Enclos dans un espace que bordent la mort et d'autres limites
pas toujours bien aperçues, noyé dans la foule ou esseulé,
nous avons pour recours, parfois ultime, la vraie prière
qui est dialogue (au début balbutiant) avec Dieu.
On n’avance tous qu’avec l’aide d’autres (choses et personnes).
D’où l’importance de choisir celles qui nous tirent vers le haut.
D’où l’importance d’avoir d’abord conscience de quel côté se trouve le bas et de quel côté se trouve le haut.
Et notre conscience des réalités résulte de la somme de ce qu’on sait et de ce qu’on ne sait pas.
Ainsi notre tranquillité intérieure peut être due à notre ignorance.
Ce qui n’est certainement pas la meilleure façon dont nous pouvons avoir la paix.
La paix ne nous habite pas naturellement. Pas plus que l’amour, la patience et autres qualités qui sont en fait des attributs de Dieu (Galates 5.22).
Êtes-vous en ce moment dans une tranquillité qui n'est due qu'à votre ignorance ?
Dans ce cas viendra forcément un moment, un événement, une mauvaise surprise, qui montrera que votre sécurité n’est qu’illusoire, sans force face à une de ces adversités qui peuplent notre monde et nous rencontrent un jour ou l’autre.
Êtes-vous inversement dans une inquiétude qui vous taraude, tellement chevillée à vous que vous ne discernez même pas quelle en est la raison véritable ?
Dans les deux cas, vous n’avez pas la paix que Dieu donne. Car la paix intérieure qui tient même quand notre barque est secouée ou menacée, ne vient que par Celui qui la possède... parce qu’il l’est en sa personne.
C’est là ce que Jésus possède comme il se possède lui-même et veut nous transmettre parce qu’il en a le pouvoir.
Quand Jésus dit « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point. », il le fait en même temps qu’il le dit, car ses paroles sont « esprit et vie ». Si vous écoutez et prenez cette affirmation pour vous, vous en recevez et ressentez en même temps l’effet.
Et cela chaque fois que vous viendrez à Jésus après avoir perdu sa paix, par votre légèreté, votre inattention, méconnaissance, ou autre adversité.
Notre indigence ne doit pas nous faire venir à Jésus comme un mendiant seulement. Sinon on ne sera toujours qu’un mendiant, qui demeure à la porte, hors les murs.
Par Jésus, l'Éternel-Dieu a beaucoup plus à nous offrir : il veut faire de nous des filles et des fils adoptifs de sa Grâce !
« Or, je dis qu'aussi longtemps qu'un héritier est enfant, il ne diffère en rien de l'esclave, quoiqu'il soit seigneur de tout ;2 Mais il est sous des tuteurs et des curateurs jusqu'au temps marqué par le père.3 Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des rudiments du monde.4 Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi,5 Afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption.
6 Et, parce que vous êtes fils (et filles), Dieu a envoyé dans vos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! »
Ne voudriez-vous pas trouver - faire - la paix avec Dieu, en vous laissant adopter par lui ?
Il s’agit là d’une réalité de portée spirituelle éternelle, bien plus qu’une simple idée ou métaphore qui ne serait que temporairement plaisante à notre psychisme, dans notre seule dimension intellect !
Il est dit à ceux qui reçoivent (ont reçu) Jésus comme leur Sauveur : « Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »
Si quelqu’un le veut, ce Jésus Sauveur des âmes égarées, pourvoyeur de paix comme personne, la démarche est simple pour notre part : Il nous suffit de vouloir laisser nos vieux vêtements de mendiant. Vêtements de athée, agnostique ou religieux dont les étoiles brillantes ne sont que les trous faits par la vermine des erreurs, de l’ignorance, des mensonges, des mauvaises actions et autres pensées fauuses…
Voulez-vous revêtir les habits de fête que ce Père adoptif veut nous donner à tous, individuellement, par l’entremise de Jésus le premier qui en a été revêtu ?
Si vous en ressentez le besoin, dépouillez-vous donc ainsi :
- Dieu méconnu, je veux venir à toi maintenant pour trouver la paix de l’âme, pour connaître le bien qu’il peut y avoir à être adopté par ton amour, pour ne plus vivre de saletés, de bassesses, d’insatisfactions successives, de plaisirs qui ne sont suivis que d’amertume, de déconvenues ou de mépris…
Pardonne-moi mes erreurs, mes fautes, mes manquements (les lui dire… il les connaît mais les lui confesser c’est dire qu’on devient d’accord avec lui sur ce qu’est le mal…).
Merci père céleste de m’adopter comme un enfant de ton éternité. Merci d’avoir envoyé et donné Jésus ton fils premier-né comme lumière pour me faire connaître tes vérités, comme chemin ouvert devant moi jusqu’à toi, comme sacrifice purificateur. Amen (ce qui signifie : Qu’il en soit ainsi).
"Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces,7 Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ.8 Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées.9 Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous."
Autre lecture ici versets 25 à 32.
Soyez encore béni-e.
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