Curieuse image, des plus significatives, qui fait que selon notre subjectivité, nous pouvons voir de la même réalité une figure (de jeune femme) ou une autre (d'une vieille femme).
De la même façon, notre monde peut permettre de voir une vie bonne et éternelle qui peut en être extraite, ou la vie mauvaise dont la mort est un terminal inconnu...
Dieu cherche l'homme comme un berger consciencieux cherche une brebis qui s'est perdue. Trop attirée par quelque nourriture appétissante, chacune porte en elle cette propension à vouloir brouter de l'autre côté de la clôture qui la garde. Et parfois elle se trouve une ouverture ou force pour s'en créer une pour sortir, parfois elle se prend la laine ou les cornes dans les mailles de fer d'un système justement protecteur, ou de systèmes cloisonnants néfastes… dont le tressage du filet de l'oiseleur (Satan, le diable éternel).
Si le XVIIIe siècle fut le siècle de quelques lumières psychiques, le XVIe fut le siècle de la lumière christique libérée à partir de l'expérience profondément humaine, dramatique et authentique du religieux en mal de relation avec Dieu Martin Luther. Mal de relation signifiant sentiment de culpabilité prégnant, insuffisance métaphysique (spirituelle) irréductible bien vue, et encore chez lui recherche insistante de la solution présumée, pressentie, soupçonnée, aspirée, désirée, que pouvait bien contenir l'Évangile qu'est la "Bonne Nouvelle" de Jésus-Christ. Il connaissait ces écritures, mais tant qu'il ne chercha pas suffisamment Dieu, elles restaient - comme souvent en religion - fermées à la réception que peut en accordée l'Esprit saint de Dieu
Quand Dieu donc eut répondu à la quête de ce cœur tourmenté, c'est ensuite, par la force de caractère et la rigueur de cet homme mises au service de (l'amour de) la vérité, le chamboulement de la terre habitée, en commençant par l'Europe, qui fut mis en œuvre. Ce fut comme une comète paraissant et traversant le champ des cœurs des hommes, avec sa combustion propre et, dans son sillage, décennie après décennie, une longue traîne (comme de mariée)... dont on n'est plus en train de vivre que les dernières étincelles...
Mais l'Esprit à l'origine de cette naissance spirituelle d'un homme et de ce réveil de peuplements reste le même. D'autres à la suite sont apparus, restés plus localisés, avec cependant -
- et surtout à peu près au même moment celui de Azuza street à Los Angeles en 1904-1906 qui devint le formidable mouvement international dit de La Pentecôte.
comme de météorites éteintes mises à faut par le Dieu Tout-puissant qui visite toujours les cœurs insatisfaits des religions, de leur propre religiosité, en quête de lui-même. Mais à la vue et suite aux effets puissants de cette météorite embrasée, Satan - qui n'est jamais très loin quand Dieu fait une œuvre quelque, part - mobilisa à son tour et à sa façon bien des cœurs lui appartenant potentiellement, pour organiser une répression sanglante, faite d'horreurs et de traumatismes, dignes de ce qu'il est et de ce qu'il est capable de faire lorsqu'il est poussé à se démasquer. Parmi ces cœurs souillés celui de rois, de reines, de régents et autres prélats religieux. Une bien sombre période et histoire de notre Histoire, qui aboutit à deux solutions plutôt contradictoires. D'une part, Dieu sauve ses croyants en les faisant fuir ou en les faisant chasser de leurs lieux, en Amérique du nord et en Afrique du sud notamment ; d'autre part quelques hommes qui se sentent pris entre deux feux sans vouloir ni de l'un ni de l'autre, vont développer par leurs connaissances culturelles et capacités intellectuelles, un courant philosophique, ce qu'on va appeler "les lumières". Des lumières certes en face d'obscurantismes religieux récurrents, mais si différentes de celle venue d'en-haut pour ceux qui se voient réellement comme ils sont, égarés et perdus tant qu'ils ne connaissent pas personnellement une vraie descente de (l'Esprit de) Dieu sur et dans leur vie. Et nous sommes là, 500 ans après que la comète Luther se soit embrasée dans quelque atmosphère, comme dans la fin de sa queue, chaque chrétien vivant de par l'Esprit divin petite lumière dans le noir sidéral - sidérant, qui rend tout dépourvu de sens - de notre monde. Cette obscurité ouverte comme une boîte de Pandore depuis le temps du premier jardin cultivé de la terre, en Eden terre des délices, et perpétuée sans interruption jusqu'au jour de la résurrection dernière et des derniers jugements qui suivront la disparition totale de cette terre et de ce ciel - enseigne la Bible.
Et comme toujours jusque-là, quand Satan agit avec force et iniquité, Dieu aussi est prêt à intervenir, à stopper ou inverser des mouvements insanes, à changer des coins obscurs en puits de lumière. Et c'est ce qu'il veut faire encore, alors que (seulement) quelques hommes/femmes puissants avancent dans l'incrédulité et autres croyances dévoyées, dans le sens désiré par Satan, dans l'objectif d'établir un contrôle de plus en plus global, totalitaire, du genre humain et de sa planète.
Dans ce contexte apocalyptique avancé, à l'accélération exponentielle, Dieu voit toujours des hommes comme un bon berger voit des brebis égarées et menacées, qu'il désire rejoindre, rattraper et sauver. Brebis rétive, pervertie et perverse, désobéissante au bien, livrée à sa nature animale désorganisée, quand encore elle ne s'est pas mutée pour un temps en loup, en hyène ou autres prédateurs peu fréquentables... C'est, au fond, ce que nous sommes tous par nature et par quelques développements aveugles ; c'est ce que vous êtes peut-être encore là maintenant d'une manière ou d'une autre, dans un mal-être qui en est l'écho ; c'est ce que Dieu dans son immense amour veut encore sauver, pourvu qu' on en ait assez de la galère, que ce soit dans des draps de soie sous un baldaquin ou sur un carton dans un recoin de toit ; pourvu qu'on en ait assez de se débattre pris dans un filet qu'on ne distingue même pas - mais qu'on ressent bien - ; qu'on en ait assez de rebondir et de rebondir encore, toujours pour rien, pour capituler enfin, une bonne fois, en toute bonne foi, au pied de la croix ensanglanté où Jésus donna entièrement sa vie pour nous arracher à une fin éternelle d'où tout bien sera exclus.
Dans l'Ancien Testament, livre de l'Exode, on lit : " L’Éternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. 7 Le peuple se rendit auprès de Moïse et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple.8 L’Éternel dit à Moïse: Fais-toi un (serpent) brûlant et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu et le contemplera, conservera la vie.9 Moïse fit un serpent de bronze, et le plaça sur la perche; et si quelqu’un avait été mordu par un serpent et regardait le serpent de bronze, il conservait la vie. "
Cela a été un événement, un fait passé, mais cela est aussi une image prophétique qui concerne notre temps et notre existence à chacun. C'est pourquoi cela fut repris par Jésus au cours d'un dialogue des plus édifiants pour la connaissance de soi et notre devenir éternel : "Mais il y avait parmi les Pharisiens un chef des Juifs, nommé Nicodème; 2 il vint de nuit auprès de Jésus et lui dit: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.3 Jésus lui répondit: En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu. 4 Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mère et naître? 5 Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. 7 Ne t’étonne pas que je t’aie dit: il faut que vous naissiez de nouveau. 8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit. 9 Nicodème reprit la parole: Comment cela peut-il se faire? 10 Jésus lui répondit: Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas cela! 11 En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage. 12 Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes? 13 Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. 14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut, de même, que le Fils de l’homme soit élevé, 15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. 16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. 17 Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 18 Celui qui croit en lui n’est pas jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.19 Et voici le jugement: la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. 20 Car quiconque fait le mal a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient réprouvées; 21 mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin qu’il soit manifeste que ses œuvres sont faites en Dieu." (Évangile selon Jean, chap. 3).
Toi aussi "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé-e (toi et ta famille)". (Actes des apôtres chap. 16). C'est tout le bien que je vous offre de saisir et souhaite d'expérimenter.
Tu as (encore) une conscience ? Tu as une religion !?... Malheureux ! Malheureuse ! Une religion comme notre conscience ne peut que te condamner ! Car une religion est donnée pour convaincre tout être humain qu'il est pécheur, pécheresse, c'est-à-dire coupable devant Dieu ! N'as-tu pas ce sentiment, qui revient régulièrement, voire obsessionnel, de culpabilité ? C'est tout à fait normal, et il faut avoir l'honnêteté de le reconnaître... si du moins on veut passer à un autre moyen de - bien - vivre sous le regard de Dieu...
Coupable donc parce que si quelqu'un essaie de suivre sa religion du mieux possible, il va TOUJOURS faillir à un moment ou à un autre, dans un domaine ou un autre. Pire ! il va se trouver confronté à un problème récurrent, à une force qui ne le quitte pas et le pousse toujours à pécher de la même manière. Ce qui est complétement incompatible avec l'obéissance que réclament la religion et la satisfaction qu'on pourrait apporter à Dieu.
Cela parce qu'une loi religieuse comme celle de notre conscience, peut tenir d'une perfection que ne peut suivre, imparfait que nous sommes, aucun d'entre nous. Et comment une telle loi nous donnerait-elle la force qui nous manque, puisqu'on est tous pécheurs, séparés de Dieu et sans force vis-à-vis du bien véritable, incapables de nous présenter propre par nos propres moyens devant un Dieu qui est SAINT ?
Coupable aussi parce que si on ne suit une religion que de loin, à la légère, sans se soucier de tout ce qu'elle exige, on est un mauvais croyant, un-e hypocrite, quelqu'un de malhonnête vis-à-vis de Dieu lui-même.
Dans tous les cas, on manque à des commandements, à des pratiques, on n'est pas soumis comme il faudrait, et donc on reste coupable, condamnable, ce qui signifie "l'enfer" au bout de cette route. (Enfer dont d'ailleurs déjà de ce côté-ci du Réel, quelques "flammes" viennent par moment nous lécher les pieds ou les mains ou les pensées, pour que nous réalisions en quoi une vie qui n'est pas couverte (agréée, protégée) par Dieu reste sujette aux effets des mondes infernaux).
C'est d'ailleurs exactement le même problème quand on n'a pas de religion ! Car on a tous une conscience personnelle, qui est une loi de moralité que Dieu a placée en l'homme. Le problème, c'est que Dieu impose le moins possible ses voies sans notre assentiment, ce qui veut dire que nous pouvons faire taire notre conscience. Ne pas l'écouter ou la suivre, et pire la piétiner. D'ailleurs la culture ambiante dans laquelle nous évoluons peut même être tellement anti-Dieu, qu'elle travaille à endormir notre conscience, à nous la faire transgresser - en appelant notamment bien ce qui est mal...
Mais si on se montre honnête, si on reconnaît devant Dieu qu'on est un croyant (ou un incroyant) assez minable, voire misérable, incapable de fidélité, de sérieux avec Dieu et/ou avec ses semblables, irrécupérable par nous-même, alors le Dieu vivant peut venir à nous et nous manifester sa grâce, nous placer sur le chemin d'une vraie relation avec lui. Si donc aussi l'agnostique ou l'athée n'a pas la paix, est en butte à une culpabilité qu'il ne comprend pas, ou est tenu par la crainte de la mort, qu'il ne cherche pas ou plus à refouler d'une (mauvaise) manière (ou d'une autre), Dieu n'est pas loin de pouvoir lui venir en aide. (Marc 2.16,17)
Car c'est une RELATION que Dieu veut établir avec nous, et la religion - n'importe laquelle - ni notre conscience morale - surtout si elle est vive -, ne sont que des moyens mis à notre disposition pour que nous réalisions - combien nous sommes insuffisants par rapport au bien véritable, à l'amour et à sa pérennité, - perdus quant au sens de tout ce qui nous arrive - et par rapport à la réalité de Dieu -, - combien par ce moyen d'une obéissance servile à des pratiques, on ne peut être ni heureux ni fidèle - car Dieu nous a créés pour la liberté et veut nous rendre libres du péché (qui nous habite et attriste) ET de la religion même (qui nous le montre et nous condamne).
Et le Seigneur-Dieu en a assez qu'on soit - qu'on joue ! - - pour l'impie à l'humaniste, au gars ou à la fille bien, alors qu'on est égocentré-e au possible, intêressé-e dans tout ce qu'on fait, même bénévole ;
- pour le croyant qu'on joue trop mal au pauvre pécheur, toujours triste ou contrit, hypocrite ou faussement humble, sans ressource pour se changer soi-même, qui bat sa coulpe plus qu'il ne donne gloire à Dieu !
Le Seigneur-Dieu en a assez, parce que par ailleurs IL A TOUT ACCOMPLI pour que nous puissions ÊTRE CHANGÉS, pour vivre une vie et des expériences heureuses - avec lui, par lui, par SON Esprit, en son Esprit, - dans la grâce qu'il nous a sauvés, et donc qu'on n'a plus à faire d'efforts méritoires ou quelques mortifications pour se sauver ou se sanctifier soi-même, - vivre l'expérience de ce salut divin non fondé sur la base de nos mérites, de nos efforts, de notre humanisme, de notre religiosité, pour être quelqu'un de bien.
Telle est la bonne Nouvelle qu'est l'Évangile de Jésus-Christ qui s'est donné lui-même, jusqu'à la mort de la croix, pour nous amener à Dieu sans autre intermédiaire que lui-même et sans condition que notre foi.
"Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.20 Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! 21 Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." 2e Corinthiens chap. 5.
Que le Dieu de toutes grâces vous attire lui-même dans celle majestueuse opérée par lui-même par la mort du Christ Jésus pour le salut éternel (de l'âme) de QUICONQUE croit.
Êtes-vous un de ces "QUICONQUE" pour qui Jésus a donné sa vie ? Il suffit alors de remplacer en conscience et de coeur QUICONQUE par VOTRE PROPRE NOM et/ou PRÉNOM, pour entrer au bénéfice de cette grâce : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque - ........................ - croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.18 Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu." Bonne Nouvelle selon Jean chap. 3.
Ainsi "nous avons, au moyen du sang (de la crucifixion) de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire (céleste de Dieu)20 par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire de sa chair. 21 et puisque nous avons un souverain sacrificateur (Jésus seul médiateur entre Dieu et nous) établi sur la maison de Dieu,22 approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure." Hébreux chap. 10.
"vous vous êtes approchés... de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges,23 de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection,24 de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel.25 Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle ; car si ceux-là n'ont pas échappé qui refusèrent d'entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux...""
 vous de croire ! C'est le deal - tout à notre avantage - divin. C'est une alliance, qui tient du mariage ou d'une amitié profonde, pour entrer dans l'éternité de bonheur de Dieu. Il nousl'offre à signer. Jésus l'a signé avec son sang. Nous en disant : Oui, je crois Seigneur. (Viens au secours de mon incrédulité).
...qui peut être arrivée(s) victorieuse(s) ou désillusion(s) : ... au plus haut sommet pour chacun la vie éternelle reçue (après coup), ou une mort (déjà) commencée qui devient un flop tragique.
Et pour un gouvernement nouveau-né fait d'un alphabet de 22 ministres, qu'en est-il ? Qu'en sera-t-il ? Pour quelle novlangue ? Avec quels objectifs visés et quels objectifs (non) atteignables ?
LA QUÊTE DU SENS DE L'HISTOIRE Le précédent quinquennat a démontré qu'il ne suffit pas d'avoir des idées, des projets, des objectifs et de faire des promesses, pour les tenir ! Sauf à tenir celles qu'on a du faire en tant que candidat, dans des coulisses, à des "sponsors", pour accéder à ce niveau (intermédiaire) du pouvoir et pour les remercier par quelques ordonnancements propices à leurs intérêts (on appelle cela retour sur investissements)...
Sans trop préjuger de la portée de la planète Macron qui vient de paraître, on ne peut se départir de savoir que Vouloir, Marcher, Réformer, Progresser, Réorganiser, Innover... ne sont pas des bonnes choses en soi ! (Comme d'ailleurs dans l'autre sens Conserver, Protéger, Assurer, Maintenir...).
Ce qui compte c'est essentiellement 1 - l'à propos, la bonne chose au bon moment,
2 - le contenu : des réformes (bonnes ou mauvaises), mesures (bonnes ou mauvaises), méthodes (bonnes ou mauvaises), réorientations (bonnes ou mauvaises), libertés accordées (bonnes ou mauvaises), contraintes (bonnes ou mauvaises)..., et donc bien sûr
3 - la question - grosse mais à la réponse centrale : Qui veut-on comme véritables bénéficiaires des politiques menées ? Qu'est-ce qui doit primer des ou sur les intentions exprimées... et celles non-dites (sachant qu'il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert...) : a) faire face au mal-être français multiforme, c'est-à-dire s'intéresser aux français (plus encore qu'aux citoyens-votants), aux personnes donc, malgré que la mode, les clips ou les médias trouvent l'archétype français ringard, mal adapté, à réformer ; b) ou faire la mondialisation, dont l'Europe est le 1er étage de lancement ? C'est-à-dire pour le moins privilégier l'avènement d'une unicité (ce qui est unique, singulier, original) de gestion économique et politique, de pensée et même de croyance (on n'en parle pas encore ouvertement mais là aussi c'est en marche et ça va venir).
LA QUÊTE DU SENS DU RÉEL : Apprendre, Observer, Réfléchir ! Même sans avoir des avantages que communique une relation effective avec Dieu (Le vivant et vrai), nous pouvons tous - Apprendre (nous informer, chercher), - Observer (être attentif, chercher), - et Réfléchir (prendre du temps pour penser, chercher).
En ce sens - de l'Histoire -, on vit un temps proprement apocalyptique, puisque sous nos yeux se mettent en place des prophéties vieilles de deux millénaires et plus - qui se dépoussièrent progressivement et paraissent sans rides... à l'encontre des idées (crues et retenues) que les lumières (blafardes) du XVIIIe ont jetées sur l'homme : certes on y a gagné en volumes commerciaux, mais pas en qualité de relations. En confort matériel mais pas en bien-être intérieur. On sait fabriquer de bons matelas (même de billets !), mais on n'arrive plus à dormir...
Maintenant donc la question suivante est presque évidente (comme je l'ai déjà abordée dans un article précédent) : Comment une telle unicité de vue va-t-elle pouvoir se mettre en oeuvre - puisque la Bible confirme que vient en effet une gouvernance centrale de la terre habitée -... compte tenu qu'elle prend naissance et grandit là même où les individus (et de plus en plus d'individus) ont été pourvus des plus forts développements psychiques, c'est-à-dire essentiellement de leur ego, de leur "moi-je" (qui plus est des plus déspiritualisés, càd peu enclins au "nous") !? Comment cette unicité pourra-t-elle être plus ouvertement susciter ? Comment tant et tant de grandes personnes qu'on ne dupe plus comme il y a encore un demi-siècle, pourront-elles adhérer sans regimber, sans révolte, sans s'offusquer toujours plus fort, sans être entendu... à un tel formalisme (et fondamentalisme !?) diversement annoncé ? Passé l'effet de nouveauté, comment pourra se mettre en place un tel système holiste, certes prometteur de paix et sécurité et bonheur, mais unique, englobant, uniformisant, sécuritaire... forcément dépersonnalisateur ?
LE DIEU DE LA BIBLE E(S)T LE DIEU DES VISIONS Outre la Bible - sans doute le Dieu de ce livre ne voulant pas passer pour trop sectaire ☺ -, on a vu paraître successivement (au moins) trois ouvrages visionnaires majeurs (à lire si ce n'est pas encore fait) :
- Le Meilleur des mondes (Brave New World), écrit en 1931 par Aldous Huxley, paru en 1932 ;
- 1984 (Nineteen Eighty-Four), écrit par George Orwell, publié en 1949. C'est là qu'il est question de "Big Brother"... ;
- Le Camp des saints, écrit lui aussi surnaturellement par Jean Raspail*, publié en 1973. Il décrit, à une époque où la question n'était pas à l'ordre du jour - mais le choc pétrolier avait commencé -, les conséquences d'une immigration massive.
Cela pour dire qu'on vit un temps de plus en plus singulier, qui va s'avérer de plus en plus déroutant, et oppressant. Par exemple, tout à coup voilà un flot incessant - surnaturel ! - et hyper médiatisé d'immigrés ! Et tout à coup quasiment plus rien ! Est-ce fini pour autant ? On ne sait pas, on ne sait plus. On nous a dit, donc on sait. Qui coordonne, qui orchestre tout ça !? Il est évidemment qu'on est face à une synchronicité qui dépasse et les frontières et les volontés seulement humaines !
Et puis (au moins) trois des effets : la montée - démocratique - du FN, le Brexit par Référendum, puis l'élection US de Donald Trump. Pour freiner quoi, si ce n'est la mondialisation !? - Autre synchronicité... - Quand est-ce qu'on avance vers le bien, vers plus de problèmes, et quand est-ce qu'on s'éloigne de la paix ou des difficultés ? Tant qu'on ne voit pas le monde par une fenêtre spirituelle, on perçoit bien que des mouvements nous échappent, mais on ne voit pas d'où ils partent, et qu'est-ce qu'ils visent ! Pour mieux voir la terre, l'astronomie nous dit qu'il faut prendre de l'altitude, ce qui donne du recul... Autre effet nouveau, en France le vieux clivage Droite/Gauche, et leurs partis accrochés comme des moules aux rochers sautent, et moins de la moitié des inscrits votent au jugé ! notamment la relance de la machine européenne constipée, contestée et plutôt grippée.
Mais quelle conscience du Réel ont nos 22 bleus et leur entraîneur, peu expérimentés, qui visent à la fois la victoire de la France sur l'Entropie et la tête de quelque chose comme la Ligue Europa ou la Supercoupe de l'UEFA ? Comment gagner sans savoir ce que sont réellement nos adversaires, leurs tactiques, leurs bottes secrètes** ; si on ne connaît pas les vrais tenants et aboutissants et l'enjeu du monde ? Comment pensent-ils et pourront-ils écrire leurs pages d'histoire !?
On est de plus en plus dans de grandes incertitudes, inquiétudes, perte de sens. JP Sartre ayant fait le tour de la connaissance par la réflexion humaine (ce qu'on appelle improprement philosophie), a conclu il y a déjà pas mal de temps : "L"univers sans Dieu, sans raison d'être, est absurde dans son ensemble et dans ses parties." Il l'a dit, admis, et fait savoir : l'École a relayé ses écrits mais seulement parce qu'ils étaient athéïques, comme s'il s'agissait d'un courant de pensée constructif, alors qu'ils établissent un lucide constat d'échec, existentiel comme essentiel, de l'homme qui avance sans Dieu.
à suivre... Soyez béni-e. _______________ * Interrogé par Le Figaro en 2011, Jean Raspail dit de cette écriture : "C'est un livre inexplicable, écrit il y a presque quarante ans, alors que le problème de l'immigration n'existait pas encore. J'ignore ce qui m'est passé par la tête. La question s'est posée soudain : “Et s'ils arrivaient ?” Parce que c'était inéluctable. Le récit est sorti d'un trait. Lorsque je terminais le soir, je ne savais pas comment j'allais poursuivre le lendemain. Les personnages ont surgi, inventés au fur et à mesure. De même pour les multiples intrigues."
** Un livre difficile à lire mais très parlant quand on le pénètre : Tactique du diable de C.S. Lewis - l'auteur de Chroniques de Narnia.
François FILLON se prend le mur du second tour !? C'est ce qui semble sur cette image de Bruno Saby passant à sa façon un raccordement délicat de chaussées dans une course de côte ! Mais en réalité il va passer, sa course ni sa carrière ne vont se terminer ici...
Cette élection a été portée par la prière de milliers de chrétiens devant le trône de Dieu**. Donc on s'incline devant le résultat. Pour paraphraser Pascal : Dieu a des raisons que notre raison pouvait ignorer. (Ce qui ne veut pas dire que les prières de la minorité chrétienne priante n'étaient pas justes...).
Cela ne nous laisse donc pas pour autant dans le découragement et l'inintelligence de ce qui se passe.
PARCE QU'IL Y A DES RAISONS A TOUT 1- Par anticipation j'avais aperçu et écrit sur ce que je sentais comme un danger pour le camp du redressement via F. Fillon : le fait que des (soit-disant = se disant eux-mêmes) gaullistes restent à défendre leur vue personnelle - vouée à plus de 99 % au balayage du premier tour - au détriment d'une recherche d'unité intelligente qui seule (on en a la preuve maintenant) aurait pu porter le mieux placé au second tour. (articles précédents). 4 ou 5 % de voix en plus est tout était différent pour 5 ans et au delà !... En écrivant cela à Jean Lassalle, j'avais utilisé - avec déférence - l'image du lion et du rat tels que dépeints dans une de ses fables pleines d'enseignement par La Fontaine.
2- Le fait que F. Fillon ait été lâchement torpillé par instruction judiciaire et mis la tête sous l'eau par les médias n'a bien sûr pas été un hasard et a eu son importance. a) Cela montra que psychiquement F. Fillon avait du répondant. Là l'épreuve a été passée avec succès. Ce sont les français qui ont globalement manqué de savoir prendre du recul pour juger des faits (soudain apparus et incriminés) et tenir dans une ligne de mire stable.
b) Mais avant l'heure du vote, cette attaque inattendue autant que virulente a aussi été reprise par Dieu - qui sait toujours rebondir sur tout - comme un test vis-à-vis des membres de l'équipe de campagne de la rue Firmin-Gillot. On a vu les désistements successifs, et plus malheureusement encore, on a vu les retours sur la fin. Tout cela en une unité au goût douteux, à la profondeur suspect. Là encore une erreur que ce ralliement mal conscientisé, sans repentance ou regret qu'on aurait voulu entendre.
De fait, je pense que beaucoup de français qui aiment la droiture - l'honnêteté devenant un thème de campagne - n'ont pas apprécié et ont changé leur fusil d'épaule. Je crois aussi que des français expectatifs désireux de voter à partir de leur conscience propre ("en leur âme et conscience") n'ont pas bien pris qu'on leur dicte (si maladroitement) la direction de leur vote par ce ralliement de surface des têtes d'affiche (é)perdues et retrouvées après qu'elles aient abandonné si cavalièrement le navire dans la tempête. Qu'il y ait eu des retours spontanés, l'ego mis de côté et non par calcul personnel, éventuellement oui, mais il ne fallait pas aller les chercher...
Sur ce point, le Dieu qui ne change pas, nous a laissé une histoire édifiante : celle de Gédéon qu'on trouve à partir d'ici. A nous, et notamment aux croyants, à connaître et croire que Dieu a toujours des principes (établis) et des stratégies (inconnues et tenues dans ses réserves... inépuisables), quand on veut de lui pour faire avancer au mieux nos affaires (personnelles ou collectives).
3- Ainsi, et là c'est le résultat qui permet de le comprendre, aux yeux de Dieu F. Fillon, croyant déclaré, n'était pas (encore) assez construit pour affronter convenablement (avec chances de vrais succès) l'hydre polycéphale et multi-doctrinaire occulte (Satan et ses démons) qui fait face aujourd'hui à la France dans le but de la soumettre à leur vue mondialisante - ultime possibilité d'impérialisme satanique*.
4- Maintenant, ce n'est pas qu'E. Macron ou Marine Le Pen soient plus forts - eu égard aux vrais enjeux, aux vrais combats ! Loin de là. Car seule une vue ouverte sur la dualité de la dimension céleste - divine et maléfique - et sur leurs rapports avec ce qui se passe parmi nous, peut permettre de ne pas descendre encore, d'une manière ou d'une autre, sous l'autorité des maux et du Mal. C'est-à-dire dans les ombres d'illusions, dans les séductions (egocentrées et/ou démoniaques), dans les violences (dans les rues, dans les rapports sociaux, dans les maisons). Or il semble évident que ni l'un ni l'autre ne soit et ne sera à même de voir comme il faudrait.
Ainsi Dieu a permis - c'est donc sa volonté par défaut - que l'élu des finalistes sera là encore une fois - comme il y a 5 ans -, non sur la base des termes de son programme, mais par défaut.
5- Autre raison : Parce que l'éveil et le regard éclairé - spirituel - sur le Réel fait gravement défaut chez la plupart des français - essentiellement instruits dans une laïcité fermée (conduite par une idéologie toujours plus athée et athéisante) plus que dans une laïcité ouverte qui chercherait - par l'observation scientifique la vérité sur le Réel - dont les nombreuses expressions du sur-naturel... - et à comprendre la (persistance de la) foi ou croyance et le fait religieux (dont la vocation première est d'interpeler)... au lieu d'étouffer ces réalités à moitié... ce qui ne pourra durer bien longtemps.
Étaient possibles - soit la grâce divine, qui aurait pu accorder à la France des temps de rafraîchissements, d'apaisement, - soit une justice qui apporte aux français plutôt ce que mérite une somme de leurs comportements (laxistes, fêtards, égocentrés, peu réfléchis, indifférents à Dieu ou sans recherche de sa réalité...). Par la liberté de vote et une relative majorité des votants ayant définis les finalistes, on est entrés dans l'option II. La plus rude. Sans repentance, cela progressera dans le sens d'abattements plus forts encore des libertés, des personnes et de la France. Dans le sens de plus d'illusions et plus de travail de sape (violent manifeste ou sournois souterrain) des forces occultes qui entendent pouvoir mener tambour battant LEUR propre campagne hégémonique... sur le tapis rouge et sous le couvert béant de beaucoup trop d'ignorance.
C'est en cela que j'ai écrit que la démocratie est neutre en soi, ni bonne ni mauvaise ; mais c'est le courant le plus admis - au détriment des autres et d'une unité jamais possible par ce système - qui oriente, soit vers un redressement (ce qu'on peut appeler un bien ou un mieux commun), soit vers un glissement (un mal plus vaste ou profond partagé... dont a priori les plus puissants ou malins se protègent mieux... et/ou même tirent des profits).
6- Raison souveraine de Dieu. C'est dans tous les cas dès maintenant le relief de terrain sociétal (qui va vite et progressivement apparaître) qui va permettre la meilleure implication possible de l'Esprit-Saint dans les vies individuelles (et/ou familiales principalement). Car le plan B de Dieu (la rédemption qui est l'essentiel de notre ère) est toujours activé, qui place toujours le souci de la vie aléatoire des personnes avant le don de quelque bien ou pseudo-bien collectif.
L'essentiel (essence du Ciel), c'est que nous sachions que Jésus est venu pour sauver et guérir et consoler..., un à un, les êtres défaits que nous sommes (pécheurs, pécheresses). Or c'est quasiment une loi que cela se passe d'autant plus manifestement et possiblement qu'on est au taquet de notre condition, dans nos bas-fonds. Quand tout marche bien pour nous, on vit comme si on était invulnérable et éternel - un véritable leurre temporaire de notre condition. Pourquoi avoir besoin de Dieu quand tout semble bien aller ?... Cependant, dans tous les cas de nos situations, la condition adamique (déchue, handicapée, mal égocentrée, mortelle) qui est notre lot commun, reste toujours soumise à quelque mal, à l'occulte, à telle force maligne qui nous trompe, ou telle autre qui nous contraint ou domine (ou)vertement, et jusqu'à la mort qui ferme à ce côté-ci du Réel. "Car le salaire que paie le péché, c’est la mort ; mais le don que Dieu accorde gratuitement, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur."
Voilà ! Dieu a permis que selon notre système démocratique une minorité de 45,29 % des votants impose quasiment qui sera Président ! Pas de quoi réjouir tout le monde c'est certain ! Au delà, la foi consiste à croire et à s'attendre à ce que le Dieu vivant et vrai** va pouvoir tirer le plus grand bien de cette configuration. Ce sera un bien essentiellement de l'ordre du bien spirituel, immédiat comme éternel en faveur des âmes, ce qu'un autre résultat du vote n'aurait pas aussi bien, au temps présent, permis.
C'est le départ d'une nouvelle "spéciale" comme on dit en rallye, avec tous ses dangers, tous ses possibles soulèvements de coeur - nauséeux et/ou joyeux. Et cela va (encore, aussi) dépendre de nous - et de Dieu - (comme pilote et copilote), comme il est écrit en Romains ch. 8.
Soyez béni-e. Bonne suite, sans se relâcher ni sur les autoroutes des apparentes facilités ni dans les rues sombres ou routes sinueuses pas toujours sécurisées. Jésus est vivant ! Ressuscité ! Ce n'est pas à croire que le temps de la fête de Pâque(s) ! C'est une vérité permanente et éternelle.
______________ * un impérialisme est toujours un totalitarisme qui s'auto-affermit. Tous les grands impérialismes de l'Histoire ont été initiés et/ou soutenus par de puissants démons (cavaliers bibliques, généraux du diable). Le dernier en date, il n'y a pas si longtemps, ayant eu le petit caporal Hitler comme voix audible (bouche arrogante) et comme instrument possédé de la volonté démoniaque haineuse envers toute notre humanité.
** Quand je dis "Dieu", j'entends toujours le Dieu véritable, Celui 1/ qui a créé les mondes, et 2/ qui est venu, par et en Jésus, nous apporter le moyen de la reprise en mains de nos existences - vouées à la souffrance, aux désordres et à la mort suite à la sortie du Bien (comme il est écrit au 1er livre de la Bible : Genèse, ch. 3. Cela précisé car il y a toujours trop largement parmi nous méconnaissance et confusion majeure entre ce Dieu dont parle "toute" la Bible, et le "dieu de ce monde" ou "prince de la puissance de l'air", Satan, qui n'est qu'un ange déchu, mais qui cependant conserve encore (par notre incrédulité et nos croyances erronées) de très grands pouvoirs en regard de nous.
"En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire." G. Orwell (1984)
Attentats : Sidération, Hommages et État d'urgence ! D'où viennent les pires violences et la multiplication des tentatives et actions assassines ? Fermés aux sphères célestes, on ne peut comprendre et on reste d'autant plus vulnérables...
Je commence cette série en FRANCE - FEVRIER-MARS2017 : Affaire Troadec - Lycée Suger de St-Denis (93) - Lycée A. de Tocqueville de Grasse (06) - Garges-lès-Gonesse et Orly - Émissions TV - Beaumont-les-Valence
Les faits induits par - ou témoins d' - une activité démoniaque ne manquent pas. Ils remplissent les magazines comme les journaux et autres émissions télévisés ou radio. Sans être exhaustif, je vais ici rapporter ceux que je verrai, afin que lecteurs et lectrices intéressées arrivent (si ce n'est encore fait) à percevoir combien les démons, autant que Dieu, sont des réalités manifestes, agissantes et imposantes, de notre monde. Il nous est avantageux (personnellement et collectivement) de les reconnaître en tant que principaux auteurs ou acteurs d'événements qui nous scandalisent, qu'on ne comprend pas (sidérants), qui font peur, font monter la haine ou du racisme, même qui nous séduisent, jusqu'à pouvoir impulser notre sexualité ... dans tous les cas qui devraient mieux nous interroger sur ce qui fait les grands tenants et aboutissants de notre monde.
Avant de développer davantage sur le thème, je vais noter au fur et à mesure à partir de cette mi-mars des faits qui laissent voir l'empreinte d'entités maléfiques sur des personnes en des événements connaissables par le plus grand nombre parmi nous :
Février-mars 2017 : - Affaire Troadec, où comment un couple qui est ou se croit victime d'injustice au sujet d'héritage bascule dans un quadruple assassinat barbare. Injustice réelle ou fort sentiment d'injustice sont propices à nous laisser prendre par des pensées - d'abord personnelles - de plus en plus sombres, obscures, haineuses, vengeresses. Elles attirent un ou plusieurs démons qui viennent se greffer sur l'âme et amplifient la pression. Jusqu'à ce que l'homme passe d'un scénario psychique accepté aux actes qui le matérialisent. Il massacre là, découpe et enterre 4 personnes de sa proche famille...
Les détails sont nombreux dans notre actualité qui plaident pour la réalité d'une influence démoniaque qui devient jour après jour de plus en plus déterminante du comportement d'un nombre croissant de personnes.
- Série d'émissions "SOS ma famille a besoin d'aide" sur NRJ 12 et NRJ Play. Les émissions que j'ai vues ont régulièrement présenté des scènes conflictuelles entre personnes d'une même famille qui sont typiques du processus : mauvaises pensées et paroles initiales irrespectueuses > qui ouvrent accès à une ou plusieurs présences démoniaques qui prennent le relai > provoquant bientôt des mots plus hauts et plus verts que les autres, des gestes et un comportement physique qui ne trouvent plus en soi la moindre force d'opposition. On est commandé par le ou les démons qui sont devenus les maîtres oppresseurs des lieux et des relations...
- Deux personnes égorgées le 17 mars dans une cour à Paris (XIe) par un des leurs radicalisé. Son état le fait transférer en psychiâtrie.
- Fusillade dans le lycée Alexis de Tocqueville à Grasse (06) par un élève (de 16 ans) entré dans l'établissement "lourdement armé" : fusil à pompe, armes de poing et un engin explosif artisanal. (Par miracle !?) seulement quelques blessés...
- 19 mars, moins de 3 jours après, un homme sort de ses gonds autour de Paris. Il ouvre le feu sur des policiers à Garges-lès-Gonesse, vole une voiture et se rend à Orly où il est abattu avant un nouveau carnage projeté. Des pensées religieuses malveillantes ont ici servi ce dessein criminel.
- 22 mars : Nouveau drame en France : 5 morts par tuerie, masqué par l'attentat londonien du même jour (4 morts et + de 20 blessés). C'est dans la Drôme, à Beaumont-les-Valence, qu'une famille est anéantie par le père : il tue sa compagne (avec qui il était question de séparation) et les 2 enfants qu'elle avait d'une autre union, et encore son propre fils de 5 ans. Il se suicide ensuite sous les roues d'un train. Il faudra bien finir par voir que la libération sexuelle et des mentalités au profit d'unions qui ne sont que "des bouts de chemin", qui favorisent l'infidélité et empêchent la construction de foyers stabilisés par l'homogénéité, est un leurre de progrès social et personnel et un fléau... montant.
Pour avoir était moi-même, avant ma découverte de Dieu, à vivre un foyer dissolu, je me suis retrouvé un jour de peur avec un pneu de mon véhicule coupé au couteau accompagné de méchantes menaces nées de l'injustice et de la jalousie. Pire, quand parut une autre fois un grand couteau de cuisine au milieu d un tourbillon de folie - je ne connaissais rien alors des démons, mais leurs présences qui agitaient tout dans la maison étaient si tangibles que la peur et le sentiment d'être tout à coup complétement dépassé submergeaient tout. Sous le prétexte - juste - que je préférais mon fils au sien, elle s'était enfermée avec le sien et menace de suicide dans une chambre. Je loue Dieu de ce qu'il m'a vu dans mon inintelligence du monde et trouvé alors que j'étais sur ce chemin de mort.
- Pédophilie : Émission CASH sur l'A2 du 21 mars. Cette émission cible la pédophilie dans l'Église Catholique, une des religions émergées de l'Évangile... qui les condamne toutes en tant que moyen d'accès au Dieu véritable ! On connaît le thème. Mais ce qu'on ne voit pas - même et surtout dans cette Église, c'est le rapport entre la sexualité ainsi dévoyée et la réalité des démons. Car c'est là encore une causalité à mettre en lumière, que des dérives sexuelles et l'activité démoniaque. Chaque fois qu'il y a compulsion, addiction, dépendance au point où c'est 'plus-fort-que-moi", il y a au minimum une faiblesse charnelle, qui va, par quelque répétition de pratique, s'amplifier par une "greffe" démoniaque sur (oppression)- voire dans (possession) - la personne...
Si cette émission vise à traquer le curé (= faire perdre la foi à ceux qui voudraient croire ou qui ont une foi mal établie), plus qu'à traiter le sujet de la pédophilie, c'est une mauvaise disposition d'âme ou de coeur qui ne peut pas permettre une édification quant à la réalité du problème. C'est comme si l'on ne parlait que de la pédophilie chez les enseignants. Une branche étant visée - plus qu'une autre, on perd l'impartialité qui seule peut aider dans la compréhension. C'est que la pédophilie se déploie à couvert (réellement et possiblement) un peu partout où des adultes sont en relation avec des enfants. Il y a (eu) de telles forfaitures parmi les enseignants, avec des maîtres-nageurs, dans divers clubs sportifs, dans des centres de vacances... C'est un aspect d'une dérive bien plus large qui comprend le viol et le harcèlement sexuel sur adultes, comme il s'en trouve presque partout (parmi les élus, sur les lieux de travail, sur la toile, dans les rues...).
Là aussi la croissance du phénomène doit interpeller. Et pour en traiter il ne faut pas en négliger quelque aspect - qui bien sûr sont les plus dérangeants : c'est de notre nature adamique déchue de préférer jeter des pierres à des coupables découverts qu'à avouer ses propres pratiques peu avouables envers quoi on est plus indulgent.
Avec les esprits démoniaques, tout est question de mises en oeuvre de rapports de forces : forces physiques violentes, destructrices, irrépressibles - forces psychiques de séduction, intimidation, manipulation - force psychique ou spirituelle de (fausse) compassion, de persuasion, de pouvoir occulte, mysticisme...
Il y a trois méthodes pour intervenir contre les démons en vue d'en libérer les personnes dont ils ont pu prendre le contrôle (par tentation et oppression ou possession) :
a) Comme dans cette émission de NRJ 12, une tierce personne va paraître comme une nouvelle autorité possible. Si on se soumet à ses instructions, si elle manifeste du calme, de la patience, de la compassion ou une attention psychologie acceptées, l'autorité démoniaque cède du terrain et va bientôt ne plus avoir d'effets sur la ou les personnes dont elle avait pris le contrôle.
C'est le même processus quand quelqu'un en difficulté se place ou est placé sous une autorité médicale, notamment psy. Globalement, la mise au large dépend des moyens mis en oeuvre pour opérer le changement d'autorité. Dès lors une libération démoniaque tient dans la mesure d'une dépendance autre : médicaments ou autres thérapies, personne d'un médian (psy, médium, séducteur, charlatan, gourou, objet bénéfique d'un amour...), suivi, pratiques répétitives, hospitalisation... La question se pose ainsi : Entre deux maux (deux dépendances) quel est le moindre, le moins dangereux pour soi et pour autrui ?...
Quelqu'un vient-il à changer de lui-même un traitement prescrit, un rituel ou une expression convenue, et l'activité maléfique mise en échec mais non éloignée pour autant peut soudainement reprendre le dessus*... Si de telles forces sont ainsi réduites ou disparaissent, des effets démoniaques, à quoi peuvent s'ajouter des effets secondaires d'un traitement ou d'une prise en charge, peuvent grandement amoindrir la personne dans telle ou telle de ses capacités...
à suivre... _______ * C'est que les démons s'acquièrent des droits sur nous. Ce peut être à partir d'un tempérament naturel (héritage physique ou psychique) qui va leur permettre de nous tenter dans un domaine où l'on est ainsi charnellement vulnérable (versant violence ou fourberie par ex.). Succomber à une tentation, c'est commencer à ouvrir un droit à un démon, et on ne sait d'autant moins jusqu'où cela peut aller, qu'on est ignorant de ces réalités. Ce peut être à partir de comportements acquis, dont on est plus personnellement responsable, qu'on ne soit laissé entraîner par d'autres ou pas. Les choses ne manquent pas qui peuvent ouvrir nos existences et soumettre notre liberté à des dominations spirituelles mauvaises (alcool, drogue, vol, biens mal acquis, viol, rapt, orgie, occultisme, spiritisme, idolâtrie, pédophilie, manipulations, idéologies, religions, inspirations...). Si ce qui est à l'origine d'un droit acquis par un démon - une faute (péché) réitérée à l'encombre de la conscience, une bévue, une ignorance... n'est pas vu comme mal et confessé en tant que tel, même mis momentanément en échec, il peut revenir, ou d'autres...
La vie reliée à Jésus est soumise à des pas de foi
plus qu'à des règles religieuses répétitives, lancinantes ou éprouvantes... qu'on transgresse sans jamais trouver la solution pour devenir libre et meilleur.
Or Jésus a dit : "Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre."
En continuant à être attentif au Réel*, j'ai remarqué que finalement, on peut aussi parler de mort à propos du sommeil, et donc de diverses formes du sommeil, de l'endormissement.
On peut dire une "petite mort", car le sommeil possède les caractéristiques de ce qu'on appelle la mort d'une manière générale. Savoir :
- un état de séparation d'avec un univers connu ;
- un état temporel, selon que la mort n'est jamais une entrée dans une fin dernière absolue, dans un anéantissement complet de la réalité qui meure ;
- une fin, comme d'un cycle, qui permet une renaissance, comme montre la nature à la fin de l'hiver ou la transformation d'un arbre en meuble - ce qui n'est pas à assimiler à ce qui est appelé réincarnation**.
Le sommeil nous fait perdre le contact avec la réalité que captent nos sens quand on est dans un état de veille ou d'éveil. Mais il n'est pas un noir absolu, un non-être total, exempt de toute vie.
Il peut être notamment peuplé de rêves, de cauchemars, de songes ou encore de visions (quand Dieu nous parle de l'une ou l'autre de ces deux dernières manières, sous forme symbolique ou très directement)***.
Le sommeil s'apparente donc à ce qu'on appelle mort, nous informant par là que la mort physique n'est pas une fin de tout ce qu'on est, mais plutôt une séparation d'avec ce monde, qui résulte d'une sortie de l'âme, qui dès lors va poursuivre en conscience, son existence dans les dimensions plus typiquement de notre nature profonde, psychique et spirituelle.U
UN TYPE DE MORT SINGULIER PLURIEL
Dans cette catégorie de la "petite mort", on peut encore distinguer entre
- le sommeil ordinaire ;
- le coma (accidentel) ;
- l'hypnose (dangereuse...) ;
- l'anesthésie médicale (dont le coma provoqué).
LA VIE QUI DEMEURE DANS LA MORT
En ce sens aujourd'hui plus que jadis, nous pouvons être quasiment certain de ce que la vie après la mort continue, par la conjonction de trois et quatre témoignages fort complémentaires :
1 - les Expériences de Mort Imminentes (EMI ou NDE en anglais) dont on trouve de plus en plus de témoignages sur le net.
La suite de cet article (demain) sera un développement de cette réalité et de questions qu'elle pose ...
2 - Ce qu'en dit la Bible et notamment Jésus qui a apporté beaucoup de précisions sur le sujet de la vie post mortem. Avec
a) la parabole d'un pauvre Lazare et d'un mauvais riche > évangile de Luc ch. 16, v. 19 montre et explique schématiquement les deux parts opposés qui font suite à la mort physique ;
b) Du prophète Daniel : "En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.2Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle.3Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité." chap. 11.
c) Ce qui est aussi écrit en maints endroits dans le Nouveau Testament, que Jésus déclare encore dde cette manière quand il quitte ses premiers disciples : "Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.16Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné." Marc chap. 16, v. 15...
3 - Ce que disent les chrétiens des siècles passés jusqu'à aujourd'hui, nés de Dieu (c'est-à-dire ainsi reçu en eux-mêmes l'Esprit divin) et attentifs à marcher dans la vérité... > ici des centaines de témoignages actuels
4 - Enfin pour savoir soi-même ce qu'il en est de la vie après la mort, le mieux placé pour répondre avec exactitude et à propos est l'Esprit de Dieu lui-même.
Et pour avoir des réponses de sa part, nous devons avoir la foi que si nous lui demandon - ou à Jésus (ressuscité) cela reviient au même - une chose quelconque, il peut nous faire entendre ou reconnaître ce qui vient de lui (pourvu qu'on ne joue pas de manière hypocrite avec Dieu, attaché seulement à en connaître plus sur les vérités essentielles.
LE SOMMEIL, RÉALITÉ ET EXPRESSION FIGURANT LA MORT
Va-t-on se retrouver vivant après s'être couché pour dormir ?
Dans tous les cas Oui ! Mais sans qu'on soit aboslument certain que ce sera de ce côté-ci du Réel, ou de l'autre; dans un monde qui existe mais que nous ne pénétrons pas étant dans ce corps.
Incerttitude qui, dans tous les cas, doit nous inciter à chercher et à connaître une vraie paix avec Dieu, l'intérieur purifié de nos péchés par la mort expiatoire de Jésus à notre plac e, et par la foi qui consiste à croire non seulement en Dieu (qu'il y a un Dieu), mais surtout à croire Dieu, ce qu'il a dit et a encore à nous dire.
"Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.20Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !21Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." 2e lettre aux corinthiens ch. 5, vers. 19...
Êtes-vous déjà de ceux qui ont cru en cela afin que Jésus devienne votre justice - car la nôtre est si imparfaite que le mal peut vite nous atteindre (nous poussant à le faire comme nous revenant aussi en boomerang) - ?... C'est qu'il n'y a pas que des covids qu'on ait besoin d'être protégé...
à suivre, demain...
Soyez béni-e d'ici-là.
_____________
* Quand j'écris Réel avec un R majuscule, je parle de la somme entière de tout ce qui est, c'est-à-dire de tout ce qui est créé et de ce qui est l'Incréé (savoir le Divin, l'Être absolu, infini et éternel).
** Une précision importante à apporter là de suite, la réincarnation comme en parle telle religion ou tradition n'étant pas compatible avec les apports bibliques (qu je considère (comme beaucoup) comme les vérités révélées relatives à la connaissance de Dieu et de l'être humain comme les plus abouties et sûres.
Ainsi il est écrit : "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois (en grec original hapax), après quoi vient le jugement,"...
La vie reliée à Jésus est soumise à des pas de foi
plus qu'à des règles religieuses répétitives, lancinantes ou éprouvantes... qu'on transgresse sans jamais trouver la solution pour devenir libre et meilleur.
Or Jésus a dit : "Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre."
Oui, un 6e type de mort parce qu'on parle bien dans la Bible de mort à ce sujet.
Un type cependant bien différent des autres car il n'opère pas dans le cadre et le champ de notre existence naturelle, largement déspiritualisée, que domine "la chair" (les forces animant notre corps et notre âme livrés à eux-mêmes), mais dans le cadre de la naissance spirituelle opérée, qui fait de quiconque la vie, non plus un enfant aveugle des ténèbres, mais un fils ou une fille de Dieu, selon ce qui est écrit par exemple ici :
"La véritable lumière - incarnée en Jésus - est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue.12Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,13lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu." Evangile selon Jean ch. 1, vers. 12... (ce dont parle aussi Jésus au chef religieux Nicodème au chapitre 3 du même livre).
Ce 6e type de mort donc
6 - LA MORT À SOI-MÊME
La vie nouvelle avec Christ, qui fait du croyant non un religieux seulement, mais plutôt une création humaine nouvelle (comme est le papillon par rapport à la chenille - lire la 2e lettre aux Corinthiens ch. 5, vers. 17...), appelle à une séparation d'avec le monde tel qu'il fonctionne sans Dieu à sa juste place, à une distanciation de ce qui est dominant aux plans matériel et charnel.
Ainsi sommes-nous invités à tous passer de "la pesanteur à la grâce" comme l'écrivit l'enseignante et philosophe Simone Weil qui expérimenta "lemouvement cata-logique, qui est descente de Dieu, descente de la grâce, mouvement contraire à la pesanteur en ce qu'il est amour et non pas chute " (tiré de Wikipédia). Ce qui est fondamentalement conversion et découverte de Christ comme l'indispensable médiateur entre notre état générique de chute et le relèvement dans la liberté qu'il offre.
Ainsi peut-on sans Dieu entendre et opter pour un nécessaire lâcher prise comme on nous le propose quand trop c'est trop. Mais ce ne sera que produire un effet éphémère car il ne suffit pas de mettre un poids en lumière pour qu'on en soit délivré véritablement.
Jésus offre une solution véritable en ce que notre fardeau - pour parler net : les conséquences de nos fautes morales ou occultes et celles encore qu'on a subies - a été pris sur lui pour que nous n'ayons plus à le porter : c'est le sens absolu de son arrestation et de ses souffrances jusqu'à sa mort. Car il faut que tout transfert se fasse en justice, et non simplement par une compassion ou empathie qui opère hors de la base qui le rend possible et efficace.
Et encore, une fois devenu chrétien-ne (sauvé-e par Jésus par la foi et en voie de suivre ses instructions, valeurs, vérités...), on a encore à capituler, à une existence certes pardonnée mais encore conduite par notre propre âme, pour que ce soit toujours plus par son Esprit, ou en conformité à son Esprit - qui sait, car il est divin -, que nous trouvions les meilleures réponses à ce que l'existence nous réserve jour après jour.
Une marche moins pesante que la précédente, mais qui demande une attention nouvelle, dans une dimension de conscience nouvelle.
La vie chrétienne donc, qui consiste à faire de nous un disciple de Jésus-Christ, consiste non pas en une religion à suivre, mais à suivre la personne même de Jésus, tel qu'il a vécu sur terre, comme nous le présente le Nouveau Testament, dans une relation vivante qui s'est ouverte, qui se construit et s'établit par lui, avec Dieu, par son Esprit-Saint.
Elle va consister en une transformation intérieure où notre âme, qui faisait la dynamique de notre moi pensant et agissant, accepte - ayant vu nos échecs, nos limites, nos insuffisances, nos erreurs, nos manquements... - de se soumettre à la vie de Dieu en nous. De la sorte on entre dans une dualité intérieure où il faut qu'on diminue dans nos prétentions à faire en laissant la vie de Dieu se développer en nous jusqu'à nous conduire dans une intelligence du rapport de l'âme et de l'esprit.
C'est une "mort" (séparation) volontaire, différente des quatre précédentes, montrée aux chrétiens comme moyen de vivre au mieux la vie de Dieu en renonçant à "la vaine manière de vivre qu'on a héritée de nos pères."
C'est renoncer à vivre dans les désirs égoïstes de notre chair, sous la domination asservissante de "la loi du péché et de la mort."
Qui dit renoncement bien compris, dit non pas privation(s) mais détachement(s), distanciation de ce qui n'est pas le meilleur pour nous (et les autres). Non pas mortification mais libération (de certains attraits aux effets secondaires déplorables, de certains traits de notre caractère, de la force des tentations malignes (démoniaques) malsaines...).
Il ne s'agit pas d'une entrée en religion mais d'une progression dans une spiritualité qui ne vise que notre bien, immédiat et/ou éternel (les deux vues étant inséparables).
Renoncer à certaines choses mauvaises pour nous, s'en détacher, ne réduit pas à une vie moins pleine, mais crée de la place pour une existence qui va mieux se remplir : il faut vider un verre de ses saletés avant de le remplir de bonnes choses. Il faut s'attacher à Dieu plus qu'on était attaché à des objets ou personnes élevés en idoles (càd mises dans notre cœur à la place du vrai Dieu), afin de s'établir dans un regard nouveau, élargi, plus profond et plus haut, sur nous-même, sur les sociétés humaines et autres environnements, et sur Dieu bien sûr.
On peut lire aussi, chrétiens ou pas (pour le devenir), cette parole de Jésus en Marc 8.35-38, qui nous exhorte à ne pas continuer une existence sans lui, c'est-à-dire soumise aux péchés (tout ce qui nous fait manquer les meilleurs buts atteignables), aux dérèglements (qui nous enlisent dans les problèmes), à l'égoïsme (qui ne rend pas heureux), aux insuffisances (qui irritent, nous font nous démener... ou déprimer), à la vacuité (qu'on est prêt à remplir par n'importe quoi), aux béquilles (appuis qui un jour ou l'autre cassent), aux vanités éphémères (que sert-il même de devenir milliardaire si dans la mort on se perd corps... et âme ?).
C'est un renoncement à vivre comme on a vécu sans Dieu jusque là. C'est une distance à mettre entre nous et "l'esprit de ce monde" (corrompu, largement injuste, irrespectueux de la personne, presque tout acquis aux puissances financières et occultes).
Dans la lettre aux Galates au chap. 5, on trouve un aperçu de ce qui caractérise couramment notre activité psychique ordinaire (appelée "les œuvres de la chair"), suivi d'un aperçu de ce qui caractérise les œuvres de l'Esprit appelées "fruit de l'Esprit". Lisez (ou écoutez en cliquant à gauche) Galates 5. 19 à 22.
C'est au final - et avant qu'on n'est plus le temps de pouvoir le décider en conscience à cause de la mort physique -, la meilleure option que nous puissions choisir. Que ce soit par peur de la mort, ou de l'enfer (séjour des morts ou étang de feu), ou par une réflexion intelligente, par capitulation devant l'énormité d'adversités ou l'absurde qui sont devant nous... Les raisons ne manquent pas pour que nous cherchions de tout notre cœur ce qui est vrai dans ces choses, ce qui pourrait - et peut - donner à cette existence non seulement du sens, mais son sens - originel, présent et à venir.
Il s'agit en fait d'une mort à nous-même en tant que moi-je supérieur à tout ce et ceux que je critique. Forcément, si JE critique, c'est que je suis meilleur que ce que je critique !
Il s'agit par cette mort de laisser l'amour s'approcher de nous et nous investir.
Un vrai retournement, où le Nous (avec Dieu et avec les autres) importe plus que l'ego qui nous devient jusqu'à importun. Où ce que je peux donner - ou même laisser prendre - est plus important que ce que je peux recevoir.
Et alors aussi s'accomplit cette parole de Jésus : "Donnez et vous recevrez."
C'est tellement mieux dans ce sens de la dynamique - qui est celle du Royaume de Dieu ! Où l'on donne où l'on voit un besoin, sans s'occuper de qui et de quand (de Dieu ou d'une autre personne, rapidement ou dans la prochaine création) on recevra.
Dans le lâcher-prise, on ne lâche jamais prise pour n'être plus attaché à rien ! Il ne doit jamais s'agir de faire un vide total ! Cela n'existe pas (quand on fait le vide, en certaine méditation par exemple, en réalité on s'ouvre au monde spirituel sans le connaître, et on va la plupart du temps se trouver en contact avec des démons).
On lâche donc toujours pour une nouvelle chose qu'on place à la plus haute place, valeur ou priorité ou conception ou personne. Et quelque chose ou personne que ce soit qui n'est pas Dieu, c'est prendre appui sur une chose créée, limitée, sans sécurité, insuffisante, qui vite ne va pas faire la bonne affaire qu'on escomptait.
Si on veut vivre un lâcher-prise qui est une bonne mort à soi, c'est pour que la première place soit prise par Qui est le plus haut, le plus sûr, le plus... tout ce dont on va encore avoir besoin.
Les parisiens ou franciliens qui lâchent tout pour l'Ardèche ou la Corrèze, vont s'attacher à quelques nouvelles actions et centres d'intérêt. C'est courageux et intègre !
Pour le chrétien de même, il y a un vrai dépaysement : il est introduit dans le Royaume de Dieu, dans sa haute sphère psychique et spirituelle (avant que ce soit aussi un jour de manière physique. Et les valeurs, les priorités, les objectifs dans ce Royaume, se recoupent en général très mal avec ceux de ce monde organisé sur sa matérialité.
Cela ne veut pas dire qu'on va se couper du monde, s'enfermer dans une bulle hors sol, mais qu'on va relativiser et par là mieux voir en quoi on peut continuer à vivre dans notre environnement physique pour y répandre un peu de la lumière qui nous vient d'En-haut*, par notre comportement et par nos paroles.
Autant dire tout de suite que la vie dans la foi au Christ produit plus qu'une simple amélioration de l'existence : une transformation, d'abord instantanée (par "la nouvelle naissance", qui nous rend juste ou "justification"), puis progressive (par une croissance spirituelle, aussi appelée "sanctification"), selon que c'est l'Esprit de Dieu qu'on a reçu comme ajout à notre âme, qui donne, en rapport de la priorité qu'on lui accorde, de son intelligence, des enseignements sur les vérités essentielles utiles, des directions, des paroles édifiantes... et fait qu'on est en tant que personne éternisé par sa grâce.
__________________
* L'histoire de l'Europe par exemple montre très clairement comment le réveil spirituel du XVIe siècle a changé la face de l'occident et du monde. A partir de deux hommes essentiellement : Jean Gutenberg qui invente l'imprimerie "pour donner des ailes à la vérité" qui est contenue dans la Bible (1er de tous les livres imprimés, en1454), et le moine Martin Luther qui chercha cette vérité salvatrice, apaisante, salutaire, pour sa propre vie et publia le fruit de sa découverte (les 95 thèses, en 1517).
Puis par les croyants (dits huguenots, avant qu'on ne les appelle protestants ou réformés) qui ouvrirent des voies de découvertes, notamment scientifiques et industrielles...
sans interdits notre liberté ne se prouverait pas !... Celle de tout faire nous enferme. Le voyons-nous ?...
Il est essentiel - pour chacun - que nous soyons mis face à nous-même, c'est-à-dire que nous puissions nous voir - nous découvrir - comme nous sommes en réalité. Et ce qui peut nous permettre de nous voir de la manière qui va le mieux nous aider pour bien intégrer cette existence et interagir avec nos environnements, c'est ce que Dieu dit de nous ici ou là dans la Bible...
Dans cette idée, ce qui définit bien, en peu de mots, notre condition* humaine - individuelle et universelle - a été écrit par un homme à qui Dieu s'est révélé... comme il peut aussi et encore se révéler (d'une manière ou d'une autre) à chacun de nous. Il dit : "Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas." Ce déterminisme puissant qu'il est bon de découvrir en nous, s'appelle "loi du péché et de la mort". Ce n'est pas un déterminisme originel - mis en nous par Dieu - mais une loi du mal survenue, venue habiter le genre humain à partir d'une première faute... (aussi Genèse ch. 3...). Loi du péché signifie que nous sommes poussés, à l'encontre de notre conscience, connaissance et volonté, à faire des choses mauvaises, ou à être empêchés d'en faire d'autres qui seraient bonnes. Pécher signifie "manquer la cible" du Bien. C'est aussi une loi de mort, car lorsque nous manquons la cible du bien en péchant, nous rendons active en nous cette loi à la place de la loi de l'amour et de la justice qui elle est originelle et contribue à la vie dans sa dimension spirituelle en nous. De fait on meurt spirituellement ; à l'intérieur de nous une part de notre force de vie s'éteint, ce qui se manifeste par divers symptômes : - peur ou angoisse, dont la peur de Dieu ; - ou perte de conscience de Dieu (plus ou moins totale) ; - Diminution à perte de conscience morale, où la frontière du bien et du mal s'estompe jusqu'à inversion des pôles ; - On a du mal à comprendre ce que peut être le Réel avec ses principaux tenants et aboutissants, avec dans l'invisible Dieu d'un côté et des anges déchus ou démons en opposition et actifs parmi nous ; - Nos relations sont difficiles, se détériorent, avec des clashes, la paix ne peut durer, les pensées sont confuses, débridées, perturbées - On cherche des solutions dans toutes sortes d'appui, par toutes sortes de béquilles, religieuse mais aussi - de plus en plus - psychologiques ou dans de mauvaises spiritualités, avec des psychotropes, pratiques physiques érigées en dogmes ou diverses recherches paranormales (dangereuses).
Parmi notre fonctionnement soumis à cette condition de notre humanité, on peut aussi repérer plus précisément diverses caractéristiques de notre comportement, qui nuisent à notre équilibre et déploiement personnels :
- des regrets ou le remord face à la survivance lancinante ou résurgence décourageante de mes erreurs passées... - le besoin d'avoir raison, même si je sens bien que j'ai tort... - les paroles négatives contre moi-même... - le sentiment dépressif d'être désolé de ce que je suis... - à l'inverse un sentiment orgueilleux qui me fait croire que je vais toujours gérer... - le besoin d'impressionner les autres, voire un sentiment mégalomane de toute-puissance... - le besoin de plaire, de séduire, d'être vu-e, approuvé-e... - les rumeurs et médisances, voire calomnies dont je me fais l'écho... - les "certitudes" qui me limitent, des clichés, préjugés, connaissances... ce paquetage culturel (religieux ou athée) qui m'a fait d'une certaine façon au fond insatisfaisante... - les plaintes du présent.... - les inquiétudes à propos de mon avenir...
Ainsi est-on fait de manques et de dissonances, comme dit F. Vareillon : "tout un univers de difformités intérieures revêtues de grâces mondaines". Une dualité interne difficile à vivre, doublée des difficultés de la relation aux autres et plus largement aux institutions et aux conséquences sensibles (physiques, psychiques ou spirituelles) naturellement irréductibles de nos fautes...
Soyez béni-e par la lumière de tout ce qui est vrai et vérité.
___________ * condition = conditionnement, formatage socio-culturel ** par loi il entend les commandements moraux de la religion (v. les 10 commandements). A quoi on peut aussi ajouter, pour ceux qui n'ont pas été élevés avec une loi religieuse morale, la loi morale incluse en tout être humain au plan de notre conscience (excepté soumis à un conditionnement démoniaque, on en a tous au moins un peu, plus ou moins). Sans religion; nos choix moraux résultent du rapport (obéissance ou insoumission) entre ces 3 réalités en nous : notre conscience (lumière relative quant au bien et au mal), notre volonté (liberté de choisir les voies de la mort ou les voies de la vie), et la loi du péché et de la mort qui tapit le fond de notre être et sur laquelle les démons peuvent venir jouer par diverses tentations.
B.2 - NOURRITURES SPIRITUELLES Jésus a dit : "J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? 34 Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre.35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.36 Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble." En l'occurrence il vient de passer du temps avec une femme samaritaine dont il a touché le coeur à conversion (Evangile selon Jean ch. 4). C'est la volonté de Dieu que "tous soient sauvés" de la perte de cette conscience personnelle qu'on a d'exister en tant que création/créature/personne unique et différenciée parmi tout le reste. Ce salut des âmes humaines - notre salut - est appelé génériquement "la moisson" (de Dieu)* dans la Bible. C'est ce qui les détourne du Séjour des morts** dont Satan tient les portes. C'est donc pour un-e chrétien-ne authentique une vraie nourriture que d'annoncer autour de lui/elle comment on peut sauver notre âme de la perdition éternelle en acceptant la vie de Jésus - comme moyen de notre mise en contact et communion avec Dieu, - comme moyen d'entretenir (comme j'ai dit précédemment) la vie éternelle divine qu'il nous a donné (quand c'est fait) de recevoir.
Et donc que produit le fait de se nourrir spirituellement d'une manière ou d'une autre ? Cette nourriture, à ses trois niveaux d'effets, - nous maintient en vie ; - nous fortifie, nous redonne des forces quand on s'est affaibli ; - nous protège, comme manger contribue à nous protéger en entretenant ou en renforçant nos forces/barrières immunitaires et nos forces réparatrices quand c'est nécessaire. Ces forces du plan physique figurent ce que sont, aux plans psychique et spirituel, la foi et l'espérance ; - nous fait du bien. Comme en mangeant on a à la fois le plaisir psychique par les capteurs du palais et de la langue (hum, c'est bon !), et le bien que constitue la santé (bonne santé physiologique), en se nourrissant de vérités, connaissances et expériences spirituelles, on se fait du bien au plan de l'âme (satisfaction intellectuelle) comme au plan de l'esprit (vitalité en soi et pour l'action).
Cet article est plutôt adressé à ceux qui sont venus au monde... de (l'Esprit de) Dieu, nés de et pour sa création suivante - qui est en germe dans les coeurs qui ont cru et encore à venir en plénitude. Mais quiconque n'est encore qu'en gestation parmi les douleurs de contractions de ce monde matériel malade et finissant, peut sentir-là des frémissements d'une vie qu'il n'a pas mais qui lui est encore possible, comme complément de la vie insuffisante en soi de son corps et de son âme... A qui je dis : Cherchez, et vous trouverez ! Ayez l'amour de la vérité, et vous pourrez la recevoir. Venez à Jésus, et il ne vous mettra pas dehors : il répondra d'une manière ou d'une autre à votre approche. Matthieu
DE L'ETABLE AU TEMPLE ! "Tout est bien qui finit bien" dit le proverbe - ce qui est vrai en tout cas avec Dieu. Car la bonne fin de cette histoire - potentiellement de notre histoire personnelle - c'est que l'étable et la mangeoire sont destinés, par la grâce de Dieu et notre foi, à devenir des habitations plus solennelles : des temples !*** Ce que l'apôtre Paul dit ainsi à des chrétiens nés de Dieu : "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu...?20 Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. " Et " Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes."
_________ * On a aussi dans la Bible l'image de la pêche ** ce que la religion catholique a déformé en purgatoire. *** Ainsi, puisque depuis le début il y a forcément des odeurs sous-jacentes aux espaces évoqués, voyons encore ce verset qui confirme sans ambage ce qu'on a abordé ici : "Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent :16 aux uns, une odeur de mort, donnant la mort ; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. -Et qui est suffisant pour ces choses ? -17 Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs ; mais c'est avec sincérité, mais c'est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu."
Image (bien approximative, de Michel-Ange) de ce qui peut vous arriver ! Dieu vous communiquant la vie, sa vie éternelle.
Il n'y a que 3 moyens FONDAMENTAUX en définitive par lesquels nous, tous les êtres humains, sommes individuellement placés face au Réel tel qu'il est. Ces moyens sont aussi 3 fondements universels de notre personne et de nos comportements. Ils s'activent en rapport de ce que nous plaçons en premier dans notre existence, ce qui se résume inéluctablement à trois centres : 1 - nous-même 2 - une religion 3 - Dieu lui-même.
1 - Connaître du Réel ses fondamentaux à partir de ce qu'on est devenu, c'est s'exposer à manquer des connaissances qu'on ne nous a jamais apprises et de celles qu'on n'a pas non plus apprises par nous-même. Ainsi au sujet de Dieu, a) on n'y croira naturellement pas si on n'est pas correctement enseigné sur sa réalité - et là je ne parle pas de religion, mais de connaître Dieu par savoir et par expérience. C'est ce qui arrive le plus souvent en Occident qui, à partir du concept de laïcité, tient en réalité la connaissance des univers spirituels loin des apprentissages les plus nécessaires.
b) on croira que Dieu existe à partir de la transmission de contenus d'une religion ou d'une autre, qui ne met pas spécialement en contact avec Lui mais joue plutôt un rôle médian, - normalement destiné à conduire à une conscience faite d'expérience(s) de ce que Dieu existe ; - mais trop souvent la religion devient un voile (de plus, voire un mur) qui tient séparé du Divin véritable. Ainsi on peut être pourvu par transmission de tradition d'une religiosité active (via notre âme), pas sans spiritualité (vie de l'esprit)... Pourquoi ? Tout simplement parce que la religion peut activer notre âme (psychisme) dans un espace de religiosité, mais concernant la dynamisation de notre esprit au point de connaître* Dieu, cela ne peut se faire sans lui - ou que par lui.
2 - Croire en Dieu seulement parce qu'on est né dans une tradition religieuse revient à ce que vous venez de lire en 1 - b). Cependant, vouloir dépasser le fait religieux (la seule pratique religieuse) pour trouver Dieu est toujours possible, ce qui dépend - de notre soif de ce qu'est la vérité sur Dieu, - d'une saine curieuse, - voire d'une crainte de l'inconnu (peur de la mort par exemple), Divers mouvements intérieurs qui visent à permettre à Dieu lui-même de venir à nous pour une véritable rencontre entre lui et nous.
3 - Dieu lui-même peut nous placer d'une façon surnaturelle, tonitruante ou paisible, face à la réalité QU'IL EST ! Parce qu'il est, étant Dieu qui est de toute éternité. C'est ce qu'il a fait avec moi à un moment où ma course sur la terre avait produit une disponibilité qui s'avéra là bénéfique pour cette rencontre... révolutionnaire, extra-terrestre, Lui se manifestant alors que je ne le cherchais même pas (à lire éventuellement par clic ici).
Il s'avère en rapport de cela, que 3 choses sont des plus importantes pour l'approche ou la découverte du Réel dans sa dimension non-immédiatement accessible mais connaissable :
- LA SOUFFRANCE, nos épreuves, accidents de parcours, coups d'abaissement... ;
- L'HONNETETE, notamment quand on a une religion, DIeu ne pouvant se révéler qu'à celui/celle qui est intègre dans ses pratiques... c'est-à-dire qui admet, qui reconnaît, qu'il/elle est régulièrement INFIDELE, au point où il est clair qu'avoir et suivre une religion ne permet pas de satisfaire un Dieu qui en est réellement un (étant Saint et Juste notamment). Donc ne permet pas que nous soyons sauvé(s), ramené(s) à lui après qu'on meurt.
- LA FOI, qui est autre chose qu'une simple croyance en un Dieu qui reste des plus indéfinis et/ou des plus lointains. La foi rapproche de Dieu et seule permet d'en expérimenter la dimension (spirituelle) et la réalité (qu'il existe, qu'il vit, qu'il est).
Bonne quête par et vers et dans la lumière qui éclaire et sauve. Bénédiction d'En-haut sur vous.
________________ * connaître dans le sens qu'un contact spirituel intime avec Dieu (dont la relation sexuelle est l'image physique la plus forte).
Smatchez ! "Ce sont les violents (psychiquement) qui s'emparent du (s'élisent pour le) Royaume éternel de Dieu".
Quand il fait très chaud, on cherche l'ombre. Cet été plus d'une fois j'ai marché sur un trottoir couvert par l'ombre des maisons. Même si cela doit faire changer de rue, doit même rallonger le chemin.
Spirituellement c'est la même chose. On est dans un monde de plus en plus chaud ! Chaud par le climat, mais aussi par la montée de forces humaines et démoniaques problématiques, comme la violence des revendications, de la haine, du racisme, ou d'autres chaleurs malsaines de désir du pouvoir, d'amour pour l'argent en soi, ou de sexualités dépravées.
La question en regard de la réalité de Dieu et de notre condition de mortel, temporel et vulnérable, est: Est-ce que je marche mon quotidien à couvert de ce qui est mal pour moi ? A couvert de ce qui peut me semblait terriblement intéressant et/ou agréable, mais dont l'effet me sera au final, ou m'est déjà nocif ? Comme par exemple s'exposer 2 ou 3 heures aux ardents rayons d'un soleil d’août sans protection.
On peut se vêtir de diverses parures pour paraître beau ou bon, humaniste, généreux, professionnel, maître de soi, etc... Le problème est que nos vêtements, qu'on préfère généralement "de marque", ne sont pas suffisamment bien pour nous couvrir de manière efficace. Ils sont comme des couvertures trop courtes, comme des peaux de chagrin, comme des moyens humains de pourvoir face à une réalité adverse d'un ordre supérieur. C'est en ce sens que la Bible doit nous enseigner que "5 Nous sommes tous devenus comme des objets impurs et toute notre justice est pareille à un habit taché de sang, nous sommes tous aussi fanés qu’une feuille et nos fautes nous emportent comme le vent. 6 Il n'y a personne qui fasse appel à ton nom, qui se réveille pour s'attacher à toi. C’est que tu t’es caché à nous et tu nous laisses nous liquéfier par l’intermédiaire de nos propres fautes" Prophète Esaïe chap. 64.
C'est un réflexe naturel, quand on se découvre nu, de se couvrir très vite, avec n'importe quoi. On voit ça dans le Jardin d'Eden.
Encore faut-il se "découvrir" nu au plan où nous avons le plus besoin d'être couvert !
Car au plan céleste la question est: Vis-tu couvert-e, habillé-e, revêtu-e, ou nu-e, l'âme à nue devant les puissances spirituelles mauvaises qui n'aspirent qu'à captiver et capturer nos âmes ?
Lorsque l'homme comme la femme chute face au mal, cela se traduit par un malaise, un sentiment de honte, de nudité, de culpabilité - qui n'est pas sans rapport avec notre responsabilité personnelle, morale. Ainsi avons-nous une conscience morale... tant que nous ne l'avons pas foulée aux pieds d'une façon ou d'une autre.*
Et si donc vous vous trouvez quelque part sale, mal dans votre peau, avec un sentiment de souillures, de confusion, de culpabilité, l'impression d'être nu-e sous le regard des autres (ou même quand il n'y a personne), ne sachant peut-être même plus regarder en face ceux à qui vous parlez, ne laissez pas s'estomper ou se fondre sous des dérivatifs ce genre de ressenti, mais cherchez la seule vraie solution à ce symptôme qui vous dit que vous avez fait quelque chose de réellement, d'objectivement mal.
Et ce quelque chose, si vous prenez le temps d'accepter de le voir, vous savez déjà de quoi il s'agit. Et là vous êtes en bonne situation pour obtenir le seul secours vraiment opérant, celui qui consiste à recevoir - peut-être à revenir à - Christ, la lumière de Dieu, son Esprit sans lequel nous ne sommes tous que des morts vivants - plus justement des vivants morts, dit la Bible.
Un autre sentiment n'est généralement pas loin lorsque nous nous fourvoyons dans une voie, un comportement, une orientation, un projet... mauvais pour nous. Ce n'est pas que nous faisons ou allons faire du mal à Dieu, mais bien essentiellement à nous-même. Ce sentiment d'accompagnement, c'est la peur. Une peur plutôt irrationnelle. Pour comprendre ce mécanisme psychique basique, vous pouvez lire avec profit le récit de la façon dont le mal s'est donné accès à la terre, en cliquant ici pour arriver au chapitre correspondant.
Comprenez donc où se trouve la vérité quant au Réel, quant aux différents niveaux qui structurent tout le Réel (créé et Incréé) ! Et cherchez tous les effets bénéfiques qu'il y a à connaître la vérité plutôt que de subir tous les effets dévastateurs consécutifs aux mensonges, aux tromperies, aux égarements, aux addictions, aux compulsions, aux conduites en état d'ivresse...
Cherchez Dieu et son Christ pour vous, avant qu'il ne soit trop tard. Sinon qu'aura été notre vie, sans cette connaissance intime du seul Nécessaire éternel. Soyez-y aidé-e.
__________________
* comme d'ailleurs les animaux, notamment les plus proches de nous en ont une.
La meilleure couverture spirituelle n'est pas d'avoir une religion, de se faire philosophe, penseur, savant, de devenir riche, de se garder des ondes ou de certains aliments... C'est de recevoir la révélation qu'elle est faite du sang pur de Jésus ! De son sacrifice substitutif, expiatoire et propitiatoire. Entendez-vous cela ? Si oui, on remercie Dieu de ce don de la vie de son Fils pour nous sauver de la puissance spirituelle ennemie ; Si non, on désire, on cherche à comprendre, à recevoir, à bénéficier. "Car lors de la crucifixion de Jésus, Dieu était en Christ réconcliant le monde avec lui-même." Etes-vous du nombre des réconciliés ?
:
Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.