Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 21:38

Il n'est pas là question de la bonté de Dieu qu'il répand comme le soleil sur les justes (justifiés) et sur les injustes (ce que nous sommes tous naturellement). Les justes sont aussi appelés bons, mais il faut comprendre "devenus bons ou bonifiés" par l'effet transformateur de la grâce de Dieu envers un pécheurs (injustes par nature).

La pensée du jour est donc dans le sens où personne ne peut (s'approprier d')être bon durablement ; et dans le sens où Dieu ne fait pas grâce aux impies, aux athées, aux perdus, tant qu'ils sont dans leur vue trompée et trompeuse d'eux-mêmes et du Réel tel qu'il est ; tant qu'ils demeurent des orgueilleux superbes, des vantards et autres arrogants, stupides ou pervers. J'ai été des années ce genre d'impie prétentieux qui ne se voyait pas et ne voyait pas les autres de la bonne manière - mais seulement comme des moyens d'en obtenir un avantage personnel ou un autre (en argent, en aide, en plaisir...).
Ce qui ne peut amener bientôt que des tensions, des ruptures, plus ou moins brutales selon notre degré d'inattention au Réel -, des souffrances, des abaissements, des amoindrissements.

Mais c'est aussi là le plus souvent le bon côté du mal : qu'il nous mette à une hauteur éloignée des illusions, où Dieu va pouvoir nous rencontrer, ou bien où nous allons devenir sensible à un message d'un autre ordre que la matérialité du monde : une parole spirituelle*, une vue (et vie) nouvelle.

Job 33 "Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde.15 Il parle par des songes, par des visions nocturnes, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, Quand ils sont endormis sur leur couche.16 Alors il leur donne des avertissements Et met le sceau à ses instructions,17 Afin de détourner l'homme du mal Et de le préserver de l'orgueil,18 Afin de garantir son âme de la fosse Et sa vie des coups du glaive.19 Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os.20 Alors il prend en dégoût le pain, Même les aliments les plus exquis ;21 Sa chair se consume et disparaît, Ses os qu'on ne voyait pas sont mis à nu ;22 Son âme s'approche de la fosse, Et sa vie des messagers de la mort.23 Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, Un d'entre les mille Qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre,24 Dieu a compassion de lui et dit à l'ange : Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse ; J'ai trouvé une rançon (Jésus, mon propre fils) ! 25 Et sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge, Il revient aux jours de sa jeunesse.26 Il adresse à Dieu sa prière ; et Dieu lui est propice, Lui laisse voir sa face avec joie, Et lui rend son innocence.27 Il chante devant les hommes et dit : J'ai péché, j'ai violé la justice, Et je n'ai pas été puni comme je le méritais ;28 Dieu a délivré mon âme pour qu'elle n'entrât pas dans la fosse, Et ma vie s'épanouit à la lumière !29 Voilà tout ce que Dieu fait, Deux fois, trois fois, avec l'homme,30 Pour ramener son âme de la fosse, Pour l'éclairer de la lumière des vivants.31 Sois attentif, Job I (toi qui lis !) écoute-moi ! Tais-toi, et je parlerai !32 Si tu as quelque chose à dire, réponds-moi ! Parle, car je voudrais te donner raison.33 Si tu n'as rien à dire, écoute-moi ! Tais-toi, et je t'enseignerai la sagesse."

Psaume 36

Impie et happy, dur mariage ! (mariage dans son sens de durable, de réciprocité bénéfique).
Soyez doucement illuminé-e !

________________
* Mais là tout n'est pas encore gagné ! Car si Dieu peut venir nous parler - et c'est généralement lui qui prend cette initiative quand on est mal -, quelque esprit malin peut ne pas tarder à venir montrer sa carotte, sa piste nouvelle d'accès au bonheur, son moyen le plus sûr pour un épanouissement personnel... qui ne peut que séduire...
Dieu ne séduit pas, car il n'a rien à nous offrir qui soit tromperie ou autre mauvais plan. Dieu dit les choses en vérité, n'use pas de paroles flatteuses pour nous attirer dans son camp. Il nous appelle pécheur, pécheresse ! Mais quel bonheur de se savoir ainsi devant sa face ! Sans quoi on reste dans nos péchés, dans ces fautes que rien d'autre que le sang de Jésus ne peut purifier, sinon elles nous suivent et plombent jusqu'en éternité.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 16:54

L'acte sexuel (quand il est consenti) commence préalablement par une relation ou un accord psychique qui devient interpénétration, fusion, plus encore que simples frictions.* L'amour qui en est le déclencheur originel est un entre-deux à trois sommets potentiels : la jouissance des conjoints et la (pro)création d'une existence nouvelle. Un entre-eux parmi nous, mais aussi un en-soi sans équivalent en Dieu, car "Dieu EST amour". De fait, il est impossible qu'il soit un seulement, dieu unique et monolithique. Dans la Bible il se présente comme étant un en trois, et même un en quatre...Suite à la chute et condition humaine largement altérée qu'est la nôtre, d'autres déclencheurs sont apparus qui tous avilissent et cet acte et l'amour. Faute de s'en soucier ou pour en être ignorant, on entre dans et on subit les secousses et autres tourmentes qui naissent de rapports sexués mal initiés ou débridés.

Témoigne de ce qu'on se trompe - et/ou sommes  aveuglés - quant à ce qui fait passer d'une relation établie au niveau des yeux ou par quelques paroles à une unification par le plan sexuel, le fait qu'on rencontre de plus en plus de difficulté pour atteindre les sommets préconçus (jouissance personnelle et jouissance conjointe). On constate alors que notre chair la plus sensible ne suffit pas pour connaître les bienfaits de Dieu : on n'est pas que des êtres de chair.**

On constate que faire n'importe quoi avec n'importe qui est peut-être une liberté qu'on revendique, mais qu'elle n'est pas suivie de ce qu'on escomptait en obtenir : Là aussi, la corruption du meilleur est des pires. Parce qu'il devient à la suite toujours plus difficile de trouver des accroches à la vie qui pourraient nous la montrer foncièrement belle et nous faire désirer qu'elle dure toujours.
Ainsi l'intérêt suprême de cette existence (ce qu'on pourrait appeler son 3e ou 7e Ciel), n'est pas de courir après des fractions de plaisirs pour virtuellement les accumuler (et peut-être même se prendre pour un héros), mais de goûter que la vie est faite de suffisamment de bonnes choses, pour qu'on finisse par avoir vraiment envie de la vivre sans fin - si seulement elle peut n'être faite que de bonnes choses, bref ce que la Bible appelle le fruit de l'Esprit
"Les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution,20 l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes,21 l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu.
22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ;23 la loi n'est pas contre ces choses.24 Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs."

"Et j'entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux.4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.5 Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris ; car ces paroles sont certaines et véritables.6 Et il me dit : C'est fait ! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement.7 Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort." Apocalypse 21.3 

Si vous n'êtes pas encore entré-e dans ce projet divin, dans cette relation qui n'a rien à voir avec de la religion et autres pratiques mentales où, au plus, le spirituel met en contact avec des démons, avancer vers Jésus : il le verra et pourra vous donner en retour. Quoi ? Outre l'éternisation de votre existant (moi-je) quand il faudra finalement se distinguer de ce corps mortel, je ne sais pas ! Mais peut-être me direz-vous quelle expérience vous aurez vécue...

Bien cordialement, 

_________
* "Ne savez-vous pas que celui qui s'attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair.17 Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit.18 Fuyez l'impudicité. Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps." 1Corinthiens 6.16...

** Réduire l'être humain à des fonctions mécaniques qui s'apprennent, enfant, devant un tableau ou des planches anatomiques ne peut que déshumaniser et asservir à ce qui devient passion (déséquilibre, débordement, "plus fort que soi"...) plutôt que d'instruire dans la maîtrise de soi.

Partager cet article
Repost0
6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 10:59

.

 

 

Si vous ne connaissez pas la parabole biblique dite du fils prodigue, vous pouvez la lire ici.

Y a-t-il encore des fils prodigues aujourd'hui ? Certainement !

- En voici un qui a envie de revenir : il vient de sortir de prison, où il a eu le temps de réaliser que le braquage de buraliste c'est pas la voie ; en regardant une famille qui passe il se met à pleurer...

- Un autre est encore en proie à la défonce. partagé par le milieu, déchiré entre ce qui le pousse à se piquer encore et encore et ce qui en lui ne voudrait pas, ne voudrait plus. Il voudrait mourir mais il ne peut s'y résoudre...

- Une autre un enfant sur le bras, marche vers un besoin de lumière dont elle ne sait toujours pas si elle existe, si on peut en trouver ici-bas, qui réchauffe le coeur plus que seulement le corps...

- Cet-te autre est célèbre, on l'aime, on la désire, on l'envie, on l'adule... Trois enfants qu'il-elle aurait pu avoir ont fini dans des poubelles thérapeutiques. Mais il-elle apporte tant à ceux pour qui il-elle est une icône - plaquée or ou platine, mais à l'intérieur de bois, parfois de paille et parfois de fer, bouffées de chaleur et sueurs froides, que des vagues d'angoisse n'épargnent pas, submergent quelquefois à mourir...

- Et lui encore, qui revient avec une compagne enceinte, qu'accompagnent deux autres enfants qui ne sont pas de lui...

Dieu va-t-il recevoir cette armée de bras cassés, de têtes lourdes et vides à la fois, de blessés et invalides de quelle drôle de guerre ?...
De loin il les voit. Il entend même les soupirs inexprimables. Le dieu Père Créateur initial voit parmi cette horde de miséreux, pauvres ou financièrement riches, chacun de ces enfants perdus qui n'ont plus sous les pieds de routes praticables, plus de chemins détournés, buissonniers, qui puissent encore les séduire.

Leur père à tous ne fait aucun reproche, ne pose aucune question… Il les voit de loin sur le seul chemin possible qui leur tend les bras du retour à la maison. Et ce père se met à courir à leur rencontre. Il ne fait acception de personne. Il se met à courir vers son fils, vers sa fille, à l'encontre des codes sociaux et religieux : Parce qu'il est Dieu il a le droit de le faire. Lui seul a tous les droits, dont celui de nous aimer follement, parce que son amour inclut sa justice, qui a déchiré et crucifié sa propre chair pour qu'il ait le droit de nous aimer encore. De nous aimer malgré qu'on ne ressemble plus à rien (de divin) ; malgré qu'on n'ait pas encore tout compris et qu'on ne méritera jamais rien qui nous fasse obtenir les bienfaits de cet amour : depuis la venue et la mort de Jésus, Dieu peut nous aimer par pure grâce.
Au lieu d'accabler le fils, la fille prodigue qui lisant s'approche de lui, le Dieu Père répand abondamment son amour pour son enfant !

Entendez ici votre prénom :                 , votre père céleste vous accueille les bras ouverts. Vous pouvez venir à lui sans crainte : vos larmes sont témoins de votre repentance, de votre regret de n'avoir pas voulu entendre parler de sa maison quand tout allait bien. Elles lavent votre amertume de ne être resté-e dans sa maison, ou de ne même pas y avoir penser par vous-même.

Dieu ne vous a pas attendu-e pour vous gronder ou vous interroger. Non, il s'approche très vite de vous ! Le sentez-vous s’approcher, le sourire aux lèvres, des larmes dans les yeux, son amour déjà vous touchant, ému autant que vous de vous retrouver ?
Vous êtes tellement aimé-e de Dieu !

Ce que Jésus dit ainsi en une seule phrase : Dieu a tant aimé le monde (l'humanité perdue loin de lui, dont nous sommes tous et chacun), qu'il a livré à la mort son fils unique, le plus aimé, afin que (votre prénom :                          ) croit en lui - et par là ne périsse pas -, mais qu'il-elle ait la vie éternelle. (Jean 3.16).

C'est tout le bien que je vous souhaite et pour quoi je prie.

Je te donne ma vie

Permets-moi de t'exprimer

Dans ta présence

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 13:59

Profiter des accalmies pour rejoindre le port de la vie éternelle.

Des tempêtes menacent mais Dieu garde le gouvernail et le timing des événements même les plus terribles.

Ne tardez pas à entrer dans la relation vivante et vivifiante avec le seul vrai Dieu que Jésus, par son amour et sacrifice, offre à quiconque veut croire en lui et en ce qu'est véritablement le Réel, en esprit et en vérité.

Passez des "bonnes résolutions annuelles"
à la foi solide et durable qui obtient
notamment des gains éternels.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 13:54

Aimer - si nous voulons que ce soit de manière durable, c'est-à-dire sans les souffrances personnelles et co-latérales inévitablement causées par les querelles et autres ruptures -  revient au plus profond à se voir comme ayant besoin d'être changé : car personne n'est en état et capacité d'aimer et de défendre son amour contre tout ce qui veut le détruire. (voir aussi article sur les ennemis de l'amour)

1/ Changement par la maîtrise de soi
Bouddha s'est centré sur la non-souffrance et paix a obtenir pour et par soi-même. Une quête plutôt étonnante quand dans le même temps chacun de nous est sensé être dieu/Dieu en lui-même !... Comment cet intérieur divin immanent - s'il existait - pourrait-il être inférieur à notre ego, à nos forces personnelles dégénérées ?...*
De là c'est davantage une non-vie, sans envie, sans désir, sans plaisir, qui devient l'objet ou sujet final de l'existence... sans pour autant l'emporter sur le mal, avec ses virulences et forces annihilantes. Dieu utilise cette philo-spiritualité pour que celui/celle qui veut s'y soumettre réalise son impuissance à laisser un divin potentiel s'illuminer en lui par suite de nos efforts et astreintes, et ne se contente pas du botter en touche cynique qu'est la réincarnation.
A la suite de Bouddha, de nombreux mouvements (que j'ai connus) qui forment ce qu'on appelle le New-âge (une sorte d'auberge espagnole du spirituel), invite à cette démarche du changement (purificateur) à partir de nos propres efforts (de méditation, de pratiques mentales ou physiques, de postures, respiration, alimentation...).

2/ Changement par la pratique plus typiquement religieuse
Les transmetteurs de religion - comme Moïse, Mahomet et d'autres - pour leur part ont été chargés de mettre l'homme sous le joug d'une liste de préceptes sans fin en vue d'un comportement maîtrisé qui devrait permettre une meilleure socialisation et un rapprochement avec le Divin.
En fait, Dieu utilise cette rude et oppressive discipline pour que le pratiquant en arrive à se découvrir inintelligent - en regard de ce qu'on arrive par là à lui faire faire mécaniquement... - et bien insuffisant par rapport à une fidélité demandée qui ne devrait pas tolérer de manquements ou de transgressions - sauf au prix, pour les fautes, d'un auto-rachat coûteux, d'une expiation basée sur notre propre souffrance, restant dans tous les cas toujours sous un joug de culpabilité, coupable au minimum devant Dieu et sans réel secours accessible pour s'en sortir durablement.
Ce genre de moyen légaliste n'est pas fait pour nous mettre d'humeur à aimer ni Dieu ni notre prochain obligé. Dès lors hypocrisie et conduite coupable envers tel ou tel interdit deviennent la règle...

3/ Libération (changement !?) par l'hédonisme.
Là pour l'essentiel on confond l'amour et le plaisir, la sexualité et l'amour. Dans cette confusion, ce qui pourrait être heureusement complémentaire devient un tort pour l'amour. Parce que ce n'est pas se donner toutes les libertés qu'on peut, qui permet que nous aimions sans souffrances, sans accidents, sans déchirements... sans culpabilité. Il ne suffit pas que l'homme change des lois de sa vie en société par en obtenir un gain, dès lors que le changement va à l'encontre des lois divines qui ne se rabotent pas aussi facilement et durablement dans les consciences et dans les corps...  


Ici et là le plus génériquement pas question d'amour qui puisse durer, se suffire à lui-même... même en opérant une récupération des paroles, des valeurs et/ou du fondement de l'Evangile. Il ne suffit pas de se donner des formes du bien telles que l'Evangile les montre ou les annonce, pour que ça fonctionne ! Aucune valeur véritable n'a de consistance en soi, sans Celui qui en est l'initiateur : le Dieu Créateur. C'est comme une flamme sans le bois ou l'huile d'où elle émane.

En parlant d'amour et en manifestant le sien pour nous jusqu'au don de sa vie, Jésus a aussi parlé en vérité du coeur de notre problématique existentielle et essentielle : notre séparation naturelle et surnaturelle d'avec Dieu. Car lui seul est ce qui alimente (le souffle, la force, la vie) de manière permanente ce que sont les forces bonnes, et notamment l'amour.
Dans sa 1ère lettre, Jean apôtre de l'amour, écrit - et moi avec lui : "Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier.20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ?21 Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère."

Mais encore écrire sur l'amour comme ici, ce n'est pas automatiquement pouvoir le faire vivre chez le lecteur. C'est cependant donner envie ; susciter le désir de croire que le chemin - qui donne l'amour, qui nous fait rejoindre Dieu - est aussi possible pour lui. Et c'est vrai !

1Jean ch. 4 "Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.8 Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour.9 L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.11 Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.12 Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.13 Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu'il demeure en nous, en ce qu'il nous a donné de son Esprit.14 Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.15 Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.16 Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui."

Un idéal impossible au seul plan de nos capacités naturelles, mais dans lequel l'Esprit de Dieu peut nous donner d'entrer et de vivre, en soi et vis-à-vis des autres, dans la mesure et vérité que Dieu est (un de ces noms-attributs en hébreu dans la Bible) Yawhé Yireh : Celui-qui-est qui pourvoit. Voir éventuellement le parallèle significatif entre Genèse ch. 22, vers. 2 à 14 et Jean ch. 1, vers. 29.


 

Jésus n'a pas seulement eu des paroles pour les hommes, il a aussi donner sa vie, paraissant une 1ère fois comme un Agneau - à sacrifier -, et revenant bientôt comme un Lion - pour gouverner -. Il n'a pas dit expressément qu'il nous aimait, mais il l'a fait, il nous a aimés jusqu'au don de sa vie, et ce sont ses disciples - moi compris - qui disent que Jésus nous a aimés et veut encore nous manifester son amour...

"Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,2 à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu.3 Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance,4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance.5 Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné."
Moins que l'intelligence, ou à la suite de l'intelligence, cherchons l'amour.
A la suite de l'humanisme bien-pensant mais peu juste, cherchons le Dieu qui intrinsèquement est amour. Ce qu'il a prouvé.
Qu'il vous bénisse jusqu'à une connaissance-expérience dans la fusion de son amour.

___________
* A partir de là la question de l'immanence est à (re)poser...

 

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2016 6 17 /12 /décembre /2016 13:37

suite de...

Si on ne respecte pas la valeur de l'amour de ce côté-ci, comment pourra-t-on entrer dans l'Amour permanent qu'est Dieu dans sa sphère éternelle ?

Un autre ennemi de l'amour est le manque de confiance. Le mot confiance nous met directement en relation avec le mot foi - car ces deux mots ont la même racine latine (fido). L'amour inclut en lui-même la confiance. Craindre, c'est pas ou plus avoir confiance. C'est le contrainte de la foi et c'est un pilier de l'amour qui cède : il en résulte que l'amour lui-même va sombrer. Ainsi Jean nous dit-il dans sa 1ère lettre : "La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour."
L'ennemi est donc là la peur, une ou des craintes, voire bien sûr les angoisses qui en sont les géants.

Et là encore ce qui est vrai dans une relation entre personnes humaines (voire entre nous et des animaux), est vrai dans notre relation à Dieu : le manque de confiance trouble notre amour et la perception du sien - les deux n'étant que les deux versants de la même réalité.

Dès lors il est bon de connaître aussi d'où vient la peur qui résulta à l'origine d'un doute - émis et cru - au sujet de la bonté (de l'amour) de Dieu envers l'homme. On lit cet épisode ici en Genèse chap. 3.

Voyez-vous comme tout est relié et s'explique... dès lors qu'on prend une source de connaissance juste !?

La vérité est donc bien que l'amour ne nous habite pas de façon constante - on n'est pas amour ! -, mais encore que le mal (sous au moins une ou diverses formes : peur, jalousie, convoitise (mauvais désirs), injustice, ignorance, mensonge...) est tellement vivant en nous que nous chutons régulièrement quant au bien, quant à nos bonnes intentions même, quant à nos résolutions - Et avec chaque nouvelle année en général vient aussi le temps des farouches résolutions, non ?!...

Mais Dieu nous appelle surtout à devenir vrai, intègre, devant lui et devant notre propre conscience. "Si nous nous jugions nous-même, dit la Bible, nous n'aurions pas a être jugé par des afflictions et jusqu'à la mort même". "Ne nous séduisons pas nous-même" pour ne pas venir à Dieu : c'est le pire calcul que nous puissions faire (comme il est écrit là).

Que promet donc le Dieu qui est Amour à ceux qui croient que cet amour nous a été principalement manifesté par la crucifixion de Jésus son Fils ? Soupesez véritablement la force de ces paroles :
"Déclarés justes sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par l’intermédiaire de (celui qui devient) notre Seigneur Jésus-Christ ;2 c'est aussi par son intermédiaire que nous avons accès par la foi à cette grâce, dans laquelle nous tenons ferme, et nous plaçons notre fierté dans l'espérance de prendre part à la gloire de Dieu...3 Bien plus, nous sommes fiers même de nos détresses, sachant que la détresse produit la persévérance,4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et la victoire dans l’épreuve l'espérance.5 Or cette espérance ne trompe pas, parce que l'amour de Dieu est déversé dans notre cœur par le Saint-Esprit qui nous a été donné."
Voilà comment nous avons à recevoir et à vivre de cet amour qu'est Dieu se donnant à nous.

Et comment ce don de l'amour dont notre coeur manque jusqu'au soupir ou au suicide, nous est-il (devenu) accessible ? "6 Alors que nous étions encore sans force (même pas nés), Christ est mort pour des pécheurs au moment fixé.7 A peine mourrait-on pour un juste ; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien.8 Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous."
Et dès lors que nous sommes considérés comme justes grâce à son sang - à sa crucifixion -, nous serons à bien plus forte raison sauvés par lui maintenant ressuscité de la colère de Dieu qui arrive toujours plus forte et ample sur le monde. Lettre aux Romains ch. 5

Soyez sauvé-e - si ce n'est fait. Autrement soyez affermi-e pour obtenir les meilleures récompenses de la foi, la vie éternelle en tout premier lieu.

Et demain on parle encore d'amour...

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 11:36

Après quelques décennies d'existence terrestre où mes yeux aimèrent puis se détachèrent des appétits les plus matérialistes, il reste que rien n'est plus beau que l'amour.

Mais voilà ! Au-delà du mot, au-delà de l'acquiescement qui peut nous réunir, la question n'est pas : Qu'est-ce que l'amour ? - le définir par des mots ne peut certainement qu'en réduire la réalité à un concept -, mais : Quelles sont les conditions favorisant et permettant que l'on aime ? C'est-à-dire que j'aime jusqu'à indépendamment des contingences ou considérations terrestres. Que j'aime tout court, en soi ! C'est-à-dire non à partir d'un objet particulier qui déclenche que je l'aime, mais d'un amour qui aime à partir de lui-même, dont la combustion en moi - car l'amour est un feu - dépend d'abord du fait qu'il est là - ou pas : l'amour est une habitation de l'existant.

C'est une fusion qui s'opère dans notre être le plus intérieur - dans notre esprit en communion avec l'Amour qui est, que la Bible appelle Dieu (avant de lui donner un nom d'accès plus personnel). Ce qui fit écrire à "l'apôtre de l'amour" comme on l'appelle parfois, Jean : "Dieu est amour". Mais il n'est pas que... amour ; sinon on pourrait aussi dire l'Amour c'est Dieu, ce qui est une particularité de l'Être de Dieu, mais non sa totalité. Ce qui fait aussi que la permanence, l'immuabilité que Dieu est en tant qu'Amour, n'est pas, de notre côté, un partage aussi permanent. Pourquoi ? parce que d'autres éléments de ce que Dieu est aussi, doivent devenir notre partage, si nous voulons connaître un amour défendable face à ses immanquables ennemis.

Pour avancer dans cette connaissance - dont la finalité est que nous devenions amour, c'est-à-dire que l'amour qui est Dieu demeure en moi -, il faut lâcher (de) nos pré-jugés, toutes sortes de pensées conditionnantes fausses (notamment sur la réalité de Dieu) car l'amour ne peut être sans vérité, c'est-à-dire là où il y a du mensonge (et à un degré moindre des erreurs ou de l'ignorance que la conscience ne peut discerner).
Ainsi le Bien qu'est l'amour a besoin du Bien que sont les vérités en soi, dont celles sur Dieu. C'est pourquoi Jésus insiste régulièrement quand il parle, disant en préambule : "En vérité, en vérité, je vous le dis..."

La et les vérités expriment une justice particulière : La justice, la justesse même, est un autre Bien, sans quoi l'amour ne pourra subsister. Concrètement, que dans un couple s'immisce entre les conjoints du mensonge, en commençant parfois par des dires approximatifs, évasifs car à la limite du prononçable, un manque de justesse donc (comme des demi-vérités), est l'amour même le plus brûlant, le plus profond, va prendre du plomb dans l'aile. Et il se portera de plus en plus mal si des injustices d'en mêlent. Cela semble rien que de prendre dans les fournitures de bureau de l'entreprise un stylo ou une cartouche d'imprimante, un outil ou un peu de matière qu'on sort d'un l'atelier, une note de frais truquée... Autant de gains mesquins, de détournements qui semblent insignifiants, mais qui ont des conséquences qui s'étendent bien au-delà de l'utilisation qu'on peut faire de ces choses chapardées, détournées, "empruntées", volées, parfois même sur fond d'une justification... qui n'excuse rien ! On ne rend pas le mal par le mal, et depuis toujours "qui vole un oeuf vole un boeuf". Le vol est une injustice, et parfois on crie à l'injustice pour ce que nous voyons qui se commet contre nous, mais sans voir que nous-même nous commettons à notre niveau, de notre place, quelque injustice. Et cela l'amour en nous le sait, le vit, et comme un oiseau à la fois fort et fragile, il perd de sa force quand nous nous perdons loin de ce qu'est la vérité et la justice de comportement....

Or qu'est-ce qui est important ? De récupérer par fraude un beau couvert dans un resto ou de payer un peu moins d'impôt en falsifiant une déclaration. J'ai fait ce genre de choses avant d'être rendu par l'Esprit de Dieu sensible à la vérité,à la justesse, à la valeur transcendante et à la fragilité de l'amour quand on le mélange en nous avec le mal. Et les crises et autres conséquences indirectes n'ont pas manqué de venir telles des jugements sur mon ou notre comportement...

Et puis il y a un ennemi des plus subtils de l'amour - et cela peut paraître curieux : (ce que peut devenir) la sexualité...
Depuis Adam à qui Dieu donna la femme comme "os de ses os et chair de sa chair", il nous a donné la sexualité comme cadeau de l'amour. Encore faut-il ne pas permettre aux démons d'être parmi nos ébats amoureux. On voit comment cela est possible en lisons ce qui se passa sur terre jusqu'à un développement que Dieu jugea de la plus sévère des manières au temps de Noé. livre de la Genèse ch. 6, vers. 1 à 8 où les démons sont appelés "fils de Dieu". C'est en ce sens que l'apôtre Paul divinement inspiré fait la recommandation suivante même aux couples mariés : "Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères." (lettre aux Hébreux ch. 13).
Comprenons avec intelligence que si Dieu a pris la peine de nous faire transmettre des écrits au contenu immuable, c'est qu'ils sont importants pour notre bien, pour nous garder dans la liberté en vis-à-vis des forces asservissantes du Mal qui ne cherchent qu'à nous maltraiter, juger, condamner, accaparer, jusque dans le filet que constitue pour les âmes défuntes le Séjour des morts.

C'est pourquoi, si vous êtes là à la frange où vous pouvez avoir à choisir entre ce qui est Bien et ce qui est Mal, choisissez le Bien car c'est la vie - dont la préservation de l'amour -, et non ce qui est Mal car c'est le retrait de la vie - dont la mort de l'amour, son extinction, voire jusqu'à une mort physique prématurée (j'en suis passé bien près il y a bientôt quatre décennies, et qui peut dire s'il reviendra de là s'il lui arrive de se trouver subitement à la lisière de ce monde !?)...

Si on ne respecte pas la valeur de l'amour de ce côté-ci, comment pourra-t-on entrer dans l'Amour permanent qu'est Dieu dans sa sphère éternelle ?
On va encore voir une autre sorte d'ennemi de l'amour demain...

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 21:08
"CAR DIEU A TANT AIME LE MONDE QU'IL A DONNE SON FILS UNIQUE (JESUS) AFIN QUE QUICONQUE CROIT EN LUI NE SOIT PAS PERDU...

Par là Jésus dit que si nous ne croyons pas EN LUI - autrement dit : si nous ne croyons pas en Dieu PAR LUI -, on est perdu ! Mais qu'est-ce qui est perdu ?

Il faut revenir au fait que créés à l'image de Dieu, nous sommes chacun une entité à la fois Une et Pluriel. Essentiellement Une mais aussi fondamentalement Multiple, savoir que nous sommes une âme dans un corps et potentiellement un esprit joint à cette dualité (dualité que la Bible appelle "la chair", par opposition à l'esprit dont l'origine est Dieu lui-même)

Ce que menace le plus gravement ruine, déstructuration**, perdition, anéantissement, c'est notre âme, dit Dieu. Car le corps est davantage un véhicule que son conducteur. Notre moi ou moi-je, ce qui fait notre ego, c'est la disposition psychique développée dans l'âme - elle-même émergence du corps et en lien avec lui par le sang - est-il écrit dans le Lévitique 17.11). Ainsi notre être (ou existant) le plus possiblement permanent, est de nature psychique (du grec psuché qui est l'âme), et donc ne saurait se réduire au cerveau et à sa nature physique*.

Dans la Bible on peut lire cette révélation importante que Jésus délivre (en Matthieu 10.28) : "Ne redoutez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent pas tuer l'âme. Redoutez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne (enfer ou étang de feu et de soufre dans l'Apocalypse)". Et donc dans l'affirmation qui se déroule article après article, la foi au Christ Jésus ou Mashiah Yeshoua, permet d'éviter cette fin dernière - que je trouve pour ma part terrible - qui consiste à être détruit et disparaître vivant en tant que conscience individuelle que je suis, chacun que nous sommes, alors que le Créateur a(vait) prévu que nous puissions vivre cette réalité de nous-même éternellement dans un Bien sans nuage avec lui...

On ne va pas développer ici sur le sort du corps qui a été tiré de la terre et qui a été condamné par la chute adamique à redevenir poussière, si ce n'est pour dire que ceux qui auront gardé leur identité propre (dans les deux sens du terme), recevront aussi un nouveau corps, immortel, incorruptible, pour vivre leur éternisation en Dieu et en Christ...
Ainsi on doit savoir que la mort physique est essentiellement la séparation du corps et de l'âme (ou du couple âme-esprit formé quand on a cru au point de recevoir de Dieu "des arrhes" de son Esprit). Jésus est aussi venu dire que cette mort est plus réellement un sommeil, un endormissement par rapport à ce côté-ci du Réel (Jean 11.11- 1Thessaloniciens 4.13)...

La mort c'est aussi et premièrement la mort spirituelle, qui fait que créature de Dieu originellement tri-unitaire comme lui (avec un corps, une âme et un esprit), on se trouve réduit à n'être d'un corps et une âme, quand on s'éloigne et persiste loin des ordres, lois, principes... divinement établis pour notre bien et pérennité.
Jean 1.12 : "
A tous ceux qui l'ont acceptée (Jésus la lumière du monde venue de Dieu), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu", c'est-à-dire de ne pas connaître la mort qui est séparation éternelle d'avec Dieu.

D'où le développé suivant écrit pas quelqu'un qui a connu  comme les autres cette mort spirituelle avant d'être réintroduit dans le dessein éternel de Dieu : "Quant à vous, vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés,2 que vous pratiquiez autrefois conformément à la façon de vivre de ce monde, conformément au prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui est actuellement à l’œuvre parmi les hommes rebelles.3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre : notre conduite était dictée par les désirs de notre nature propre, puisque nous accomplissions les volontés de la nature humaine et de nos pensées, et nous étions, par notre condition même, destinés à la colère, tout comme les autres.4 Mais Dieu est riche en compassion. A cause du grand amour dont il nous a aimés,5 nous qui étions morts en raison de nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés." Lettre aux Ephésiens au ch. 2

Puisse ce Dieu qui désire nous sauver tous de la perte de notre réalité et identité personnelles être votre lumière dans la perception de ces vérités les plus hautes et déterminantes pour nous.  

_________
* Le cerveau est l'interface entre le corps et l'âme comme l'écran avec la mémoire vive est interface entre le reste dur d'un ordinateur et son utilisateur. Si on voulait admettre cette conception du vivant on pourrait faire de très grands progrès dans la résolution de plusieurs de nos problématiques... mais bien sûr cela suppose ou sous-entend la reconnaissance de la réalité de Dieu - ce qui est le coeur et les poumons et les entrailles... de nos problématiques.

** Le mal d'Alzheimer montre déjà ici que notre identité psychique personnelle peut se perdre. On parle de détricotage - de socialisation d'abord, voire de la conscience de soi.

 

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 22:14

"CAR DIEU A TANT AIME LE MONDE... dit la Bible

Le monde (en grec cosmos dans le texte biblique original) désigne diverses réalités dont surtout
- l'ensemble des habitants de la terre, les hommes, la race humaine; ou encore
- la multitude des hommes séparés de Dieu, ceux qui vivent sans Dieu et/ou sont hostiles à Christ.
Voilà ce que Dieu a aimé avec un amour qui tient de la passion dévorante : vous, toi, moi, nous tous nés en un temps ou un autre ici ou là sur cette terre, croyant en lui ou hostile à l'idée de sa réalité.
Il a aimé de l'amour qu'il est, infini en soi MAIS conditionnel dans sa manifestation (contrairement à ce qui se dit ici ou là, car l'amour de Dieu ne peut se séparer de ses autres attributs essentiels : ce qui est juste et sa pureté).

Je viens d'avoir un âpre débat avec un homme qui, pour faire accepter sa religion comme étant la dernière et de là la plus universelle, cherchait avec insistance à me faire admettre que le Dieu de la Bible ne s'intéresse pas à tous les hommes mais uniquement aux juifs.
Il fonde cela sur une parole même de Jésus qui a dit qu'il n'avait été envoyé que vers les brebis perdus d'Israël. De là sa conclusion - qu'on lui a enseignée - que sa religion est destinée au reste du monde, au cosmos !

Il était facile de lui répondre que Jésus a aussi dit à ses apôtres et disciples qu'ils aient à aller faire de toutes les nations des disciples (Matthieu 28.19), commençant par Jérusalem où ils étaient, puis en Samarie "et jusqu'aux extrémités de la terre" (Actes des apôtres 1.8). Mais il ne voulait pas démordre que les nations dont Jésus parlait c'étaient les tribus dispersés d'Israël. De là il conclut que c'est sur leur propre initiative que les apôtres et chrétiens ont christianisé les nations (notamment) occidentales.

Je lui dis qu'il y a une différence entre ce que sont les nations (en grec ethnos) qui forment le monde, et ce que sont les tribus (grec phule) formant Israël. Mais il ne peut pas entendre, car il a intégré ce qu'on lui a dit et y revient plusieurs fois pour que je comprenne bien ce qu'il dit. Ce qu'il dit de juste - que j'acquiesce - et ce qu'il dit de faux - que je réfute.
Drame de la force que peut prendre sur notre entendement une chose entendue à quoi on a mordu comme une truite à un ver recouvrant un hameçon. C'est au point où l'échange devient tellement décalé que l'Esprit de Dieu finit par me dire qu'il ne sert plus à rien de continuer à parler. Lui veut continue : il me dit finalement que ça lui a plu de débattre, de trouver de la répartie même si on n'est pas arrivés à voir de la même manière.

Moi je suis plutôt navré de ce que l'ouverture d'esprit qu'il annonçait dans son désir de parler de Jésus et de la Bible n'était qu'un leurre. Mais certainement pas du temps perdu ! Parce que j'ai bien remarqué que quelquefois des paroles l'ont touché au-delà ou autrement que ce qu'il croyait obtenir en retour de son désir de parler avec moi.
Maintenant il reste à Dieu à faire du chemin dans son âme pour qu'il ose accepter de voir et de remettre en cause des fondements qu'il a reçus sans jamais les observer en vis-à-vis de la vérité comme Dieu la révèle dans le Livre où Thora (Ancien Testament) et Injil (Nouveau Testament) antagonistes sur un même plan sont intelligemment associés pour former la plus complète révélation dont nous ayons besoin... 
C'est pourquoi aussi il est écrit sur "ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés : Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge.*" Tout le contexte ici

Que le seul vrai Dieu vous garde d'être trompé-e par des mensonges touchant à votre avenir éternel. Aimez la vérité et Dieu pourra vous faire ressentir son amour.

__________
* Contre cela la compassion peut conduire le chrétien à prier (intercéder) pour que le voile (religieux ou aussi d'incrédulité) qui a déjà été déchiré dans le Temple de Jérusalem au moment de la mort de Jésus soit ôté du coeur.

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 12:51

Désordre de santé (physique ou psychique), difficultés quant au travail, au couple, aux enfants, à un relationnel sensible autre, à l'argent... Qui est exclu de sérieux problèmes personnels, d'adversités, d'incompréhensions, de confrontation à nos propres limites sous une forme ou une autre ?
PERSONNE ! Qui peut dire qu'il se suffit à lui-même ? Et si quelqu'un le croit, qu'il regarde seulement comment et quand il va finir ici-bas ?...

Dès lors, on peut prendre appui sur l'activisme ou l'alcool, la drogue ou un-e psy, un-e avocat-e, un bouc-émissaire sur lequel se défouler, la télé et ses programmes dérivatifs, voire entretenir un pan de vie cachée, double... chacun de ces moyens pouvant donner effectivement un soutien - mais accessoire, jamais longtemps acquis -, une béquille, un placebo...

Mais on peut aussi trouver comme aide ce que certains ont jugé être - sans rien y connaître -, avec mépris et sans discernement, justement une béquille, un leurre, de l'imaginaire, savoir une foi en un Dieu réel qui se dévoile... d'autant nous croyons JUSTE !
Et si quelqu'un a jeté comme on dit "le bébé avec l'eau (sale) de son bain", c'est-à-dire Dieu avec la religion, sachez qu'il est possible de trouver l'Un sans s'empêtrer dans l'autre - qui peut effectivement être comme un opiacé.

Voici un exemple de message* qui s'adresse à quelqu'un qui a la foi, une foi qui peut avoir besoin d'être mieux assise ou ré-assise, sachant que la Bible définit la foi comme "venant de ce qu'on entend qui nous vient de Paroles de Christ" (de l'Evangile) :

"JE SUIS" POUR TOI !

"Dans sa Parole, Dieu dit "Je suis qui je suis" (Exode 3.14).

Ainsi, quel que soit votre challenge aujourd’hui, le grand JE SUIS vous dit : "Je suis pour toi tout ce que tu as besoin que je sois."

    •    Avez-vous besoin de guérison ? Dieu vous dit : "JE SUIS l’Eternel qui te guérit" (
Exode 15.26)

    •    Avez-vous besoin de lumière pour éclairer votre chemin ? Dieu vous dit : "JE SUIS la lumière du monde" (
Jean 8.12)

    •    Avez-vous besoin d’être libéré(e) d’une mauvaise situation ? Dieu dit : "JE SUIS ton libérateur" (
Psaume 18.3)

    •    Avez-vous peur de l’avenir, de ce qui vous attend demain ? Dieu déclare pour vous : "JE SUIS le bon berger. (...) Tu ne manqueras de rien." (
Jean 10.11 et Psaume 23.1)

    •    Avez-vous peur des opinions des hommes, de ce qu’ils annoncent ? Dieu dit : "JE SUIS l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin." (
Apocalypse 22.13). J’ai le mot final pour ta vie. J’ai le premier mot et le dernier mot, dans ta situation.

N’ayez pas de crainte face aux problèmes auxquels vous faites face. Le grand JE SUIS, le grand JESUS vous dit : "Ne crains pas ! Je suis pour toi ce que tu as besoin que je sois."

 

Et si vous vous dites "C'est bien, mais moi j'ai pas la foi !", eh bien vous pouvez aussi, ICI et MAINTENANT, commencer à l'acquérir - la foi s'acquiert ! - en disant simplement "Si c'est vrai, moi je voudrais bien croire cela. Si tu existes Dieu, si tu m'entends Jésus, moi aussi je voudrais bien savoir et croire en Toi."

Saisissez la bénédiction qui est là à votre portée. Soyez béni-e.

______________
* source : Eric Célérier - Un Miracle Chaque Jour - Topchrétien.

Un Miracle Chaque Jour - Image du jour

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : OSER TOUCHER LA LUMIERE !
  • : Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.
  • Contact

Recherche