Jésus est maintenant cloué et attaché sur son instrument de supplice, une croix, depuis presque trois heures. Le ciel a la couleur et la lourdeur d'une chape de plomb, tenue en suspens au-dessus du monde.
Dans un mouvement plein de courage, presque un soubresaut, Jean s'anime et se faufile pour rejoindre tout près de la croix deux femmes qu'il vient d'apercevoir et semble reconnaître. (les autres sont plus en arrière).
Jésus le regarde arriver... Jean n'ose pas lever les yeux. Il fixe les pieds ensanglantés, aux orteils crispés, transpercés par un énorme clou. L'émotion lui monte aux yeux et à la gorge. Il ne voudrait pas défaillir. Le sentiment qu'il a de sa fuite et de celle de tous les autres lui pèse atrocement depuis hier soir. Mais il veut être là, maintenant.
Jésus bouge un peu la tête du côté de sa mère qui est là depuis au moins deux heures, debout, vieillie, accablée, chancelante, l'âme comme traversée par un glaive. Créature là pitoyable, qui avait accepté avec tant de simplicité et d'innocence de servir l’Éternel Dieu, sans la moindre idée du scénario divin. Hébétée, interdite, sidérée, sans plus pouvoir penser, ayant déjà connu les affres d'un veuvage quelque peu prématuré, il lui faut un soutien immédiat, sensible, aimant, pour ces jours de vallée de larmes et d'ombre de la mort qui plus que jamais sont là. Sans céder à la sensiblerie, Jésus l'interpelle par un mot qui pose (comme il a déjà dû faire à Cana) une juste distance entre elle et lui : - Femme... Voici ton fils. Marie regarde Jean, à qui Jésus dit maintenant : - Voici ta mère. Le jeune homme (dont la maison est à Jérusalem) comprend qu'il lui faut prendre chez lui Marie et la garder près de lui. Ainsi pourra-t-elle entrer elle aussi dans la suite des événements...
Puis c'est une obscurité inouïe qui tombe sur le lieu (et sur toute la terre, fut-il dit après), qui durera pendant trois heures, de midi à quinze heures. Trois heures de fin d'un monde, d'angoisses irrationnelles fondant sur le genre humain. L'épouvante règne comme dans une maison hantée où les démons tels des chiens ou des taureaux en furie exultent.
Jésus se remet à prier, se concentrant à l'extrême pour rester cohérent dans son âme. De la voix encore puissante d'un homme à bout mais qui ne veut pas désespérer, il lève la tête vers le ciel sombre et fermé et appelle son père : - "Éloï, Éloï ! Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m’as-tu abandonné !?… Sa voix se casse, il s'étouffe. Il est homme et plus rien qu'un homme livré aux pires conséquences des malédictions entrées en Eden dans le premier Jardin. Condition adamique déchue qu'il a acceptée et voulu épouser dans un amour inouï, pour en sauver le genre - à ce moment encore irrémédiablement condamné. En sauver au moins quelques-uns. Il poursuit à voix basse : - "Pourquoi t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?... Éternel, ne t’éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours ! Protège mon âme contre le glaive, ma vie contre le pouvoir des chiens! Sauve-moi de la gueule du lion, délivre-moi des cornes du buffle ! … Je publierai ton nom parmi mes frères, Je te célébrerai au milieu de l’assemblée…"
Le temps s'est éternisé comme ne pouvant pas aller plus loin. L'air semble manquer. Le soleil darde ses rayons comme des guêpes dans les chairs à vif où se mêlent la sueur et le sang. Partout sans bruit des mouches excitées sucent le sang et les humeurs. Il voudrait les chasser ; se gratter... Dans l'invisible Satan exulte. C'est son heure. Enfin l'heure de sa victoire absolue ! Judas s'est suicidé - tant pis pour cet imbécile qu'il aurait revêtu de la puissance ! C'est la fin de ce Jésus qui voulait, qui pensait lui tenir tête et débandait ses hordes avec impudence. C'est désormais la voie à sa toute-puissance à lui, Astre éternel brillant qui va pouvoir se faire adorer par tous : La terre est à lui, pour l'éternité !
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La lumière du jour revient et un vent d'est apporte des bruits de l'activité du temple. C'est l'heure du sacrifice. Des agneaux bêlent. Jésus les entend et parvient à les écouter, lointains comme venant d'un autre monde. De beaux agneaux de l'année, sans défaut et sans tache. Les plus beaux des troupeaux... quand encore les coupables ne trichent pas sur la qualité requise. Des agneaux qui ne prospéreront pas, bientôt égorgés... Jésus sait qu'il est la fin de la Loi (des religions en tant que système), l'accomplissement de la justice divine ; Celui qui fait naître la foi qui sauve et peut la rendre parfaite. Dans un souffle court et d'une voix affermie il peut dire maintenant : - Tout est accompli.
Nicodème apercevant la tête qui tombe sur la poitrine, se souvient de la parole de Jean le Baptiste qu'on lui a rapportée : "Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde." Quel prodige ! se dit-il en fixant la croix... sur laquelle il voit maintenant le Dieu descendu élevé comme un trait d'union entre ciel et terre, sanguinolent comme tous les holocaustes et tous les sacrifices consumés par le feu sur l'autel. Rendu de la couleur bariolée sombre des péchés de la race humaine, il semble là comme incrusté au bois à jamais. Tout à la fois bouc-émissaire honni, sacrifice de culpabilité propitiatoire, offrande d'agréable odeur à l’Éternel. Jamais la terre ne reverra pareil et si puissant spectacle !
Au cœur du silence et des murmures, soudain Jésus pousse un grand cri tout en disant d'une voix exténuée : - Père… je remets mon esprit entre tes mains. Et il expira.
Le centenier romain qui se trouvait en face de lui, voyant qu'il avait ainsi expiré, dit : Vraiment cet homme était fils de Dieu !
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- Heureusement que tu avais fait tailler ce sépulcre, dit Marie de Magdala à Joseph d'Arimathée. - Je crois qu'il n'y a pas de place pour le hasard avec notre Dieu, répond modestement l'homme riche. - C'est vrai, Dieu ne joue pas aux dés comme les romains, renchérit Thaddée. Nicodème rejoint le petit groupe : - Il s'est passé une chose, une chose si grande et si belle, dans le temple, exactement à l'heure où Jésus notre Mashiah a expiré : Le rideau, le gros rideau lourd qui sépare le lieu très-saint du lieu saint, s'est déchiré ! Entièrement ! En deux, et de haut en bas ! Vous rendez-vous compte ? De haut en bas. - Par les bras puissants d'un ange ou par l’Éternel lui-même. - Et qu'est-ce que ça veut dire frère Nicodème ? - L’Éternel notre Adonaï nous dit qu'il a agréé la mort de son unique ! Qu'il a fait tomber par elle le mur de séparation et d’inimitié qui nous séparait tous de la glorieuse présence. - On va pouvoir toucher Dieu alors, dit Thomas !? - En quelque sorte oui.
- Maître, dit encore Thomas, je n'ai pas entendu ce que tu as rapporté à mes frères de ta rencontre de nuit… - Je t'en prie - je vous en prie -, ne m'appelez plus Maître, car il y en a un seul et nous le connaissons maintenant. J'ai dit que lorsque je suis allé le voir une certaine nuit, il m'a rappelé l'épisode que nos pères vécurent dans le désert quand leurs fautes avaient amené dans leur camp des serpents brûlants qui les faisaient mourir tous. Moïse reçut alors de se faire une haute perche sur laquelle fixer un semblable serpent fait d'airain. Pour que chacun du peuple atteint par une morsure mortelle, qui y regarderait, ne périt pas mais conserve la vie. Tout le petit groupe avait écouté l'ancien maître devenu disciple, et dans le silence chacun essayait de faire la translation de l'histoire ancienne à la crucifixion du Maître. La peur se dissipait ainsi par moment, sous une espérance qui semblait folle, que Jésus soit à nouveau parmi eux.
Nicodème dit encore : - Cela m'a aussi permis de comprendre la seconde parole(des 10 commandements), concernant les images taillées qu'Adonaï notre Seigneur abomine. C'est qu'il y a dans notre histoire et dans toutes les choses visibles tout ce qui est nécessaire pour que par elles nous approchions et saisissions ce qu'il en est dans l'invisible vivant. - C'est pour ça que notre Rabbouni parlait souvent en paraboles, dit une des Marie ! - Nous on n'a jamais aimé les images, contrairement aux autres peuples qui se font des idoles de pierre ou de bois, dit un autre disciple. - Quand est-ce qu'il reviendra ? - "L'an prochain à Jérusalem", répondit Nicodème mu par un certain automatisme. Je veux dire que pour notre Seigneur mille ans ici sont comme un jour de son éternité. Vivons donc, puisqu'il nous accorde encore la vie, et attendons-le comme si son retour était pour ce soir ou demain. Matthieu - Il a dit aussi de nous aimer ! Et d'aimer même nos ennemis. Et ça pour moi c'est pas facile… - Pour personne, dit Jacques. Mais essayons, et avec des efforts on y arrivera au moins un peu. - C'est un commandement que nous avons reçu, dit André ! - L’Éternel peut-il commander d'aimer ?!... C'est Jean qui a posé la question, soulevant l'oxymore. Et il continua : - Je ne sais pas comment il va faire, mais il nous donnera lui-même cette capacité. Sondons encore les Écritures des rouleaux ; je suis sûr qu'elles renferment à nos yeux, à nos cœurs - tout comme la nature - beaucoup de choses cachées magnifiques, qui peuvent nous aimer à comprendre. Nicodème : - Oui, ce qu'il m'a surtout dit en cette nuit mémorable, lumineuse de son assurance et de sa douceur, c'est littéralement : Il te faut naître de nouveau ! Imaginez ma surprise ! Comment puis-je naître une seconde fois, lui réponds-je totalement déconcerté ? Il m'expliqua alors la naissance spirituelle, celle qui vient tout changer dans le fond de nous-même, lorsqu'on reçoit l'Esprit du Très-Haut. J'ai juste compris qu'on doit de cette manière passer de notre insuffisante religiosité, à une dimension de spiritualité toute nouvelle. - Loué soit-il, s'enthousiasma Thomas ! Il va nous faire renaître.
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Jésus est ressuscité ! Il s'est montré aux femmes qui courent le rapporter aux disciples. Est-ce possible ? Est-ce croyable ?
Le soir de ce même jour, alors que les portes de la maison où les disciples se trouvent sont fermées car ils ont (encore) peur des chefs juifs, Jésus vient se présenter au milieu d'eux et leur dit : - Que la paix soit avec vous ! Puis il leur montre ses mains et son côté, percés. Les disciples sont remplis de joie en voyant tout à nouveau leur Seigneur.
Jésus leur dit encore : - Que la paix soit avec vous ! Tout comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. Après ces paroles, il souffla sur eux et leur dit : - Recevez le Saint-Esprit !
Un feu nouveau venait d'être allumé sur la terre ! Des hommes et des femmes tout à fait ordinaires allaient désormais être changés en messagers de cette bonne nouvelle qui peut donner à quiconque croît la paix avec Dieu, ses protections et sa force pour reprendre le dessus sur les forces du mal.
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Dans un groupe de jeunes où il a été invité, très curieux Jérémie interroge : - Pourquoi vous dites que Pâques est une fête alors que c'est le jour où Jésus a été tué !? L'animateur lui explique, en lisant le passage biblique correspondant, l'événement qui est l'origine de la Pâque. - C'est le souvenir d'une libération, de la délivrance de l'esclavage de tout un peuple. Voilà pourquoi c'est une fête, comme on fête la libération de 1945 par exemple. Et surtout, ajoute l'animateur, ce qui compte c'est le rapport du sacrifice de Jésus avec chacun de nous aujourd'hui encore. Car bien au-delà du souvenir, c'est une œuvre intemporelle qui fut accomplie ce jour-là. - Et c'est quoi ? - C'est que Jésus étant mort pour qu'au fil du temps les péchés des êtres humains puissent être pardonnés, arrive un jour où c'est nous, personnellement, qui nous trouvons placés face à cette croix. Face au pouvoir potentiel immense de cette mort tout à fait unique. Parce que Dieu a tellement aimé notre humanité marqué à mort par le péché, qu'il a donné ce fils sans pareil afin que quiconque croit en lui - toi comme moi - puisse échapper par sa foi aux angoisses de la mort et à la domination du péché.
Un jeune prend la parole : - Moi je peux le dire : J'ai connu cette libération en croyant que la mort comme la résurrection de Jésus est une victoire. Satan croyait gagner, mais il a perdu. Jésus est maintenant mon Sauveur, depuis deux ans ; mon parachute par rapport à la chute d'Adam. - Ah oui, belle image Adrien ! - Et vous dites il suffit de croire, demande Jérémie !? C'est un peu facile ! - C'est le point de départ. Ensuite la foi est, avec la raison, le fil rouge de toute notre existence dans ce bas-monde. "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé !". Oui c'est facile. Mais pourquoi alors pas plus n'arrivent à le croire !? - Oui, pourquoi ? - Pourquoi les amis ? Cyprien - Parce qu'on est tous bien formatés par la culture dans laquelle on naît. Dans un univers athée tu deviens naturellement athée, c'est logique ! Amid - Oui et quand tu es né dans une religion qui t'entoure de partout, tu te mets à croire comme les autres. Sauf qu'ici la laïcité te donne une porte de sortie ! Mais alors tu crois plus vraiment en Dieu, tu l'oublies, et même tu sais plus où tu en es. - Voilà, ça c'est l'expérience d'Amid. Chacun a un parcours de vie différent avant d'arriver à Jésus. Antoine veut prendre la parole : - Moi j'ai eu du mal à croire parce qu'en fait je ne voulais pas avouer mes fautes à Dieu. Je me cachais pour faire des choses mal. Je disais que ça allait bien alors que ça n'allait pas du tout. Je me disais que Dieu peut-être me voyait, s'il existait. Mais je n'arrivais à lui dire ouvertement mon péché... Et quand j'ai pu lui dire, voilà : j'ai été libéré et j'ai reçu sa paix. Amid - Y a qu'en trouvant Jésus qu'on trouve Dieu. C'est comme ça ! Maintenant moi aussi je suis cool. Jérémie - C'est pour ça que vous avez l'air si paisible tous !? C'est rare, et c'est un peu ce qui m'a attiré chez vous. - Il dépend de toi de recevoir de Dieu le pardon de tes fautes et son Esprit-Saint. Parce que c'est par ce chemin que se trouvent la paix, l'amour, une vraie force face à l'avenir, et l'éternisation de ton âme, c'est-à-dire la vie éternelle... Veux-tu cela maintenant toi aussi ? Attention : Il ne faut pas répondre oui pour nous faire plaisir ou juste pour faire partie du groupe ! C'est seulement si maintenant tu ressens un réel besoin de Jésus.
Yerushaláyim (Jérusalem), fin de la troisième décennie de notre ère. 6ème jour (jour où Dieu créa l'homme).
Salmon – Tu as entendu ce qui se passe du côté de Golgotha !? David – Shalom Salmon ! Qu'est-ce qui se passe à Golgotha ? Salmon – Les romains sont en train de crucifier des brigands. David – Rien de bien nouveau ! Salmon – Quand même ! On arrive à un grand shabbat et les chefs du Sanhédrin (tribunal religieux) seraient à l'origine d'une des mises à mort ! Et ça avait l'air urgent de chez urgent d'après ce que j'ai entendu. Étonnant non !? David – Pour dépendre les corps avant le commencement de la fête. Arrive Moshé tout excité : - Eh David, shalom, il paraît que c'est Jésus qu'on veut crucifier ! Tu sais, celui qui fait des miracles et a de bonnes paroles pour les pauvres. David – Non !? Celui qu'on a vu guérir un paralytique à la piscine de Bethesda ? Moshé – Oui et entends comment ça rouspète du côté de chez Pilate ! Arrive Josh – Jésus a été arrêté cette nuit. Il paraît qu'on est en train de lui donner les 40 coups moins 1 quelque part dans Antonia (Palais du gouverneur romain). Salmon – Aïe ! C'est dur mais au moins il ne sera pas crucifié ! Qu'est-ce qu'il a bien pu faire pour mériter ça ? Moshé – Il n'a pas été tendre avec les prêtres ! Je l'ai entendu les traiter de race de vipères ! David – Le racisme est-il une faute que condamne la Torah (la Loi ou Écritures qui fondent la religion juive) ?! D'ailleurs c'est même pas du raciste ! C'est comme quand il leur aurait dit que leur père c'est le diable. Il paraît qu'il y avait de l'orage dans l'air ce jour-là ! Moshé – Ça a toujours été chaud entre lui et tous ces religieux qui font les beaux par devant, mais dans le fond on ne sait pas tout ce qui se passe !... Salmon – Si tu veux mon avis, c'est tous des hypocrites ; alors que Jésus, je l'ai vu et entendu une fois, c'est un parfait. Il guérit, il chasse les démons, et ses paroles - je sais pas comment dire... elles coulaient dans mon âme comme un miel liquide descend dans la gorge. Un délice ! Josh – Moi j'ai compris pourquoi il était si dur avec les prêtres et les lévites ! Parce qu'en fait ils se donnent pour justice uniquement les articles de la Torah, sans la moindre miséricorde. Et en fait, ils les transgressent, peut-être autant que nous (malgré toute notre bonne volonté). Alors Jésus les traite comme ils font eux-mêmes avec nous, selon la même loi, œil pour œil. Dureté pour dureté. A la différence d'avec ceux qui le suivent, à qui il manifeste de l'attention, de la compréhension... une gentillesse comme j'ai jamais vue. Moshé - Ça ne veut pas dire qu'il méprise la Loi et que pour lui tout le monde il est beau, tout le monde il ira au Paradis ! Moi je l'ai entendu dire à la femme adultère - qu'il a sauvée de la lapidation : Va, et ne pèche plus ! David - Sinon la condition devient pire. Forcément ! Salmon – Tu as raison Josh, et toi aussi Mosh ; je comprends mieux maintenant… Je suis sûr qu'on n'imagine même pas la moitié du quart du sens de ce qu'il dit. Moshé – Moi je connais un peu un apôtre - Jean il s'appelle -, je lui demanderai encore des choses. Salmon – Hey, c'est quoi cette clameur !... Moi j'y vais, je sens qu'il se passe vraiment de drôles de choses ici ce matin…
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Face au mont Golgotha (autrement appelé Lieu du crâne), au nord-ouest de Jérusalem.
Élisée – Il parait que c'est Jésus. Barthélémy – Oui. On le reconnaît même pas tellement ils l'ont massacré. Quels ss… (Il retient sa colère). L'horreur comme j'ai jamais vu… Comment des hommes peuvent-ils faire ça à un autre homme !?... Moi je comprends plus rien. Élisée – Pour comprendre déjà, il faut voir Satan et les démons qui sont derrière tout ça ! Barthélémy - Au fait, je cherchais Pierre ! Tu l'as pas vu ? - Non, pas vu.
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Jésus a été cloué sur le patibulum comme certains clouent une peau de bête sur une porte pour se protéger des mauvais esprits. Une fois les deux bras ficelés, il a été monté en l'air jusqu'à ce que la pièce de bois prenne sa place - dans un sursaut terrible, sur le poteau de la condamnation et du supplice. Jean à Philippe : - Tu crois qu'il nous voit ? - Je sais pas... Je sais pas ce qu'on a fait de mal pour en être arrivé là !?... A côté d'eux Nicodème qui les a entendus cite la parole du prophète Isaïe : - "Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié."
Jean et Philippe ont d'abord sursauté. Philippe a eu un mouvement de recul, presque de répulsion en découvrant à son habit qu'il s'agit d'un des prêtres du Temple. Celui-ci le regarde droit dans les yeux et poursuit sa lecture : - "Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris." - Mais attends Maître, l'interrompt Jean. Que dis-tu là !? D'où tiens-tu ces paroles ? Tu es prophète ? - C'est Isaïe qui a prophétisé il y a 700 ans : "Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n’a point ouvert la bouche." Les yeux et les oreilles grand ouverts quelques hommes présents ont écouté, comme magnétisés par ces paroles étrangement nouvelles. - Mais, mais j'ai jamais entendu cette écriture dans la synagogue, réagit Philippe ! Tu es sûr ? Et pourquoi n'es-tu pas avec les autres du Sanhédrin, là-bas ? - L’Éternel Adonaï notre Dieu sépara le premier jour la lumière d'avec les ténèbres, après qu'il l'eut prononcé. La lumière est venue mais ils ne l'ont pas reçue. Ils ont préféré rester attachés à leurs œuvres sombres, cachées, que pourtant lui est venu nous rendre visibles, plus encore que les paroles de notre Loi. Jean – Et toi tu as cru que Jésus…!? - Est l'oint de l’Éternel, le fils du Psaume deuxième. Peut-être celui-là même que le prophète annonça encore comme devant naître d'une jeune fille vierge… On le saura bientôt.
- Il a dit quelque chose ! Il a dit quelque chose ! Comme une vague qui roule, un murmure sourd parcourt les rangs épars. - Quoi, quoi ? - Il a dit "Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font." Nicodème – Alors c'est bien lui. Parce qu'instantanément il s'est souvenu de la fin de cette prophétie : " il a intercédé pour les coupables." - Hashem soit loué ! C'est lui ! Son cœur se gonfle comme la voile d'une embarcation qui prend le meilleur des vents. Il n'a jamais été aussi heureux de toute son existence.
Au bout d'un moment où chacun reste tendu vers la croix dans l'attente d'une autre parole, Jean ajoute : - Je le crois aussi… Pierre avait été inspiré par la Rouah du Très-haut quand il avait dit sans la moindre réflexion : - Tu es le fils du Dieu vivant ! Nicodème – C'est cela. On y est les enfants ! C'est notre Mashiah. C'est le Messie de notre peuple. - Mais Maître, réagit Philippe, il est en train de mourir là !? Au même moment une pensée pleine de vie le traverse et il ajoute sur un tout autre ton : - Il va ressusciter ! C'est ça, on va le voir ressusciter !? Comme il a fait avec Lazare à Béthanie ! Oh oui ça va être glorieux ; pour fermer la bouche à tous ces religieux qui n'ont eu que l'endurcissement comme réponse à ses lumières. Pour mettre dehors ses romains qui nous prennent pour des esclaves. - Chuuut ! fait Nicodème. Attendons, et ne risquons pas d'attirer l'attention au détriment du plan de Dieu.
C'est que l'homme connaît la suite du chapitre 53ème d'Isaïe dont il se dit intérieurement la suite : "Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants, et frappé pour les péchés de mon peuple ? On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche. Quoi qu’il n’eût point commis de violence et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche. Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; et l’œuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards. Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; il partagera le butin avec les puissants. Parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs; parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables."
Sur la croix, délaissé comme un simple - ou le pire - homme pécheur, Jésus parle à son céleste père : - "Je suis un ver et non un homme, l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient se moquent de moi. Ils ouvrent la bouche, secouent la tête : - Recommande-toi à l’Éternel, disent-ils partagés en deux entre la haine et la crainte ! L’Éternel le sauvera, Il le délivrera, puisqu’il l’aime !"
Jésus lutte contre les pensées qui tourbillonnent et s'agitent au-dedans de lui. Il veut revenir à son père. Il veut ne pas se laisser esseulé, enfermé dans la souffrance et l'hystérie qui sévissent jusqu'à perdre le sens de qui il est. Ne pas lâcher la main perdue du père, dont il ne perçoit absolument plus rien : - "Dès le sein maternel j’ai été sous ta garde: dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu. Ne t’éloigne pas de moi quand la détresse est proche, quand personne ne vient à mon secours! De nombreux taureaux sont autour de moi, des taureaux de Basan m’environnent. Ils ouvrent contre moi leur gueule, semblables au lion qui déchire et rugit. Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se séparent. Mon cœur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles. Ma force se dessèche comme l’argile, et ma langue s’attache à mon palais. Tu me réduis à la poussière de la mort. Car des chiens m’environnent, une bande de scélérats rôdent autour de moi. Ils ont percé mes mains et mes pieds. Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent; ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique."
C'est une histoire vraie qui est à l'origine de ce film de Spielberg : toute une fratrie qui aurait été décimée, en Amérique, dans la guerre de Sécession.
Le film quant à lui, met en scène de jeunes soldats américains dans le cadre de la bataille de Normandie, venus pour libérer la France de l'autorité démoniaque du national-socialisme (nazisme). James Francis Ryan a été parachuté derrière les lignes ennemies. L’État-major est sans nouvelles de lui et, sachant que ses trois frères ont été tués dans d'autres combats. il est décidé de monter un commando pour le récupérer. (pour plus ici). C'est finalement au prix de la vie de plusieurs autres soldats que le soldat Ryan est sauvé.
ÉTAT DES LIEUX Cela nous parle de l'état dans lequel se trouve la terre toute entière : prise dans une guerre très mystérieuse, où s'allient séductions, tromperies, manipulations, bien (un peu), violences, cruautés... Même si des bombes n'explosent pas tous les jours, même si le feu n'est pas incessamment nourri partout, on y trouve très régulièrement des tueries, des combats ethniques, des ennemis tout proches, la haine, la délation, les collabos, des traitrises, des gains honteux, des viols, des expropriations, une économie entravée, la peur, l'insécurité, des lois restrictives de liberté... et une certaine résistance !
Et dans ce monde soumis au mal, il n'y a qu'une fin réelle apparente : la mort ! (Une mort parmi d'autres en réalité), la mort physique, qui n'est pas la fin de tout, la fin dernière. Car la fin (physiologique) du corps, n'est pas notre fin : on est une âme dans un corps, et non un corps seulement.
Et la Bible annonce que cette âme - siège de notre réalité consciente, qui nous faire dire "moi" et "je" - est en danger dès lors que l'esprit (part de Dieu lui-même en nous) est parti, sorti de nous, séparé, ce qui s'appelle notre mort spirituelle.
Ainsi sommes-nous entourés de lignes ennemies qui veulent nous garder - malgré les bruits de guerre alarmants qu'on entend - dans l'ignorance et l'illusion que tout est bien dans le meilleur des mondes. Et là, on a besoin d'être sauvés ! Tous, chacun, un par un, les uns après les autres, un peu comme on voit dans le film "Tu ne tueras point" (une autre histoire vraie) l'infirmier croyant arrachant au champ de bataille un à un ceux qui peuvent encore restés en vie.
Transposé dans notre réalité personnelle, on est chacun ici des blessés, plus ou moins atteints, qui peuvent encore rester en vie - dans cette vie -, même si on est mort spirituellement, et donc particulièrement affaiblis. On est là en sursis de vie (en attente confuse d'une autre vie, ou dans le non sens d'un égarement). Et donc face à l'échéance inéluctable qu'est et que représente la mort qui se voit, on a besoin d'être - et on peut être - sauvés !
- Sauvés d'une perdition éternelle de soi ; - Sauvés des forces occultes (des anges rebelles, démons) qui nous tentent, nous trompent, et ramassent les âmes défuntes dans un "séjour des morts" (shéol ou hadès) qui leur appartient ; - Sauvés des dangers de ce monde présent avec ses concepts controuvés trompeurs et ses dysfonctionnements (qui vont encore largement croître sous nos yeux) ; - Sauvés de la force à mal faire qui nous habite chacun, nous empêche de faire bien comme on voudrait et encore nous pousse dans des paroles ou choix ou actes qu'on ne voudrait même pas si on était réellement libre.
Jésus s'est préparé pendant de longues années pour être prêt à supporter toutes les bassesses et ignominies de cette heure des ténèbres décisive - cruciale, c'est le cas de le dire !
N'est-ce pas magnifique que Jésus, en conscience, en pleine liberté de choix, ait accepté et désiré donner ainsi sa vie pour sauver tous les soldats Ryan qui ne se cachent pas quand on vient les chercher, qui répondent quand on les appelle par leur nom dans le but de les faire passer de leur condition de perdu, de "porté disparu"au registre divin, de vivant déjà mort, à celle de vivant pour toujours !?
Ainsi, chaque soldat Ryan peut être secouru, s'il le croit, rapatrié vers "la maison du Père céleste", notre âme un jour transportée dans la dimension psycho-spirituelle du Royaume de Dieu. Tel est le salut pour lequel un combattant hors normes a livré bataille à Satan pour nous, lui résistant en tout sans pécher pour ne pas se soumettre à cette autorité maléfique, mais rester en tant que fils (Parole de Dieu incarnée) soumis à son Père. Lire éventuellement les deux aspects (prophétisé et expliqué) de ce qui se passe dans l'invisible pendant que Jésus est sur la croix.
Aussi, Dieu vous exhorte par moi : Soyez réconciliés avec Lui ! _______ * Le salut individuel peut aussi amener un salut plus collectif, familial, très exceptionnellement ethnique... mais jamais national.
Le bonheur tient de l'iceberg ! On veut tous des éclats et brillance de la partie émergée, mais s'il faut descendre sous le niveau de l'apparence pour voir ce qui lui donne sa stabilité... Qu'en savons-nous ? Le voulons-nous ?
Le fond du fond en nous tient du lit de la rivière, qui en modèle la course. Parfois en un torrent rapide bondissant parmi et au-dessus des rochers. Parfois en un large fleuve à la surface lisse qui semble à l'arrêt. Ou encore en des cascades ou une chute vertigineuse ; en deux bras qui se séparent face à un obstacle plus important. Jusqu'à une solution où le cours d'eau douce se mixe avec l'immensité des eaux salées...
Ainsi avons-nous chacun en notre âme un lit qui s'est formé. Qui donne au cours de notre existence des expressions variées, un ou des comportements, des réactions et des choix qui créent un tracé ou un autre, de bonnes ou de mauvaises trajectoires, une vie cool ou une vie mouvementée, et forcément un jour ou l'autre accidentée… ne serait-ce que par ce qu'on appelle la mort - qui est un accident* ultime.
Ce lit est fait pour l'essentiel de quelque héritage psychogénétique et de nos environnements instructif et éducatif (parents, école, médias, pairs…), et un p'tit peu - pas plus en général - de notre propre insertion en conscience dans la connaissance de soi et du Réel Global - insertion le plus souvent gênée, empêchée, occultée, court-circuitée, déviée par n'importe quoi qui devrait rester secondaire ou même n'être pas.
Alors, les besoins essentiels, qui auraient pu - et peuvent encore - nous donner un fond d'être, un socle d'existence, plus apaisé et même heureux !?
- La justice : ne pas vivre d'iniquités, en irrespect des lois qui font la société dans laquelle on vit, en transgressant de notre propre conscience, ou une loi morale religieuse bonne à laquelle on est attaché. "L’œuvre de la justice sera la paix, Et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours.18 Mon peuple demeurera dans le séjour de la paix, Dans des habitations sûres, Dans des asiles tranquilles." (comparez avec Osée 4.6). Avez-vous déjà vu en quoi la être juste est important ? Parfois prendre pour quatre-vingt-dix ou cent cinquante euros d'amende et trois ou cinq points en moins sur le permis de conduire peut nous rendre plus juste. La prison devrait avoir cette vocation... Dans tous les cas, on a TOUS besoin d'être rendus plus justes, car l'injustice fait partie de notre psychisme naturel (ce que notre socialisation peut réduire, mais jamais totalement)...
En 2Thessaloniciens 2, il est question de "recevoir l'amour de la vérité pour être sauvés..." Pour Dieu mentir ou voler ou tuer ou convoiter entretient ou produit la même séparation entre lui et nous. Quel gain cherchons-nous ? Un gain inique obtenu par ruse, manipulation, séduction ou violence, ou le gain de Le connaître Lui, la vraie vie, la paix, l'amour, la pureté de coeur, le bien-être en soi... toutes choses bonnes qu'il peut nous communiquer en esprit et en vérité.
- (Connaître) Dieu ! L'essentiel des essentiels. Le Dieu créateur, qui ne change pas, qui ne se contredit pas, qui est amour et dont l'amour a absorbé la justice punitive. Comment ?
Comment trouver Dieu ? En cherchant ce qui est vrai, juste et vérité à son sujet. Et par la foi jusque découvrir ce qu'est la mort sacrificielle, substitutive de Jésus. Ce qu'elle est depuis l'instant où Jésus a été élevé comme un assassin sur un bois de torture, acceptant - de porter en son corps nos péchés (nos injustices, nos mensonges, nos fautes morales, tous nos égarements coupables), - et d'être fait malédiction pour que l'obligation et le poids de la justice nécessaire à notre bien soit changé en un don : Celui de l'Esprit Divin comme la force nécessaire suffisante pour marcher droit, pour se purifier, et comme vie éternelle qui nous est accordée, par grâce, dans la foi.
Psaume 4. 6 : "Beaucoup disent: Qui nous fera voir le bonheur? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Éternel !" Que cela soit une prière authentique de votre cœur, dans votre bouche, et vous en verrez l'exaucement !
"Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé-e, toi et ta famille."
- Mise à jour, compteur à zéro Il y a en nous comme une boîte noire et un compteur qui enregistrent TOUT ce qu'on fait de mal, c'est-à-dire en dehors de ce que Dieu veut comme Bien ou de ce qu'il agrée de nos initiatives. Tout cela nous sépare (de la sainteté) de Dieu, nécessitant, si on veut se mettre en ordre, en bonne relation avec le Divin, que cela soit effacé de notre casier judiciaire à la fois intérieur et céleste. C'est pour cela que Jésus est mort, prenant sur lui les souffrances et la mort qu'occasionnent toutes ses choses mauvaises, afin que nous puissions être pardonnés de tout cela en toute grâce - de manière totalement imméritée - pour notre part, et en toute justice du côté de Dieu. Alors, ne soyons pas dans le déni vis-à-vis de ces réalités qui plombent notre existence, mais plutôt acceptons qu'elles soient mises en lumière, reconnues pour fautes, pour mal, et recevons le pardon de Dieu pour en être débarrassées (comme il est écrit ici - vers. 7 à 10).
Soyez béni-e par ce Dieu qui vous connait déjà si bien, dont notre mieux-être présent et bonheur éternel dépendent : de sa personne, de sa connaissance, et d'une vivante relation à lui.
___________________ * Accident dans le sens où, à l'origine de l'être humain, la mort n'est pas la destination qu'elle est devenue, mais c'est la vie éternelle - notre éternisation personnelle - qui était la finalité de notre création. La mort avait été prévue, potentiellement (comme un plan B), pour le cas où nous tomberions… dans ce qui s'est passé que nous rapporte le 3e chapitre du livre biblique de la Genèse. Liberté oblige, cela aurait pu être autrement, pour la chute comme pour la non-chute. Toujours est-il qu'on a tous été génétiquement scellés dans la mort(alité), et qu'il nous faut maintenant rejoindre le Plan Divin Rédempteur (B2) pour être replacé sur le chemin de l'éternité qu'on appelle Royaume éternel de Dieu ou Paradis sans fin.
Après que Dieu m'ait soulevé le voile qui me séparait de sa réalité immuable, il m'a conduit à rencontrer la musique chrétienne contemporaine : Quel étonnement bienheureux ! J'avais tellement dans l'idée (un de ces préjugés trompeurs) que Dieu était seulement relié à une "musique religieuse d'église", que ce fut une autre révolution que la découverte des chants chrétiens du moment, assez semblables dans la forme, les tempos et autres dynamiques aux chants que les radios et autres MP3 infusent dans les âmes par les ondes.
Différence majeure cependant ! Il y avait là des paroles qui étaient - qui sont - l'essentiel des compositions, avec de la profondeur, des vérités si nouvelles, autant que de la fraîcheur dont mon âme en train d'être libérée avait besoin...
Et encore - autre différence majeure -, ce n'est plus là les chanteurs, auteur ou interprète, qui sont l'essentiel des prestations, mais : Qui est chanté ; A qui on chante des louanges, pour ce qu'il est, pour ce qu'il a fait et fait pour nous, pour dire notre foi, pour remercier, pour nous émerveiller dans sa présence...
Et donc quand on chante là, on chante à Dieu, en communion ou en recherche de communion avec lui, ce qui est une tout autre démarche que de se connecter sur les ondes d'une idole (certes peut-être talentueuse mais) de chair et d'os, sans avenir pour me secourir ou porter longtemps, et qui souvent sombre dans les tentations et pires désastres - malgré gloire et argent - pour sa propre existence...
C'est ma prière que Dieu parle à votre cœur par l'une ou l'autre de ses preuves composées et chantées de la foi vivante possible en un Dieu... plus vivant encore.
Le juste jugement de Dieu sur tout ce qu'on a fait de mal peut-être évité... avant qu'il ne soit trop tard ! Il s'agit de recevoir le pardon de Dieu au point de devenir "une nouvelle créature"
F1 acte 2, et F2 : VIVRE UNE CRÉATION TOUTE NOUVELLE ET ÉTERNELLE Votre nom sera-t-il écrit là dans Le livre de vie ? Aura-t-il été écrit avant la 1ère résurrection et réunion des croyants à leur Tête, le Sauveur et Seigneur Christ Jésus ?
C'est donc deux espaces et devenirs terminaux (si on regarde au mal) qui clôturent les chutes d'un tiers des anges et du genre humain : - Ce qu'on vient de lire là - où le fait que cette nouvelle création commence par une ville, alors que sur cette terre Dieu avait commencé pour l'homme par un jardin, montre qu'il y a continuité et prolongement de ce que nous connaissons, nous développons et mémorisons ici maintenant. On est là au cœur abouti du dessein éternel de Dieu envers nous genre humain.
- et un "étang ardent de feu et de soufre" (ce qui est appelé généralement l'enfer), que Dieu a du créer pour les anges entêtés dans leur rébellion - car ils sont immortels -, et dans lequel aussi peuvent finir ceux des humains dont le nom n'aira pas été écrit dans Le livre de vie du Sauveur immolé. C'est là la "poche" nécessitée par l'apparition du mal et par l'exercice de la justice divine envers quiconque s'obstine à pervertir ce qui est bien, bon, beau, agréable...
Résumé On a pu comprendre que les deux résurrections introduisent dans des commencements de vie qui font qu'effectivement nous pouvons avoir à vivre jusqu'à 7 et 8 épisodes d'existence bien distincts : - Existence conçue et pressentie dans le cœur de Dieu ; - Vie fœtale (indépendamment de notre volonté) ; - Existence actuelle à la suite, corporelle, psychique et/ou pas spirituelle ; - Naissance spirituelle non automatique (qui tient compte d'une liberté de choix) dans l'éternité de Dieu ; - Vie de l'âme séparée du corps (notamment après la mort physique) ; - Vie de résurrection physique pour tous, en deux temps et avec deux devenirs qui peuvent être diamétralement opposés (comme vie et mort) ; - Nouvelle vie millénaire sur cette terre pour ceux qui auront triomphé par la foi et seront conviés à régner ici-bas avec Jésus-Christ pendant 1 000 ans ; - Vie transportée dans la nouvelle création éternelle de Dieu ; - Existence projetée dans l'étang de feu et de soufre créé pour engloutir tout le mal (mort comprises).
Ne passez pas à côté de l'ESSENTIEL (l'Essence du Ciel) et de l’ÉTERNEL ! Ne vivez pas que des bribes, même pas les miettes des festins de vie que Dieu a préparés avant que nous en jouissions !...
Que le Dieu qui sauve vous attire et libère assez pour que vous désiriez entrer dans les conditions et la réalité de votre potentielle éternisation.
Comme il y a deux endroits où nous pouvons aller après cette incarnation, il est aussi prévu et annoncé depuis longtemps, qu'il y a deux résurrections également bien distinctes. Notamment séparées l'une de l'autre par 1 000 années.
F1 - LA RÉSURRECTION DES JUSTES ou 1ère RÉSURRECTION
Dans la Bible, bien d'autres détails suivent cet événement fantastique immense, planétaire, qui arrive. Globalement, à partir du moment de cette résurrection, partout la terre va devenir un champ de bataille... Selon la chronologie fournie par le livre de l'Apocalypse - du grec apocalupsis signifiant révélation (de Jésus-Christ, donnée à Jean son apôtre), nous sommes dans le temps de la 6e des 7 trompettes (faits très importants qui jalonnent le déroulement de l'Histoire)... Comme la venue de Jésus fut une rupture totale dans le continuum de notre histoire, cette première résurrection (dont il est aussi l'initiateur) sera aussi une rupture en ce que cela va changer le cours de l'histoire sur la terre : les deux millénaires de l'ère de la Grâce divine où le salut éternel de notre âme - notre salut personnel ! - s'obtient par la foi seront clos. Pour être sauvé parmi les horreurs qui font alors paraître, la condition du salut sera très nettement durcie...
F1, acte 1 : LE MILLÉNIUM ou 1 000 ans de règne de Christ sur cette terre Après cette intronisation céleste des croyants au Christ et Messie Jésus et quelques années..., une nouvelle phase terrestre apparaitra. (Apocalypse ch. 19, vers. 11 et ss). Jésus paraît enfin là comme "Le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs" de la terre et des cieux. D'abord pour mettre un terme à un chaos planétaire phénoménal : massacres, viols et toutes sortes d'horreurs perpétrées par lesquels Satan et son horde de démons cherchent à s'assurer un contrôle total du genre humain et de la planète. Pour cela, Satan l'ange déchu terrible ivre de sang, sera emprisonné pendant mille ans pour ne plus nuire à personne et à travers personne. (Apo ch. 20).
Jésus Christ et ses fidèles commencent par restaurer l'ordre moral - La Loi de Justice divine - dont les transgressions ont été la cause de l'asservissement (et des souffrances immenses) des êtres humains aux esprits satanisés. Et c'est encore la restauration de la terre, la remise en ordre des dérèglements (climatiques, écologiques), des appauvrissements et pollutions des sols, air et eaux...
Cela va notamment montrer - que Dieu mène à terme ce qu'il a mis en œuvre, même si le mal s'y est glissé un temps pour tout abimé ; - qu'avec Jésus et notre acceptation généralisée du plan rédempteur divin, on peut - et on aurait pu depuis longtemps - remettre la planète en ordre au lieu de continuer à la détruire par nos entêtements ; - que Dieu associe les êtres humains (comme les anges) à son règne et ses œuvres...
Fin d'année : Réveillon - Nouvelle année : Réveillons-nous !
Quand on ne sait pas que Dieu existe, on fait librement beaucoup de choses honteuses…Les fêtes (officielles ou qu'on s'accorde) en sont souvent l'occasion (ou une occasion de plus), surtout l'alcool et son pouvoir désinhibant aidant.
Et puis vient-on à réaliser que Dieu existe, on est comme sortant d'un étrange rêve, si vrai qu'on l'avait pris pour toute la réalité ! Et tout à coup on peut avoir honte, ou très honte, sans savoir comment réparer, couvrir, effacer ce qu'on a laissé derrière soi ! On a pu se dévêtir de manière impudique devant des convives, des enfants ! Ou raconté quelques-unes de ces histoires graveleuses qui n'attendent que ce genre d'occasions arrosées pour sortir de leur boîte… On a pu être un-peu-beaucoup trop lourd (entreprenant, voire sexuellement pressant) auprès de la compagne d'un ami ou d'un cousin, voire céder à une aventure adultère (dont l'effet peut aller jusqu'à la conception d'un enfant ! ...). Bien sûr encore dans cet hémisphère, manger jusqu'à trop-plein et peut-être courir vomir dans les toilettes (quand on a le temps d'y arriver)… Sans oublier la vieille querelle familiale qui resurgit à partir d'une parole de trop ! Ou encore un regard concupiscent qui provoque une vraie jalousie ! ...Et vous pouvez ajouter ce que vous avez vu ou vécu perso dans ce registre de vérités de ce qu'on est tout au fond, de ce qu'on est parfois (quand la conscience est grisée) et qu'on ne peut pas toujours cacher !... Et les femmes ne sont pas forcément en reste - d'autant qu'on les veut ou qu'elles se veulent égales aux mâles dans tous les domaines…
Alors bon départ dans les starting-blocks cette première semaine de 2018 !? Pas toujours évident, malgré les "vœux les plus sincères" et la bonne volonté qu'on voulait manifester ! Certes la gueule de mélèze ou la crise de foie est peut-être déjà passée, mais êtes-vous surtout sorti-e de la crise de foi !? Heureusement, pour réparer nos bavures, pour remédier à nos manquements coupables, pour remettre les compteurs à zéro - et pas seulement des écarts ou excès, voire de l'impiété de la fin d'année -, oui heureusement il y a un Dieu vivant ! Un Dieu qui sait tout - forcément ! -, mais surtout qui est toujours disposé et capable de pardonner quiconque d'entre nous se repent, celui ou celle qui admet amèrement sa ou ses fautes, et veut désormais vivre tout autrement sa vie - et ses fêtes. Oui, dans son amour, ce Dieu qui sait de quoi nous sommes faits, peut venir au secours de toutes nos faiblesses, comme aussi des méfaits causés par nos forces malignes.
Alors pour commencer cette nouvelle année de la meilleure façon possible, si vous pouvez avoir honte un moment de ce qui s'est passé d'inavoué, de peu glorieux, lors de ces fêtes ou encore au cours de l'année écoulée, c'est déjà une très bonne chose ! Il suffit ensuite à demander pardon à Dieu de tout son cœur, et de vouloir, avec sa force à lui mise en nous, mener la suite de votre existence autrement vis-à-vis de ce qui est mal - aux yeux de votre propre conscience et de Dieu lui-même, de sa justice et de l'amour pur dont il voudrait que nous nous aimions. On peut se demander : Quelle image de Dieu ai-je donnée, ai-je laissée, autour de moi ?...
Pour que Dieu puisse vous pardonner et que cela devienne franchement bénéfique pour vous, il peut aussi falloir considérer comment vous êtes en ce moment même, par rapport à toutes les personnes que vous connaissez : Y en a-t-il une ou plus à qui vous en voulez ? A qui vous ne pardonnez pas pour ce qu'elle vous a fait (ou pas fait) ?...
Il faut comprendre là que Dieu pardonne nos offenses (nos fautes, nos manquements, tous nos péchés), si nous-même pardonnons à qui nous a fait du mal. Et s'il arrive que c'est devenu pour nous comme une impossibilité de pouvoir pardonner, la grâce de Dieu envers nous est encore qu'il peut libérer notre cœur si nous voulons, malgré cette impossibilité, pardonner. Car si nous voulons entrer dans la dimension du pardon, nous n'avons pas toujours le pouvoir de le faire. Mais Dieu peut venir ici aussi à notre secours. C'est important car le pardon est une puissance qui libère, en premier celui qui pardonne… "Demandez, et vous recevrez", dit Jésus dont les paroles ne passent pas. Que ce soit le pardon de vos fautes, ou la force pour pardonner. Sans passer par ses "cases départ", il va être bien difficile en 2018 encore, de connaître le meilleur, d'éviter ou de surmonter les écueils qui ne manqueront pas de survenir jusqu'à nous rendre peut-être l'existence exécrable.
Dieu a le meilleur pour chacun et chacune, adulte ou enfant : Il est amour, et le sacrifice de Jésus* a été le moyen par lequel nous pouvons être rendus juste, sans péché, devant sa face. Croyez-le, bénéficiez-en, et faite-le savoir à ceux que vous aimez. Prier, c'est seulement parler à Dieu. Venez à lui tel/le que vous êtes, et vous ne le resterez pas définitivement dans des choses maléfiques et/ou honteuses qui font obstacles à votre paix personnelle et relation vivante avec le Dieu que Jésus est venu mettre à notre portée de cœur...
Commencer l'année par une bonne demande orientée vers le Ciel, c'est mieux que la commencer par des souhaits ou bonnes intentions dans lesquelles vous ne tiendrez pas ! Avec pour objectif de dire un jour comme l'apôtre : "Mon désir ardent et mon espérance sont que je n'aurai (plus) honte de rien..." Pour vous guider dans une prière de paix avec Dieu.
Soyez encouragé-e dans la foi et béni-e de manière miraculeuse.
Que de paroles, d'injustices (dont l'infidélité, les mensonges), de comportements qui sabordent un couple pourtant initialement uni, parfois avec des enfants, et tout qui peut s'enchaîner : perte d'emploi ou faillite d'une entreprise (démotivation, déprime), plus de logement... ! Drame avec quelqu'un qu'on voudrait aimer, mais qui le rend impossible par ce qu'il ou elle est, ou parce que faisant sans cesse ce qui est trop injuste. Ou encore à l'inverse, quelqu'un qui a voulu nous aimer mais a dû abandonner à cause de notre fichu caractère ou de telle lubie dont on ne veut ou peut se départir !...
Alors, est-ce qu'on va continuer encore et encore, sans intelligence, sans vraie réflexion, sans chercher la bonne solution... ou en la refusant encore si on en a déjà entendu parler ?
Il s'agit que nous devenions des êtres libres ! Pas comme les idoles construites pour nous faire rêver de travers et tomber comme elles tombent ! Elles ne sont pas libres, mais plutôt forçats oui (d'emploi du temps, trop vide ou trop bien rempli, qu'ils ne maîtrisent pas, de la facilité d'accès aux sexes, et à l'alcool ou à la drogue, de médicaments...). Mais voilà ! Pour devenir libre et apaisé le mieux possible, sont nécessaires une connaissance minimale de Dieu, de ses pouvoirs et des rapports mutuels qui peuvent s'établir entre lui et nous. Il faut savoir en quoi Jésus s'est fait, en pleine conscience, "forçat de l'amour" de Dieu ! En quoi il a choisi comme personne de "mourir d'amour enchaîné" !
JÉSUS, FORÇAT DE L'AMOUR, ESCLAVE DE LA JUSTICE. Avez-vous déjà vu la vie et la mort de Jésus de cette manière-là ? Rien n'est plus juste, et rien n'est plus haut en matière d'amour et de don de soi. Bien sûr qu'on ne parle pas là d'amour en tant que jouissance (physique ou même psychique) qu'on cherche à se donner, qu'on prend, voire qu'on vole, qu'on arrache, pour soi-même ! S'agissant de l'amour altruiste qui est le propre de la nature de Dieu, je parle là maintenant de l'amour manifesté par Dieu et par Jésus en notre faveur, à notre avantage.
Cela s'est passé quand l'humanité est parvenue à un stade de non-retour, il y a 2 000 ans. L'empire romain s'était alors déjà étendu au point où plus rien sur la terre ne pouvait et ne pourrait l'empêcher de devenir au fil du temps le premier gouvernement mondial ! Les israélites (juifs) en tant que peuple unique mis à part par Dieu pour contrer les puissances démoniaques et Satan, étaient tombés sous cette botte romaine à cause de leurs fautes non pardonnées (injustices, idolâtrie, désobéissances...). Derrière cet empire et les césars qui vont se succéder, Satan et ses légions d'anges déchus. Leur finalité : parvenir à un contrôle sans fin (éternel si l'humanité se perpétue éternellement) de tout le genre humain. Souveraineté que Dieu devra leur consentir si effectivement un jour plus aucun humain ne se soucie plus du Dieu véritable et de ses paroles, directives, conseils... On est là commeau temps de Noé, où l'humanité qui s'était corrompue avec les démons (appelés aussi fils de Dieu) est condamnée, qui ne sera sauvée que par le concours de Noé et sa famille, en tout huit personnes.
Il y a 2 000 ans donc, à l'exception d'une poignée de personnes sans force... que leur foi, tous se sont soumis à des faux-dieux - César s'est imposé comme Dieu sur terre - ; à d'autres idoles de bois, de pierre ou de fer ; à des trafics où la valeur de l'argent l'emporte sur l'équité et le respect des personnes. Les responsables de la religion donnée aux israélites sur le mont Sinaï sont des orgueilleux et des fourbes privés de discernement spirituel, dont "le père est le diable", leur dira Jésus.
La Bible nous révèle qu'à cette heure, il y a par toute la terre, fidèles à Dieu, capables de l'entendre parler et d'obéir à sa voix, au moins quatre personnes ! Un vieil homme nommé Siméon, une très vieille veuve nommée Anne, une jeune fille nommée Marie, et son fiancé qui va suivre le mouvement : Joseph. Un mince cordon tressé de vies attachées par la foi à Dieu, dont il sait bien qu'il ne peut rien attendre de durable. Sauf, sauf à lui permettre de jouer une carte unique, son ultime carte, son va-tout, qui consiste à s'incarner lui-même dans un corps pleinement humain !
Ainsi paraît Jésus, qui grandit jusqu'à pouvoir affronter dans un désert, et ne pas succomber à Satan, le diable en personne, alors qu'il a 30 ans. A partir de là, il peut déployer sa force divine auprès de ses désormais semblables qu'il trouve en piteux état sous la puissance de maux divers. Dans son amour pour le genre humain qu'il vient défendre, il touche des lépreux pour les purifier, il rappelle des morts à cette vie. Et puis, dans la force et volonté de cet amour, il va jusqu'à donner sa vie pour le sauvetage du genre humain... sans que personne ne s'en doute. Sans ce sacrifice, tous les vivants seraient et resteraient aujourd'hui encore esclaves absolus de la puissance angélique dévoyée... si encore l'humanité n'avait pas déjà été anéantie.
JÉSUS MEURT D'AMOUR ENCHAINÉ Jésus a donc choisi et décidé de se laisser faire prisonnier de l'amour et de la justice de Dieu, celle-ci réclamant la vie d'un juste pour payer à la place de tous les coupables qui n'ont pas les moyens pour se sauver eux-mêmes. C'est toute la terrible et Bonne Nouvelle qu'est l’Évangile ou venue et œuvre rédemptrices opérées par Jésus, devenu ainsi Seigneur sans égal. Lisons dans la Bible :
A que voilà des paroles d'une force incroyable ! Mais que signifient-elles !?
En français, il y a plusieurs mots qui permettent de parler d'amour : l'amour-éros ou sexuel ; mais aussi l'amour-compassion (qui parle de souffrir avec...) ; l'amour miséricorde (une corde - de Dieu, affective - lancée à la misère pour en secourir) ; l'amour-filéo (affection fraternelle, amitié par affinité) ; l'amour-agapé qui est l'amour de Dieu (l'amour qu'il est en lui-même de la même manière qu'est la lumière blanche, en laquelle se trouvent toutes les couleurs). Et il y a encore des séductions qui ne sont pas de l'amour mais y ressemblent, des imitations comme Satan et certains de ses démons savent les produire...
ET quand Johnny devient "forçat de l'amour", de quel amour s'agit-il ? Explicitement de l'amour physique, en vue du plaisir charnel qui peut en résulter, possiblement indépendant de l'amour qui est le véritable amour entre un homme et une femme (à la fois filéo et agapé), celui qui n'a même pas besoin de mettre les corps en mouvement ni pour être, ni pour brûler ni pour s'entretenir.*
C'est qu'il est des amours dont le feu est destructeur, de l'âme ou du corps indifféremment, et bien sûr de la spiritualité. Comme il en est qui sont semblables au feu qui brûlait devant Moïse dans un buissonsans le consumer.
Quand même le meilleur de l'amour se mêle de convoitise, d'envie charnelle qu'on ne maîtrise pas, de désirs impudiques, s'en est fait de l'amour ! Apparaît une emprise qui va croissant, d'autant on se soumet à des tentations, à toutes les occasions et séductions, jusqu'à nous posséder. On devient ainsi addict au sexe, comme à l'alcool, à la drogue, à l'argent ou à la nourriture... C'est-à-dire que de certains comportements humains dont Dieu nous met en garde, on va tomber sous une double domination, d'une part de nous-même dont le corps après l'âme se dérègle (phénomène de somatisation) ; et d' autre part d'un démon (minimum) qui, nous voyant ainsi amorcé, peut entrer dans le jeu de nos ébats (comme de nos beuveries ou prises de stup', actes de cupidité ou boulimique...).
Il y a une frontière entre l'humain et le démoniaque, qui est "matérialisée" par notre conscience morale et des lois de société, par des préceptes d'une religion quand on en a une, aussi par des situations ou circonstances défavorables (qu'on doit apprendre à discerner comme étant significatives), et même des songes. Frontière dont le passage un peu répété ouvre en nous la porte à une présence démoniaque, d'abord sous forme de convoitise excessive, pressante et exacerbée au point qu'on y pense sans pouvoir le contrôler, voire tout le temps. Oppression donc, compulsion et dépendance avec toutes les souffrances de l'obsession, du manque créé artificieusement, de la frustration..., jusqu'à une possible possession où l'on ne s'appartient plus. Quand on arrive à dire "C'est plus fort que moi ! C'a été plus fort que moi !". D'où des comportements que dominent la violence, l'insolence, des abus, l'irrespect le plus absolu, jusqu'au viol ou meurtre comme l'actualité nous donne parfois de voir. ...Ce qui peut également se produire dans le cadre du mariage, ce qui fait dire à la Bible cette exhortation interpellative : "Que le lit conjugal soit exempt de toutes souillures." Est-ce que Dieu est voyeur et despote jusqu'à ne pouvoir s'empêcher d'instruire de telles dispositions concernant nos intimités, ou parle-t-il ainsi pour notre bien ?... sachant mieux que nous que les anges déchus, démons séducteurs autant que méchants, plongent leur regard dans nos vies jusqu'à vouloir et pouvoir les posséder pour en jouir selon leurs lubies, leurs dérèglements, leurs perversités, leur rage et haine du bonheur du genre humain. Ainsi si Satan peut dénaturer l'amour et les beautés qui y sont liées, il réussit à nous asservir à ses propres vices, et donne au monde l'image de la bassesse humain qui cherche à nous faire conclure, à partir de là, qu'il ne peut y avoir un Dieu.
Ainsi dès lors qu'on suit de moins en moins le comportement individuel et/ou sociétal que la Bible présente comme le bien, ce qui est bon, on donne de plus en plus accès à des esprits méchants et trompeurs qui, de leur sphère céleste sombre coincé entre le ciel divin et notre ciel atmosphérique, peuvent descendre jusqu'à nous, parmi nous, et quand c'est possible jusqu'en nous (possession). C'est seulement avec ce regard sur le Réel qu'on peut comprendre ce qui arrive de plus en plus parmi nous, qu'il s'agisse des drames terroristes, de l'amour de l'argent, des addictions à des produits ou d'abus sexuels.
Il est ainsi des libertés qu'on se donne dont l'issue n'est pas plus de libertés encore, mais un enfermement, un esclavage, - des conditions de forçat -, souvent accompagné de solitude qui grandit... En ce sens, dans les libertés prises, le sexe tue l'amour véritable bien plus qu'il ne le sert. Le beau, précieux, fragile, exclusif et intime cadeau de Dieu perd de ses attraits (par impuissance, déception, frustration, asynchronicité, mépris, dégoût, nausée, haine...) quand il est foulé aux pieds, abordé dans la boue des péchés... Il n'est pas difficile dès lors de comprendre que l'amour véritable n'a rien à voir avec ces mélanges et ce gâchis. Et là aussi on peut dire que "rien n'est pire que la corruption du meilleur."
Vouloir mourir d'amour enchaîné, est donc une folie, parmi d'autres auxquelles nous adhérons sans discernement, inconscient de ce qu'est la vie réelle, ses forces les plus fortes, ses tenants et aboutissants... dont la souffrance, la maladie, les accidents et autres ruptures toujours douloureuses, la mort étant l'ultime.
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Ce qu'on ne nous apprend pas, c'est que l'amour, s'il est du domaine du sentiment, de l'affect, du cœur, est aussi une réalité qui se vit par la volonté... Le pasteur noir Martin Luther a écrit un livre qui s'appelle "La force d'aimer". Il sait de quoi il parlait ! Et on devrait savoir de quoi on parle, quand on parle d'amour, d'aimer. Pour le défendre comme il y a des plantes à protéger de prédateurs, ou encore pour l'entretenir et le soigner intérieurement comme avec les plantes prises par une maladie.
Que de paroles, d'injustices (dont l'infidélité, les mensonges), de comportements qui sabordent un couple pourtant uni, parfois avec des enfants ! Quelqu'un qu'on voudrait aimer, mais qui le rend impossible parce qu'il est ou fait ce qui est trop injuste. Quelqu'un qui a voulu nous aimer mais a dû abandonner à cause de notre fichu caractère ou de telle lubie !...
à suivre, demain...
____________________ * L'amour physique étant avec cet amour-là, dans un couple, cadeau particulier de Dieu. Mais cet amour n'est pas forcément celui dont parlait Platon (l'amour platonique), qui est plutôt l'amour filéo qui donne la véritable amitié, indépendamment du genre des personnes.
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Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.