Comme notre propre présent, le passé de nos ascendants n'a certainement pas toujours était nickel ! Et nous en supportons des conséquences parfois bien dramatiques... Alors apprenons à mieux voir ce qui est..
Si les psy ne sont pas sans savoir que peuvent exister des rapports étroits entre des problèmes personnels et l'hérédité, ils n'ont pas pour autant la connaissance (la compétence spirituelle, la liberté intérieure, la foi nécessaire...) pour aller au fond de la question. D'où des solutions bancales, dérivatives... qui peuvent ajouter au mal plutôt que le réduire.
Bien sûr nombre d'incroyants et autres ont pris au message évangélique certains de ses éléments fondamentaux (réformateurs, révolutionnaires il y a 2 000 ans et toujours aussi puissants aujourd'hui), comme la confession (qui est devenue : parler, se dire à l'autre, trouver une oreille qui écoute) ; le pardon (devenu le lâcher-prise pour se libérer) ; la foi (devenue confiance en soi, positiver...) ; etc. Mais sans la vie même (= la personne) qui est à l'origine de la formulation de ces moyens libérateurs, on est comme avec la moitié ou les deux tiers d'un billet de 500 euros ! Qu'est-ce qu'il vaut d'après vous !?...
Ici la question est abordée au fond. À vous de savoir vous reconnaître en quelque chose de sensible et à vous intégrer en conscience dans ce réel jusqu'à trouver dans la foi véritable une vraie et durable libération de votre personne. Prenez soin de noter ce que vous repérez qui vous concerne, car cela vous aidera à en obtenir la délivrance avec le dernier article de la série.
LES CASSEURS DE PIERRES - attribué à CHARLES PÉGUY
En se rendant à Chartres, Charles Péguy aperçoit sur le bord de la route un homme qui casse des cailloux à grands coups de maillet. Les gestes de l’homme sont empreints de rage, sa mine est sombre. Intrigué, Péguy s’arrête et demande : – « Que faites vous, Monsieur ? »
– « Vous voyez bien », lui répond l’homme, « je casse des pierres ». Malheureux, le pauvre homme ajoute d’un ton amer : « J’ai mal au dos, j’ai soif, j’ai faim. Mais je n’ai trouvé que ce travail pénible et stupide ».
Un peu plus loin sur le chemin, notre voyageur aperçoit un autre homme qui casse lui aussi des cailloux. Mais son attitude semble un peu différente. Son visage est plus serein, et ses gestes plus harmonieux.
– « Que faites vous, Monsieur ?», questionne une nouvelle fois Péguy.
– « Je suis casseur de pierre. C’est un travail dur, vous savez, mais il me permet de nourrir ma femme et mes enfants. »
Reprenant son souffle, il esquisse un léger sourire et ajoute : « Et puis allons bon, je suis au grand air, il y a sans doute des situations pires que la mienne ».
Plus loin, notre homme, rencontre un troisième casseur de pierre. Son attitude est totalement différente. Il affiche un franc sourire et il abat sa masse, avec enthousiasme, sur le tas de pierre. Pareille ardeur est belle à voir !
« Que faites-vous ? » demande Péguy.
« Moi, répond l’homme, je bâtis une cathédrale ! »
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Quel regard avons-nous sur le sens de notre présence et action dans ce monde ? Existence subie, existence de survie, ou accès à la sûre-vie ?
Es-tu né-e pour souffrir et mourir ? Es-tu né-e pour quelques plaisirs et pour mourir ? Ou es-tu né-e pour découvrit Dieu et pouvoir vivre de sa vie bonne, agréable et parfaite éternellement ?
Qu'il vous aide à changer votre regard, et votre destinée.
C’est la pagaille, On pagaie pas gais déboussolés, on se heurtent - to hurt - canailles Et ripailles tout confondus, fondus, paumés Qui croient croa croa koi ? Que le réel c’est le bordel !? Qu’c’est faire entendre sa voix - Exsangue, épurée de spirituel Exempte de pensées révélées - seulement pleine de matériel et de virtuel !?
On avance sans filets, mignons grimés ou filles Trop belles, ne rimant plus déjà très jeunes avec pucelle, Errantes, déchues, déçues des Che de Paco Tille, Tous invités : Fêtons la fête, la fête ! ces faîtes de drôles de libertés Dans des parfums hauts et sueurs mêlés le soir L’haleine fétide en matinée, cassés, glissés D’hilarité alcoolisée à des torpeurs, angoisses, ô désespoir.X
Pagaille, Mais toi pagaie ! Laisse Les jeunes et vieux nantis, aliénés désormais aux lits, Aux apparences d'écran, aux désirs nus qui les pressent, Les poussent aux délires, aux délits - vus mais pas pris -, Quand les abus de tous côtés nous ont eus, Quand le pouvoir s’en mêle, s’emmielle et s’enfuit Sous l’œil triangulé goguenard du Shatan qui - vaincu pourtant par Christ - impose encore ses vues et poursuit Sur la terre ses méfaits, crée l’horreur ou séduit et rit De ses démons : Ensemble ou en contre, eux se jouent d’hommes, de femmes, D’enfants privés de Dieu, trompés, violés, déjà morts à la vraie vie, Inconscients qu'ils existent, et sont eux-mêmes des âmes.
Toi pagaie, conscient-e d'être une flamme, Qui pourraient brûle - au lieu des feux profanes Des chairs chauffées et des esprits démonisés, Au lieu des énergies pulsives insanes - Du feu de l'amour sain de Dieu.
Si d’aventure par la plume je savais écrire un peu de ce qu’on m’apprenait - Plus que de ma substance encore inerte, à naître par les rayons du ciel le plus haut -, je ne savais pas pour autant Le sens des mots ni des mouvements qui me faisaient bouger. Bouger, m’irriter, désirer, transpirer sur un corps livré ou à travailler (assembler, démonter, développer, casser, refaire...). Animal-mécanique, aperçu Descartes ! Et l’homme donc !? Quand primaires les instincts nous meuvent, les réflexions se réduisent à des réflexes automatisés, conditionnés, formatés, Par on ne sait quoi, par on ne sait qui, en soi ou du dehors !
La plume – aujourd’hui les doigts sur un clavier – trace des lignes venant du cœur, d’un intérieur dans lequel d’abord sont Des passions, que même la raison ne saura jamais dompter ; Des savoirs produisant des pensées, orientées, culturées bien plus qu’objectivement personnelles. Et selon la culture, qu’est-ce que je et tu deviens ? Un esclave d’un travail ou d’une œuvre quelconque !? Un accro des aides sociales (qui créent une nouvelle caste intermédiaire) !? Un SDF, un religieux hypocrite, un athée fuyard, un tueur en série ? Un féru, un mordu ou un chamallow d’émissions télé qui me font rêver D’une vie qui n’est pour moi que par ce biais ! Une vie qui n’est pas la mienne - Que je délaisse, dont je ne me soucie pas de comprendre le sens, La raison d’être, et la finalité !?
Car voilà une existence qu’on a en prêt, qu’il faudra rendre, avec le compte de ce qu’on en aura fait. Car d’où vient la vie ? Et les parents des parents... Jusqu’à la source de toute vie, des étoiles, de l’univers, des atomes Si bien organisés, et modulables, si petits mais si plein de forces inside Et qui s’assemblent pour donner des formes, offrir des couleurs et des vies qui foisonnent, joyeusement ou tristement... tant que l’homme et la femme Et l’enfant n’apprennent pas la vraie écologie ! La vraie économie (du Réel), Ce que sont vraiment leurs personnes, leurs fonctions, leurs pouvoirs, Surtout leurs défauts ! Leurs fautes, leurs sombres insuffisances ! Ignorants, contribuant à laisser les contractions de l’enfantement du monde devenir plus douloureuses... Au lieu de trouver en Dieu le moyen efficace de n’être déjà plus de cette généalogie sans pouvoir réel, dominée, souillée, Perdue. N’être plus de cette génération adamique tombée.
Comment ? Hé Hé !* Comme Abram devint Abraham et Saraï devint Sarah… Comme Yeshoua est devenu Jésus et Issa... Toi donc, deviendras-tu, Écriras-tu de ta plume trempée dans le sang rédempteur, dans ton cœur, Avec lui, le projet bienheureux éternel de Dieu ?
Claude THÉ - 30-08-18 - ALGDDV
______________ * Le Hé est une lettre de l'alphabet hébreu qui correspond à l'Esprit de Dieu (la Rouah). C'est ce que Dieu accorde à Abram pour le changer fondamentalement en Abraham, et à sa femme Saraï pour la changer profondément en Sarah...
Vous avez pu voir jusque là que je fonde mes affirmations sur les dires bibliques - qui englobent les paroles de Jésus. Ni donc sur une vue personnelle imaginée du Réel, ni sur des écrits (innombrables) qui ne concordent pas suffisant avec le message christique (évangélique) telle que toute la Bible nous le met à disposition.
En science des hommes cherchent une modélisation (représentation, explication, schéma) du réel mesurable. Elle vise à en inclut toutes les lois et mouvements (en laissant le moins possible d'"anomalies" qui ne collent pas avec ses propositions, car ce sont elles qui démontrent l'insuffisance de notre compréhension et modèle imaginé).
De la même manière, il y a, concernant nos dimensions psychique et spirituelle (ce qui touche à ce qu'il y a de plus essentiel de nous-même), des hommes qui ont été au service du Créateur pour recevoir les bases de la compréhension de la vie et de nos existences, ce qui a donné la Bible.
C'est cette somme de données que je prends pour argent comptant, pour valeur sûre, pour transmission sécurisée, pour parole vivifiante, car elle répond mieux que tout autres, avec l'Esprit Divin qui en est l'inspirateur et le révélateur, à mes besoins immédiats de connaissances (essentielles et existentielles), de sens, de paix, de bienveillance, de biens divers, et encore à mes attentes et/ou espérance les plus profondes (pour le présent monde et pour notre devenir sans fin)... sans laisser d'"anomalies" hors de ses lignes directrices.
Si vous préférez un autre ouvrage, une autre idéologie ou trame religieuse, il y a du choix. Mais ne nous contentons pas d'adhérer innocemment à une vue des choses parce que c'est une tradition dont on a héritée ; ou parce que nos parents ou d'autres avant vous ou à côté de vous ont cru ou croient comme ça. Voyez de manière responsable en quoi vous croyez dans ce qui est le plus juste selon ce qui est, et le plus éclairant selon ce qui se déroule jour après jour en nous et alentour, et jusqu'en éternité...
Et voilà qu'ici on est arrivés au point où Jésus vint révéler que nous devons naître de Dieu si nous voulons être de son Royaume et de son éternité...
5 – LA RÉSURRECTION SPIRITUELLE INTÉRIEURE OU "NOUVELLE NAISSANCE"
Lorsqu'on vient à Christ comme au Sauveur, on réalise qu’on a besoin de lui
- pour que nos péchés soient pardonnés,
- pour que notre âme soit délivrée de diverses contraintes (physiques à démoniaques) et
- sauvée au delà de la mort corporelle, en ne vivant pas celle-ci comme un drame mais comme un passage et accès à Dieu.
C'est dans cette foi qu'on échappe aussi à la seconde mort dont on a traitée précédemment.
Quand cette démarche est sincère, authentiquement humble (voire se passe dans l’humiliation), on reçoit de Dieu sa vie, c’est-à-dire le don de son Esprit (dans un premier temps sous forme d’arrhes).
Cela s’appelle nouvelle naissance ou naître de nouveau.
Ce qui fait de nous non seulement un croyant, mais en réalité une nouvelle créature – de la même manière qu'un papillon préexistant mais non automatiquement advenu se forme dans une chrysalide à partir d'une chenille. (La chrysalide figure alors le temps qui nous reste à vivre sur terre après notre résurrection intérieure)… Selon cette image on peut dire que tous les êtres naissant comme des chenilles, ne parviendront pas fatalement au stade de papillon...
La nouvelle naissance est une résurrection en ce sens que spirituellement on était mort, et par la foi on reçoit à nouveau de Dieu (de) son Esprit qui est vie éternelle. Par cette alliance, nous devenons enfant de Dieu, pour partager ses biens - dont l'amour permanent (qu'il est et communique) - et son éternité.
Cela n'a rien à voir avec des pratiques religieuses sur lesquelles on s'appuie dans l'espoir d'être méritant pour pouvoir être sauvé, où c'est par notre âme et non par l'Esprit issu de Dieu qu'on s'évertue et qu'on espère - avec plein de fautes, d'injustices, d'insuffisances et/ou de de faussetés - plaire à Dieu. Lire éventuellement EsaÎe 64.6.
Ainsi, aussi simplement que le disait Tertullien au IIe siècle : "On ne naît pas chrétien, on le devient." Et un chrétien n'est pas quelqu'un qui devient religieux pour suivre une règle religieuse ou une autre qui va le sauver à cause de ses forces mises au service de sa nouvelle foi. Mais quelqu'un qui, à partir des écritures bibliques (et ce qui s'accorde avec elles), va suivre Christ en "nouveauté de vie"...
3 – SECONDE DES RÉSURRECTIONS COLLECTIVES (CHRONOLOGIQUEMENT LA DERNIÈRE DE TOUTES)
"Faute de connaissance mon peuple dépérit, dit l’Éternel-Dieu." On a compris que pour avoir choisi de suivre des voies injustes (égoïstes, méchantes, cupides, perverses, pernicieuses...) de leurs propres mauvais penchants et/ou de ceux des démons, les personnes réduites par la mort physique à leur dimension psychique (âmes des défunts) qui n'auront pas été de la 1ère résurrection, sont retenues captives dans le séjour des morts (shéol ou hadès)* tenu par Satan qu'on a laissé par nos existences continuer à être le dominateur de la terre et des existences - alors que Jésus l'a dépouillé de toute sa puissance depuis longtemps par sa mort et sa résurrection affirme Bible : "Il (Jésus) a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix."
Et donc ce n'est que par la foi en ce Christ victorieux pour nous de toutes les forces du mal, que les humains que nous sommes peuvent échapper à une main mise satanique sur nos âmes au delà même de la mort physique.
On comprend la réalité temporaire de cette retenue des âmes désincarnées (qui ne sont pas entrées dans leur possible rédemption) dans le séjour des morts, par divers passages, notamment la parabole de Lazare et du mauvais riche et Apocalypse chap. 20, vers. 13... (On y reviendra).
Cette seconde résurrection collective, c'est qu'à un moment défini par Dieu, chacune de ces âmes est réassociée à son corps ressuscité, misérable, périssable, encore condamnable, c'est-à-dire des corps bien différents et moindres que les corps éternels incorruptibles qu'ont reçu les ressuscités de la première heure.
On lit là que cet événement cosmique sera suivi pour ces ressuscités-là, en vertu de ce que disent ces versets, de deux destinations. a) La prochaine création de Dieu ou Paradis éternel déjà évoqué, pour les personnes dont les noms seront trouvés écrits dans "le livre de vie"... mais qui n'auront pu être de la 1ère résurrection, étant morts après, ou n'ayant pas eu la foi personnelle qui eut été nécessaire pour échapper à ce séjour funeste***...
b) L'autre destination est un "étang ardent de feu et de soufre" (ce qu'on appelle populairement l'enfer), espace initialement conçu par Dieu pour les anges rebelles et impénitents (anges dont la vie éternelle ne peut finir d'elle-même), qui peut devenir la destination finale des humains qui resteront à fonder leur justice (leur justification devant Dieu) sur leurs propres valeurs personnelles et œuvres (ce qui est la façon dont Satan veut nous faire croire que nous pourrons plaire à Dieu). Une illustration (à la fois réalité et préfiguration) sur le fond de cette question se trouve dès les origines avec Abel et Caïn et leurs offrandes.
Mais cette fois encore, ce qui va se passer va dépendre de ce qui précède. Savoir qu'il y a une différence fondamentale entre vouloir se sauver (plaire à Dieu) a) comme Caïn, par soi-même - ce qui est la source de l'humanisme - c'est-à-dire en comptant sur nos propres mérites, par nos œuvres personnelles, notre travail, nos capacités humaines... ou b) plus humblement en réalisant notre misère spirituelle ; que nos œuvres ne sont jamais pures ou assez pures pour nous mettre en relation avec Dieu. En comprenant qu'un Dieu saint ne peut avoir de contact avec un homme ou une femme dont les fautes ne sont pas effacées... Et à partir de cette vue (juste) du Réel selon Dieu, opter pour la foi qui sauve. Celle-ci consistant à croire en Jésus dont - la vie fut une réussite parfaite en notre faveur - au point où il meurt en pouvant dire "Tout est accompli"... pour nous ; - et sa mort fut un sacrifice agréé par Dieu qui dès lors le ressuscita trois jours après. C'est en vertu de cette foi dit la Bible que nous pouvons échapper à la condamnation éternelle qui résulte de notre vie personnelle dont nos actions, paroles et pensées n'auront pas été de valeur suffisante pour nous introduire dans la sphère de la communion avec le Dieu qui est saint...
C'est ainsi, et je le crois. C'est étroit - comme toute vérité -, qui exclut naturellement d'autres résultats (mensonges, demi-vérités ou erreurs). Comme 2 et 3 font 5,00 et rien d'autres (entier ou décimal)...
Et parce qu'il a affronté la mort pour la vaincre - et l'a vaincue, ce qu'est et que prouve sa résurrection -, Jésus a le pouvoir de garder quiconque se confie en lui de ce que la Bible appelle "la seconde mort" ou anéantissement de l'âme - de la conscience - personnelle en enfer.
Ce qu'on appelle communément et parfois bien légèrement l'enfer est donc cette fournaise appelé "étang ardent de feu et de soufre" que figurent très bien à nos yeux et pour notre conscience les volcans en irruption. Imaginez-vous y tombant dedans, être pris dans une coulée de lave incandescente irrépressible !...
Cet étang terrible est en fait l'ultime parade et rempart dressé par Dieu contre "le mal", c'est-à-dire contre tout ce qui refuse obstinément le Bien, avec ses lois-cadres divines, son plan de rédemption (aussi appelée rachat de nos âmes), la trame de ses projets à venir formés pour notre bonheur selon ce qu'il désire partager du meilleur de lui-même et de ses dons : amour, paix, joie, arts, créativité, espaces infinis, éternité, sagesses et toutes sortes de dynamiques de développements sans fin...
Prenez le temps de bien méditer et de vous ouvrir à ces choses pour être persuadé-e qu'on est là face à des vérités capitales, essentielles, immuables, qui vont, comme les lois de la nature commandent les mouvements naturels de l'univers, commander notre - votre - destinée personnelle éternelle. Destinée sur laquelle nous pouvons intervenir par notre attention et foi vis-à-vis de ces choses. Jésus dit un jour - et c'est encore valable aujourd'hui : "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne* (nom illustrant un peu ce qu'est le séjour des morts)." Et pour être convaincu-e tout personnellement de la véracité des dires bibliques, demandez directement à Dieu, au Créateur du ciel et de la terre, qu'il vous révèle de manière évidente si cela est la vérité ou pas...
4 - LA RÉSURRECTION (UNIQUE) DE JÉSUS
On peut donc savoir à notre tour les vérités concernant Jésus comme la Bible nous les apporte. Tout comme plusieurs centaines de témoins oculaires qui virent Jésus ressuscité. Tout comme par toute la terre des centaines de millions de chrétiens authentiques** en reçurent et reçoivent encore par l’Esprit-Saint l'attestation intérieure, ce qui déclenche la foi même qui sauve.
Une résurrection toute particulière, unique, où Jésus a reçu, en deux temps, un corps tout nouveau, désormais éternel, dans lequel il vit actuellement sur le trône de Dieu... jusqu’au moment (très proche) où il va revenir déclencher l’enlèvement de ses enfants-disciples en même temps que la 1ère résurrection dont on a parlé.
C‘est cette résurrection unique de Jésus qui est garante de la résurrection et de l’enlèvement de tous ceux qui croient en lui pour échapper au filet du séjour des morts*, et aussi de ceux dont le nom sera trouvé dans le livre de vie***...
UN POINT CRUCIAL DONC Il est à la convergence de a) la connaissance de la mort de Jésus en tant que sacrifice volontaire, ce qui en fait le Sauveur potentiel de tous, et b) de la foi personnelle en lui - qui résulte de la vue objective autant que subjective de notre perdition et insuffisance pour subsister devant Dieu sans sa grâce agissante pour nous. Ce point est appelé "nouvelle naissance", ou naissance spirituelle. C'est la forme de résurrection par laquelle je terminerai cet article.
Ainsi Dieu ne veut pas des gens qui croient par croyance religieuse transmise et héritée et/ou par leurs facultés mentales qu'il existe. Mais il cherche à communiquer de sa propre vie en nous - ce qui nous manque du fait de notre nature déchue et de nos comportements mauvais -, s'alliant ainsi à notre existence pour la transcender et l'éterniser... C'est SA manière de voir et de faire ! A nous de nous y conformer si nous voulons être au mieux au bénéfice de ses créations et de ses intentions.
Il reste donc à voir, peut-être de manière plus déterminante encore, en quoi, dans cet ici-maintenant que nous vivons jour après jour, il est dans le plan bienveillant de Dieu de nous ressusciter de manière individuelle afin que nous échappions à la seconde mort. C'est-à-dire de nous sortir de notre mort à lui (mort spirituelle, de l'esprit en nous, qui fait qu'on est séparés de lui, pas en paix et encore moins en amour avec lui) pour nous rendre plus et mieux vivant, plus complet et achevé... et même éternel...
Si déjà vous avez saisi le message, vous pouvez vous mettre en paix avec Dieu dès maintenant en vous aidant de cette prière-guide (qui vise à faciliter une amorce effective avec le Dieu vivant).
Soyez assoiffé-e de connaître - et de vivre - en vérité...
à suivre ici... ____________________ * Le séjour des morts, qu'aussi la religion a appelé purgatoire et au sujet duquel des trafics ignobles ont été un temps imaginés. Temporaire, il est à distinguer de l'étang ardent qui est l'enfer aux effets éternels (que Jésus appelle aussi la Géhenne pour mieux le figurer. Mot dérivé de Gé-Hinnom (=vallée de Hinnom), l'une des vallées de Jérusalem. Il est probable que dans cette vallée on a adoré Moloch (2Ro 23:10) et même Thammuz, désigné sous le nom de Baal. (2Ch 28:2, Jer 32:35) Le souvenir de ce culte donna un caractère sinistre à ce lieu, et amena Josias à le souiller pour empêcher le retour de ces rites païens (2Ro 23:4-10). Dès lors, le Gé-Hinnom devient la Géhenne, l'endroit où le feu consume les détritus de la ville, les cadavres d'animaux et les corps des suppliciés. Ainsi Géhenne devient synonyme d'enfer. (cf. Mt 5:29).
** Des témoignages de rencontres avec Jésus ressuscité ici - ou là - ou là...
*** Ces rachetés ultimes des ténèbres et de l'emprise satanique auront certainement personnellement à répondre à ce moment-là par oui ou par non à l'offre de salut qui procède de la personne et du sacrifice de Jésus. Ils seront ensuite dépendants comme il est écrit ici : "Au milieu de la place de la ville et entre les deux bras du fleuve se trouvait l'arbre de vie**** qui produit douze récoltes ; il donne son fruit chaque mois et ses feuilles servent à la guérison des nations." De là il est possible (supposition - mais probable puisqu'on est alors là dans ce qui est éternel !) de penser que, se guérissant par cet arbre des conséquences de leurs péchés et de leur incrédulité, ils s'éterniseront à leur tour. Mais il est clair que même un juif qui refuserait sciemment de croire en Jésus comme en son Mashiah rédempteur en se disant que de toute façon, étant juif, il sera sauvé de la perdition éternelle, prendrait, en rejetant Jésus maintenant sans recherche dans l'amour de la vérité, au minimum le gros risque de passer par le sh'eol...
**** arbre de vie : Au commencement l'homme désobéissant (et nous tous à la suite) fut privé d’accéder à la vie éternelle qui résidait dans un tel arbre (Genèse 3) : à la fin, par la rédemption, il semble qu'un tel arbre va permettre par la vertu de ses feuilles aux derniers rescapés de cette humanité de poursuivre l'aventure sans fin initiée par le Créateur... qui est cohérent dans ses plans, sa justice et sa grâce (son amour)...
L'histoire de ces animaux a-t-elle un rapport avec la nôtre ? C'est bien certain, et c'est la pensée du poète fabuliste que par ces images nous nous comprenions mieux nous-même, ici aussi en tant que communauté.
LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE
Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom) Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n'épiaient La douce et l'innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux, Peut-être il obtiendra la guérison commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévouements : Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence L'état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur En les croquant beaucoup d'honneur. Et quant au Berger l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire. Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L'Âne vint à son tour et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de Moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait : on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Jean de la FONTAINE (1621-1695)
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La peste parmi nous tous, c'est ce que la Bible appelle "le péché" ; une propension, une tendance marquée à ne pas réussir ce qui serait essentiel ; à devoir laisser "en plan" des projets ou des réalisations qu'on doit quitter ; à vivre avec difficulté nos relations les plus obligées, bref tout ce qu'on connaît chacun et chacune qui fait que le bonheur nous échappe facilement et que les malheurs nous atteignent sans exception.
Et face à tout cela et à la mort - qui en est un effet et un terme dans la dimension corporelle - il fallait, comme c'est illustré par la fable, une solution : quelqu'un qui prenne sur lui la cause et les effets du mal, un bouc-émissaire. C'est la place qu'accepta de prendre Jésus pour nous aider dans nos difficultés immédiates et pour que nous - notre moi-je, notre personne dans sa dimension psychique, nous en tant qu'âme - ne mourrions pas éternellement. Ce que la Bible dit ainsi : "Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur."
Parmi les choses les plus douloureuses : Aimer sans être aimé en retour ! Drame qu'on a chacun pu expérimenter... Drame que vit Dieu depuis la chute hors du Bien et des libertés bonnes de nombreux anges et du genre humain.
ALLIANCE OU SOUFFRANCE
Quand un cœur brûle quelle souffrance Quand rien en face ne répond : Le cœur de Dieu vit cette offense Provoquée par notre abandon.
Le cœur comme bien d'autres choses Est déréglé et ne sait plus Ce qui est bon ce qu'est la rose Ce qu'est l'épine et la ciguë.
Il n'y a que des lignes blanches Pour séparer le mal du bien On peut s'en garder le dimanche Et puis tomber le lendemain.
Il faut bien plus que notre force Pour avancer sur ce chemin ; Face à l'épreuve on divorce Plus souvent que l'on se retient.
Seul, on n'est tous qu'une partie ; Pour faire un tout harmonieux On a besoin d'un vis-à-vis Pour devenir ce que dit Dieu :
Des êtres entiers, responsables, Qui trouvent leur finalité, Des impuissants rendus capables De connaître l'éternité.
Seul, sans entrer dans une alliance On a tous une vie tronquée, Nos cœurs s'éteignent sans la clémence Du Dieu qui veut les ranimer.
Quand un cœur brûle quelle souffrance Quand rien en face ne répond Le cœur de Dieu vit cette offense En dehors de sa Rédemption.
***
Jésus pourtant pour nous donner Un cœur brûlant est mort d'amour ; Il vient encore ressusciter Ceux qui Le reçoivent en ces jours.
Lui seul peut faire de nous des êtres Complets à l'image de Dieu, Comme une épouse prête à paraître Au firmament d'un ciel radieux.
Quand un cœur brûle quelle vaillance Quand un cœur en face lui répond L'amour de Dieu donne son sens ... Après la Réconciliation.
Sur les reliefs de la terre ronde Par des chemins ou sur des ondes Sur la trame du temps qui avance, J’imprime ma vie, j’en fais une existence Qui court trop vite ou à tâtons En mode essai, en mode brouillon.
Elle se transmet sans qu’on l’apprend La vie qui vient et qu’on prend Comme le chien sa pâté Comme on ouvre la télé Comme la chatte a ses chaleurs Le perroquet ses couleurs ?
En mode essai je m’suis planté Mon cœur deux fois fut brisé, Ça se répare mais pas vraiment Comme quand on s’casse une dent Ou qu’on s’abîme la figure, Les fêlures ont la vie dure.
Et puis Jésus est venu !* Me délivrer de mes verrues, Jetant au feu tous mes brouillons, Brûlant mon cœur de sa passion, Il transforma le laid en beau Pour que j’imprime en mode photo.
Il n’y a pas de mode standard, Pas plus qu’il n’y a de hasards Qui gouvernent les univers. Qu’on l’écrive en rouge ou vert En sépia, rose fluo ou terre de sienne La vie donnée qu’on se fait sienne
N’est encore rien sans le bleu ciel Qui vient d’En-haut riche en pixels, Pour nous donner en mode photo Lumière d’appoint, cadre nouveau, Ombre éclairée, des équilibres Et vérités qui rendent libre.
Ne restons pas en mode confus Dont les standards nous laissent perdus Loin de la paix, hors du réel Dont l’essentiel est éternel. Quand Jésus vient Révolution ! Par lui arrivent les meilleurs dons,
La grâce du Ciel par le pardon, Le repos dans nos excursions, Son Esprit-Saint écrit nos noms Au livre de sa rédemption Et nous conduit par vaux et monts À La Maison.
C.T. - ALGDDV - 25-07-18
Avec Jésus y a pas photo, C'est retouché pour mode photo ! Envoyez-moi la vôtre, comme un cadeau, Avec vos mots.
Bénédiction.
_____________________ "sans qu’on l’apprend" est une faute volontaire, pour mieux dire que nous écrivons nos vies en y faisant des fautes.
Poème quasi-prophétique, quand l'être humain aperçoit dès les premières manifestations que le collectif est en train de prendre une mauvaise orientation.
Ce n'est pas que le progrès soit un mal en soi, mais c'est que l'homme est toujours un être intérieurement abîmé, déséquilibré, handicapé comme orgueilleux, toujours insuffisant et rare pour prévoir et voir... comme il faudrait voir. Ce poème comme une voix (de plus) qui a crié dans le désert.
LA PLAINE, Émile VERHAEREN (1855 -1916)
La plaine est morne, avec ses clos, avec ses granges Et ses fermes dont les pignons sont vermoulus, La plaine est morne et lasse et ne se défend plus, La plaine est morne et morte - et la ville la mange.
Formidables et criminels, Les bras des machines diaboliques, Fauchant les blés évangéliques, Ont effrayé le vieux semeur mélancolique Dont le geste semblait d'accord avec le ciel.
L'orde fumée et ses haillons de suie Ont traversé le vent et l'ont sali : Un soleil pauvre et avili S'est comme usé en de la pluie.
Et maintenant, où s'étageaient les maisons claires Et les vergers et les arbres parsemés d'or, On aperçoit, à l'infini, du sud au nord, La noire immensité des usines rectangulaires.
Telle une bête énorme et taciturne Qui bourdonne derrière un mur, Le ronflement s'entend, rythmique et dur, Des chaudières et des meules nocturnes ;
Le sol vibre, comme s'il fermentait, Le travail bout comme un forfait, L'égout charrie une fange velue Vers la rivière qu'il pollue ; Un supplice d'arbres écorchés vifs Se tord, bras convulsifs, En façade, sur le bois proche ;
L'ortie épuise au cœur les sablons et les oches, Et des fumiers, toujours plus hauts, de résidus - Ciments huileux, plâtras pourris, moellons fendus - Au long de vieux fossés et de berges obscures Lèvent, le soir, des monuments de pourriture.
Sous les hangars tonnants et lourds, Les nuits, les jours, Sans air ni sans sommeil, Des gens peinent loin du soleil : Morceaux de vie en l'énorme engrenage, Morceaux de chair fixée, ingénieusement, Pièce par pièce, étage par étage, De l'un à l'autre bout du vaste tournoiement. Leurs yeux sont devenus les yeux de la machine ; Leur corps entier : front, col, torse, épaules, échine, Se plie aux jeux réglés du fer et de l'acier ; Leurs mains et leurs dix doigts courent sur des claviers Où cent fuseaux de fil tournent et se dévident ; Et mains promptes et doigts rapides S'usent si fort en leur effort sur la matière carnassière, Qu'ils y laissent, à tout moment, Des empreintes de rage et des gouttes de sang.
Dites ! L'ancien labeur pacifique, dans l'Août Des seigles mûrs et des avoines rousses, Avec les bras au clair, le front debout, Quand l'or des blés ondule et se retrousse Vers l'horizon torride où le silence bout.
Dites ! Le repos tiède et les midis élus, Tressant de l'ombre pour les siestes, Sous les branches, dont les vents prestes Rythment, avec lenteur, les grands gestes feuillus.
Dites, la plaine entière ainsi qu'un jardin gras, Toute folle d'oiseaux éparpillés dans la lumière, Qui la chantent, avec leurs voix plénières, Si près du ciel qu'on ne les entend pas.
Mais aujourd'hui, la plaine ? - Elle est finie ; La plaine est morne et ne se défend plus : Le flux des ruines et leur reflux L'ont submergée, avec monotonie.
On ne rencontre, au loin, qu'enclos rapiécés Et chemins noirs de houille et de scories Et squelettes de métairies Et trains coupant soudain les villages en deux.
Les Madones ont tu leurs voix d'oracle Au coin du bois, parmi les arbres ; Et les vieux saints et leurs socles de marbre Ont chu dans les fontaines à miracles.
Et tout est là, comme des cercueils vides, - Seuils et murs lézardés et toitures fendues - Et tout se plaint ainsi que les âmes perdues Qui sanglotent le soir dans la bruyère humide.
Hélas ! La plaine, hélas! Elle est finie! Et ses clochers sont morts et ses moulins perclus. La plaine, hélas ! Elle a toussé son agonie Dans les derniers hoquets d'un angélus.
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Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.