Idole des jeunes - Bête de scène - Talent fou - Instinctif - Courage - Engagement - Intelligence de comportement - Combattant - Homme hors du commun - Invulnérable....... mais aujourd'hui.. un corps mort ! SEULEMENT !?...
Si la mort de Johnny peut avoir pour ceux qui l'ont apprise un effet au moins aussi important que ses chansons ou ses concerts, c'est bien maintenant cela l'ESSENTIEL ! Le comprenez-vous ?
Avec cette croix, ce crucifié qu'il portait en image sur sa poitrine, n'a-t-il pas plus que jamais quelque chose de primordial à interpeler chez nous, à faire réagir en vous ?
Oui on pleure, et j'ai eu en écrivant cette émotion qui monte du fond de moi, le cœur sensible touché. Mais encore ?
Qu'en est-il de nos âmes quand le corps se refroidit, se raidit et bientôt va retourner à la poussière d'où il a été tiré et formé à l'origine par le Créateur ? Qu'en est-il maintenant que son corps est tombé, de Johnny ? De son âme qui contient et qui est le plus essentiel, le moi-je Jean-Philippe Smet Johnny Hallyday, cette personne qu'il avait la conscience d'être, le plus réel et durable de lui-même ?
Où est Johnny quand on lui adresse des messages désormais ? Quand Michel Drucker lui dit qu'on se reverra, qu'est-ce que cela signifie ? Que la mort physique n'est pas la fin de la personne ? Qu'ils avaient l'un et l'autre la foi qui sauve* l'âme telle que la Bible en parle ? Si c'est cela, ce n'est malheureusement pas explicite, dit ouvertement ? Ou est-ce une illusion qu'on s'invente en la circonstance pour se consoler ? Ne croyez-vous pas qu'il faut savoir !?
Il ne s'agit pas de croire au Père Noël, cette invention belle mais démoniaque - qui trompe la crédulité des enfants, qui tue en eux la racine du principe de la foi, pour qu'ensuite ils ne croient pas plus à ce qui est vrai qu'à ce qui est faux !?
Il ne s'agit pas de se leurrer comme chantait Michel Polnareff : On ira tous au paradis ! Sur la base de quoi ? De quelle justice divine qui ne saurait être bafouée ?...
Il ne s'agit pas de croire au quotidien en l'évolutionnisme néo-darwinien - cette hypothèse darwinienne devenue doctrine athée dont il n'y a jamais eu aucune preuve scientifique ! -, et puis, quand un être cher disparait, on se met à croire que ça ne peut pas finir comme ça ! D'un coup on passe d'une croyance en des hasards créateurs producteurs de néant, à une croyance en une immortalité qu'ils seraient bien incapables de créer !
Ô que la mort de Johnny serve maintenant à chercher et trouver LA réponse à cette énigme !
Il s'agit de savoir s'il y a réellement une perdition de l'homme, et donc aussi un Dieu qui rachète nos fautes - quand nous les lui confessons, quand nous lui demandons pardon*.
Il s'agit de ne pas avoir qu'un passé ! Qui après nous va seulement alimenter des souvenirs, voire du commerce, ici avec des enregistrements vidéo - déjà préparés depuis quelque temps, tenus sous le coude ! - qui soudain envahissent les écrans ! Seulement un passé qui, quant à nous, quant au défunt, passerait où ?...
Il est plus juste de croire autrement ! Il s'agit de regarder que nous avons tous un avenir, un devenir qui est un mystère terrible tant qu'on n'a pas abordé sérieusement cette question de la mort ! Sommes-nous seulement de la matière qui se décompose ? Pourquoi alors penser, espérer, ressentir, qu'on va retrouver un défunt ? C'est absurde, de cette absurdité dont Sartre a écrit ; "L'univers sans Dieu, sans raison d'être est absurde dans son ensemble et dans ses parties." C'est tout à fait vrai ! Mais c'est une philosophie de la mort si on en reste là ! Par contre si de là, on reprend la recherche à partir de l'hypothèse qu'il y a un Dieu préalable à tout, alors l'absurde fond, et des perspectives s'ouvrent comme des paysages panoramiques là où il n'y avait que des dunes de désert, des sommets inatteignables, ou des vallées trop sombres. Le sens en nous vient d'abord du postulat accepté qu'il y a un Dieu, existant et à connaître. C'est pourquoi Jésus a dit : "Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus..."
Pour moi, ayant été un temps incroyant, du camp des athées-agnostiques, puis touché par Dieu pour que je me mette à regarder ailleurs et autrement, il est devenu évident que tout a du sens - dont je n'ai pas forcément toujours la compréhension -, pourvu que notre croyance en Dieu, en un au-delà de la mort physique, repose sur des connaissances avérées ! Or, il en existe : la pérennité et l'accessibilité quasi universelle de la Bible, les témoignages de millions et de millions de chrétiens l'attestent : On peut savoir plein de choses sur Dieu, sur notre condition de mortel coupé de Dieu, et sur le moyen d'une véritable paix et réconciliation avec ce Dieu qui nous a créés libre et attend de nous des réactions personnelles aux stimuli du Réel - dont la mort n'est pas des moindres.
Aussi cherchez maintenant plus que jamais, si vous ne savez pas encore comment relationner effectivement avec Dieu ! Ce n'est pas toujours facile, mais connaissez-vous quelque chose qui ait quelque valeur qu'il soit facile d'acquérir honnêtement, sans difficulté ?
Ah que la mort de Jojo vous réveille pour trouver vous-même le chemin du ciel non-atmosphérique, du ciel spirituel qui un jour paraitra dans toute son évidence : Pour le moment, c'est par la foi que nous le rejoignons, en esprit... et un jour avec un corps ressuscité**, comme Jésus l'a fait, précédant ceux qui veulent croire comme lui et en lui. Lisez la Bible ! (en commençant peut-être par le Nouveau Testament)..
(article annexe : les 5 types de mort et encore... _____________________ * 1 Jean 1 ** Versets qui font référence à la destination des croyants élus par leur foi personnelle au Christ. Mais cela ne se finira pas encore là ! Car la Bible révèle bien d'autres événements consécutifs... dont la disparition de la mort et de tout mal et l'apparition d'une terre et d'un ciel nouveau...
Serait-ce possible qu'un chrétien à genoux voit plus clair qu'un philosophe en chaire ? C'est Dieu un jour qui fournira les réponses indiscutables...
Il y a quelques jours, j'ai été conduit à méditer sur Jésus, comment sa vie, sa préparation donc, s'est passée entre ses 12 et 30 ans, entre le moment où à Jérusalem il a fait sa bar-mitsva (examen d'entrée dans l'univers des adultes) et peut discuter avec les docteurs de la Loi, et celui où il parait pour entrer dans son ministère public. Certes, I can only imagine comme chante MercyMe et va dire le film qui va en être tiré l'an prochain. Mais voilà, c'est ainsi que s'est déroulé en moi, intérieurement, la réponse à ma question : Mais qu'a donc fait Jésus pendant ces 18 longues années ? Certains ont avancé qu'il est allé jusqu'au Tibet pour recevoir ses enseignements, sous-entendu de maîtres tibétains, bouddhistes, comme si la connaissance la plus haute venait de là ! Ce qu'on sait du Bouddha Gautama, c'est qu'il eut certes quelque illumination, expansion de conscience, mais il aurait aussi dit au terme de son existence : Je n'ai pas réussi !...Quoi ? A trouver à partir de lui-même l'expérience d'une véritable communion avec Dieu.
Ce qu'on sait du bouddhisme, c'est que Dieu n'y est pas connu comme un Dieu personnel, avec qui nous pouvons échanger, dialoguer en conscience, mais une vague Conscience cosmique - que Krishnamurti ne peut qu'appeler Çà ! -, sur laquelle on ne sait rien, si ce n'est qu'elle est ou serait, et que nous en serions tous le réceptacle, des véhicules de sa réalité en nous. Ainsi nous serions tous des dieux, en puissance - mais fort impuissants en réalité -, qui aurions à développer, à faire émerger au seuil de notre conscience, cette réalité part de notre être. Être ou existence par ailleurs toujours bien en difficulté avec des passions, par des attachements, de la souffrance, que cette dimension de divinité ne parvient quasiment pas à réprimer, à dominer une fois pour toutes. On est là bien loin de ce que Jésus va bientôt dire et faire, exposer à la face de la terre, qui lui vient bien plus certainement d'abord de la connaissance et de la pratique de la Loi mosaïque formant le fond de la société et culture dans laquelle il grandit, la Bible disant par ailleurs que rien de bon ne vient de l'orient !... si ce n'est les trois mages (astronomes et astrologues) qui, déchiffrant la voûte céleste par leur grille de lecture, vinrent jusqu'à Jérusalem et Bethlehem pour honorer et adorer le roi des juifs qui venait de naître… Que fait donc Jésus devenu, dans sa douzième année religieusement et civilement adulte ? I can only imagine, mais voilà le cheminement que j'ai alors fait, qui rejoint Jésus dans ses faits et gestes et paroles publics tels que l'Évangile nous les rapporte. D'abord à 12 ans, Jésus a fait le tour de la Loi de son ethnie (dite sémite et juive, issue d'Abraham et de sa femme Sarah). Il connaît et pratique régulièrement, mais continuer comme cela ne peut plus devenir qu'une routine, de la traduction perpétuée, et il perçoit bien qu'il n'est pas venu pour cela. Alors dès qu'il peut, il sort du village de Nazareth et part dans la nature à la rencontre de son Père, de son vrai père, biologique, Joseph le mari de sa mère n'étant pour lui qu'un père, certes très utile, mais seulement adoptif et incapable maintenant de le conduire plus avant dans la voie du Seigneur Adonaï. Jésus voit surtout que ça ne colle pas, entre ce que la Loi exige comme comportement, et ce que font les hommes, les femmes et les enfants de son entourage. Il y a un hiatus, voire un abîme entre ce que demande la religion mosaïque et ce que sont capables - en bien et en mal - de faire les fidèles. Il entend bien que régulièrement le Dieu qui est, devenu le Dieu de ce peuple plus que de tous les autres, entend des prophètes pour remettre sur le droit chemin soit le roi, soit les chefs religieux, soit toute la nation. Il comprend bien que cette Loi, pourtant bonne, agréable et parfaite, n'a pas de force en elle-même pour changer la nature adamique perturbée, dénaturée, viciée, de sa propre parenté, de ses voisins et autres chefs de la synagogue ! Il lit même dans les rouleaux que le prophète Jonas - pas des plus obéissants ! -, envoyé à Ninive (une grande ville étrangère située loin sur l'Euphrate) obtient de meilleurs résultats auprès de son roi et des goïm qui la peuplent (étrangers à son ethnie et religion) que d'autres grands prophètes n'obtinrent de la part d'Israël. Le cœur de l'homme étant donc comme eut à l'écrire le prophète Jérémie "méchant (ce qui signifie ennemi de Dieu) par-dessus tout, irrécupérable", que peut donc la Loi, c'est-à-dire la religion héritée de ses pères, pour que cela change ? Est-ce de perpétuer pendant encore des siècles sa pratique qui va singulièrement arranger cette situation ? Non ! Il faut effectivement un changement de disposition pour sortir l'homme de ce gouffre dans lequel Satan, l'ange lui-même déchu, l'a fait tomber ! Comment l'opérer ?J'aperçois alors Jésus, qui dans le Temple à Jérusalem, et questionnant encore les Écritures, observait la façon dont les péchés sont selon la religion effacés, par des sacrifices d'animaux, par le sang d'agneaux, de jeunes taureaux ou de tourterelles… Et il voit que le transfert du mal causé et en conséquence attaché au coupable, se fait au travers des mains du sacrificateur. Celui qui offre la victime en sacrifice expiatoire ou de culpabilité posant ses mains sur la tête de l'animal.
Pareillement, une fois par an, les péchés de toute la nation sont emportés loin dans le désert par le bouc Azazel sur lequel on pose les mains pour les mettre sur lui. Et donc, si le mal est ainsi ôté de l'homme par un geste qui le transfert hors de lui, le bien peut naturellement être transmis de la même façon à celui qui en a besoin. Savoir que les maladies et autres infirmités peuvent être guéries par celui qui est saint
Car le but de la Loi est que l'homme soit saint. Et Jésus sait que par son obéissance aux commandements de la Loi, il est et reste saint. Il imposera donc les mains aux malades et aux estropiés qu'il voit souffrant autour de lui, et ceux-ci recevront de sa sainteté la guérison. De sa sainteté pas seulement, car il sait bien que Dieu crée par sa Parole - qui dit la chose - et par son Esprit - qui l'accomplit. Ainsi Dieu a dit : Que la lumière soit, et la lumière fut. Elle fut par l'opération de l'Esprit divin, qui était alors tout près de la terre couverte d'eaux, pour la réorganiser...
Jésus sait que l'esprit de l'homme qui est partiellement l'Esprit de Dieu mis en l'homme, habite en lui. Et il lui faut de surplus l'Esprit de Dieu lui-même avec lui, pour que les miracles de guérison s'opèrent quand il impose les mains. Il s'agit de faire cela avec foi, dans la conscience que l'obéissance à Dieu vaut mieux que tous les sacrifices. Obéissance et compassion. Compassion et obéissance. - Eh bien, où étais-tu, dit Joseph à Jésus ? Adulte, tu es d'autant plus responsable et ta fidélité aux réunions de la synagogue ne doit pas se relâcher. - Je dois être fidèle à l'Esprit de mon Père. - Mais que dis-tu, la fidélité à Dieu c'est la fidélité aux pratiques de notre religion ! - C'est avant tout la fidélité à la Ruah, à son Esprit-saint. - Arrête de réfléchir comme ça ! Tu vas finir par me faire passer pour un infidèle par ta façon de comprendre les Écritures ! Tout est écrit, tu n'as qu'à t'y conformer ! - Tout est écrit pour nous, mais tout n'est pas accompli des Écritures des rouleaux, de la Torah et des prophètes.
Ainsi a pu commencer le difficile passage de la Loi à la Grâce. Deux visions incompatibles des Écritures ; pour Joseph et les religieux gardiens de la religion sacrée, il s'agit d'en perpétuer les rituels, la répétition et la transmission ; pour Jésus il s'agit de la dépasser, étant un système de lois dont la finalité est de montrer au fidèle désireux de plaire à Dieu, combien il lui est et sera toujours impossible d'obéir parfaitement à une règle aussi exigeante.
Jésus retourne dans les collines, dans la nature créée avec qui il est en communion bien plus qu'avec les hommes, leurs volontés et compréhensions qui ouvrent tant de discussions stériles ! Qui servent davantage à leur montrer à eux-mêmes la dureté de leur cœur qu'à faire bouger quoi que ce soit de leur héritage adamique psychique abîmé. Et là il cherche, pour l'intégrer en tant qu'homme, la pensée de Dieu. Comment faire bouger de manière significative les choses. Il sait qu'on ne déplace pas une borne ancienne sans risque pour soi." Il y a un serpent dans un mur qu'on désire abattre ou relever" dit le proverbe. Il sait que le sang est nécessaire à la couverture des fautes...
Il se souvient de la tente du témoignage, dressé par Moïse dans le désert, puis par David à Silo. Elle était faite de quatre couches de couverture, dont la 3e lui parle particulièrement : celle faite de peaux teintes en rouge. Couleur cramoisi, couleur du sang qui coule. Sans effusion de sang pas de pardon. Pas de grâce possible qui soit juste !
Car il faut que la grâce elle-même soit juste, soit une forme de la stricte justice de Dieu. Donc guérir des conséquences du péché - maladies, infirmités, troubles divers, cas de possession… -, sans ôter les péchés, sans une intervention ou évocation du sang, ne peut être d'une injustice ! Et tout ce qui est injuste n'accomplit pas la volonté de Dieu ! Pire, donne accès au Malin qui guette de haut de son invisibilité.
Mais pas question d'offrir sans fin ce que la Loi exige, un animal sans défaut et sans tache pour chaque faute ! Il faut une substitution plus simple, mais véritable, juste. Tout aussi efficace mais plus pratique, plus accessible à tous… C'est alors que forcément arriva un moment dans la formation de la pensée du fils de l'homme, où il vit qu'il pourrait certes pardonner, guérir, délivrer, libérer les pécheurs, mais seulement au prix le plus haut, au prix de son propre sang.
- Où étais-tu encore passé, demande Marie ? Ton père était furieux quand il a vu qu'il ne pourrait pas te trouver pour être à l'heure à la synagogue. Que fais-tu mon fils ? Pourquoi n'as-tu pas été attentif à ce qu'on est shabbat et qu'il est de notre devoir de l'honorer ? Où étais-tu ? - J'honore le shabbat mère. Mais sans doute pas toujours comme vous croyez qu'il est bon et juste de le faire ! J'étais sur la montagne près de mon Père, lui parlant en son Esprit, et recevant de lui des instructions de vie véritable et éternelle ! - Que veux-tu dire, vie véritable !? Est-ce que nos vies ne sont pas véritables ? - Il y a beaucoup d'hypocrisie parmi nous. De faux-semblants Le Père céleste veut la droiture de cœur, et non certains de nos calculs humains qui le déshonorent parce qu'ils ne cherchent que des satisfactions égoïstes, qui ne respectent pas notre prochain, ni notre propre conscience. - Et quelle solution as-tu, si nous sommes pécheurs et le resterons toute notre existence ? Le Seigneur Adonaï nous a donné le Yom kippour une fois par an, où il nous accorde son grand pardon pour toutes nos fautes. Les plus fortunés ont la chance de pouvoir aller à Jérusalem, ou se faire représenter, pour offrir des sacrifices comme actions de reconnaissance ou pour couvrir leurs fautes. Que veux-tu de mieux que ce que Dieu a pensé pour nous ? - Ce sont des anges qui ont promulgué toute cette Loi. Yawhé (Celui-qui-est) n'en a pas écrit toutes les prescriptions de son doigt sur la pierre. - Qu'entends-tu par là !? Hashem nous demande de suivre toute la Loi. On t'a pourtant appris qu'il ne faut pas prononcer son nom ! - Mon céleste Père n'a pas révélé son nom prononçable à Moïse. Il lui a juste dit : Je suis qui je suis ! Je suis celui qui est ! Ne te soucie pas de savoir par quel nom m'appeler ! Et quand Moïse insiste, l'Esprit du Seigneur Adonaï lui répondit : Dis-leur que Celui qui est - ce qui signifie Celui qui est éternel - t'envoie. - Va discuter de cela avec les hommes et le rabbin à la synagogue ! Moi je ne veux pas me mêler de vos discussions. - Un jour tu comprendras le nom dont j'ai été nommé...
Jésus a compris que pour faire véritablement du bien, il faut en payer le prix, et que personne ne comprend la pensée de Dieu. Il a compris qu'il manque à l'homme la force qui seule pourrait vaincre ses penchants, ses travers, ses lubies, sa religiosité même, son désintérêt fondamental pour la personne même de Dieu. Il a compris l'abîme entre Qui il est et le reste des hommes. Il voit se dessiner sa mission. Il regarde et sent la proximité de la nature, découvre en quoi elle est aussi source d'images pouvant parler des réalités invisibles, des pensées profondes. L'homme est encore si embrumé, enfumé, amoindri dans la chute par tout ce qu'il ajoute sans cesse d'iniquités, qu'il faut le rejoindre dans une simplicité d'enfant, avec des images, des paraboles.
Et il comprend que même comme cela, il faut encore à l'homme ce qui lui a été globalement retiré depuis le temps des abominations commises durant la vie de Noé : la Ruah, l'Esprit de Dieu, à recevoir avec une puissance toute nouvelle. Voilà, il va devoir mourir pour que le bien qu'il va faire et montrer, dont Dieu est capable de gratifier ces créatures égarées, entre dans la justice divine. Et encore pour que du haut de son Ciel de gloire, son Père éternel lui accorde, en tant que fils dont il agrée l'obéissance et le sacrifice, l'Esprit qui seul est la véritable lumière des hommes. Esprit qu'il pourra ensuite déverser tout à nouveau sur le genre humain. Et là, il voit qu'il lui faut accomplir, changer, transcender, spiritualiser, Pessah (la Pâque) avec la fête des pains, et Chavouoth (Pentecôte), les fêtes de la première saison... Et ainsi, il sera fait.
Et ainsi il a été fait, ce qui nous donne d'avoir accès à toute la connaissance libérée par la vie et œuvre de Jésus, qui a été fixée d'encre pour former la seconde partie de la Bible, le Nouveau Testament ou Évangile (Bonne nouvelle de la grâce de Dieu par Jésus).
Merci Seigneur Jésus ; merci Père éternel qui est amour autant que justice ; merci Esprit de force, de sagesse et de sainteté.
Et donc la TOUSSAINT !? Car Halloween - qui signifie "veille", de la Toussaint donc - est directement lié à cette... fête des morts ? ou des vivants !? de tous-les-saints, qui sont ceux qui sont entrés dans la vie éternelle de Dieu ? Reprise donc d'une tradition païenne - d'une croyance très ancienne - contre une tradition qui se veut chrétienne - mais ne l'est pas !
La question n'est pas de ne plus aller entretenir des tombes de défunts, mais de revoir le contenu de cette fête, qui peut alors devenir une bénédiction en réinterrogeant sur le sens de la vie et sur la mort..; et sur sa suite...
Pourquoi devenir saint ? Parce que Dieu est sainteté, pureté parfaite, et pour avoir un contact, voire une communion suivie avec lui, il nous faut être saint nous aussi. D'où le besoin d'être pardonné de nos fautes et délivré des forces malignes qui nous poussent à toujours mal faire de la même façon...
Je suis et on est saint non par nos mérites, efforts et une perfection en nous-même, mais par la foi que la mort de Jésus à notre place nous permet d'être purifiés de tous les péchés qu'on lui apporte, lui ayant été fait péché sur la croix pour nous :
On est ensuite saint en persévérant dans la foi, en comptant sur cette grâce de Dieu qui nous rend saint, pour le rester jusqu'à notre départ de cette terre, et poursuivre la route de l'autre côté, éternellement...
N'est-ce pas une Bonne Nouvelle ? Est-ce trop peu pour vous ? Pour moi, c'est suffisant : la crucifixion de Jésus et le don de son Esprit pour me guider dans une vie où je relationne avec le Ciel même.
Un des aspects les plus profonds et unique de la Rédemption possible, potentielle, de nos âmes s'appelle la RÉGÉNÉRATION.
Elle est (bonne, nécessaire, recevable) pour quiconque veut avancer dans la plus juste connaissance du Réel et de soi, jusqu'à saisir le sens le plus fondamental de notre présence ici en bas...
En quoi aurions-nous besoin d'être régénéré ? C'est-à-dire de trouver, de recevoir, un regain de forces vives, vitales, physique, psychique (mentale, sentimentale, sensible, émotionnelle…) et/ou spirituelle. N'est-ce pas ce que nous recherchons chacun-e plus ou moins confusément, en regardant "L'amour est dans le pré" ou en suivant telle série, en rejoignant telle émission ou tel lieu où on peut rigoler ou être touchés par les talents de tel ou telle ; en trouvant sur internet des sites qui nous boostent et/ou font réagir ici ou là ; en se faisant masser, en pratiquant telle activité sportive et/ou en se douchant, ou en se mettant en posture ou condition pour tels exercices de relaxation, de concentration, méditation ou autre prière ; en étant assidu aux réunions de tels groupes (religieux ou pas), ou en aspirant à une rencontre déterminante, qui redonne au cœur - ou au portefeuille… - une plénitude qui change beaucoup de choses.
Qui se trouve suffisant en lui-même pour être toujours au top, et pour s'assurer une pérennité que rien ne va pouvoir arrêter ? Outre plusieurs des moyens énumérés que j'ai connus comme apportant, pendant des moments plus ou moins longs, du bien-être et une vitalité physiologique ou psychique accrue, aucun n'a été capable de mettre à demeure en moi une vie et force nouvelle qui se maintienne ! Aucun si ce n'est, il y a maintenant plus de 35 ans, Dieu par son Esprit, "lorsqu'il plut à Dieu… de révéler en moi son fils.." : seule la vie même de Dieu ajoutée à nos forces de vie existentielle est réellement régénératrice, dès ce présent et jusqu'en vie éternelle. Comment ?
Le Nouveau Testament ou Évangile nous enseigne qu'à un homme ou femme sais-e par le sentiment de son indigence, insuffisance, corruption morale ou autre addiction perverse, Dieu peut donner son Saint-Esprit ! Alors le propre esprit de cette personne est régénéré, c'est-à-dire qu'elle est déjà transformée par l'Esprit de Dieu, qui a ensuite la possibilité de faire croître en elle cette vie nouvelle - greffée sur l'ancienne - "jusqu'à ce que Christ soit formé en nous".
Ainsi le grand miracle intérieur, caché mais perceptible par ses effets, produit par la rédemption, c'est que Dieu peut mettre en nous, une vie et tendance nouvelles, qui nous rendent capable de vivre une vie totalement nouvelle, plus forte et plus légère, jusqu'à pouvoir sentir et dire "Ce n'est plus moi qui vis, c'est (d'abord) Christ qui vit en moi". Qu'on est loin de la religion ! Dont les lois, préceptes, rassemblements et autres rituels sont toujours sans force pour nous changer, pour dégager notre nature habitée par "la loi du péché et de la mort".
Ce n'est qu'au point de ma mort (en quelque sorte, spirituelle) à vouloir continuer mon existence sans Dieu, que Dieu, qui me traite en être moralement responsable, peut mettre en moi les dispositions qui étaient en Jésus-Christ. Si, seulement SI, j'éprouve ce besoin d'un + de vie, de pureté, de repos intérieur, de grâce… sinon je reste encore comme je suis.
Certes ce n'est pas tous les croyants, religieux, chrétiens ou de quelque croyance que ce soit, qui peuvent entrer dans cette nouveauté de vie spirituelle, et il ne faut pas que les comportements de tels ou telles nous dissuadent de chercher Dieu et de vouloir vivre avec lui ce dont il parle. Dieu ne donne ainsi de ses innombrables bienfaits qu'en rapport de notre soif d'en désirer, de vouloir vivre de la meilleure façon qu'il est possible dans ce monde.
Car ce que nous sommes, n'est pas d'abord la sainteté ! Ce que je suis au plus profond, c'est précisément ce que Dieu va avoir à changer en moi. Car par mon hérédité comme par mes propres agissements et pensées, je ne suis pas saint, ni près de l'être ! mais pécheur, c'est-à-dire enclin à mal faire, à ne pas terminer victorieusement ce que j'entreprends, d'autant que dans tous les cas, la mort vient tout interrompre de mes engagements.. Si tout ce que Jésus-Christ peut faire est de me dire que je dois être saint, son enseignement ne peut que me jeter dans le désarroi, dans le désespoir. Mais si Jésus-Christ par son Esprit est un vrai Régénérateur, qui peut substituer aux forces malignes de mon hérédité et de mes travers peu glorieux une part significative de ses propres forces en moi, alors je comprends mieux à quoi il veut aboutir lorsqu'il me dit qu' il me faut être (un) saint.
Ainsi, grâce à l'œuvre de la Rédemption - opérée par les souffrances et la mort de Jésus crucifié -, il peut mettre en nous ses propres dispositions, et ses exigences supposent toujours qu'il donne ce qu'il ordonne. C'est en cela que Dieu nous commande d'aimer, selon son double et triple commandement (qui accomplit les autres), qui est d'aimer, d'aimer et encore d'aimer ! Aimer Dieu (de toutes nos forces), et aimer son prochain (quel qu'il ou qu'elle soit), comme nous-même. Aïe aïe aïe, sans Dieu, comment aimer l'Un ou les autres, voire s'aimer soi-même !? Ce que nous devons faire de notre côté, ce n'est pas de nous efforcer - sans cesse et toujours lamentablement - à obéir aux commandements divins, mais c'est accepter pour… moi, la condamnation du péché prononcée par Dieu sur la croix où Jésus est mort. Accepter que la condamnation du péché en la personne crucifiée de Jésus en tue la puissance en moi si je crois.
Qu'arrive-t-il donc à celui ou celle qui croit en la mort substitutive de Jésus ? "Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie selon la tradition des hommes, selon les principes élémentaires du monde, et non selon Christ. 9 Car en lui, habite corporellement toute la plénitude de la divinité. 10 Et vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute principauté et de tout pouvoir. 11 En lui aussi vous avez été circoncis d’une circoncision (du cœur) qui n’est pas faite par la main des hommes… 12 Ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts. 13 Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; 14 il a effacé l’acte rédigé contre nous et dont les dispositions nous étaient contraires; il l’a supprimé, en le clouant à la croix; 15 il a dépouillé les principautés et les pouvoirs (tous les types de démons et Satan leur chef), et les a publiquement livrés en spectacle, en triomphant d’eux par la croix."
Que voilà des paroles puissantes en elles-mêmes ! Leur force produit en nous de la vie, dès lors qu'on est dans cette croyance.
"De même que la tendance au péché est entré par un homme dans la race humaine, de même le Saint-Esprit est entré en nous par un autre Homme. La Rédemption signifie qu'à l'hérédité du péché, Jésus-Christ substitue une hérédité nouvelle, sans tache : le Saint-Esprit." (Oswald Chambers).
Soyez béni-e en saisissant la merveille qu'est pour vous l'œuvre de Dieu ainsi opérée par le Christ Jésus pour le salut éternel des âmes humaines.
Curieuse image, des plus significatives, qui fait que selon notre subjectivité, nous pouvons voir de la même réalité une figure (de jeune femme) ou une autre (d'une vieille femme).
De la même façon, notre monde peut permettre de voir une vie bonne et éternelle qui peut en être extraite, ou la vie mauvaise dont la mort est un terminal inconnu...
Dieu cherche l'homme comme un berger consciencieux cherche une brebis qui s'est perdue. Trop attirée par quelque nourriture appétissante, chacune porte en elle cette propension à vouloir brouter de l'autre côté de la clôture qui la garde. Et parfois elle se trouve une ouverture ou force pour s'en créer une pour sortir, parfois elle se prend la laine ou les cornes dans les mailles de fer d'un système justement protecteur, ou de systèmes cloisonnants néfastes… dont le tressage du filet de l'oiseleur (Satan, le diable éternel).
Si le XVIIIe siècle fut le siècle de quelques lumières psychiques, le XVIe fut le siècle de la lumière christique libérée à partir de l'expérience profondément humaine, dramatique et authentique du religieux en mal de relation avec Dieu Martin Luther. Mal de relation signifiant sentiment de culpabilité prégnant, insuffisance métaphysique (spirituelle) irréductible bien vue, et encore chez lui recherche insistante de la solution présumée, pressentie, soupçonnée, aspirée, désirée, que pouvait bien contenir l'Évangile qu'est la "Bonne Nouvelle" de Jésus-Christ. Il connaissait ces écritures, mais tant qu'il ne chercha pas suffisamment Dieu, elles restaient - comme souvent en religion - fermées à la réception que peut en accordée l'Esprit saint de Dieu
Quand Dieu donc eut répondu à la quête de ce cœur tourmenté, c'est ensuite, par la force de caractère et la rigueur de cet homme mises au service de (l'amour de) la vérité, le chamboulement de la terre habitée, en commençant par l'Europe, qui fut mis en œuvre. Ce fut comme une comète paraissant et traversant le champ des cœurs des hommes, avec sa combustion propre et, dans son sillage, décennie après décennie, une longue traîne (comme de mariée)... dont on n'est plus en train de vivre que les dernières étincelles...
Mais l'Esprit à l'origine de cette naissance spirituelle d'un homme et de ce réveil de peuplements reste le même. D'autres à la suite sont apparus, restés plus localisés, avec cependant -
- et surtout à peu près au même moment celui de Azuza street à Los Angeles en 1904-1906 qui devint le formidable mouvement international dit de La Pentecôte.
comme de météorites éteintes mises à faut par le Dieu Tout-puissant qui visite toujours les cœurs insatisfaits des religions, de leur propre religiosité, en quête de lui-même. Mais à la vue et suite aux effets puissants de cette météorite embrasée, Satan - qui n'est jamais très loin quand Dieu fait une œuvre quelque, part - mobilisa à son tour et à sa façon bien des cœurs lui appartenant potentiellement, pour organiser une répression sanglante, faite d'horreurs et de traumatismes, dignes de ce qu'il est et de ce qu'il est capable de faire lorsqu'il est poussé à se démasquer. Parmi ces cœurs souillés celui de rois, de reines, de régents et autres prélats religieux. Une bien sombre période et histoire de notre Histoire, qui aboutit à deux solutions plutôt contradictoires. D'une part, Dieu sauve ses croyants en les faisant fuir ou en les faisant chasser de leurs lieux, en Amérique du nord et en Afrique du sud notamment ; d'autre part quelques hommes qui se sentent pris entre deux feux sans vouloir ni de l'un ni de l'autre, vont développer par leurs connaissances culturelles et capacités intellectuelles, un courant philosophique, ce qu'on va appeler "les lumières". Des lumières certes en face d'obscurantismes religieux récurrents, mais si différentes de celle venue d'en-haut pour ceux qui se voient réellement comme ils sont, égarés et perdus tant qu'ils ne connaissent pas personnellement une vraie descente de (l'Esprit de) Dieu sur et dans leur vie. Et nous sommes là, 500 ans après que la comète Luther se soit embrasée dans quelque atmosphère, comme dans la fin de sa queue, chaque chrétien vivant de par l'Esprit divin petite lumière dans le noir sidéral - sidérant, qui rend tout dépourvu de sens - de notre monde. Cette obscurité ouverte comme une boîte de Pandore depuis le temps du premier jardin cultivé de la terre, en Eden terre des délices, et perpétuée sans interruption jusqu'au jour de la résurrection dernière et des derniers jugements qui suivront la disparition totale de cette terre et de ce ciel - enseigne la Bible.
Et comme toujours jusque-là, quand Satan agit avec force et iniquité, Dieu aussi est prêt à intervenir, à stopper ou inverser des mouvements insanes, à changer des coins obscurs en puits de lumière. Et c'est ce qu'il veut faire encore, alors que (seulement) quelques hommes/femmes puissants avancent dans l'incrédulité et autres croyances dévoyées, dans le sens désiré par Satan, dans l'objectif d'établir un contrôle de plus en plus global, totalitaire, du genre humain et de sa planète.
Dans ce contexte apocalyptique avancé, à l'accélération exponentielle, Dieu voit toujours des hommes comme un bon berger voit des brebis égarées et menacées, qu'il désire rejoindre, rattraper et sauver. Brebis rétive, pervertie et perverse, désobéissante au bien, livrée à sa nature animale désorganisée, quand encore elle ne s'est pas mutée pour un temps en loup, en hyène ou autres prédateurs peu fréquentables... C'est, au fond, ce que nous sommes tous par nature et par quelques développements aveugles ; c'est ce que vous êtes peut-être encore là maintenant d'une manière ou d'une autre, dans un mal-être qui en est l'écho ; c'est ce que Dieu dans son immense amour veut encore sauver, pourvu qu' on en ait assez de la galère, que ce soit dans des draps de soie sous un baldaquin ou sur un carton dans un recoin de toit ; pourvu qu'on en ait assez de se débattre pris dans un filet qu'on ne distingue même pas - mais qu'on ressent bien - ; qu'on en ait assez de rebondir et de rebondir encore, toujours pour rien, pour capituler enfin, une bonne fois, en toute bonne foi, au pied de la croix ensanglanté où Jésus donna entièrement sa vie pour nous arracher à une fin éternelle d'où tout bien sera exclus.
Dans l'Ancien Testament, livre de l'Exode, on lit : " L’Éternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. 7 Le peuple se rendit auprès de Moïse et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple.8 L’Éternel dit à Moïse: Fais-toi un (serpent) brûlant et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu et le contemplera, conservera la vie.9 Moïse fit un serpent de bronze, et le plaça sur la perche; et si quelqu’un avait été mordu par un serpent et regardait le serpent de bronze, il conservait la vie. "
Cela a été un événement, un fait passé, mais cela est aussi une image prophétique qui concerne notre temps et notre existence à chacun. C'est pourquoi cela fut repris par Jésus au cours d'un dialogue des plus édifiants pour la connaissance de soi et notre devenir éternel : "Mais il y avait parmi les Pharisiens un chef des Juifs, nommé Nicodème; 2 il vint de nuit auprès de Jésus et lui dit: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.3 Jésus lui répondit: En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu. 4 Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mère et naître? 5 Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. 7 Ne t’étonne pas que je t’aie dit: il faut que vous naissiez de nouveau. 8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit. 9 Nicodème reprit la parole: Comment cela peut-il se faire? 10 Jésus lui répondit: Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas cela! 11 En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage. 12 Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes? 13 Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. 14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut, de même, que le Fils de l’homme soit élevé, 15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. 16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. 17 Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 18 Celui qui croit en lui n’est pas jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.19 Et voici le jugement: la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. 20 Car quiconque fait le mal a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient réprouvées; 21 mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin qu’il soit manifeste que ses œuvres sont faites en Dieu." (Évangile selon Jean, chap. 3).
Toi aussi "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé-e (toi et ta famille)". (Actes des apôtres chap. 16). C'est tout le bien que je vous offre de saisir et souhaite d'expérimenter.
"Quand on interroge le passé, il répond Présent !" Sacha Guitry
C'est le 31 octobre 1517 que le moine et ermite augustin, maître es Arts, docteur et lecteur de la Sainte Théologie, Martin Luther, publiait sur la porte du château de Wittemberg ses 95 THÈSES, notamment dirigées contre la pratique simonieuse (simonie : trafic de biens touchant au divin) des indulgences papales*.
Un fait local qui aurait pu rester mineur, mais son intégrité est telle que l'Esprit de Dieu atteste, soutient et démultiplie sa démarche, des plus courageuses, et par ce petit feu va embraser la chrétienté enlisée, et bien au delà.
Dieu a suscité ce moine authentique en lui-même dans sa quête d'une paix non factice avec le Ciel, en lui révélant que ses fautes et sa culpabilité d'homme pécheur ne se résolvent pas dans les mortifications et autres bonnes oeuvres qu'il peut déployer pour plaire à Dieu, mais fondamentalement dans la foi - sa foi ! - en l'oeuvre parfaitement accomplie (crucifixion)pour lui, par et en la personne de Jésus-Christ.
C'est une révolution formidable qui fait que le christianisme est bien moins une religion qu'une relation qui s'établit avec Dieu par une foi toute personnelle en ce Christ mort comme victime expiatoire suffisante pour obtenir le pardon des péchés, potentiellement de tous les hommes, et l'accorder effectivement à celui/celle qui croit en ce Sauveur. Cette disposition de Dieu apparaît donc comme bien plus excellente que les formes proprement religieuses de piété où la grâce s'obtiendrait par des œuvres personnelles, quelque mérite ou autres pratiques prétendues propitiatoires. Luther ouvre il y a 500 ans, la porte à une restauration de la vérité évangélique primordiale changée au fil des siècles par des hommes largement soutenus par Satan en des mensonges éhontés.
Il en résulta un chamboulement planétaire aux effets encore actifs aujourd'hui : une libération des croyants de contraintes (jougs) artificieuses, sans rapport avec le message christique et les écrits des apôtres. D'où une formidable promotion de la conscience personnelle, ainsi qu'une dynamique économique sans précédente. D'autant plus large et profonde que ceux qui embrassent ce retour aux sources sont - très nombreux (presque la moitié de la France au XVIIe siècles dont beaucoup de seigneurs, entrepreneurs et notables), - et de plus persécutés par les instances en place, qui se sentent menacées et dispersent de diverses manières les transfuges, véritables convertis à Christ, en divers horizons, des Pays-Bas jusqu'au continent américain et l'Afrique du Sud notamment.
On peut voir une synchronicité comme seul Dieu peut en organiser au sujet de ce réveil spirituel à l'ampleur jamais égalée, avec 1 - la découverte de l'imprimerie à caractères mobiles par Jean Gutenberg, dont le 1er livre imprimé est la Bible à 42 lignes en deux colonnes achevé en 1455. Ce qui l'anima se trouve en cette parole de l'inventeur : "Donnons des ailes à la vérité". Le temps de roder et améliorer caractères typographiques et presses, et voilà que
2 - Christophe Colomb rend le continent du Nouveau monde plus accessible et attractif que l'Inde ou l'extrémité sud de l'Afrique - où s'installeront au XVIIe siècle des réformés hollandais et des huguenots français. Le premier voyage de Colomb est retenu par l'historiographie de la civilisation occidentale comme l'événement majeur marquant le passage du Moyen Âge aux temps modernes (1492). On peut dire la même chose de l'imprimerie.
3 - Et puis c'est Martin Luther (1517), quand tout est prêt pour faire de sa lutte contre la corruption spirituelle, pour la vérité, les vérités divines révélées, un ensemencement d'ampleur planétaire...
Quel dommage que les leaders catholiques n'aient pas eu, et n'ont toujours majoritairement pas "l'amour de la vérité" - dont la Bible dit qu'elle est condition pour le salut de l'âme -, qui aurait fait, au lieu d'un schisme (de plus), un tsunami de grâce autrement plus bénéfique aux populations de la terre que ce qu'ont été à la suite les colonisations impulsées par des chefs politiques ou religieux irrégénérés...
La célèbre formule née depuis cinq siècles de ce retour aux sources est : - L'Écriture seule - La grâce seule - La foi seule. il fallait alors trancher avec les hérésies. De manière plus détaillée, on peut dire aujourd'hui : - L'Écriture seule... mais pas sans le Saint-Esprit ; - La grâce seule... mais pas sans justice et justesse ; - La foi seule... mais pas sans ses œuvres ;
C'est de ce temps que l'accès à la Bible prise comme Parole révélée de Dieu - "qui fait de chaque protestant un pape la Bible à la main" a permis les changements moraux et économiques les plus spectaculaires, donnant à l'Europe, puis l'Amérique du nord, des avances intellectuelles et technologiques considérables. Pour ma part, devenue athée par l'influence de la culture matérialiste, Dieu est venu me chercher dans une impasse en me disant notamment "Lis la Bible, lis la Bible", et plus tard "Je t'enseignerai moi-même". D'un coup mon existence est devenue autre, apaisée, guérie de diverses manières, et si cela n'empêche pas des épreuves de nous atteindre, c'est en moins grand nombre, et pour en être sortis plus fort par notre Dieu.
_______________ * Des pratiques douteuses, non scripturaires, avaient déjà été dénoncées un siècle et demi plus tôt - par John Wyclif(1320-1384) en Angleterre, qui déclarait que seul un homme en état de grâce peut légitimement exercer une autorité ecclésiastique (ce qui était souvent loin d'être le cas !), sa sainteté intérieure devant fonder sa légitimité à l'exercer. - et par Jan Hus (1369-1415), théologien et universitaire tchèque devenu réformateur contre l'oppression catholique, impériale et allemande. Les Tchèques ont fait de lui un héros national : son supplice, le 6 juillet, est commémoré par un jour férié. Il compte au nombre des martyrs de la pensée. (L'Église Catholique a amorcé une forme de réhabilitation en 1999).
Les dimanches matin (à partir de 9h 30), en direct de Mulhouse, le live d'une église vivante au delà de ses murs et de l'hexagone : ici pour rejoindre.
Belle journée quel que soit le temps...
Et demain je vais vous parler d'un BIG anniversaire...
Le Dieu vrai n'est pas à confondre avec Satan l'ange usurpateur, esprit invisible qui séduit (par de belles apparences, l'argent, le sexe, le succès, du pouvoir...), fait peur et/ou fait souffrir. Parmi nous, c'est parfois moins évident de faire la différence que de bien vouloir le croire !
Ici par un clic le témoignage d'un homme qui parle en toute simplicité et vérité de ses expériences des profondeurs possibles de l'existence - profondeurs démoniaques, mais aussi céleste...
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Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.