7 janvier 2018
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Psychologie : Il ne suffit pas de faire un nœud au canon d'un colt
pour qu'on ne vise plus à faire (le) mal...
Comme cela se chante avec une étrange nostalgie dans le ton, on aurait "tous en nous quelque chose de Tennessee" !? Ou bien par un autre côté, il faudrait tous qu'on soit Charlie pour un "vivre-ensemble-français-heureux" !?
Arrêtons la poésie à deux euros comme le compassionnel à deux balles qu'on se tire dans le pied !
N'y a-t-il pas assez de morts dramatiques au quotidien, d'accidents, d'accrocs, d'abus, de pressions (fiscale comprise), de non-respect des autorités et des proches… pour se réveiller - et se tenir éveillés - malgré les berceuses médiatiques et l'essoufflement dans lequel aussi les technologies - le progrès ou le progressisme !? - nous entraînent ?
Dans le remake américain du film de Godard "A bout de souffle", c'est son identification à un héros de B.D. qui donne au personnage principal de devenir un flambeur... Et surtout pour des spectateurs, il "risque" de devenir un modèle, alors même qu'il ne s'agit en regard du Réel que de l'existence d'un minus, voire d'un minable !*
Mais "rien de nouveau sous le soleil", déjà longtemps avant ces années-là, il y avait eu Bonnie and Clyde…
Toujours est-il que nous sommes sans cesse entraînés, en 3D perso ou par procuration, par un puissant esprit de séduction - qui régit ce monde -, qui montre divers aspects du mal comme des prouesses ou de la bravoure, l'irrespect des conventions comme admirable et comme étant la liberté, jusqu'à susciter des envies malsaines, des luttes fratricides, des identifications problématiques, offrant les pires matériaux pour que se construisent en toute inconscience chez des jeunes (et moins jeunes) des caractères rudes, écervelés, voire démonisés, des personnalités marginales, voire dramatiquement imaginaires, ayant de moins en moins de rapports avec les réalités bonnes et mauvaises telles qu'elles sont selon Dieu, selon ce que Jésus est venu nous montrer et dire.
Alors certes nos existences ne sont pas ce qu'on voudrait ! On a des aspirations, des envies ou des prétentions qui dépassent ce que notre environnement (naturel ou culturel) offre ou permet en toute légalité. Mais là, il faut réaliser que si nous sommes contraints bien souvent de manière injuste, ce qu'on voudrait nous-même est aussi bien souvent injuste, inapproprié, voire disproportionné. Et cette tension entre l'individuel et le collectif ne peut que croître en rapport de l'illusion dans laquelle nous baignons et que nous nourrissons.
Il en résulte qu'on parle de démocratie (pouvoir par l'unité des peuples), alors que se développe au contraire une montée généralisée des egos, des opinions (subjectives) prises pour des vérités (objectives), plus propices aux révoltes qu'à la paix (sociale et personnelle)
PIÈTRE ÉTAT DES RICHES COMME DES PAUVRES
Ce qui veut dire que la quête du bonheur telle que nous la menons est une chimère ! Il n'est que voir l'état déplorable dans lequel se trouve rapidement ceux qui obtiennent de la gloire et/ou de l'argent à ne plus savoir qu'en faire ! Beuveries, éclats caractériels, mal-être, saouleries, orgies, drogues, dépression ou maladie, médicaments, et souvent mort précoce…
"Que sert-il à un être humain de gagner le monde, s'il perd son âme !?" La question de Jésus demeure.
C'est en ce sens encore que J.B. Shaw dit qu'il y a "deux tragédies pour l'homme en ce monde : être riche et ne pas être riche". C'est-à-dire que nous sommes tous, indistinctement, dans le tragique. Et donc avant de se prendre pour des poussières d'étoiles - poésie séductrice maléfique -, réalisons qu'on est basiquement un corps formé de poussières... de la terre ! Et que par la réalité qu'est notre condition adamique déchue, nous y retournons plus sûrement qu'on ne devient une étoile.
En tout cas, il en est ainsi de notre dimension charnelle, après seulement quelques décennies. Or, qu'est-ce que même 100 ans face à l'éternité ?
Et encore qu'est-ce que le corps, si ce n'est qu'un support, un moyen, un véhicule, biodégradable et recyclable***, dont nous - en tant que moi-je psychique** ou ego -, sommes la part consciente la plus essentielle ?
Or, le cinéma et autres romans même à connotation psychologique, ne traite que très très peu de l'âme en la considérant tout autre que le corps, et surtout de ce qu'est son devenir éternel ! On est poussés à rechercher à se délecter d'effets spéciaux, d'actions furieuses, plus que du sens holistique (générique) qui constitue notre raison d'être ici…
Alors oui, réveillons encore, réveillons nous de l'illusion séductrice et/ou de la torpeur qui s'appesantissent sur notre monde (civilisations) finissant et sur nos âmes qui ne savent pas ce que sera leur demeure d'outre-tombe ! Sommes-nous là pour nous extasier ou attendre seulement les scènes filmées les plus explosives ou dénudées, les suites de sagas réelles ou controuvées, les derniers tubes, les concerts où se rendre ou les reprises nostalgiques !
Ne laissons pas le cinéma ou tout autre écran faire écran, nous faire leur cinéma, faisant de nous la proie d'une immense illusion collective qui ne fait qu'une autoroute monumentale à une gouvernance mondiale… qui ne pourra être que menée (au plus haut) par des démons, et jusque par Satan lui-même. Ce qui veut dire impérialisme globalisant, dictature, totalitarisme désidentifiant, comme il n'y en a jamais eu sur terre. Ne nous laissons pas jouer du violon pendant que tout brûle, s'enlise ou se délite autour de nous, et de plus en plus jusqu'en nous. Pourquoi ?
Nous, vous, avez de grands intérêts (à commencer) à voir que le dieu de ce monde n'est pas "le Bon Dieu" ! Bon sous-tendant qu'il y a aussi un Mauvais, un Méchant dieu ! Celui qui s'est acquis le droit de dominer tout le genre humain, célébrités et riches ultra-milliardaires comme les autres.
Cet ennemi de Dieu et de chacun de nous est appelé Satan par Jésus... qui parle aussi ouvertement de la réalité des démons, des esprits maléfiques. Ceux qui séduisent et trompent par exemple les religieux jusqu'à les pousser à faire crucifier le fils unique de Dieu, ou à organiser des inquisitions, ou à perpétrer des attentats.
Et puis ceux qui sévissent et font souffrir les méchants mais aussi ceux qui veulent faire le bien : Pourquoi Daniel Balavoine meurt jeune dans un accident d'hélicoptère alors qu'il amène des pompes pour aider des africains déshérités ? Pourquoi Coluche meurt accidentellement alors qu'il crée Les restos du cœur ? Pourquoi Thierry Le Luron meurt à 34 ans ?
Pourquoi les morts non-naturelles d'Elvis Presley ou Mickaël Jackson, Jean-Luc Delarue ou Johnny Hallyday, Patrick Dewaert ou Jo Dassin et combien d'autres en rien que quelques décennies ?...
Pourquoi la mort tout court ?
Il faut connaître les réponses à ces questions qui ne sont mystères que pour ceux qui ne veulent pas savoir ! Et pourquoi ne voulons-nous pas savoir ce qui nous concerne au premier chef… et pour l'éternité ?
Quel sera le sort de mon âme si je ne fais rien pour savoir ? Suis-je si primaire que je ne cherche qu'à tirer quelques bons moments ici ou là d'une existence foncièrement problématique, et dont rien ne dit que ma conscience va s'arrêter avec la mort physique ? Oui c'est ainsi que j'ai été moi aussi, car on est tous et toujours largement à côté de ce qui fait l'essentiel de TOUT le Réel, déjà par naissance adamique?
De nombreux témoins sont désormais visibles ou audibles sur le net**** ayant vécu des expériences dites de "mort imminente" (en abrégé EMI ou NDE), qui racontent ce qu'ils ont vu et entendu, certains dans ce qu'on appelle le Paradis (ou Royaume de Dieu), d'autres dans un lieu de tourments des plus abominables…
Et pour revenir au cinéma - car bien sûr il n'est pas question de condamner le cinéma (la littérature ou la musique…) comme mauvais en soi -, vous pouvez aussi voir le film "Et si le Ciel existait", qui relate l'histoire - vraie - d'un petit garçon transporté au Ciel et qui en rapporte ingénument des connaissances plus que troublantes.
Cela pour dire encore une fois - car c'est aussi mon histoire -, que si le Dieu véritable (incréé, éternel et bon) existe, en exil de nos existences chaotiques (c'est-à-dire de manière naturellement voilée), il reste cependant un Dieu connaissable et qui veut que nous le connaissions.
Que reste-t-il donc entre ce fait et ce que nous sommes ?
Un espace qui est comme un voile, un mur ou un abîme, qui est encore temporairement franchissable, par une porte - selon que Jésus a dit en être le point de passage et qu'il en a frayé le chemin en laissant ses mains et des pieds être cloués sur un instrument de supplice.
Cet espace qui nous sépare et coupe de Dieu et d'une vision éclairée du Réel, est fait de notre liberté de faire des choix et de prendre des décisions nous concernant, d'ignorances ou de méconnaissances existentielles et essentielles, et encore de non-expériences sensibles, aux plans physique (de guérison divine, miraculeuse), psychique (de révélation, vision, expansion de conscience, connaissance biblique), ou encore spirituel (naissance et croissance en relation avec l'Esprit-Saint*****).
Alors bien sûr que le monde que nous expérimentons existait, bien que nous ne pouvions pas le voir et le croire tant que nous n'étions qu'embryon, fœtus, enfant à naître ! Avec la face cachée du Divin, c'est tout simplement la même chose ! C'est pourquoi Jésus dit à un maître religieux de son temps : Il faut naître de nouveau, naître spirituellement, pour entrer en contact avec ce qui est de Dieu…
à suivre...
En attendant, cherchez... et soyez béni-e.
__________
* Dans cette version (Breathless), on perçoit bien les moments où le "héros" bascule de son insouciance et superficialité naturelles dans des comportements conduits non plus par lui-même, mais par un démon.
** Psychique : du mot grec psuché, qui désigne l'âme
*** Le corps physique (ou plus précisément physiologique) est recyclable en ce que Dieu, dans tous les cas, le ressuscitera, soit lors d'une première résurrection introduisant pleinement les véritables croyants dans la réalité d'un Royaume éternel de Dieu (Paradis), soit lors de la seconde et dernière résurrection pour l'ultime jugement (Apocalypse 19.).
**** Aussi parce que Jésus a dit qu'il n'y a rien de caché qui ne viendra un jour ou l'autre à la lumière. Il a aussi dit à Thomas qui ne voulait pas croire sans voir - et pour qui Jésus est quand même revenu pour se montrer percé et ressuscité : "Heureux ceux qui croient sans voir". Ce qui veut dire que tous, de toute façon, nous verrons clairement ce qu'il en est de Dieu et des jugements, mais qu'il est bien préférable d'avoir, de désirer, de développer dès maintenant une foi vivante, qui connaît Dieu de manière spirituelle - par l'Esprit -, plutôt que d'avoir une simple croyance religieuse de tradition - seulement au plan de l'âme, alors qu'on est encore mort spirituellement.
***** L'Esprit de Dieu est appelé Esprit-Saint ou Saint-Esprit, car il est d'une part le seul qui soit saint (pur, éternel, infini et parfait en tout), et d'autre part pour le distinguer de multitudes d'autres esprits que sont notamment les anges déchus, (désormais démons dont Satan est le leader), sortis de la sainteté originelle qui était leur partage.
Published by Claude Thé
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