25 mars 2024
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QUEL DIEU EST VOTRE DIEU !
Rien n’est impossible à Dieu,
Il fait tout ce qu’il veut,
Mais s’il n’en fait pas mieux
Pour nous, c’est que parmi ce qu’il veut
Se trouve le désir qu’à notre tour
Nous voulions et désirons jour après jour
Le considérer dans son Être qui est Amour
Afin de le partager avec nous toujours.
Car Dieu se partage
Comme un bon pain, comme un bon vin,
Comme une richesse qui n’a pas d’âge,
Accessible hier aujourd’hui et demain.
Mais voilà que nous avons d’autres dieux !
Du moins quelques réalités dont on attend mieux,
Plus de satisfaction, d’émotions, de merveilleux,
Venant de la terre en tous lieux.
Pour toi est-ce d’abord le dieu Mammon ?
Tout l’argent et l’or qui donnent du pouvoir
D’achat de friandises, ou d’une grosse maison
Avec piscine et vue sur mer, en banque un avoir
Qui fait des petits et devient gros, des restos
Sans compter, des voyages à tourner en rond
Tout autour de la Terre, des chaussures haut
De gamme, des games à s’endormir dans le salon…
Ou bien appelles-tu ton dieu Hasard ?
Pas intelligent mais fort au point d’avoir créé
L’univers, les galaxies, les trous noirs et les pulsars,
Des systèmes et la vie dans ses inouïes complexités,
Le sentiment amoureux, les genres, les multiplications…
Avec qui on est libre d’ajouter nos idées comme on veut,
Comme un dieu auto-apprenti de l’imagination
Que la morale embête et qu’on enterre à qui mieux mieux.
On se donne ainsi des multitudes de dieux
Qui nous font collectionneurs ou trafiquants
D’énergies, de corps, de chair, d’envieux
Qu’on arnaque, de produits vains ou stupéfiants,
Où le sexe même devient un dieu qu’on débarrasse
De ses « scories » comme on blanchit plus blanc que blanc
Des acquis fraudés, des deals, des notes salasses,
Car même si l’on veut bien faire, c’est toujours le dégradant
Qui finit par triompher, le déconsistant par un virus,
Une maladie soudaine qui n’était pas au programme,
Qui change nos agendas, le vol d’un Boeing ou d’un Airbus,
Une fête en deuil, une joie assurée en drame.
Et j’en passe, de ces dieux qu’on se donne
Sans même la conscience qu’on devient esclave
De ce qui s’impose à nous, même d’une chose bonne
Qu’on déplace où il ne fallait pas, qui nous enclave
Dans un mauvais endroit à un mauvais moment
Sans moyen de retour, car tombent aussi des jugements
Sur des pratiques, sur des comportements et événements
Quand le dieu réel mauvais de ce monde appelé Satan
Peut nous atteindre comme il fit avec Caïn
Qu’il poussa à tuer Abel et exila sur un sol aride ;
Comme ce fut avec Jonas fuyant loin du chemin
Prévu par Dieu quand il se montra craintif et acide
Contre Ninive, et se trouva jeté à la mer pour ôter ce poison,
Ce mal vivant de la terre… Dieu seul ayant alors pitié
- A qui rien n’est impossible –, envoyant un gros poisson
Pour le sauver, accordant finalement à Ninive la cruelle d’écouter
L’appel de Dieu à la repentance, le roi par son abaissement
Obtenant son pardon… Et qui ne connaît l’histoire singulière
Et édifiante de Job que Dieu montre à l’ange rebelle Satan
Comme preuve qu’on peut marcher de manière régulière
Avec Dieu, en devenir très riche et apprécié plutôt que détesté.
Mais le diable ne saisit pas l’occasion offerte de revenir dans le camp
Du Bien, de la paix, de la bonté, et déclenche une guerre pour montrer
A Dieu que ce n’est pas l’amour et la foi qui motivent ce vétéran
De la lutte contre le mal, mais son propre intérêt. Alors il lance ses traits,
Il frappe, il tue, il décime, il dépèce, trop content de pouvoir assouvir
Sa haine contre un tel croyant et sa communauté jusque là protégée.
Il persiste dans sa perte que Dieu voudrait lui éviter qui un jour va s’ouvrir
Sur une éternité de maux, de souffrances, ce qu’il ne croit pas.
Difficile pour nous à comprendre cette compassion encore vive de Dieu
Envers ses anges grands et resplendissants devenus des démons ingrats
Et barbares qui persécutent hommes femmes enfants, puis il se sert d’eux
Pour frapper à leur tour des coupables et des innocents, des bébés même
Abandonnés par leurs parents, pour en tirer le sang comme de sacrifices
Qui leur donneraient de la vitalité, vie éternelle et pouvoirs extrêmes…
Mais Dieu veile et ne permet aucun mal dans avoir après de tels sévices
Et meurtres et injustices, quelque bénédiction toujours plus ample,
Inattendue, voire inimaginable, vengeresse et plus que justificative,
Comme Job reçut, qui nous saide par son épreuve et sa fin d’exemple
Et de moyen par quoi Dieu reprend la main en justice et rend l’initiative
A qui s’attache à lui et malgré la faiblesse de notre condition
Peut s’attendre à ce que Dieu au final peut tourner tout mal en bien.
C’est par la réalité du mal, avec la liberté que nous héritons,
Qu’on peut faire de vrais choix, existentiels et essentiels, aux effets certains,
Éternels, bénéfiques qui s’acquièrent par la foi
Et non par des efforts religieux ou forcede la pensée,
Ou des effets maléfiques si ce que l'on croit
Exclut Dieu et Jésus, l'Esprit-Saint dont on renaît...
Cette foi vient de ce qu'on entend, qui nous vient de paroles de Dieu.
Par elles il créa les cieux et la terre et tout ce qu’elle renferme,
Par elles il guérit et ressuscite des morts, chasse les démons impétueux…
Paroles qu’encore on peut lire pour tenir dans le Dieu Sauveur d'une foi ferme.
C.T. Mars 24
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Published by Claude Trouiller, humanité et spiritualité
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