomes sont repartis en évitant Jérusalem où un attentat avait été fomenté contre l’Oint de l’Éternel… mais éventé, selon que si personne ne peut cacher quoi que ce soit à la CIA, à plus forte raison rien non plus n’échappe aux faces éclairées de l’Éternel, le Père merveilleux.
A la suite donc, Joseph reçut d'un ange instruction pour descendre en Égypte pour y cacher son Fils pour un temps. Ce fut juste avant que l'autorité romaine mue par le Démon-vert entre en furie, faisant massacrer quantité d’innocents de cette région (comme il sera rapporté plus tard dans les chroniques nouvelles).
Mais qu'on ne s'en alarme pas : au-delà des souffrances et de la mort même, de toute injustice qu'il voit et supporte, Dieu se revêt de son habit de rédempteur et peut faire de tout ce qui est abîmé, déchiré ou égorgé, des créations nouvelles.
la suite et fin demain... (pour être informé, cliquer sur s'abonner)
(*) la clé de "Pères-et-mère-veillaient" est dans la suite du texte...
Published by Claude T., humanité et spiritualité
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