L'Europe comme la France ne peuvent cacher tout l'orgueil et l'ésotérisme malin qui corrompent... tout
HEURES GRAVES DES CRUCIFIXIONS
C'est un beau prénom, France, pépite d'or,
Un beau pays aussi comme a chanté Johnny
Que je t'aime, que je t'aime hexagone si joli
Tes montagnes, tes forêts et tes îles aux trésors...
Oui je t'aime Label France, mais pas ce que tu fais,
Pas tes lois renégates, pas l'orgueil de tes voies
Qui sèment en toi des froids, font de toi une proie
Par l'odeur susquée toxique de tes méfaits.
Car les liaisons factices où se mêlent fer argile
Ne peuvent bien longtemps laisser l'âme tranquille
Ni des unes ni des autres d'où montent des relents
Frustrations et aigreurs, et des désirs violents.
Je t'aimais comme une sœur que tu étais
Je sentais bien parfois que le lien se fondait,
Il y a tant d'obscur encore laissé caché
Dans nos cœurs mal-aimés, mal-nés et mal-menés ;
Mais de là à broncher jusqu'à me renverser
Alors que mon bras droit tentait de te garder !
J'en fus si stupéfait, déçu jusqu'à l'offusque
Que je te lâchais là décrochant d'un ton brusque.
Ô Jésus quand Judas l'iscariote, tu le savais,
En arrive un tel jour à la mort te livrait...
Quand vient le temps des indicibles crucifixions,
Douloureuses jusqu'au corps mis en tension,
Où tes lignes sont franchis, ô France,
Tes sillons labourées de sombres malveillances
Auxquelles tu n'as pas crues, que tu pensais gérer
- Mais que tu pensais mal ! – croyant tout mettre sous tes idées.
Tu as nourris le bras qui de la pointe aigüe
De quelques couteaux te piquaient la peau nue,
Tu as couvert le crime par quel amour déraisonné
Espérant que ton cœur « bon » produirait la bonté.
Mais tu t'es trompée – toi-même –, France
Que j'aime mais dont les belles intelligences
Ne sont plus guerre branchées qu'en matérialité,
Argent et apparences fouettant la liberté
Sans mesures, débridée, jusqu'à liberticide,
Créant des lois « divines » forçant ton déicide.
Tu as cru que majeure – à peine adolescente –
Tu savais manoeuvrer les forces incandescentes
De la vie, du pouvoir, de tes procréations
Végétales, animales et tes humaines générations,
Creusant par ta vue glauque, avide et controuvée
Des tombeaux et des fosses, des déchets démembrés
Dont tu n'as plus la honte, car la conscience meurt
Elle aussi, perd le sens des cris et des douleurs,
Se vautre enrubannée dans des visions absurdes
Aux effets sans rime avec raison, déments, lugubres...
C'est l'heure des crucifixions, si ma sœur la femme
Aussi trucide l'homme, en souffle le peu de flamme
Virile, en fait son jouet toy ou un petit garçon
Qui n'a que profil bas pour quelque rédemption.
Homme qui a voulu jouir sans ménage de sœurs émbarquées
Dans le gros Titanic de Mai 68, séduites, manipulées
Par des slogans trompeurs, dénaturés, qui visaient
Leur sexe plus que leur cœur, tu t'en es suicidé.
***
Israël, Israël, horloge planétaire d'un temps irrésolu
Où depuis les géants de Noé, Caïn, Ismaël, Esaü,
Frères et demi-frères se battent jusqu'à la mort
Se faisant tour à tour de Satan les bras, encore et encore.
Mais n'est-ce pas pour cela que Jésus est venu
Par l'Esprit fécondeur dans un sein vierge descendu
Pour prendre notre forme et sur lui nos misères
Les plus noires, chargeant bien ses épaules de nos guerres,
De nos faillites, de nos forces vives, mortifères et malignes,
De nos choix imposés, de tout ce qui est indigne
Pour un humain créé à l'image d'un Dieu noble et aimant,
Intelligent et juste, qui pardonne... quand on se repent.
C'est pourquoi il est mort, crucifié par la haine,
Rejeté ; par démons de Satan qui excitent sans grand peine
Des chefs comme des foules et jusqu'au dernier sang
Innocent, « la solution finale » croyait-il déjà, jubilant.
Et il jubile encore, devant notre ignorance, et de ce peu de cas
Que nous faisons de ce Martyr, de cette crucifixion-là
Où ses forces s'arrêtent dans cette conjonction, bénie,
De la croix et de la foi qui noie le mal et ranime les vies.
C'est le temps des crucifixions, par guerre ou pandémie,
Par bêtes fauves, par famines où le pain (pourtant cuit) est fini ;
Par des feux, tempêtes et submersions, les cieux sont en colère,
Des esprits en furie poussent au saccage, ravagent des univers
Qui n'auront plus de paix, les abus à leur comble.
Les ravissements ne sont plus que pour des bêtes immondes,
Tous les jeux et rires de télé vont cessés, les rues vidées,
Et il ne restera que la chambre où prier pour être sauvé.
Sur la planète des sacrifices depuis Adam devenue,
Il faut toujours payer le prix des joies iniques et incongrues
Comme du mal qu'on y fait, le prix des lits souillés
Et des crimes psychiques d'hantées ou d'antichrist pensées.
L'ypocrisie des religieux, la couardise des athées,
L'insuffisance de tous, les frayeurs vont se montrer
Des plus grands, des plus hauts qui se croyaient perchés
Où il ne peut y avoir ni Dieu ni maître, ni danger.
Finis le clair-obscur des grandes cathédrales
Religieuses, mais de la foi des simples parachevées
Pour la gloire de l'humain autant que celle cherchait
D'un Dieu trop mal connue que bride notre animal.
C'est l'heure de la nuit d'Egypte où les anges de tous maux
Se suivent, le dernier frappant fort s'il ne voit aux linteaux
Le sang pur du rachat qui seul, tel un trou noir
Engloutit les péchés, les délits, calomnies, faux-espoirs...
Car Dieu – le vrai – aime et sauve, ceux qui lui font confiance,
Qui se confie en Lui par le don et le nom de Jésus la semence
Première, qui de la mort sanglante ressuscite et ressuscite
Aussi, en Lui, quiconque veut échapper aux foudres – et vite –,
Aux flots calamiteux que d'aucuns « confectionnent » en secret
… Mais dont Dieu et veilleurs avertissent... qui veut bien écouter,
Disant que Jésus vient. Il revient comme parti, pour chercher
Et pour évacuer des fins d'apocalypses ses croyants maturés...
Sors, sois prompt-e, sans remettre à demain sors du mal,
Quitte la folie d'une marche mondaine où tu n'as à gagner,
Que des coups en retour, du mépris, jusqu'à te faire piller
Fuis les haines, les langueurs, l'impiété que juge le Tribunal
Divin. Trouve l'Avocat, l'Esprit-Saint, le seul substitut, Jésus,
Car le temps est mauvais, temps des crucifixions où des sangs
Vont couler pour n'avoir pas saisi par la foi le pourquoi le comment
De la mort de Jésus dont seul le sacrifice offre grâce aux perdus.
C.T. 3 novembre 23
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