19 décembre 2016
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Aimer - si nous voulons que ce soit de manière durable, c'est-à-dire sans les souffrances personnelles et co-latérales inévitablement causées par les querelles et autres ruptures - revient au plus profond à se voir comme ayant besoin d'être changé : car personne n'est en état et capacité d'aimer et de défendre son amour contre tout ce qui veut le détruire. (voir aussi article sur les ennemis de l'amour)
1/ Changement par la maîtrise de soi
Bouddha s'est centré sur la non-souffrance et paix a obtenir pour et par soi-même. Une quête plutôt étonnante quand dans le même temps chacun de nous est sensé être dieu/Dieu en lui-même !... Comment cet intérieur divin immanent - s'il existait - pourrait-il être inférieur à notre ego, à nos forces personnelles dégénérées ?...*
De là c'est davantage une non-vie, sans envie, sans désir, sans plaisir, qui devient l'objet ou sujet final de l'existence... sans pour autant l'emporter sur le mal, avec ses virulences et forces annihilantes. Dieu utilise cette philo-spiritualité pour que celui/celle qui veut s'y soumettre réalise son impuissance à laisser un divin potentiel s'illuminer en lui par suite de nos efforts et astreintes, et ne se contente pas du botter en touche cynique qu'est la réincarnation.
A la suite de Bouddha, de nombreux mouvements (que j'ai connus) qui forment ce qu'on appelle le New-âge (une sorte d'auberge espagnole du spirituel), invite à cette démarche du changement (purificateur) à partir de nos propres efforts (de méditation, de pratiques mentales ou physiques, de postures, respiration, alimentation...).
2/ Changement par la pratique plus typiquement religieuse
Les transmetteurs de religion - comme Moïse, Mahomet et d'autres - pour leur part ont été chargés de mettre l'homme sous le joug d'une liste de préceptes sans fin en vue d'un comportement maîtrisé qui devrait permettre une meilleure socialisation et un rapprochement avec le Divin.
En fait, Dieu utilise cette rude et oppressive discipline pour que le pratiquant en arrive à se découvrir inintelligent - en regard de ce qu'on arrive par là à lui faire faire mécaniquement... - et bien insuffisant par rapport à une fidélité demandée qui ne devrait pas tolérer de manquements ou de transgressions - sauf au prix, pour les fautes, d'un auto-rachat coûteux, d'une expiation basée sur notre propre souffrance, restant dans tous les cas toujours sous un joug de culpabilité, coupable au minimum devant Dieu et sans réel secours accessible pour s'en sortir durablement.
Ce genre de moyen légaliste n'est pas fait pour nous mettre d'humeur à aimer ni Dieu ni notre prochain obligé. Dès lors hypocrisie et conduite coupable envers tel ou tel interdit deviennent la règle...
3/ Libération (changement !?) par l'hédonisme.
Là pour l'essentiel on confond l'amour et le plaisir, la sexualité et l'amour. Dans cette confusion, ce qui pourrait être heureusement complémentaire devient un tort pour l'amour. Parce que ce n'est pas se donner toutes les libertés qu'on peut, qui permet que nous aimions sans souffrances, sans accidents, sans déchirements... sans culpabilité. Il ne suffit pas que l'homme change des lois de sa vie en société par en obtenir un gain, dès lors que le changement va à l'encontre des lois divines qui ne se rabotent pas aussi facilement et durablement dans les consciences et dans les corps...
Ici et là le plus génériquement pas question d'amour qui puisse durer, se suffire à lui-même... même en opérant une récupération des paroles, des valeurs et/ou du fondement de l'Evangile. Il ne suffit pas de se donner des formes du bien telles que l'Evangile les montre ou les annonce, pour que ça fonctionne ! Aucune valeur véritable n'a de consistance en soi, sans Celui qui en est l'initiateur : le Dieu Créateur. C'est comme une flamme sans le bois ou l'huile d'où elle émane.
En parlant d'amour et en manifestant le sien pour nous jusqu'au don de sa vie, Jésus a aussi parlé en vérité du coeur de notre problématique existentielle et essentielle : notre séparation naturelle et surnaturelle d'avec Dieu. Car lui seul est ce qui alimente (le souffle, la force, la vie) de manière permanente ce que sont les forces bonnes, et notamment l'amour.
Dans sa 1ère lettre, Jean apôtre de l'amour, écrit - et moi avec lui : "Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier.20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ?21 Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère."
Mais encore écrire sur l'amour comme ici, ce n'est pas automatiquement pouvoir le faire vivre chez le lecteur. C'est cependant donner envie ; susciter le désir de croire que le chemin - qui donne l'amour, qui nous fait rejoindre Dieu - est aussi possible pour lui. Et c'est vrai !
1Jean ch. 4 "Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.8 Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour.9 L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.11 Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.12 Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.13 Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu'il demeure en nous, en ce qu'il nous a donné de son Esprit.14 Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.15 Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.16 Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui."
Un idéal impossible au seul plan de nos capacités naturelles, mais dans lequel l'Esprit de Dieu peut nous donner d'entrer et de vivre, en soi et vis-à-vis des autres, dans la mesure et vérité que Dieu est (un de ces noms-attributs en hébreu dans la Bible) Yawhé Yireh : Celui-qui-est qui pourvoit. Voir éventuellement le parallèle significatif entre Genèse ch. 22, vers. 2 à 14 et Jean ch. 1, vers. 29.
Jésus n'a pas seulement eu des paroles pour les hommes, il a aussi donner sa vie, paraissant une 1ère fois comme un Agneau - à sacrifier -, et revenant bientôt comme un Lion - pour gouverner -. Il n'a pas dit expressément qu'il nous aimait, mais il l'a fait, il nous a aimés jusqu'au don de sa vie, et ce sont ses disciples - moi compris - qui disent que Jésus nous a aimés et veut encore nous manifester son amour...
"Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,2 à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu.3 Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance,4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance.5 Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné."
Moins que l'intelligence, ou à la suite de l'intelligence, cherchons l'amour. A la suite de l'humanisme bien-pensant mais peu juste, cherchons le Dieu qui intrinsèquement est amour. Ce qu'il a prouvé.
Qu'il vous bénisse jusqu'à une connaissance-expérience dans la fusion de son amour.
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* A partir de là la question de l'immanence est à (re)poser...
17 décembre 2016
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Si on ne respecte pas la valeur de l'amour de ce côté-ci, comment pourra-t-on entrer dans l'Amour permanent qu'est Dieu dans sa sphère éternelle ?
Un autre ennemi de l'amour est le manque de confiance. Le mot confiance nous met directement en relation avec le mot foi - car ces deux mots ont la même racine latine (fido). L'amour inclut en lui-même la confiance. Craindre, c'est pas ou plus avoir confiance. C'est le contrainte de la foi et c'est un pilier de l'amour qui cède : il en résulte que l'amour lui-même va sombrer. Ainsi Jean nous dit-il dans sa 1ère lettre : "La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour."
L'ennemi est donc là la peur, une ou des craintes, voire bien sûr les angoisses qui en sont les géants.
Et là encore ce qui est vrai dans une relation entre personnes humaines (voire entre nous et des animaux), est vrai dans notre relation à Dieu : le manque de confiance trouble notre amour et la perception du sien - les deux n'étant que les deux versants de la même réalité.
Dès lors il est bon de connaître aussi d'où vient la peur qui résulta à l'origine d'un doute - émis et cru - au sujet de la bonté (de l'amour) de Dieu envers l'homme. On lit cet épisode ici en Genèse chap. 3.
Voyez-vous comme tout est relié et s'explique... dès lors qu'on prend une source de connaissance juste !?
La vérité est donc bien que l'amour ne nous habite pas de façon constante - on n'est pas amour ! -, mais encore que le mal (sous au moins une ou diverses formes : peur, jalousie, convoitise (mauvais désirs), injustice, ignorance, mensonge...) est tellement vivant en nous que nous chutons régulièrement quant au bien, quant à nos bonnes intentions même, quant à nos résolutions - Et avec chaque nouvelle année en général vient aussi le temps des farouches résolutions, non ?!...
Mais Dieu nous appelle surtout à devenir vrai, intègre, devant lui et devant notre propre conscience. "Si nous nous jugions nous-même, dit la Bible, nous n'aurions pas a être jugé par des afflictions et jusqu'à la mort même". "Ne nous séduisons pas nous-même" pour ne pas venir à Dieu : c'est le pire calcul que nous puissions faire (comme il est écrit là).
Que promet donc le Dieu qui est Amour à ceux qui croient que cet amour nous a été principalement manifesté par la crucifixion de Jésus son Fils ? Soupesez véritablement la force de ces paroles :
"Déclarés justes sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par l’intermédiaire de (celui qui devient) notre Seigneur Jésus-Christ ;2 c'est aussi par son intermédiaire que nous avons accès par la foi à cette grâce, dans laquelle nous tenons ferme, et nous plaçons notre fierté dans l'espérance de prendre part à la gloire de Dieu...3 Bien plus, nous sommes fiers même de nos détresses, sachant que la détresse produit la persévérance,4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et la victoire dans l’épreuve l'espérance.5 Or cette espérance ne trompe pas, parce que l'amour de Dieu est déversé dans notre cœur par le Saint-Esprit qui nous a été donné."
Voilà comment nous avons à recevoir et à vivre de cet amour qu'est Dieu se donnant à nous.
Et comment ce don de l'amour dont notre coeur manque jusqu'au soupir ou au suicide, nous est-il (devenu) accessible ? "6 Alors que nous étions encore sans force (même pas nés), Christ est mort pour des pécheurs au moment fixé.7 A peine mourrait-on pour un juste ; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien.8 Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous."
Et dès lors que nous sommes considérés comme justes grâce à son sang - à sa crucifixion -, nous serons à bien plus forte raison sauvés par lui maintenant ressuscité de la colère de Dieu qui arrive toujours plus forte et ample sur le monde. Lettre aux Romains ch. 5
Soyez sauvé-e - si ce n'est fait. Autrement soyez affermi-e pour obtenir les meilleures récompenses de la foi, la vie éternelle en tout premier lieu.
Et demain on parle encore d'amour...
15 décembre 2016
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Après quelques décennies d'existence terrestre où mes yeux aimèrent puis se détachèrent des appétits les plus matérialistes, il reste que rien n'est plus beau que l'amour.
Mais voilà ! Au-delà du mot, au-delà de l'acquiescement qui peut nous réunir, la question n'est pas : Qu'est-ce que l'amour ? - le définir par des mots ne peut certainement qu'en réduire la réalité à un concept -, mais : Quelles sont les conditions favorisant et permettant que l'on aime ? C'est-à-dire que j'aime jusqu'à indépendamment des contingences ou considérations terrestres. Que j'aime tout court, en soi ! C'est-à-dire non à partir d'un objet particulier qui déclenche que je l'aime, mais d'un amour qui aime à partir de lui-même, dont la combustion en moi - car l'amour est un feu - dépend d'abord du fait qu'il est là - ou pas : l'amour est une habitation de l'existant.
C'est une fusion qui s'opère dans notre être le plus intérieur - dans notre esprit en communion avec l'Amour qui est, que la Bible appelle Dieu (avant de lui donner un nom d'accès plus personnel). Ce qui fit écrire à "l'apôtre de l'amour" comme on l'appelle parfois, Jean : "Dieu est amour". Mais il n'est pas que... amour ; sinon on pourrait aussi dire l'Amour c'est Dieu, ce qui est une particularité de l'Être de Dieu, mais non sa totalité. Ce qui fait aussi que la permanence, l'immuabilité que Dieu est en tant qu'Amour, n'est pas, de notre côté, un partage aussi permanent. Pourquoi ? parce que d'autres éléments de ce que Dieu est aussi, doivent devenir notre partage, si nous voulons connaître un amour défendable face à ses immanquables ennemis.
Pour avancer dans cette connaissance - dont la finalité est que nous devenions amour, c'est-à-dire que l'amour qui est Dieu demeure en moi -, il faut lâcher (de) nos pré-jugés, toutes sortes de pensées conditionnantes fausses (notamment sur la réalité de Dieu) car l'amour ne peut être sans vérité, c'est-à-dire là où il y a du mensonge (et à un degré moindre des erreurs ou de l'ignorance que la conscience ne peut discerner).
Ainsi le Bien qu'est l'amour a besoin du Bien que sont les vérités en soi, dont celles sur Dieu. C'est pourquoi Jésus insiste régulièrement quand il parle, disant en préambule : "En vérité, en vérité, je vous le dis..."
La et les vérités expriment une justice particulière : La justice, la justesse même, est un autre Bien, sans quoi l'amour ne pourra subsister. Concrètement, que dans un couple s'immisce entre les conjoints du mensonge, en commençant parfois par des dires approximatifs, évasifs car à la limite du prononçable, un manque de justesse donc (comme des demi-vérités), est l'amour même le plus brûlant, le plus profond, va prendre du plomb dans l'aile. Et il se portera de plus en plus mal si des injustices d'en mêlent. Cela semble rien que de prendre dans les fournitures de bureau de l'entreprise un stylo ou une cartouche d'imprimante, un outil ou un peu de matière qu'on sort d'un l'atelier, une note de frais truquée... Autant de gains mesquins, de détournements qui semblent insignifiants, mais qui ont des conséquences qui s'étendent bien au-delà de l'utilisation qu'on peut faire de ces choses chapardées, détournées, "empruntées", volées, parfois même sur fond d'une justification... qui n'excuse rien ! On ne rend pas le mal par le mal, et depuis toujours "qui vole un oeuf vole un boeuf". Le vol est une injustice, et parfois on crie à l'injustice pour ce que nous voyons qui se commet contre nous, mais sans voir que nous-même nous commettons à notre niveau, de notre place, quelque injustice. Et cela l'amour en nous le sait, le vit, et comme un oiseau à la fois fort et fragile, il perd de sa force quand nous nous perdons loin de ce qu'est la vérité et la justice de comportement....
Or qu'est-ce qui est important ? De récupérer par fraude un beau couvert dans un resto ou de payer un peu moins d'impôt en falsifiant une déclaration. J'ai fait ce genre de choses avant d'être rendu par l'Esprit de Dieu sensible à la vérité,à la justesse, à la valeur transcendante et à la fragilité de l'amour quand on le mélange en nous avec le mal. Et les crises et autres conséquences indirectes n'ont pas manqué de venir telles des jugements sur mon ou notre comportement...
Et puis il y a un ennemi des plus subtils de l'amour - et cela peut paraître curieux : (ce que peut devenir) la sexualité...
Depuis Adam à qui Dieu donna la femme comme "os de ses os et chair de sa chair", il nous a donné la sexualité comme cadeau de l'amour. Encore faut-il ne pas permettre aux démons d'être parmi nos ébats amoureux. On voit comment cela est possible en lisons ce qui se passa sur terre jusqu'à un développement que Dieu jugea de la plus sévère des manières au temps de Noé. livre de la Genèse ch. 6, vers. 1 à 8 où les démons sont appelés "fils de Dieu". C'est en ce sens que l'apôtre Paul divinement inspiré fait la recommandation suivante même aux couples mariés : "Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères." (lettre aux Hébreux ch. 13).
Comprenons avec intelligence que si Dieu a pris la peine de nous faire transmettre des écrits au contenu immuable, c'est qu'ils sont importants pour notre bien, pour nous garder dans la liberté en vis-à-vis des forces asservissantes du Mal qui ne cherchent qu'à nous maltraiter, juger, condamner, accaparer, jusque dans le filet que constitue pour les âmes défuntes le Séjour des morts.
C'est pourquoi, si vous êtes là à la frange où vous pouvez avoir à choisir entre ce qui est Bien et ce qui est Mal, choisissez le Bien car c'est la vie - dont la préservation de l'amour -, et non ce qui est Mal car c'est le retrait de la vie - dont la mort de l'amour, son extinction, voire jusqu'à une mort physique prématurée (j'en suis passé bien près il y a bientôt quatre décennies, et qui peut dire s'il reviendra de là s'il lui arrive de se trouver subitement à la lisière de ce monde !?)...
Si on ne respecte pas la valeur de l'amour de ce côté-ci, comment pourra-t-on entrer dans l'Amour permanent qu'est Dieu dans sa sphère éternelle ?
On va encore voir une autre sorte d'ennemi de l'amour demain...
13 décembre 2016
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A cette curieuse question qui devrait intéresser tout le monde - mais dont si peu se préoccupe (comme si on était éternels) - la réponse de Dieu est : OUI !
Pas besoin d'attendre pour savoir si la décongélation de monsieur Walt Disney et autres richissimes cryogénisés sera une réussite ou un échec ; pas besoin d'attendre les avancées technologiques de Google et des transhumanistes ; pas besoin d'une pierre philosophale, ni de l'apparition "à la Nietzsche" d'un surhomme, ni même de la conquête d'un Graal - une incompréhension de plus de la puissance spirituelle de la crucifixion du Christ et Messie Jésus...
"CAR DIEU A TANT AIME LE MONDE QU'IL A DONNE SON FILS UNIQUE (JESUS) AFIN QUE QUICONQUE CROIT EN LUI NE SOIT PAS PERDU, MAIS QU'IL AIT LA VIE ETERNELLE." Evangile selon Jean ch. 3, vers. 16.
Et comment donc peut se recevoir la vie éternelle - qui est la vie de Dieu déployée dans l'espace temps (sans nous faire son égal pour autant) ?
"C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. 9 Ce n'est point par les oeuvres (nos efforts, notre religiosité ni même le bien qu'on peut faire autour de nous), afin que personne ne se glorifie." Voilà bien le véritable Evangile, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ tel que dit initialement aux Ephésiens, chap. 2, vers. 8,9
"Le geôlier, ayant demandé de la lumière... se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas ; il les fit sortir, et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille.*"
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* Le salut de Dieu consiste TOUJOURS
Published by Claude Thé
12 décembre 2016
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"CAR DIEU A TANT AIME LE MONDE QU'IL A DONNE SON FILS UNIQUE (JESUS) AFIN QUE QUICONQUE CROIT EN LUI NE SOIT PAS PERDU...
Par là Jésus dit que si nous ne croyons pas EN LUI - autrement dit : si nous ne croyons pas en Dieu PAR LUI -, on est perdu ! Mais qu'est-ce qui est perdu ?
Il faut revenir au fait que créés à l'image de Dieu, nous sommes chacun une entité à la fois Une et Pluriel. Essentiellement Une mais aussi fondamentalement Multiple, savoir que nous sommes une âme dans un corps et potentiellement un esprit joint à cette dualité (dualité que la Bible appelle "la chair", par opposition à l'esprit dont l'origine est Dieu lui-même)
Ce que menace le plus gravement ruine, déstructuration**, perdition, anéantissement, c'est notre âme, dit Dieu. Car le corps est davantage un véhicule que son conducteur. Notre moi ou moi-je, ce qui fait notre ego, c'est la disposition psychique développée dans l'âme - elle-même émergence du corps et en lien avec lui par le sang - est-il écrit dans le Lévitique 17.11). Ainsi notre être (ou existant) le plus possiblement permanent, est de nature psychique (du grec psuché qui est l'âme), et donc ne saurait se réduire au cerveau et à sa nature physique*.
Dans la Bible on peut lire cette révélation importante que Jésus délivre (en Matthieu 10.28) : "Ne redoutez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent pas tuer l'âme. Redoutez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne (enfer ou étang de feu et de soufre dans l'Apocalypse)". Et donc dans l'affirmation qui se déroule article après article, la foi au Christ Jésus ou Mashiah Yeshoua, permet d'éviter cette fin dernière - que je trouve pour ma part terrible - qui consiste à être détruit et disparaître vivant en tant que conscience individuelle que je suis, chacun que nous sommes, alors que le Créateur a(vait) prévu que nous puissions vivre cette réalité de nous-même éternellement dans un Bien sans nuage avec lui...
On ne va pas développer ici sur le sort du corps qui a été tiré de la terre et qui a été condamné par la chute adamique à redevenir poussière, si ce n'est pour dire que ceux qui auront gardé leur identité propre (dans les deux sens du terme), recevront aussi un nouveau corps, immortel, incorruptible, pour vivre leur éternisation en Dieu et en Christ...
Ainsi on doit savoir que la mort physique est essentiellement la séparation du corps et de l'âme (ou du couple âme-esprit formé quand on a cru au point de recevoir de Dieu "des arrhes" de son Esprit). Jésus est aussi venu dire que cette mort est plus réellement un sommeil, un endormissement par rapport à ce côté-ci du Réel (Jean 11.11- 1Thessaloniciens 4.13)...
La mort c'est aussi et premièrement la mort spirituelle, qui fait que créature de Dieu originellement tri-unitaire comme lui (avec un corps, une âme et un esprit), on se trouve réduit à n'être d'un corps et une âme, quand on s'éloigne et persiste loin des ordres, lois, principes... divinement établis pour notre bien et pérennité.
Jean 1.12 : "A tous ceux qui l'ont acceptée (Jésus la lumière du monde venue de Dieu), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu", c'est-à-dire de ne pas connaître la mort qui est séparation éternelle d'avec Dieu.
D'où le développé suivant écrit pas quelqu'un qui a connu comme les autres cette mort spirituelle avant d'être réintroduit dans le dessein éternel de Dieu : "Quant à vous, vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés,2 que vous pratiquiez autrefois conformément à la façon de vivre de ce monde, conformément au prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui est actuellement à l’œuvre parmi les hommes rebelles.3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre : notre conduite était dictée par les désirs de notre nature propre, puisque nous accomplissions les volontés de la nature humaine et de nos pensées, et nous étions, par notre condition même, destinés à la colère, tout comme les autres.4 Mais Dieu est riche en compassion. A cause du grand amour dont il nous a aimés,5 nous qui étions morts en raison de nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés." Lettre aux Ephésiens au ch. 2
Puisse ce Dieu qui désire nous sauver tous de la perte de notre réalité et identité personnelles être votre lumière dans la perception de ces vérités les plus hautes et déterminantes pour nous.
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* Le cerveau est l'interface entre le corps et l'âme comme l'écran avec la mémoire vive est interface entre le reste dur d'un ordinateur et son utilisateur. Si on voulait admettre cette conception du vivant on pourrait faire de très grands progrès dans la résolution de plusieurs de nos problématiques... mais bien sûr cela suppose ou sous-entend la reconnaissance de la réalité de Dieu - ce qui est le coeur et les poumons et les entrailles... de nos problématiques.
** Le mal d'Alzheimer montre déjà ici que notre identité psychique personnelle peut se perdre. On parle de détricotage - de socialisation d'abord, voire de la conscience de soi.
11 décembre 2016
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"CAR DIEU A TANT AIME LE MONDE QU'IL A DONNE SON FILS UNIQUE (JESUS) AFIN QUE QUICONQUE CROIT EN LUI...
Chacune de nos existences se situe ENTRE :
- le POURQUOI (initial) Dieu a-t-il créé les hommes, son motif premier d'action (et on a entendu que c'est son amour qui fut le moteur décisif premier de ses créations - dont nous sommes...
Après l'avoir entendu, il nous reste à le croire POUR le voir devenir expérience toute personnelle de cet amour. (rappel avec mon témoignage à ce sujet).
- et le POUR QUOI, qui est son intention finale, la finalité potentielle de notre existence - c'est qu'il désire que nous le rejoignions en conscience, d'abord d'Esprit à esprit, puis un jour d'âme à âme dans un corps nouveau...
Et là nous lisons que comme Dieu a créé le monde, il s'est donné lui-même en forme de Fils (d'homme et de Dieu) pour que N'IMPORTE QUI D'ENTRE NOUS parmi les êtres humains puisse un jour ou l'autre croire en la vérité de cette personne (et des oeuvres) de Jésus.
On peut croire plein de choses sur Jésus, justes ou totalement fausses. Par exemple que ce fut un être d'exception - un initié - un avatar - un sage - un prophète... Il y a de cela dans la personne de Jésus, mais surtout il est bien autre chose que tout cela.
Mais c'est ainsi qu'on peut s'arrêter à une représentation ou une autre, parce que Dieu nous laisse toujours une plage (plus ou moins large pour chacun) de liberté, qui permet nos choix les plus décisifs - sans quoi on ne serait ni libre ni responsable véritablement.
Et donc ce qu'on peut entendre et croire concernant Jésus amène forcément à un choix, appelle une vraie réponse. (et l'indifférence même est une réponse).
Un jour ou un autre tout le monde se trouve ou va se trouver face à la connaissance de Jésus en tant que ce qu'il est et que ce qu'il a fait pour nous. Le mieux que nous puissions vivre, c'est de se trouver confronté à cette vérité maintenant et ici(-bas). Car c'est là que notre liberté est la plus totale pour une réponse personnelle qui engage dans le meilleur possible de notre destinée éternelle.
Dès lors que croire de Jésus ?
- Soit qu'il est un fabulateur menteur, si est faux ce qu'il dit qu'il est : Fils unique de Dieu venu de Dieu (Jean 8.58)
- Soit qu'il est ce qu'il dit être : Fils de Dieu et fils d'homme à la fois - L'unique médiateur entre les hommes et Dieu - Le chemin qui mène à Dieu - La lumière (pour l'âme) qui donne la compréhension du monde - La vérité à connaître pour trouver Dieu par expérience spirituelle, dont la paix avec lui. Jésus dit même qu'il est La Vie !... (Jean 14.6)
Croire en Jésus c'est croire en des paroles qu'il dit qui dépassent notre perception et capacité mentales (par l'âme) du Réel, comme encore par exemple :
"Croyez-moi : je suis dans le Père et le Père est en moi. Sinon, croyez au moins à cause de ces œuvres (qu'on voit décrites dans la Bible) !" Jean 14.11. Cela signifie que faute d'être encore né spirituellement de Dieu, on peut déjà s'approcher des vérités de l'Esprit par la considération de réalités plus tangibles produites par Dieu, comme les miracles que Jésus a fait - ou plus directement encore en regardant, écoutant, observant, étudiant... la nature - notre environnement naturel et nous-même compris (qui sommes une création magnifique, non !? (malgré notre état de disgrâce).
"Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Si ce n'était pas le cas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3 Et puisque je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que, là où je suis, vous y soyez aussi." Jean 14.2
Êtes-vous donc déjà entré-e dans le POUR QUOI - POUR QUI - Jésus est venu et s'est donné en sacrifice vivant ? Toute la démarche est de nous faire passer de la POTENTIALITE incluse dans la mort du Crucifié - il est mort pour tous -, à L'ACTIVATION toute personnelle de cette réalité - il est mort pour... moi !
Qu'arrive-t-il donc qui vaille la peine de s'arrêter sur le sujet dès lors qu'on croit en Jésus ?... On y viendra dans le prochain article. En attendant soyez béni-e par Lui du haut de son trône de gloire... d'où il va (bientôt) revenir sortir les siens (ceux qui auront sérieusement cru en lui) du chaos généralisé (actuel, commencé il y a quelques décennies et qui va aller en s'amplifiant).
10 décembre 2016
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"CAR DIEU A TANT AIME LE MONDE QU'IL A DONNE SON FILS UNIQUE (JESUS)...
Qui donnerait son fils - unique, aimé, plein de capacités - pour qu'il meure à la place d'un ou de quelques vauriens qui mérite(nt) d'être exécuté(s) ?
Il n'y avait que Dieu pour vouloir cela, et que Jésus pour l'accepter... non sans un combat terrible (que vous pouvez lire ici) !
Certains disent que Jésus a été un être exceptionnel mais qu'il a mal fini, parce qu'il n'a pu échapper à la cruauté des hommes. L'Evangile (ou Bonne Nouvelle) est tout autre : Par son volontarisme et son accord parfait avec Dieu devenu son Père, Jésus a été vainqueur pour l'humanité entière de la puissance du mal - dont la mort est l'ultime. Ici cette parole rapportée par Jean (chap. 10, vers. 15-18)
Une preuve essentielle de qui est réellement Jésus et sa venue se trouve dans les nombreuses prophéties l'annonçant longtemps à l'avance.
Ainsi 700 ans avant que Jésus ne naisse, le prophète Esaïe eut à écrire : "un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et la souveraineté reposera sur son épaule ; on l'appellera merveilleux conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix." ch. 9, vers. 5.
Un autre, Michée, dit plus de six siècles par avance où Jésus naitra : " Et toi, Bethléhem Ephrata, qui es petite parmi les villes de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël et dont l'origine remonte loin dans le passé, à l'éternité." ch. 5, vers. 1*.
Avant de revêtir un corps humain, Jésus était la Parole éternelle de Dieu, par qui tout a été créé :
- Jean ch. 1 "Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu.2 Elle était au commencement avec Dieu.3 Tout a été fait par elle et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle...
14 Et la Parole s'est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père."
- Colossiens ch. 1, vers. 15 "Le Fils est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.16 En effet, c’est en lui que tout a été créé dans le ciel et sur la terre, le visible et l’invisible, trônes, souverainetés, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.17 Il existe avant toutes choses et tout subsiste en lui."
Noël rappelle que Dieu s'est abaissé jusqu'à notre condition d'êtres mortels en se donnant lui-même un corps humain, qui devient une âme vivante, indépendante et consciente d'elle-même comme c'est notre particularité, puis se soumet aux volontés (toujours bonnes et parfaites) de Dieu (qui, en tant que personne divine distincte, demeure dans sa dimension toute spirituelle).
Ainsi Dieu se sépare-t-il de lui-même en tant que deux êtres spécifiques, mais jamais en tant que pensée différente. Ce qui donne cette relation nouvelle dans la tri-unité divine, où Dieu (re)devient Père de l'humain - place que Satan lui a ravi depuis la chute adamique -, Père de Jésus pour commencer, puis Père de quiconque suivra ce Fils découvert en ce qu'il est véritablement.
Et donner, les deux savent que c'est se donner jusqu'à la croix, pour être pour la première fois SEPARES en tout l'un de l'autre, jusqu'à mourir physiquement pour ce Fils. Ils savent qu'entrer en humanité, c'est entrer dans la souffrance jusqu'à la plus extrême. Pourquoi ?
Parce que Dieu en lui-même ne connaît pas la souffrance. Pour compatir plus totalement avec nous, il lui faut revêtir notre nature, un corps donc qui tient de la mort, par lequel il va pouvoir souffrir - pour les connaître du dedans et pour mieux les épouser - tous les martyrs des hommes, les douleurs physiques les plus extrêmes (par la flagellation - 40 coups moins 1 -, la crucifixion et l'agonie) et les souffrances psychiques et spirituelles les plus profondes (au jardin de Gethsémané et sur la croix : rejet, trahison, abandon, solitude, tentation de reculer, épreuve extrême de la foi...).
Et tout cela ne peut se faire que par force de caractère bien sûr - un caractère viril formé à partir de la Torah ou Loi (religion devenue le judaïsme) et par un amour pour Dieu et pour nous qui ne nous est même pas concevable...
Si encore quelqu'un doute que la crucifixion de Jésus avait été prévue depuis longtemps comme un passage spécifique et obligé pour notre propre retour à Dieu, je vous invite à lire - entre autres - le Psaume 22 qui est une vison - donnée par Dieu au Roi David, 1 000 ans donc avant que cela n'arrive - de ce qui se passe aux plans physique et spirituel (ce que figurent les animaux mentionnés) au moment de la crucifixion...
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* On peut noter qu'autant il y a des dizaines de prophéties concernant Jésus dans les Ecritures (bibliques) venues avant lui, autant il n'y en a pas pour les prophètes - excepté pour Jean le Baptiste (Esaïe 40.3)...
7 décembre 2016
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"CAR DIEU A TANT AIME LE MONDE... dit la Bible
Le monde (en grec cosmos dans le texte biblique original) désigne diverses réalités dont surtout
- l'ensemble des habitants de la terre, les hommes, la race humaine; ou encore
- la multitude des hommes séparés de Dieu, ceux qui vivent sans Dieu et/ou sont hostiles à Christ.
Voilà ce que Dieu a aimé avec un amour qui tient de la passion dévorante : vous, toi, moi, nous tous nés en un temps ou un autre ici ou là sur cette terre, croyant en lui ou hostile à l'idée de sa réalité.
Il a aimé de l'amour qu'il est, infini en soi MAIS conditionnel dans sa manifestation (contrairement à ce qui se dit ici ou là, car l'amour de Dieu ne peut se séparer de ses autres attributs essentiels : ce qui est juste et sa pureté).
Je viens d'avoir un âpre débat avec un homme qui, pour faire accepter sa religion comme étant la dernière et de là la plus universelle, cherchait avec insistance à me faire admettre que le Dieu de la Bible ne s'intéresse pas à tous les hommes mais uniquement aux juifs.
Il fonde cela sur une parole même de Jésus qui a dit qu'il n'avait été envoyé que vers les brebis perdus d'Israël. De là sa conclusion - qu'on lui a enseignée - que sa religion est destinée au reste du monde, au cosmos !
Il était facile de lui répondre que Jésus a aussi dit à ses apôtres et disciples qu'ils aient à aller faire de toutes les nations des disciples (Matthieu 28.19), commençant par Jérusalem où ils étaient, puis en Samarie "et jusqu'aux extrémités de la terre" (Actes des apôtres 1.8). Mais il ne voulait pas démordre que les nations dont Jésus parlait c'étaient les tribus dispersés d'Israël. De là il conclut que c'est sur leur propre initiative que les apôtres et chrétiens ont christianisé les nations (notamment) occidentales.
Je lui dis qu'il y a une différence entre ce que sont les nations (en grec ethnos) qui forment le monde, et ce que sont les tribus (grec phule) formant Israël. Mais il ne peut pas entendre, car il a intégré ce qu'on lui a dit et y revient plusieurs fois pour que je comprenne bien ce qu'il dit. Ce qu'il dit de juste - que j'acquiesce - et ce qu'il dit de faux - que je réfute.
Drame de la force que peut prendre sur notre entendement une chose entendue à quoi on a mordu comme une truite à un ver recouvrant un hameçon. C'est au point où l'échange devient tellement décalé que l'Esprit de Dieu finit par me dire qu'il ne sert plus à rien de continuer à parler. Lui veut continue : il me dit finalement que ça lui a plu de débattre, de trouver de la répartie même si on n'est pas arrivés à voir de la même manière.
Moi je suis plutôt navré de ce que l'ouverture d'esprit qu'il annonçait dans son désir de parler de Jésus et de la Bible n'était qu'un leurre. Mais certainement pas du temps perdu ! Parce que j'ai bien remarqué que quelquefois des paroles l'ont touché au-delà ou autrement que ce qu'il croyait obtenir en retour de son désir de parler avec moi.
Maintenant il reste à Dieu à faire du chemin dans son âme pour qu'il ose accepter de voir et de remettre en cause des fondements qu'il a reçus sans jamais les observer en vis-à-vis de la vérité comme Dieu la révèle dans le Livre où Thora (Ancien Testament) et Injil (Nouveau Testament) antagonistes sur un même plan sont intelligemment associés pour former la plus complète révélation dont nous ayons besoin...
C'est pourquoi aussi il est écrit sur "ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés : Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge.*" Tout le contexte ici
Que le seul vrai Dieu vous garde d'être trompé-e par des mensonges touchant à votre avenir éternel. Aimez la vérité et Dieu pourra vous faire ressentir son amour.
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* Contre cela la compassion peut conduire le chrétien à prier (intercéder) pour que le voile (religieux ou aussi d'incrédulité) qui a déjà été déchiré dans le Temple de Jérusalem au moment de la mort de Jésus soit ôté du coeur.
6 décembre 2016
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Le 4 décembre (2016) - après un curieux report de date (de plus de 6 mois) qui place cette élection présidentielle dans un timing qui dépasse de beaucoup les hommes et les nations -, l'Autriche vient de botter en touche (par rapport à la poussée mondialisante) en votant majoritairement Ecologisme là où l'extrême-droite aurait pu être une alternative politique aux effets des plus aléatoires - face donc à la pensée mondialiste, ici comme en G-B, aux US et ailleurs, une nouvelle fois sans force.
article précédent ici
C'est dire que même par une élection relativement de second plan, l'effet de détente des tensions et pressions et lois qui ensemble visent à établir au plus vite un gouvernement mondial se confirme. Cela rejoint le synopsis écrit depuis plus de 19 siècles notamment dans les deux livres bibliques les plus eschatologiques (relatifs aux fins dernières de l'histoire humaine) : le livre de Daniel et celui de l'Apocalypse (ou révélation de Jésus-Christ).
Il y est parlé d'un temps de repos qui surviendra sur la terre, où les hommes se diront de toutes parts (dans tous les camps) : Paix et sécurité ! Paix et sécurité !
Mais ce temps sera bref (42 mois) car comment parler de paix et sécurité sans Celui qui est "le Prince de la Paix" et la force de la sécurité parmi les hommes : Jésus, le mashiah d'Israël et Christ des nations ?
Cette paix apparente qui vient, fondée sur des compromis et alliances de bonnes volontés, sera pipée car chez les leaders principaux elle sera insuffisamment basée sur la sincérité, et ceux-ci étant toujours largement aveugles aux réalités spirituelles démoniaques qui tiennent leur part entière de la domination du monde.
Au terme de ce temps intermédiaire de détente - auquel peuvent nous faire penser "les années folles" de l'entre-deux-guerres - deux événements majeurs vont rapidement se succéder, un magnifique - mais seulement pour les chrétiens qui auront cru avec une attention particulière à la vie de l'Esprit (en eux et avec eux) (Evangile selon Matthieu ch. 25) - ; et un autre abominable, comme il n'y eut jamais temps plus terrible sur toute la terre, nous est-il dit. (1ère lettre aux Thessaloniciens ch. 5).
Une lecture naturelle autant que spirituelle de l'actualité donne de comprendre qu'on ne va pas vers des lendemains qui chantent mais vers des nuits très noires. En effet on remarque que c'est la vox populi - qu'on méprise déjà en parlant de "populisme" - qui vient s'opposer aux avancées qui préparent une gouvernance mondiale. Et dans ce rapport de force aujourd'hui encore en faveur de la démocratie, il est clair que
- la force naturelle - des armes comme du nerf de la guerre, l'argent et le maniement des économies - n'est pas aux mains du plus grand nombre,
et la force surnaturelle - des entités spirituelles qui veulent plus globalement dominer toute la terre habitée - peut se nourrir des comportements humains de toutes les classes,
jusqu'à bientôt ne plus se maîtriser du tout et forcer avec les pires violences si ce n'est la pensée unique, en tous cas le comportement unique...
C'est aussi pourquoi il est écrit : "nous avons eu auprès de vous, et vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu'il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir." 1ère aux Thessaloniciens ch. 1.
Ainsi voyons-nous de plus en plus l'actualité mondiale donner son relief à des prophéties anciennes couchées par Dieu sur des supports fragiles - maintenant du papier ou des fichiers informatiques - mais qui assurent la continuité du déroulement d'un Dessein indéracinable.
Réagissons bien en croyant que si des centaines de prophéties se sont déjà accomplies, celles qui sont encore en suspens se matérialiseront tout aussi certainement.
Que donc les temps de paix, ou du moins de détente dont vous pouvez bénéficier, ne soient pas changés en divertissements stupides ou quête de plaisirs qui ruinent l'âme, mais bien plutôt employés pour que vous échappiez quand elle cédera son pas apaisé à la colère annoncée - qui consiste à laisser à Satan et à ses myriades d'esprits-démons le loisir, la cruauté et le vice de mal-mener les hommes au point qu'ils ne trouvent plus en la personne, mort et résurrection de Jésus-Christ la porte d'accès à leur sécurité immédiate et au Royaume Divin éternel.
"Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (l'argent).25 C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?26 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ?28 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ;29 cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux.30 Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ?31 Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ?32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin.33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine." Matthieu ch. 6
Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu mon Père et du Seigneur Jésus-Christ.
5 décembre 2016
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"CAR DIEU A TANT AIME...
Dieu crée ou recrée ou engendre... par amour.
Comment pouvons-nous concevoir dans les discordances meurtrières de notre monde que "Dieu est amour" ?
Je ne pourrais jamais vous en convaincre, mais lui si ! Il le fis de deux manières bien distinctes pour moi. La seconde se passa ainsi :
Un dimanche une parole s'élève du milieu d'une réunion par la bouche d'une chrétienne. Dès les premiers mots je suis touché par l'Esprit de Dieu qui me signifie qu'il s'adresse expressément à moi de cette manière (que la Bible appelle "parole de connaissance"). Il m'est dit :
- Arrête de me chercher avec ton intelligence ! Arrête de me chercher par ton intelligence ! Demande-moi que je te révèle mon amour. Demande-moi que je te révèle mon amour.
Pour ma part je ne suis pas trop conscient de chercher Dieu avec mon intelligence (naturelle, humaine, limitée à ses propres sphères). Mais bien sûr JE SAIS qu'il m'a donné une direction pour mieux le connaître et vivre ma relation avec lui, et donc je lui fais cette demande pour qu'il m'y réponde.
Cela crée de suite une tension dans la maison car je veux rester chez moi l'après-midi même pour ce rendez-vous divin, alors qu'il a été prévu devant un bon moment que j'accompagne en déplacement mon fils et son équipe pour un tournoi de foot ! Imaginez !!! Le Dieu plus grand et plus haut que le ciel et la terre vous parle, vous propose une révélation exceptionnelle de sa personne, et sans rien comprendre à cela, les autres se mettent en colère contre vous qui avez changer d'avis, considérant que votre meilleure place est à conduire des gamins jouer au ballon ! D'un coup je suis vraiment indispensable aux yeux de ces adultes, un lâcheur méprisable que ma mystique ne touche personne - si ce n'est dans le mauvais sens. La mort dans l'âme je cède.
Quel après-midi détestable ! Je suis rongé par la faiblesse que j'ai eu de céder à LEUR demande face à CELLE de Dieu ! Je ne sens plus rien de sa présence. C'est raté, déplorable, je suis un minable, je ne connaitrai jamais cet amour surnaturel que j'avais ressenti au début de ma 1ère conversion (passage d'athée à croyant), mais alors pas du tout en conscience...
Voilà dans quel sentiment de fiasco mon intelligence de Dieu m'enferma, loin de son amour, pendant la moitié de la semaine. Jusqu'au jeudi soir.
Là j'essaie - je suis encore bien jeune converti - d'entraîner ma femme et mon fils dans une petite étude biblique. Mais ils ne s'y intéressent pas, sont distraits, ne suivent pas, rigolent, et avant d'avoir le temps d'improviser une sorte de conclusion, ils sont déjà partis !
Et voilà ! Sentiment d'impuissance, d'incompétence, d'insatisfaction... et d'abandon aussi. - Je suis désolé Seigneur ! Et c'est là qu'il vient !
Cela commence quand je me lève, par la perception d'un bien-être qui relaie d'un coup l'insatisfaction, avec une petite joie qui monte en moi, qui monte en moi. C'est encore petit mais cela grandit à la manière des vagues d'une marée montante sur une plage, toujours un peu plus grosses et envahissantes, au point où je me mets à dire - Alléluia, alléluia, alléluia...
Je fais le tour de ma cour de plus en plus soumis à ce qui devient des vagues d'amour, des vagues d'un amour toujours plus fort, qu'accompagne maintenant un désir de m'isoler.
Je ne vois personne pendant que j'entre dans la maison et monte à l'étage, me dirige vers ma chambre. En y entrant, d'un coup sous cet effet inouï, je suis comme poussé et couché, allongé sur mon lit . Les vagues croissent encore et je sens que si cela ne s'arrête pas je vais mourir ! Inouï !
C'est que cet amour est trop fort pour être supporté par la structure de ce corps. Je dis alors à Dieu - Arrête, je vais mourir !
Aujourd'hui je dirais (peut-être) - Alléluia, emporte-moi dans ton amour !
Voilà ce que j'ai aujourd'hui de plus expérimental de Dieu en tant qu'il est amour... qui peut se communiquer... de manière tout à fait relative*. Par ailleurs bien sûr, de façon moins directe ou évidente, le Dieu dont la vie est amour - comme justice et sainteté - ne manque pas de moyens pour nous montrer qu'il nous connaît personnellement et peut se manifester à nous d'autant nous le désirons nous-même...
A mercredi soir pour la suite.
...Et aujourd'hui peut-être déjà pour vous une expérience déterminante avec lui, de lui...
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* Une des facultés extraordinaires que j'ai comprises de Dieu, est de savoir se limiter en rapport des relations qu'il a ou peut avoir avec ses créations/créatures. C'est ainsi que bien qu'on le pense ou le croit Tout-puissant (OMNIPOTENT), il ne nous apparaît pas en tant que tel - à cause d'une part de notre liberté et de la foi comme principe actuel de relation avec lui.
OMNISCIENT - qui sait tout -, Dieu peut aussi ne pas avoir les yeux sur tout ce qui se passe sur la terre, au point par exemple où c'est quand un malheureux crie, qu'il l'entend et le délivre de ses frayeurs.
OMNIPRESENT, il l'est s'il le veut, ou de manière invisible - en forme d'énergie formant par exemple les atomes, en diverses formes de vies soumises à des déterminismes. En réalité, il a choisi de ne pas s'imposer dans cette création terrestre, puisqu'on le voit dès le livre de la Genèse, venir visiter le premier homme qu'il créa dans la fin du jour.