Vous avez pu voir jusque là que je fonde mes affirmations sur les dires bibliques - qui englobent les paroles de Jésus. Ni donc sur une vue personnelle imaginée du Réel, ni sur des écrits (innombrables) qui ne concordent pas suffisant avec le message christique (évangélique) telle que toute la Bible nous le met à disposition.
En science des hommes cherchent une modélisation (représentation, explication, schéma) du réel mesurable. Elle vise à en inclut toutes les lois et mouvements (en laissant le moins possible d'"anomalies" qui ne collent pas avec ses propositions, car ce sont elles qui démontrent l'insuffisance de notre compréhension et modèle imaginé).
De la même manière, il y a, concernant nos dimensions psychique et spirituelle (ce qui touche à ce qu'il y a de plus essentiel de nous-même), des hommes qui ont été au service du Créateur pour recevoir les bases de la compréhension de la vie et de nos existences, ce qui a donné la Bible.
C'est cette somme de données que je prends pour argent comptant, pour valeur sûre, pour transmission sécurisée, pour parole vivifiante, car elle répond mieux que tout autres, avec l'Esprit Divin qui en est l'inspirateur et le révélateur, à mes besoins immédiats de connaissances (essentielles et existentielles), de sens, de paix, de bienveillance, de biens divers, et encore à mes attentes et/ou espérance les plus profondes (pour le présent monde et pour notre devenir sans fin)... sans laisser d'"anomalies" hors de ses lignes directrices.
Si vous préférez un autre ouvrage, une autre idéologie ou trame religieuse, il y a du choix. Mais ne nous contentons pas d'adhérer innocemment à une vue des choses parce que c'est une tradition dont on a héritée ; ou parce que nos parents ou d'autres avant vous ou à côté de vous ont cru ou croient comme ça. Voyez de manière responsable en quoi vous croyez dans ce qui est le plus juste selon ce qui est, et le plus éclairant selon ce qui se déroule jour après jour en nous et alentour, et jusqu'en éternité...
Et voilà qu'ici on est arrivés au point où Jésus vint révéler que nous devons naître de Dieu si nous voulons être de son Royaume et de son éternité...
5 – LA RÉSURRECTION SPIRITUELLE INTÉRIEURE OU "NOUVELLE NAISSANCE"
Lorsqu'on vient à Christ comme au Sauveur, on réalise qu’on a besoin de lui
- pour que nos péchés soient pardonnés,
- pour que notre âme soit délivrée de diverses contraintes (physiques à démoniaques) et
- sauvée au delà de la mort corporelle, en ne vivant pas celle-ci comme un drame mais comme un passage et accès à Dieu.
C'est dans cette foi qu'on échappe aussi à la seconde mort dont on a traitée précédemment.
Quand cette démarche est sincère, authentiquement humble (voire se passe dans l’humiliation), on reçoit de Dieu sa vie, c’est-à-dire le don de son Esprit (dans un premier temps sous forme d’arrhes).
Cela s’appelle nouvelle naissance ou naître de nouveau.
Ce qui fait de nous non seulement un croyant, mais en réalité une nouvelle créature – de la même manière qu'un papillon préexistant mais non automatiquement advenu se forme dans une chrysalide à partir d'une chenille. (La chrysalide figure alors le temps qui nous reste à vivre sur terre après notre résurrection intérieure)… Selon cette image on peut dire que tous les êtres naissant comme des chenilles, ne parviendront pas fatalement au stade de papillon...
La nouvelle naissance est une résurrection en ce sens que spirituellement on était mort, et par la foi on reçoit à nouveau de Dieu (de) son Esprit qui est vie éternelle. Par cette alliance, nous devenons enfant de Dieu, pour partager ses biens - dont l'amour permanent (qu'il est et communique) - et son éternité.
Cela n'a rien à voir avec des pratiques religieuses sur lesquelles on s'appuie dans l'espoir d'être méritant pour pouvoir être sauvé, où c'est par notre âme et non par l'Esprit issu de Dieu qu'on s'évertue et qu'on espère - avec plein de fautes, d'injustices, d'insuffisances et/ou de de faussetés - plaire à Dieu. Lire éventuellement EsaÎe 64.6.
Ainsi, aussi simplement que le disait Tertullien au IIe siècle : "On ne naît pas chrétien, on le devient." Et un chrétien n'est pas quelqu'un qui devient religieux pour suivre une règle religieuse ou une autre qui va le sauver à cause de ses forces mises au service de sa nouvelle foi. Mais quelqu'un qui, à partir des écritures bibliques (et ce qui s'accorde avec elles), va suivre Christ en "nouveauté de vie"...
3 – SECONDE DES RÉSURRECTIONS COLLECTIVES (CHRONOLOGIQUEMENT LA DERNIÈRE DE TOUTES)
"Faute de connaissance mon peuple dépérit, dit l’Éternel-Dieu." On a compris que pour avoir choisi de suivre des voies injustes (égoïstes, méchantes, cupides, perverses, pernicieuses...) de leurs propres mauvais penchants et/ou de ceux des démons, les personnes réduites par la mort physique à leur dimension psychique (âmes des défunts) qui n'auront pas été de la 1ère résurrection, sont retenues captives dans le séjour des morts (shéol ou hadès)* tenu par Satan qu'on a laissé par nos existences continuer à être le dominateur de la terre et des existences - alors que Jésus l'a dépouillé de toute sa puissance depuis longtemps par sa mort et sa résurrection affirme Bible : "Il (Jésus) a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix."
Et donc ce n'est que par la foi en ce Christ victorieux pour nous de toutes les forces du mal, que les humains que nous sommes peuvent échapper à une main mise satanique sur nos âmes au delà même de la mort physique.
On comprend la réalité temporaire de cette retenue des âmes désincarnées (qui ne sont pas entrées dans leur possible rédemption) dans le séjour des morts, par divers passages, notamment la parabole de Lazare et du mauvais riche et Apocalypse chap. 20, vers. 13... (On y reviendra).
Cette seconde résurrection collective, c'est qu'à un moment défini par Dieu, chacune de ces âmes est réassociée à son corps ressuscité, misérable, périssable, encore condamnable, c'est-à-dire des corps bien différents et moindres que les corps éternels incorruptibles qu'ont reçu les ressuscités de la première heure.
On lit là que cet événement cosmique sera suivi pour ces ressuscités-là, en vertu de ce que disent ces versets, de deux destinations. a) La prochaine création de Dieu ou Paradis éternel déjà évoqué, pour les personnes dont les noms seront trouvés écrits dans "le livre de vie"... mais qui n'auront pu être de la 1ère résurrection, étant morts après, ou n'ayant pas eu la foi personnelle qui eut été nécessaire pour échapper à ce séjour funeste***...
b) L'autre destination est un "étang ardent de feu et de soufre" (ce qu'on appelle populairement l'enfer), espace initialement conçu par Dieu pour les anges rebelles et impénitents (anges dont la vie éternelle ne peut finir d'elle-même), qui peut devenir la destination finale des humains qui resteront à fonder leur justice (leur justification devant Dieu) sur leurs propres valeurs personnelles et œuvres (ce qui est la façon dont Satan veut nous faire croire que nous pourrons plaire à Dieu). Une illustration (à la fois réalité et préfiguration) sur le fond de cette question se trouve dès les origines avec Abel et Caïn et leurs offrandes.
Mais cette fois encore, ce qui va se passer va dépendre de ce qui précède. Savoir qu'il y a une différence fondamentale entre vouloir se sauver (plaire à Dieu) a) comme Caïn, par soi-même - ce qui est la source de l'humanisme - c'est-à-dire en comptant sur nos propres mérites, par nos œuvres personnelles, notre travail, nos capacités humaines... ou b) plus humblement en réalisant notre misère spirituelle ; que nos œuvres ne sont jamais pures ou assez pures pour nous mettre en relation avec Dieu. En comprenant qu'un Dieu saint ne peut avoir de contact avec un homme ou une femme dont les fautes ne sont pas effacées... Et à partir de cette vue (juste) du Réel selon Dieu, opter pour la foi qui sauve. Celle-ci consistant à croire en Jésus dont - la vie fut une réussite parfaite en notre faveur - au point où il meurt en pouvant dire "Tout est accompli"... pour nous ; - et sa mort fut un sacrifice agréé par Dieu qui dès lors le ressuscita trois jours après. C'est en vertu de cette foi dit la Bible que nous pouvons échapper à la condamnation éternelle qui résulte de notre vie personnelle dont nos actions, paroles et pensées n'auront pas été de valeur suffisante pour nous introduire dans la sphère de la communion avec le Dieu qui est saint...
C'est ainsi, et je le crois. C'est étroit - comme toute vérité -, qui exclut naturellement d'autres résultats (mensonges, demi-vérités ou erreurs). Comme 2 et 3 font 5,00 et rien d'autres (entier ou décimal)...
Et parce qu'il a affronté la mort pour la vaincre - et l'a vaincue, ce qu'est et que prouve sa résurrection -, Jésus a le pouvoir de garder quiconque se confie en lui de ce que la Bible appelle "la seconde mort" ou anéantissement de l'âme - de la conscience - personnelle en enfer.
Ce qu'on appelle communément et parfois bien légèrement l'enfer est donc cette fournaise appelé "étang ardent de feu et de soufre" que figurent très bien à nos yeux et pour notre conscience les volcans en irruption. Imaginez-vous y tombant dedans, être pris dans une coulée de lave incandescente irrépressible !...
Cet étang terrible est en fait l'ultime parade et rempart dressé par Dieu contre "le mal", c'est-à-dire contre tout ce qui refuse obstinément le Bien, avec ses lois-cadres divines, son plan de rédemption (aussi appelée rachat de nos âmes), la trame de ses projets à venir formés pour notre bonheur selon ce qu'il désire partager du meilleur de lui-même et de ses dons : amour, paix, joie, arts, créativité, espaces infinis, éternité, sagesses et toutes sortes de dynamiques de développements sans fin...
Prenez le temps de bien méditer et de vous ouvrir à ces choses pour être persuadé-e qu'on est là face à des vérités capitales, essentielles, immuables, qui vont, comme les lois de la nature commandent les mouvements naturels de l'univers, commander notre - votre - destinée personnelle éternelle. Destinée sur laquelle nous pouvons intervenir par notre attention et foi vis-à-vis de ces choses. Jésus dit un jour - et c'est encore valable aujourd'hui : "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne* (nom illustrant un peu ce qu'est le séjour des morts)." Et pour être convaincu-e tout personnellement de la véracité des dires bibliques, demandez directement à Dieu, au Créateur du ciel et de la terre, qu'il vous révèle de manière évidente si cela est la vérité ou pas...
4 - LA RÉSURRECTION (UNIQUE) DE JÉSUS
On peut donc savoir à notre tour les vérités concernant Jésus comme la Bible nous les apporte. Tout comme plusieurs centaines de témoins oculaires qui virent Jésus ressuscité. Tout comme par toute la terre des centaines de millions de chrétiens authentiques** en reçurent et reçoivent encore par l’Esprit-Saint l'attestation intérieure, ce qui déclenche la foi même qui sauve.
Une résurrection toute particulière, unique, où Jésus a reçu, en deux temps, un corps tout nouveau, désormais éternel, dans lequel il vit actuellement sur le trône de Dieu... jusqu’au moment (très proche) où il va revenir déclencher l’enlèvement de ses enfants-disciples en même temps que la 1ère résurrection dont on a parlé.
C‘est cette résurrection unique de Jésus qui est garante de la résurrection et de l’enlèvement de tous ceux qui croient en lui pour échapper au filet du séjour des morts*, et aussi de ceux dont le nom sera trouvé dans le livre de vie***...
UN POINT CRUCIAL DONC Il est à la convergence de a) la connaissance de la mort de Jésus en tant que sacrifice volontaire, ce qui en fait le Sauveur potentiel de tous, et b) de la foi personnelle en lui - qui résulte de la vue objective autant que subjective de notre perdition et insuffisance pour subsister devant Dieu sans sa grâce agissante pour nous. Ce point est appelé "nouvelle naissance", ou naissance spirituelle. C'est la forme de résurrection par laquelle je terminerai cet article.
Ainsi Dieu ne veut pas des gens qui croient par croyance religieuse transmise et héritée et/ou par leurs facultés mentales qu'il existe. Mais il cherche à communiquer de sa propre vie en nous - ce qui nous manque du fait de notre nature déchue et de nos comportements mauvais -, s'alliant ainsi à notre existence pour la transcender et l'éterniser... C'est SA manière de voir et de faire ! A nous de nous y conformer si nous voulons être au mieux au bénéfice de ses créations et de ses intentions.
Il reste donc à voir, peut-être de manière plus déterminante encore, en quoi, dans cet ici-maintenant que nous vivons jour après jour, il est dans le plan bienveillant de Dieu de nous ressusciter de manière individuelle afin que nous échappions à la seconde mort. C'est-à-dire de nous sortir de notre mort à lui (mort spirituelle, de l'esprit en nous, qui fait qu'on est séparés de lui, pas en paix et encore moins en amour avec lui) pour nous rendre plus et mieux vivant, plus complet et achevé... et même éternel...
Si déjà vous avez saisi le message, vous pouvez vous mettre en paix avec Dieu dès maintenant en vous aidant de cette prière-guide (qui vise à faciliter une amorce effective avec le Dieu vivant).
Soyez assoiffé-e de connaître - et de vivre - en vérité...
à suivre ici... ____________________ * Le séjour des morts, qu'aussi la religion a appelé purgatoire et au sujet duquel des trafics ignobles ont été un temps imaginés. Temporaire, il est à distinguer de l'étang ardent qui est l'enfer aux effets éternels (que Jésus appelle aussi la Géhenne pour mieux le figurer. Mot dérivé de Gé-Hinnom (=vallée de Hinnom), l'une des vallées de Jérusalem. Il est probable que dans cette vallée on a adoré Moloch (2Ro 23:10) et même Thammuz, désigné sous le nom de Baal. (2Ch 28:2, Jer 32:35) Le souvenir de ce culte donna un caractère sinistre à ce lieu, et amena Josias à le souiller pour empêcher le retour de ces rites païens (2Ro 23:4-10). Dès lors, le Gé-Hinnom devient la Géhenne, l'endroit où le feu consume les détritus de la ville, les cadavres d'animaux et les corps des suppliciés. Ainsi Géhenne devient synonyme d'enfer. (cf. Mt 5:29).
** Des témoignages de rencontres avec Jésus ressuscité ici - ou là - ou là...
*** Ces rachetés ultimes des ténèbres et de l'emprise satanique auront certainement personnellement à répondre à ce moment-là par oui ou par non à l'offre de salut qui procède de la personne et du sacrifice de Jésus. Ils seront ensuite dépendants comme il est écrit ici : "Au milieu de la place de la ville et entre les deux bras du fleuve se trouvait l'arbre de vie**** qui produit douze récoltes ; il donne son fruit chaque mois et ses feuilles servent à la guérison des nations." De là il est possible (supposition - mais probable puisqu'on est alors là dans ce qui est éternel !) de penser que, se guérissant par cet arbre des conséquences de leurs péchés et de leur incrédulité, ils s'éterniseront à leur tour. Mais il est clair que même un juif qui refuserait sciemment de croire en Jésus comme en son Mashiah rédempteur en se disant que de toute façon, étant juif, il sera sauvé de la perdition éternelle, prendrait, en rejetant Jésus maintenant sans recherche dans l'amour de la vérité, au minimum le gros risque de passer par le sh'eol...
**** arbre de vie : Au commencement l'homme désobéissant (et nous tous à la suite) fut privé d’accéder à la vie éternelle qui résidait dans un tel arbre (Genèse 3) : à la fin, par la rédemption, il semble qu'un tel arbre va permettre par la vertu de ses feuilles aux derniers rescapés de cette humanité de poursuivre l'aventure sans fin initiée par le Créateur... qui est cohérent dans ses plans, sa justice et sa grâce (son amour)...
Un texte proclamé au XVIe siècle, d'autant plus significatif qu'il est écrit et chanté au cœur d'un environnement sociologique des plus puissamment hostiles (opposition spirituelle employant l'organisation catholique romaine et le pouvoir politique du moment). Martin LUTHER, instrument majeur (trompette !) de Dieu pour un gigantesque réveil spirituel ou : Comment Dieu par un seul homme oint par le Saint-Esprit peut changer un cours de l'histoire dominé par Satan et ses fortes armées.
C'EST UN REMPART - Martin LUTHER
1. C'est un rempart que notre Dieu : Si l'on nous fait injure, Son bras puissant nous tiendra lieu Et de fort et d'armure. L'ennemi contre nous Redouble de courroux : Vaine colère ! Que pourrait l'adversaire ? L’Éternel détourne ses coups.
2. Seuls, nous bronchons à chaque pas, Notre force est faiblesse. Mais un héros, dans les combats, Pour nous lutte sans cesse. Quel est ce défenseur ? C'est toi, puissant Seigneur, Dieu des armées ! Tes tribus opprimées Connaissent leur libérateur.
3. Que les démons forgent des fers Pour accabler l’Église, Ta cité brave les enfers, Sur le rocher assise ! Constant dans son effort, En vain, avec la mort, Satan conspire : Pour briser son empire, Il suffit d'un mot du Dieu fort !
4. Dis-le, ce mot victorieux, Dans toutes nos détresses ! Répands sur nous du haut des cieux Tes divines largesses. Qu'on nous ôte nos biens, Qu'on serre nos liens, Que nous importe ? Ta grâce est la plus forte, Et ton royaume est pour les tiens.
Et si on peut faire des reproches à Luther qui est resté homme et n'a pas eu le temps de tout comprendre de la Bible - qui a tout compris ? -, on peut aussi se regarder soi-même et se demander ce que le Dieu créateur des cieux et de la terre et rédempteur du genre humain peut opérer de sa volonté à travers nous...
Toujours en recherche de plus de justesse et de vérités, soyez béni-e, et inspiré-e... par le "bon" Dieu.
Le poète n'est pas qu'un rêveur. Il est une âme vibrante, ouverte à quelque sphère, qui reçoit et traduit, comme un pont entre deux ou trois plans du Réel.
Mais pourquoi la culture ne retransmet pas de manière impartiale l'essentiel de ce qui a fait le poète (comme le savant, comme l'inventeur...).
Dans le cas de Lamartine, des générations ont entendu parlé ou appris par cœur Le lac : "Ô temps, suspends ton vol et vous heures propices suspendez votre cours"... Mais qui sait de quelle foi Lamartine fut animé ? Car notre positionnement personnel par rapport à une force ou personne divine, c'est-à-dire la foi ou l'impiété qui nous caractérise en fondant notre perception du réel, est le gouvernail et la voile de notre personnalité et de nos comportements... comme encore de notre devenir éternel !
DIEU -Alphonse de LAMARTINE
(À M. de la Mennais)
Oui, mon âme se plaît à secouer ses chaînes : Déposant le fardeau des misères humaines, Laissant errer mes sens dans ce monde des corps, Au monde des esprits je monte sans efforts. Là, foulant à mes pieds cet univers visible, Je plane en liberté dans les champs du possible, Mon âme est à l'étroit dans sa vaste prison : Il me faut un séjour qui n'ait pas d'horizon. Comme une goutte d'eau dans l'Océan versée, L'infini dans son sein absorbe ma pensée ; Là, reine de l'espace et de l'éternité, Elle ose mesurer le temps, l'immensité, Aborder le néant, parcourir l'existence, Et concevoir de Dieu l'inconcevable essence.
Mais sitôt que je veux peindre ce que je sens, Toute parole expire en efforts impuissants. Mon âme croit parler, ma langue embarrassée Frappe l'air de vingt sons, ombre de ma pensée. Dieu fit pour les esprits deux langages divers : En sons articulés l'un vole dans les airs ; Ce langage borné s'apprend parmi les hommes, Il suffit aux besoins de l'exil où nous sommes, Et, suivant des mortels les destins inconstants Change avec les climats ou passe avec les temps. L'autre, éternel, sublime, universel, immense, Est le langage inné de toute intelligence : Ce n'est point un son mort dans les airs répandu, C'est un verbe vivant dans le cœur entendu ; On l'entend, on l'explique, on le parle avec l'âme ; Ce langage senti touche, illumine, enflamme ; De ce que l'âme éprouve interprètes brûlants, Il n'a que des soupirs, des ardeurs, des élans ; C'est la langue du ciel que parle la prière, Et que le tendre amour comprend seul sur la terre. Aux pures régions où j'aime à m'envoler, L'enthousiasme aussi vient me la révéler.
Lui seul est mon flambeau dans cette nuit profonde, Et mieux que la raison il m'explique le monde. Viens donc ! Il est mon guide, et je veux t'en servir. A ses ailes de feu, viens, laisse-toi ravir ! Déjà l'ombre du monde à nos regards s'efface, Nous échappons au temps, nous franchissons l'espace. Et dans l'ordre éternel de la réalité, Nous voilà face à face avec la vérité ! Cet astre universel, sans déclin, sans aurore, C'est Dieu, c'est ce grand tout, qui soi-même s'adore ! Il est ; tout est en lui : l'immensité, les temps, De son être infini sont les purs éléments ; L'espace est son séjour, l'éternité son âge ; Le jour est son regard, le monde est son image ; Tout l'univers subsiste à l'ombre de sa main ; L'être à flots éternels découlant de son sein, Comme un fleuve nourri par cette source immense, S'en échappe, et revient finir où tout commence. Sans bornes comme lui ses ouvrages parfaits Bénissent en naissant la main qui les a faits !
Il peuple l'infini chaque fois qu'il respire ; Pour lui, vouloir c'est faire, exister c'est produire ! Tirant tout de soi seul, rapportant tout à soi, Sa volonté suprême est sa suprême loi ! Mais cette volonté, sans ombre et sans faiblesse, Est à la fois puissance, ordre, équité, sagesse. Sur tout ce qui peut être il l'exerce à son gré ; Le néant jusqu'à lui s'élève par degré : Intelligence, amour, force, beauté, jeunesse, Sans s'épuiser jamais, il peut donner sans cesse, Et comblant le néant de ses dons précieux, Des derniers rangs de l'être il peut tirer des dieux ! Mais ces dieux de sa main, ces fils de sa puissance, Mesurent d'eux à lui l'éternelle distance, Tendant par leur nature à l'être qui les fit ; Il est leur fin à tous, et lui seul se suffit !
Voilà, voilà le Dieu que tout esprit adore, Qu'Abraham a servi, que rêvait Pythagore, Que Socrate annonçait, qu'entrevoyait Platon ; Ce Dieu que l'univers révèle à la raison, Que la justice attend, que l'infortune espère, Et que le Christ enfin vint montrer à la terre ! Ce n'est plus là ce Dieu par l'homme fabriqué, Ce Dieu par l'imposture à l'erreur expliqué, Ce Dieu défiguré par la main des faux prêtres, Qu'adoraient en tremblant nos crédules ancêtres. Il est seul, il est un, il est juste, il est bon ; La terre voit son œuvre, et le ciel sait son nom ! Heureux qui le connaît ! plus heureux qui l'adore ! Qui, tandis que le monde ou l'outrage ou l'ignore, Seul, aux rayons pieux des lampes de la nuit, S'élève au sanctuaire où la foi l'introduit Et, consumé d'amour et de reconnaissance, Brûle comme l'encens son âme en sa présence !
Mais pour monter à lui notre esprit abattu Doit emprunter d'en haut sa force et sa vertu. Il faut voler au ciel sur des ailes de flamme : Le désir et l'amour sont les ailes de l'âme. Ah ! que ne suis-je né dans l'âge où les humains, Jeunes, à peine encore échappés de ses mains, Près de Dieu par le temps, plus près par l'innocence, Conversaient avec lui, marchaient en sa présence ? Que n'ai-je vu le monde à son premier soleil ? Que n'ai-je entendu l'homme à son premier réveil ? Tout lui parlait de toi, tu lui parlais toi-même ; L'univers respirait ta majesté suprême ; La nature, sortant des mains du Créateur, Étalait en tous sens le nom de son auteur ; Ce nom, caché depuis sous la rouille des âges, En traits plus éclatants brillait sur tes Ouvrages ; L'homme dans le passé ne remontait qu'à toi ; Il invoquait son père, et tu disais : C'est moi. Longtemps comme un enfant ta voix daigna l'instruire, Et par la main longtemps tu voulus le conduire. Que de fois dans ta gloire à lui tu t'es montré, Aux vallons de Sennar, aux chênes de Membré, Dans le buisson d'Horeb, ou sur l'auguste cime Où Moïse aux Hébreux dictait sa loi sublime ! Ces enfants de Jacob, premiers-nés des humains, Reçurent quarante ans la manne de tes mains Tu frappais leur esprit par tes vivants oracles ! Tu parlais à leurs yeux par la voix des miracles ! Et lorsqu'ils t'oubliaient, tes anges descendus Rappelaient ta mémoire à leurs cœurs éperdus ! Mais enfin, comme un fleuve éloigné de sa source, Ce souvenir si pur s'altéra dans sa course ! De cet astre vieilli la sombre nuit des temps Éclipsa par degrés les rayons éclatants ; Tu cessas de parler ; l'oubli, la main des âges, Usèrent ce grand nom empreint dans tes ouvrages ; Les siècles en passant firent pâlir la foi ; L'homme plaça le doute entre le monde et toi.
Oui, ce monde, Seigneur, est vieilli pour ta gloire ; Il a perdu ton nom, ta trace et ta mémoire Et pour les retrouver il nous faut, dans son cours, Remonter flots à flots le long fleuve des jours ! Nature ! firmament ! l'oeil en vain vous contemple ; Hélas ! sans voir le Dieu, l'homme admire le temple, Il voit, il suit en vain, dans les déserts des cieux, De leurs mille soleils le cours mystérieux ! Il ne reconnaît plus la main qui les dirige ! Un prodige éternel cesse d'être un prodige ! Comme ils brillaient hier, ils brilleront demain ! Qui sait où commença leur glorieux chemin ? Qui sait si ce flambeau, qui luit et qui féconde, Une première fois s'est levé sur le monde ? Nos pères n'ont point vu briller son premier tour Et les jours éternels n'ont point de premier jour. Sur le monde moral, en vain ta providence, Dans ces grands changements révèle ta présence ! C'est en vain qu'en tes jeux l'empire des humains Passe d'un sceptre à l'autre, errant de mains en mains ; Nos yeux accoutumés à sa vicissitude Se sont fait de ta gloire une froide habitude ; Les siècles ont tant vu de ces grands coups du sort : Le spectacle est usé, l'homme engourdi s'endort.
Réveille-nous, grand Dieu ! parle et change le monde ; Fais entendre au néant ta parole féconde. Il est temps ! lève-toi ! sors de ce long repos ; Tire un autre univers de cet autre chaos. A nos yeux assoupis il faut d'autres spectacles ! A nos esprits flottants il faut d'autres miracles ! Change l'ordre des cieux qui ne nous parle plus ! Lance un nouveau soleil à nos yeux éperdus ! Détruis ce vieux palais, indigne de ta gloire ; Viens ! montre-toi toi-même et force-nous de croire ! Mais peut-être, avant l'heure où dans les cieux déserts Le soleil cessera d'éclairer l'univers, De ce soleil moral la lumière éclipsée Cessera par degrés d'éclairer la pensée ; Et le jour qui verra ce grand flambeau détruit Plongera l'univers dans l'éternelle nuit. Alors tu briseras ton inutile ouvrage : Ses débris foudroyés rediront d'âge en âge : Seul je suis ! hors de moi rien ne peut subsister ! L'homme cessa de croire, il cessa d'exister !
Du recueil : Méditations poétiques (1820).
L'homme cessant de croire, il cesse d'exister.
Que ce Dieu qu'on peut connaître et suivre - en rapport de notre besoin ou désir de sens, de profondeurs, de réponses, de vérités...- fasse quelques pas vers vous, pour que vous le découvriez (un peu) mieux.
Voici un témoignage intéressant qui montre que la recherche de vérité peut aboutir dans nos existences à des découvertes révolutionnaires, enthousiasmantes, en contact avec le surnaturel divin. Cela à travers un questionnement et des comparaisons pertinentes, par l'exercice de notre raison et d'une logique départies des préappris formant une connaissance superficielle qui n'est somme toute que préjugés.
On retrouve là la fameuse découverte que fit Descartes (ce qui donna son "Discours de la méthode") qu'il résume quelque part de manière générique ainsi : "Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances."
Einstein a dit dans le même sens : "Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité." Et encore : ''Le souci de parvenir à la vérité doit primer sur toutes les autres considérations.''
"En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire." G. Orwell, dans 1984. Et on peut ajouter : La trouver aussi ! Mais parce qu'existe précisément un Dieu vivant véritable, rien ne peut empêcher qu'il se révèle... que nous-même !... Et encore...
Ajout : Je découvre ce nouveau témoignage (par clic ici). Il s'avère que Jésus apparait de plus en plus aux croyants de tous bords qui se veulent intègres et ont une "crainte respectueuse" de Dieu - ce que la Bible qualifie de "commencement de la sagesse"...
Est-ce dans un tel rapprochement de l'air qu'on peut se sentir physiquement le plus libre ? Question de goût(s) et d'opinion(s). Mais pour se sentir libre intérieurement, il nous faut trouver avec quel élément sérieux composer au mieux...
La vérité est un principe contesté dans un univers humain qui, originellement duo, est devenu duel. Ainsi ne pouvons-nous pas voir les vérités et les mensonges comme des réalités complémentaires, mais comme une forme des antagonismes, comme des ennemies. De la même manière que la lumière qui en créant des ombres donnent du relief, mais aussi contre laquelle lutte l'obscurité qui est le fond naturel de notre univers.
Quand Jésus paraît, il parle beaucoup moins que la plupart d'entre nous. Mais ce qu'il dit ne peut être qu'une véritable interrogation pour chacun qui dispose de quelque capacité réflexive. Parmi ses enseignements et affirmations, il (a) dit "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi." Parole d'un mégalomane - incapable de prouver ce qu'il affirme - ou parole d'un fils d'homme qui est aussi fils unique de Dieu - ce qu'il prouve par des actions surnaturelles d'exception - ? (lecture ou écoute possible ici de l'essentiel de la vie, des paroles et des actions de Jésus).
Entendant de telles affirmations, pouvons-nous rester insensible, statique, désintéressé, étranger... à moins d'être réduit à une incapacité d'être réellement un être humain !?
"LA CHÈVRE BROUTE LÀ OÙ ELLE EST ATTACHÉE" Proverbe africain Notre formation depuis notre conception et après notre naissance à la lumière physique de ce monde fut essentiellement un conditionnement, une mise en boîte de nos capacités et déploiements via des savoirs, selon un système sociétal donné - non choisi - formant une socio-culture, avec une religion de tradition ou dans le bain de l'athéisme (vue qui se confond de plus en plus avec la laïcité).* Ce bouillon aux ingrédients multiples et pas forcément bien assemblés, fait se produire en nous des conceptions et autres opinions qu'on considère comme les nôtres, comme "nos" vérités, par mimétisme et autres moyens d'acquisitions conscients ou inconscients, essentiellement indépendamment de tout recul qui pourrait favoriser un regard critique objectivé. D'où le mot des plus pertinents de Descartes : "Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances." ...Et deux fois si on s'aperçoit qu'on n'est pas encore au cœur des savoirs et de la connaissance véritables.
En réalité c'est déjà un mensonge qui se propage qu'il suffit que nous ayons des vérités personnelles pour être capable de juger de tout et de bien vivre. C'est donner à ce qui n'est le plus souvent que ramassis de savoirs partiels, d'affirmations non prouvées (comme est la théorie de l'évolution !), d'opinions diverses mises à notre contact, de préjugés, qui font qu'on arrive (compris philosophies ou idéologies diverses) à des avis, des vues personnelles, qu'on nomme nos vérités. Qui peuvent certes contenir bien des vérités objectives, mais aussi des erreurs, des bourdes, des mensonges volontaires, des demi-vérités trompeuses, de l'ignorance préjudiciable.
Car existe effectivement le fait que nous pouvons avoir chacun des opinions personnelles, des convictions, mais elles ne peuvent pas être contraires, en antagonisme avec des vérités de premier ordre tel que la Bible ou Jésus essentiellement les abordent, les affirment et nous les fait connaître... sauf au détriment de notre cohésion (équilibre, santé !) personnelle, intérieure (psychique et spirituelle) et même psycho-somatique. Sauf au détriment de notre et de nos justes positionnements dans ce monde (choix, décisions, orientations, relations, activités, pratiques...).
C'est en ce sens que Philippe Mélenchton (bras droit de Martin Luther) dit en vue de l'harmonisation sociale comme de notre harmonisation personnelle : "Pour les vérités premières : unité (universalisme) ; Pour les vérités secondes : diversité (opinions différenciées) ; En tout : charité (amour, respect les uns des autres, tolérance)".
Avec Jésus on est loin de la religiosité : il introduit l'humain dans la connaissance de soi la plus profonde. Qui peut être meilleur psychologue que celui qui a participé, en tant que parole de Dieu, à la création de l'homme comme de l'univers !?
Pas question pour lui de nous interpeller dans le but de remplir des églises ou de nous fidéliser dans des groupements de croyants ! Le nombre n'est pas sa préoccupation, mais la droiture de cœur, c'est-à-dire la vérité vis-à-vis de soi-même pour commencer.
L'essentiel est que nous entrions dans (et connaissions) une vie autre, potentiellement toute autre, spirituelle et non religieuse seulement. Car la liberté dans laquelle Dieu a créé l'homme à son image, ne se trouve pas dans des pratiques ritualistes, mais dans la libération des contraintes de "la loi du péché...", qui nous habite tous et nous pousse à mal faire, contre notre propre volonté même. Dominante à mal faire qui est aussi "loi de la mort" - dont l'imposition finale atteste plus que tout que nous ne sommes pas libres de vivre, donc pas maîtres par nous-même des grandes orientations comme de la durée de la vie qui nous a été prêtée...
ET DONC QUELLES VÉRITÉS LIBÈRENT !? Les vérités les plus essentielles à connaître sont : - Celle relative à la réalité de Dieu et à qui il est (quelle en est la meilleure représentation qui nous ait été donnée pour que nous parvenions à entrer en relation avec lui et vivre dans une réelle connexion avec lui) ; - Celle relative à la personne de Jésus donc ; - Celle relative à des écrits qui se disent sacrés, émanés de la même source divine, et qui pourtant se contredisent ; - Celle relative à l'état réel de nos personnes selon le regard que Dieu porte sur nous ; des gens bien, parfaits, suffisants en eux-mêmes, ou des êtres qui ont besoin de grâce, de pardon... et de transformations ; - Celle relative au bien et au mal, selon des écritures avérées et/ou selon notre propre conscience si on ne se réfère à aucun écrit ; - Celle relative à notre mortalité** et aux possibilités de pérennité de notre âme après la séparation d'avec le corps ; - ...
Bonne recherche donc dans les vérités premières, qui fondent tant l'existence que notre devenir - que nous voulons le meilleur (et sans fin quand tout mal aura disparu) - sur un roc (Jésus-Christ et ses paroles)... sinon nous ne faisons que bâtir sur du sable...
________________ * Et s'il arrive que malheureux ou malheureuse dans l'impiété laïque ambiante et personnelle, on nous propose un fond de tarte (une vision du Réel et de soi) tout différend (qui inclut Dieu sous une représentation ou une autre, des relations et mouvements nouveaux), l'alternative est parfois bien tentante... sans qu'on s'interroge plus sur la justesse, la pertinence, la validité devant Dieu, de la nouvelle proposition... Certes une conception qui intègre le Divin ou le spirituel sera toujours moins étriquée dans la perception du Réel global, mais pas forcément plus large, plus libre, dans ce qui va en résulter dans notre existence et surtout dans notre âme... Car il ne faut pas là d'erreurs à la place des vérités fondamentales qui l'on ne veut pas basculer d'une insatisfaction dans une autre... ** En réalité à notre porte sont 5 types de mort bien distinctes
Soyez béni-e ! Je vous informe que je viens de compléter la page (accessible par un clic ici ou dans la liste des pages sur la droite) et finis de la mettre en ligne. Vous y trouverez pourquoi elle est titrée LA PORTE(S)..., puisqu'on se trouve là encore devant un de ces mots singuliers qui peuvent cacher (contenir) une pluralité : en fait 3 portes bien distinctes de l'unique moyen d'accès dans (la sphère de) la présence de Dieu. J'ajoute un complément important avec les EMI ou NDE, puisque ces expériences sont (en conformité avec l'existence d'une des trois portes) des accès accordés au Divin... mais pas que... Si donc le sujet vous intéresse...
UNE SEULE PORTE D’ACCÈS, cloisonnée en trois et quatre par des piliers,
pour figurer les trois et quatre moyens de mise en contact effectif avec
la sphère divine et/ou la présence immédiate de Dieu...
En clair, Dieu voit une personne qui, pour une raison ou une autre touche son cœur, il intervient dans sa vie, parfois incognito ou en se faisant connaître, pour la secourir, la protéger, la délivrer, pour un moyen ou un autre, l'objectif final étant d'établir une relation pérenne avec lui, d'est-à-dire de la sauver de la condition adamique (déchue) en lui accordant pardon et vie éternelle.
Par exemple Jésus sur la croix voit l'aveuglement des chefs religieux et de son peuple, comment Satan réussit à les manipuler - comme déjà il a fait avec Judas - et va ensuite pouvoir leur faire payer très cher leur crime (sur la base de œil pour œil, où celui qui prend l'épée sera puni par l'épée).
Alors il intercède du haut de la croix où il est abaissé comme le pire des hommes, disant ; Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font !
C'est la grâce totale, sans qu'ils aient conviction du mal qu'ils font et donc sans repentance de la part des coupables. Le céleste Père dès lors pardonne, parce que selon la justice légale son fils est en train de payer le prix qui un jour ou l'autre rejoindrait sur eux leurs fautes : le jugement ou châtiment qu'ils s'attirent... dont la plus grave conséquence est la mort spirituelle qui est séparation éternelle (perdition) d'avec Dieu.
(C'est aussi le résultat de cette prière que Jérusalem et le temple ne seront détruits qu'avec la génération suivante (en 70)... ce qui montre aussi le pouvoir que la prière d'intercession peut avoir dans la bouche d'un enfant de Dieu, selon que "La prière fervente du juste a une grande efficace.).
C'est par cette ouverture souverainement initiée par Dieu que j'ai pu me retrouver un jour face à ce fait rendu évident que Dieu est ! D'un coup, sans l'avoir cherché, sans avoir eu la moindre pensée de Dieu, il se dévoilait, et JE SAVAIS ! Il était là, dans sa dimension Esprit, invisible à mes yeux charnels, mais tellement perceptible à ma conscience ! (retour à ce témoignage ici)
J'ai trouvé plus tard cette même idée en lisant le prophète Ésaïe, où l'Éternel-Dieu dit - au début du chapitre 65 : "J’ai exaucé ceux qui ne demandaient rien, Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas…"
L'ouverture à sa sphère ou présence de cette manière, c'est le pouvoir souverain de Dieu. Il est Dieu, et il fait comme il veut, quand il veut, envers qui il veut. S'il y a des conditions - et il y en a qui lui sont propres (comme il y en a habituellement qui sont de notre part) -, on ne les connaît pas... sauf éventuellement après...
Par exemple quand on apprend que Dieu fait grâce aux humbles, secourt les cœurs brisés, les âmes abattues...
AMOUR INCONDITIONNEL DE DIEU : ATTENTION À NE PAS SE TROMPER !
On entend parfois, quand il s'agit de l'ouverture de cette porte qui dépend du seul bon vouloir de Dieu, parler de "l'amour inconditionnel", ce qui peut être une expression déviée de la réalité.
Car en effet Dieu en lui-même est amour, sans condition puisqu'il s'agit de sa nature, de son être même, comme la nature du soleil est combustion et rayonnement.
Cependant, de notre côté, c'est une évidence que le rayonnement de l'amour de Dieu est comme celui du soleil quand le ciel est encombré de nuages. Même si le soleil rayonne sans cesse, il n'est pas question pour nous de le voir briller dans tout son éclat : on en reçoit cependant bien de la lumière, mais très amoindrie, empreinte de grisaille ou d'obscurité. Et dans il fait nuit noire, c'est que le soleil brille ailleurs. Ainsi pouvons-nous avoir différentes perceptions du Divin, de l'incrédulité la plus totale, à la foi la plus vivante.
Maintenant, quand parfois tout à coup une lumière purement divine vient à paraître dans ou à notre conscience c'est, étant dans le cas de cette 3eme possibilité, un don de Dieu, une grâce sans condition de notre côté (à la différence des deux autres possibilités), mais avec condition du sien. Savoir que pour être et rester juste en lui-même tout en rendant quelqu'un juste (c'est ce que produit son pardon et/ou sa grâce), cela ne peut pas être au détriment de sa justice : il faut que la justice subsiste. En clair, quand Dieu nous fait pleinement grâce à partir de lui-même, c'est qu'il pardonne un coupable indépendamment du jugement qu'il méritait. Ce qui n'est possible, en justice, que parce que Jésus est venir prendre sur lui, de manière générique, totale, tout le châtiment que méritent nos fautes, outre beaucoup et de terribles souffrances, la mort la plus humiliante et cruelle.
"En effet, le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur."
Donc ne croyez pas que si vous expérimentez une grâce absolue de la part de Dieu, c'est seulement par un amour inconditionnel (permanent) que Dieu aurait en votre faveur. C'est que Dieu vous témoigne en une circonstance particulière qu'il est amour, mais cette expression de ce qu'il est n'est pas à voir comme ce qu'il va être toujours et définitive pour vous. C'est comme une levée de voile, une exception à la règle (qui est notre séparation d'avec Dieu), une démonstration de ce qui peut être avec Dieu, ce qu'on doit comprendre comme une invitation à chercher Dieu et son amour en vue d'une pérennité de la relation établie à ce moment-là avec lui. Et à partir de là - comme au commencement de mon cheminement de sa découverte Dieu un jour vint me dire "Lis la Bible ! Lis la Bible !" -, c'est à vous à le chercher... sachant (si vous voulez en tenir compte) que les meilleurs moyens potentiellement à notre disposition sont une bible (notamment le Nouveau Testament) et l'Esprit de Dieu (invisible, mais à qui on peut s'adresser pour recevoir des réponses significatives relatives à nos interrogations, problèmes ou sur des réalités célestes).
EXPRESSION DONC D'UNE GRÂCE DIRECTE, INATTENDUE, TOTALEMENT GRATUITE, MAIS PAS QUE...
Ainsi, malgré la force interpellative, révolutionnaire, de ce qu'on vit de la part de Dieu, nous reste une vraie liberté, un espace pour nos réactions. Cela malgré la force de l'expérience - indéniable en soi, transformante déjà -, qui va devenir bientôt un souvenir, un mémorial en nous, prégnant psychiquement, mais ramenée à une sorte de filigrane, qui ne s'impose pas à la conscience au quotidien. On ne fait certes plus du tout bien des choses de la même façon, etc... mais on reste libre de la suite qu'on donne en retour à cette intervention de grâce. Libre en fait de la place qu'on accorde à Dieu - en tant que personne, et non pas expérience ! - dans notre conscient et dans notre quotidien.
C'est que cette expérience ne "scelle" pas à Dieu - en Dieu : le scellement dans notre vie mortelle (de notre âme) à sa vie éternelle (spirituelle) doit encore passer par une expérience bien plus extraordinaire encore qui s'appelle nouvelle naissance : le rachat en conscience, avec notre implication, de notre âme.
- C'est-à-dire une acceptation personnelle de plus, bien plus, que l'expérience initiale, qui passe cette fois par la 1ère des trois portes évoquées, où se rejoignent la crucifixion salvatrice de Jésus (qu'on apprend et comprend) et la foi alors initiée en nous (par laquelle on y croit en même temps qu'on se repent).
- C'est-à-dire qu'il faut, outre une expérience de grâce (un moyen quelconque de révélation du Divin), parvenir à l'objectif que Dieu poursuit : nous amener à une réponse personnelle en conscience, qui scelle une réconciliation et paix avec lui. La finalité étant que nous recevions de lui la (sa) vie éternelle et/pour l'accès dans sa prochaine création (le Paradis finitif).
En d'autres termes, une expérience révélatrice initiée par Dieu, est seulement un moyen conséquence du don de la vie de Jésus pour nous - qui par sa mort ouvre potentiellement pour tous le chemin du Ciel divin -, et non encore l'activation toute personnelle de ce potentiel en nous qui, elle, est naissance spirituelle et salut éternel de notre âme.
EXPÉRIENCE PERSO
Pour ma part, j'ai navigué pendant quatre années parmi les spiritualités, cherchant des personnes qui connaissaient ce Dieu qui m'avait visité. Quatre années durant en France et en Suisse, pour en trouver finalement... tout près de chez moi - quand Dieu me remit sur la piste de sa découverte, non plus seulement en tant que Dieu-qui-est - donc que Créateur, encore impersonnel -, mais en tant que Sauveur des pécheurs - dont j'étais encore et que je découvris alors ! (voir dans mon témoignage le chapitre : Croyant, mais pas sauvé).
Car Dieu ne fait pas de choses définitives avec nous/pour nous, sans nous. Comment pourrait-il nous imposer une éternité de vie avec lui, si on ne le désire pas déjà (au moins personnellement un minimum) de ce côté-ci de l'existence ?
Jésus dit bien, dans la vue de cette porte que Dieu lui-même nous ouvre, qu'il a choisi et appelé ceux qui sont devenus ses disciples et ses apôtres, à l'origine donc indépendamment d'eux. Idem avec l'apôtre Paul plus tard.
C'est donc ensuite pour une part de nous que dépend que nous trouvions réellement Jésus comme notre Sauveur et recevions dès lors de Dieu devenant notre Père, son Esprit - ou pas ! Pour preuve ceux qui laissent là Jésus (vous avez peut-être noté que c'est dit au verset 66 du 6e chapitre !) ; et aussi Judas qui va par la suite trahir Jésus.
ATTENTION DONC À NE PAS DORMIR SUR DES LAURIERS... QUI NE SONT PAS UNE RÉALITÉ ACQUISE !!?
Cela est très important à comprendre quand on a fait une expérience déterminante avec Dieu, alors même qu'on ne l'a pas cherché, qu'on dormait - ou qu'on se démenait - dans une religion sans spiritualité, ou encore qu'on était incroyant (comme je l'étais alors).
Au cours de mon périple de quatre années, surtout dans ce qu'on appelle le New-Âge ou Nouvel Âge, j'ai rencontré des gens qui avaient vécu d'authentiques expériences divines. Quand ils me racontaient, l'Esprit de Dieu m'attestait que c'était vrai.
Telle révélation de la croix pour un tel, ou une vision de Jésus, ou du royaume des cieux, ou une intervention surnaturelle qu'on sent intuitivement être de Dieu, ou une visitation qui remplit de son amour, de sa paix ou de sa joie (notamment après ou pendant quelque grosse épreuve)... un événement qui dans tous les cas révèle Dieu comme étant réel, sans intermédiaire.
Réel, mais perçu seulement temporairement et de manière partielle :
- comme le Dieu-qui-est par exemple, c'est-à-dire Dieu en tant que présence invisible mais consistante comme immobile - comme on lit dans la Bible : Dieu générateur des lumières "en qui il n'y a ni changement ni l’ombre d’une variation.."
C'est ainsi que des croyants notamment d'orient en entendent parler et/ou le cherchent (ce qu'ils appellent nirvana) en le concevant seulement comme une conscience cosmique, impersonnelle (nommée Brahma ou "Ça" par Krishnamurti). C'est à partir de cette révélation (la 1ère pour moi) que j'écrivis un 1er livre sous le titre "L'appel cosmique".
A Moïse aussi le Dieu unique se révèle d'abord comme Yawhé (en hébreu), ce qui se lit "Celui-qui-est en permanence d'être, ou de toute éternité ;
- C'est parfois Jésus qui apparaît, par une partie ou une autre de son corps ou entièrement, en sa forme humaine adaptée à notre capacité à le voir... alors qu'il est aussi comme le décrit l'Apocalypse dans le 1er chapitre.
Jésus se montre souvent ainsi aux musulmans intègres qui prient et veulent plaire à Dieu, mais sans le connaître.
Dans tous les cas une révélation de Dieu nous fait changer radicalement de regard sur le Réel, sur le rapport de la matérialité et de l'invisible psychique et spirituel... mais pas forcément encore sur nous !...
Tous ces bénéficiaires de la grâce insigne du Très-Haut que je rencontrais étaient alors comme moi, ne pouvant pas m'apporter ce qui me manquait de Dieu, ni moi leur en apporter plus que ce que j'avais vécu - c'est-à-dire pas encore assez pour être un vrai témoin de qui est Dieu en vérité et de ce qu'il vise à faire avec chacun (la finalité de sa recherche envers nous : l'accession à son salut éternel, à sa présence et à sa prochaine création qui sera - enfin ! - Le paradis à la fois physique, psychique et spirituel, sans fin).
Par la Bible lue dans sa chronologie, on voit bien que Dieu se révèle le plus généralement progressivement, par touches ou par étapes, par moments, selon ce qu'il sait d'où on en est, qu'on cherche, qu'on attend ou qui nous manque.
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ET PUIS IL Y A DES IMITATIONS DU DIVIN, PARCE QU'EXISTE AUSSI UN IMITATEUR, UN USURPATEUR, UN VOLEUR !...
Il faut déjà s'en douter, car toutes les expériences surnaturelles ne sont pas de Dieu ! J'y reviens davantage juste après dans le chapitre suivant sur les EMI ou NDE...
C'est ainsi que beaucoup je pense se trouvent dans le New-Âge ou ailleurs, stoppés dans une sorte de sas étroit entre Ciel et terre, qu'ils prennent déjà pour un aboutissement , une élévation suprême ! Arrêtés et mal animés entre le monde vécu et vu en tant que matérialité qui a perdu beaucoup de son attrait ou emprise, et un regard tout autre, avec des priorités changées et une perspective ouverte sur l'autre versant du Réel dont ils ont été approchés, qu'ils ont entrevue, goûtée ou touchée... mais dont ils restent encore séparés, ne percevant qu'à travers une vitre dépoli, du dehors, sans être "dedans"...
Si vous en êtes là, ne restez pas sur un acquis temporel qui ne se renouvelle pas, mais cherchez Dieu, le vrai, dans "l'amour de la vérité" car il y a aussi dans l'envers de notre décor dense des mauvais anges, des esprits trompeurs, séducteurs, usurpateurs de la présence de Dieu, qui se font passer pour ce qu'ils ne sont pas, en vue de nous garder dans l'égarement du dehors - un égarement plus subtil mais bien effectif -, voire de faire de nous des messagers de mauvaise compréhension, de fausses doctrines, de concepts mensongers.
Il faut aussi savoir que lorsque le vrai Dieu commence à agir en notre faveur, les esprits qui tiennent globalement ce monde - et nous dedans -, le voient et cherchent alors à nous distraire ou dévier. J'ai plusieurs fois eu à faire avec des personnes incroyants à qui je parle de Dieu, de Jésus, du salut, qui soudain se remettent à devenir catholiques ou protestantes, ou décident d'étudier la philosophie... sans plus vouloir écouter. Étonnant n'est-ce pas ? Ce qui rmontre bien que les démons peuvent tout autant utiliser le versant religieux que celui de l'incroyance pour nous garder en dehors de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ...
ET EMI (ou NDE), VOUS CONNAISSEZ !?
Dans l'ordre de ces expériences où Dieu et les réalités de l'au-delà sont approchés, où l'on entre soudain dans un champ (de l'Esprit) qui change tout (en nous soustrayant à la souffrance notamment), il y a aussi celles où c'est notre âme qui se trouve mise en état de se séparer du corps (ce qui nous montre ce qui se passe quand on meurt, et qui aussi court-circuite la douleur) qu'on appelle des NDE ou EMI :
Des personnes accidentées, gravement blessées ou victimes d'un problème de santé majeur, se trouve à la frontière de la mort, dans le coma, parfois encore conscient ou en état de mort clinique.
Leur être réel, intérieur, l'âme (en laquelle s'est développée notre individuation pour donner ce que nous sommes comme personne consciente d'elle-même) sort du corps. De cet état de séparation (qui peut permettre de voir ce qui se passe ici et là aux abords de leur corps ou même très loin ailleurs), on est très soudainement entraînée, aspirée, transportée, plus ou moins rapidement et difficilement dans un ou plusieurs autres plans du Réel. Plan qui juxtapose ce qui est de l'ordre psychique (psyché, c'est l'âme en grec) et de l'ordre spirituel (qui comprend deux sphères antagonistes, divine et satanique).
Cela commence le plus généralement par un tunnel ou couloir de transition, plus ou moins sombre, noir ou blanc de différentes intensités, selon l'état de l'âme (graciée ou pas) et donc où elle est dirigée.
L’AU-DELÀ : PARADIS, SÉJOUR DES MORTS ET/OU ENFER !?
a) Pour certains c'est une expérience qui dévoile la réalité de ce que la Bible appelle "le séjour des morts" (shéol en hébreu, hadès en grec) ou encore "l'étang ardent de feu et se soufre", que Jésus appelle "la géhenne" et d'autres l'enfer.
Deux lieux bien distincts (à différencier donc) dont la Bible parle clairement pour notre édification et salut éternel, espaces essentiellement de tourments, de souffrances et de présences horribles, terribles, terrifiantes, obsédantes...
Le premier est temporaire (ce que les catholiques ont appelé et transformé en purgatoire), le suivant est une destination éternelle...
b) Pour d'autres c'est un transport dans ou vers la lumière. Une lumière dont les témoignages montrent qu'elle n'est pas uniforme et unique, mais faite de "tranches" d'intensité différente. Cela n'est pas sans devoir nous interroger, de la même manière que dans notre univers se trouve le soleil, mais aussi la lune qui ne fait que refléter une lumière qui n'est pas directement la sienne...
Ce qui caractérise le côté le plus lumineux de l'après existence incarnée, c'est le sentiment d'une paix ou d'un amour surnaturels, comme on ne le connaît généralement pas sur terre.
Rien que cela nous dit que nous vivons sur la terre une condition où le mal domine, où les relations sont détériorées mais également notre intérieur personnel que domine, dit la Bible, une terrible loi : "la loi du péché et de la mort".
Une fois l'âme sortie de l'attache charnelle, c'est la plénitude d'une acceptation sans condition, sans jugement, où le pardon est accordé, total. Plus qu'une image, une vision, une visitation (sommaire, partielle, mais déjç très significative) de la réalité de ce qu'on doit bien appeler le Paradis.
C'est parfois sans décor, comme sans bords, parfois dans ce qui ressemble à un jardin, avec des couleurs inconnues sur terre, des parfums...
On y reconnaît possiblement des personnes décédées, avec qui on peut parler (ou pas), il peut y avoir des anges, parfois des figures mystiques connues, ou bien Jésus... Cela parait assurément être le Ciel le plus haut, une expression du Paradis.
Mais attention ! Tout comme sur la terre, tout ce qui donne de la lumière, ou des lumières, ne se rapporte pas forcément au Dieu unique souverain ! Car l'usurpation de divinité se trouve, après y avoir commencé premièrement, dans cette dimension des Esprits, de la même manière que des religions ou sectes peuvent donner de fausses représentations, trompeuses, séduisantes, de Dieu...
c) Certaines expériences commencent par un transport dans un tunnel sombre, d'où on passe progressivement ou d'un coup dans la lumière.
Jésus est maintenant cloué et attaché sur son instrument de supplice, une croix, depuis presque trois heures. Le ciel a la couleur et la lourdeur d'une chape de plomb, tenue en suspens au-dessus du monde.
Dans un mouvement plein de courage, presque un soubresaut, Jean s'anime et se faufile pour rejoindre tout près de la croix deux femmes qu'il vient d'apercevoir et semble reconnaître. (les autres sont plus en arrière).
Jésus le regarde arriver... Jean n'ose pas lever les yeux. Il fixe les pieds ensanglantés, aux orteils crispés, transpercés par un énorme clou. L'émotion lui monte aux yeux et à la gorge. Il ne voudrait pas défaillir. Le sentiment qu'il a de sa fuite et de celle de tous les autres lui pèse atrocement depuis hier soir. Mais il veut être là, maintenant.
Jésus bouge un peu la tête du côté de sa mère qui est là depuis au moins deux heures, debout, vieillie, accablée, chancelante, l'âme comme traversée par un glaive. Créature là pitoyable, qui avait accepté avec tant de simplicité et d'innocence de servir l’Éternel Dieu, sans la moindre idée du scénario divin. Hébétée, interdite, sidérée, sans plus pouvoir penser, ayant déjà connu les affres d'un veuvage quelque peu prématuré, il lui faut un soutien immédiat, sensible, aimant, pour ces jours de vallée de larmes et d'ombre de la mort qui plus que jamais sont là. Sans céder à la sensiblerie, Jésus l'interpelle par un mot qui pose (comme il a déjà dû faire à Cana) une juste distance entre elle et lui : - Femme... Voici ton fils. Marie regarde Jean, à qui Jésus dit maintenant : - Voici ta mère. Le jeune homme (dont la maison est à Jérusalem) comprend qu'il lui faut prendre chez lui Marie et la garder près de lui. Ainsi pourra-t-elle entrer elle aussi dans la suite des événements...
Puis c'est une obscurité inouïe qui tombe sur le lieu (et sur toute la terre, fut-il dit après), qui durera pendant trois heures, de midi à quinze heures. Trois heures de fin d'un monde, d'angoisses irrationnelles fondant sur le genre humain. L'épouvante règne comme dans une maison hantée où les démons tels des chiens ou des taureaux en furie exultent.
Jésus se remet à prier, se concentrant à l'extrême pour rester cohérent dans son âme. De la voix encore puissante d'un homme à bout mais qui ne veut pas désespérer, il lève la tête vers le ciel sombre et fermé et appelle son père : - "Éloï, Éloï ! Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m’as-tu abandonné !?… Sa voix se casse, il s'étouffe. Il est homme et plus rien qu'un homme livré aux pires conséquences des malédictions entrées en Eden dans le premier Jardin. Condition adamique déchue qu'il a acceptée et voulu épouser dans un amour inouï, pour en sauver le genre - à ce moment encore irrémédiablement condamné. En sauver au moins quelques-uns. Il poursuit à voix basse : - "Pourquoi t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?... Éternel, ne t’éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours ! Protège mon âme contre le glaive, ma vie contre le pouvoir des chiens! Sauve-moi de la gueule du lion, délivre-moi des cornes du buffle ! … Je publierai ton nom parmi mes frères, Je te célébrerai au milieu de l’assemblée…"
Le temps s'est éternisé comme ne pouvant pas aller plus loin. L'air semble manquer. Le soleil darde ses rayons comme des guêpes dans les chairs à vif où se mêlent la sueur et le sang. Partout sans bruit des mouches excitées sucent le sang et les humeurs. Il voudrait les chasser ; se gratter... Dans l'invisible Satan exulte. C'est son heure. Enfin l'heure de sa victoire absolue ! Judas s'est suicidé - tant pis pour cet imbécile qu'il aurait revêtu de la puissance ! C'est la fin de ce Jésus qui voulait, qui pensait lui tenir tête et débandait ses hordes avec impudence. C'est désormais la voie à sa toute-puissance à lui, Astre éternel brillant qui va pouvoir se faire adorer par tous : La terre est à lui, pour l'éternité !
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La lumière du jour revient et un vent d'est apporte des bruits de l'activité du temple. C'est l'heure du sacrifice. Des agneaux bêlent. Jésus les entend et parvient à les écouter, lointains comme venant d'un autre monde. De beaux agneaux de l'année, sans défaut et sans tache. Les plus beaux des troupeaux... quand encore les coupables ne trichent pas sur la qualité requise. Des agneaux qui ne prospéreront pas, bientôt égorgés... Jésus sait qu'il est la fin de la Loi (des religions en tant que système), l'accomplissement de la justice divine ; Celui qui fait naître la foi qui sauve et peut la rendre parfaite. Dans un souffle court et d'une voix affermie il peut dire maintenant : - Tout est accompli.
Nicodème apercevant la tête qui tombe sur la poitrine, se souvient de la parole de Jean le Baptiste qu'on lui a rapportée : "Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde." Quel prodige ! se dit-il en fixant la croix... sur laquelle il voit maintenant le Dieu descendu élevé comme un trait d'union entre ciel et terre, sanguinolent comme tous les holocaustes et tous les sacrifices consumés par le feu sur l'autel. Rendu de la couleur bariolée sombre des péchés de la race humaine, il semble là comme incrusté au bois à jamais. Tout à la fois bouc-émissaire honni, sacrifice de culpabilité propitiatoire, offrande d'agréable odeur à l’Éternel. Jamais la terre ne reverra pareil et si puissant spectacle !
Au cœur du silence et des murmures, soudain Jésus pousse un grand cri tout en disant d'une voix exténuée : - Père… je remets mon esprit entre tes mains. Et il expira.
Le centenier romain qui se trouvait en face de lui, voyant qu'il avait ainsi expiré, dit : Vraiment cet homme était fils de Dieu !
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- Heureusement que tu avais fait tailler ce sépulcre, dit Marie de Magdala à Joseph d'Arimathée. - Je crois qu'il n'y a pas de place pour le hasard avec notre Dieu, répond modestement l'homme riche. - C'est vrai, Dieu ne joue pas aux dés comme les romains, renchérit Thaddée. Nicodème rejoint le petit groupe : - Il s'est passé une chose, une chose si grande et si belle, dans le temple, exactement à l'heure où Jésus notre Mashiah a expiré : Le rideau, le gros rideau lourd qui sépare le lieu très-saint du lieu saint, s'est déchiré ! Entièrement ! En deux, et de haut en bas ! Vous rendez-vous compte ? De haut en bas. - Par les bras puissants d'un ange ou par l’Éternel lui-même. - Et qu'est-ce que ça veut dire frère Nicodème ? - L’Éternel notre Adonaï nous dit qu'il a agréé la mort de son unique ! Qu'il a fait tomber par elle le mur de séparation et d’inimitié qui nous séparait tous de la glorieuse présence. - On va pouvoir toucher Dieu alors, dit Thomas !? - En quelque sorte oui.
- Maître, dit encore Thomas, je n'ai pas entendu ce que tu as rapporté à mes frères de ta rencontre de nuit… - Je t'en prie - je vous en prie -, ne m'appelez plus Maître, car il y en a un seul et nous le connaissons maintenant. J'ai dit que lorsque je suis allé le voir une certaine nuit, il m'a rappelé l'épisode que nos pères vécurent dans le désert quand leurs fautes avaient amené dans leur camp des serpents brûlants qui les faisaient mourir tous. Moïse reçut alors de se faire une haute perche sur laquelle fixer un semblable serpent fait d'airain. Pour que chacun du peuple atteint par une morsure mortelle, qui y regarderait, ne périt pas mais conserve la vie. Tout le petit groupe avait écouté l'ancien maître devenu disciple, et dans le silence chacun essayait de faire la translation de l'histoire ancienne à la crucifixion du Maître. La peur se dissipait ainsi par moment, sous une espérance qui semblait folle, que Jésus soit à nouveau parmi eux.
Nicodème dit encore : - Cela m'a aussi permis de comprendre la seconde parole(des 10 commandements), concernant les images taillées qu'Adonaï notre Seigneur abomine. C'est qu'il y a dans notre histoire et dans toutes les choses visibles tout ce qui est nécessaire pour que par elles nous approchions et saisissions ce qu'il en est dans l'invisible vivant. - C'est pour ça que notre Rabbouni parlait souvent en paraboles, dit une des Marie ! - Nous on n'a jamais aimé les images, contrairement aux autres peuples qui se font des idoles de pierre ou de bois, dit un autre disciple. - Quand est-ce qu'il reviendra ? - "L'an prochain à Jérusalem", répondit Nicodème mu par un certain automatisme. Je veux dire que pour notre Seigneur mille ans ici sont comme un jour de son éternité. Vivons donc, puisqu'il nous accorde encore la vie, et attendons-le comme si son retour était pour ce soir ou demain. Matthieu - Il a dit aussi de nous aimer ! Et d'aimer même nos ennemis. Et ça pour moi c'est pas facile… - Pour personne, dit Jacques. Mais essayons, et avec des efforts on y arrivera au moins un peu. - C'est un commandement que nous avons reçu, dit André ! - L’Éternel peut-il commander d'aimer ?!... C'est Jean qui a posé la question, soulevant l'oxymore. Et il continua : - Je ne sais pas comment il va faire, mais il nous donnera lui-même cette capacité. Sondons encore les Écritures des rouleaux ; je suis sûr qu'elles renferment à nos yeux, à nos cœurs - tout comme la nature - beaucoup de choses cachées magnifiques, qui peuvent nous aimer à comprendre. Nicodème : - Oui, ce qu'il m'a surtout dit en cette nuit mémorable, lumineuse de son assurance et de sa douceur, c'est littéralement : Il te faut naître de nouveau ! Imaginez ma surprise ! Comment puis-je naître une seconde fois, lui réponds-je totalement déconcerté ? Il m'expliqua alors la naissance spirituelle, celle qui vient tout changer dans le fond de nous-même, lorsqu'on reçoit l'Esprit du Très-Haut. J'ai juste compris qu'on doit de cette manière passer de notre insuffisante religiosité, à une dimension de spiritualité toute nouvelle. - Loué soit-il, s'enthousiasma Thomas ! Il va nous faire renaître.
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Jésus est ressuscité ! Il s'est montré aux femmes qui courent le rapporter aux disciples. Est-ce possible ? Est-ce croyable ?
Le soir de ce même jour, alors que les portes de la maison où les disciples se trouvent sont fermées car ils ont (encore) peur des chefs juifs, Jésus vient se présenter au milieu d'eux et leur dit : - Que la paix soit avec vous ! Puis il leur montre ses mains et son côté, percés. Les disciples sont remplis de joie en voyant tout à nouveau leur Seigneur.
Jésus leur dit encore : - Que la paix soit avec vous ! Tout comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. Après ces paroles, il souffla sur eux et leur dit : - Recevez le Saint-Esprit !
Un feu nouveau venait d'être allumé sur la terre ! Des hommes et des femmes tout à fait ordinaires allaient désormais être changés en messagers de cette bonne nouvelle qui peut donner à quiconque croît la paix avec Dieu, ses protections et sa force pour reprendre le dessus sur les forces du mal.
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Dans un groupe de jeunes où il a été invité, très curieux Jérémie interroge : - Pourquoi vous dites que Pâques est une fête alors que c'est le jour où Jésus a été tué !? L'animateur lui explique, en lisant le passage biblique correspondant, l'événement qui est l'origine de la Pâque. - C'est le souvenir d'une libération, de la délivrance de l'esclavage de tout un peuple. Voilà pourquoi c'est une fête, comme on fête la libération de 1945 par exemple. Et surtout, ajoute l'animateur, ce qui compte c'est le rapport du sacrifice de Jésus avec chacun de nous aujourd'hui encore. Car bien au-delà du souvenir, c'est une œuvre intemporelle qui fut accomplie ce jour-là. - Et c'est quoi ? - C'est que Jésus étant mort pour qu'au fil du temps les péchés des êtres humains puissent être pardonnés, arrive un jour où c'est nous, personnellement, qui nous trouvons placés face à cette croix. Face au pouvoir potentiel immense de cette mort tout à fait unique. Parce que Dieu a tellement aimé notre humanité marqué à mort par le péché, qu'il a donné ce fils sans pareil afin que quiconque croit en lui - toi comme moi - puisse échapper par sa foi aux angoisses de la mort et à la domination du péché.
Un jeune prend la parole : - Moi je peux le dire : J'ai connu cette libération en croyant que la mort comme la résurrection de Jésus est une victoire. Satan croyait gagner, mais il a perdu. Jésus est maintenant mon Sauveur, depuis deux ans ; mon parachute par rapport à la chute d'Adam. - Ah oui, belle image Adrien ! - Et vous dites il suffit de croire, demande Jérémie !? C'est un peu facile ! - C'est le point de départ. Ensuite la foi est, avec la raison, le fil rouge de toute notre existence dans ce bas-monde. "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé !". Oui c'est facile. Mais pourquoi alors pas plus n'arrivent à le croire !? - Oui, pourquoi ? - Pourquoi les amis ? Cyprien - Parce qu'on est tous bien formatés par la culture dans laquelle on naît. Dans un univers athée tu deviens naturellement athée, c'est logique ! Amid - Oui et quand tu es né dans une religion qui t'entoure de partout, tu te mets à croire comme les autres. Sauf qu'ici la laïcité te donne une porte de sortie ! Mais alors tu crois plus vraiment en Dieu, tu l'oublies, et même tu sais plus où tu en es. - Voilà, ça c'est l'expérience d'Amid. Chacun a un parcours de vie différent avant d'arriver à Jésus. Antoine veut prendre la parole : - Moi j'ai eu du mal à croire parce qu'en fait je ne voulais pas avouer mes fautes à Dieu. Je me cachais pour faire des choses mal. Je disais que ça allait bien alors que ça n'allait pas du tout. Je me disais que Dieu peut-être me voyait, s'il existait. Mais je n'arrivais à lui dire ouvertement mon péché... Et quand j'ai pu lui dire, voilà : j'ai été libéré et j'ai reçu sa paix. Amid - Y a qu'en trouvant Jésus qu'on trouve Dieu. C'est comme ça ! Maintenant moi aussi je suis cool. Jérémie - C'est pour ça que vous avez l'air si paisible tous !? C'est rare, et c'est un peu ce qui m'a attiré chez vous. - Il dépend de toi de recevoir de Dieu le pardon de tes fautes et son Esprit-Saint. Parce que c'est par ce chemin que se trouvent la paix, l'amour, une vraie force face à l'avenir, et l'éternisation de ton âme, c'est-à-dire la vie éternelle... Veux-tu cela maintenant toi aussi ? Attention : Il ne faut pas répondre oui pour nous faire plaisir ou juste pour faire partie du groupe ! C'est seulement si maintenant tu ressens un réel besoin de Jésus.
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Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.