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8 janvier 2023 7 08 /01 /janvier /2023 17:30

Le nom de Jésus en hébreu : Y'shoua,
ce qui signifie "Dieu sauve" ou "Dieu sauveur"

Cet article est la suite et fin dont >> le début est ici <<

 

G – « Je suis le bon berger »

Outre qu'il est la porte par laquelle le pécheur égaré entre en une relation apaisée et de filiation avec Dieu, Jésus se déclare comme étant le bon berger di psaume :
« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
12 Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. 13 Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. 14 Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, 15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. 16 J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. 17 Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. 18 Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. »

 


Un berger supervise les brebis entrées sous son secours et sa garde : il les nourrit en les conduisant vers de la nourriture riche et abondante :
Psaume 23 « Cantique de David. L'Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien.

2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. 3 Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom.

4 Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. 5 Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde.

6 Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'Eternel Jusqu'à la fin de mes jours. » 

 

Si les brebis et autres agneaux ou béliers mangent de l'herbe, en tant que membres du Corps vivant, mystique, de ce Sauveur, nous mangeons du pain, que Jésus est en lui-même
La foi doit apprendre à se nourrir des paroles de Dieu et de ce fils engendré en tant que race humaine. Sur ce plan Jésus a donné sa vie comme du pain...

 

 

H - « Je suis le pain de vie »

 

C'est une autre des paroles qui ont le plus subjugué les gens de la foule, de ses disciples même et des religieux qui l'entendirent.
« - Que devons-nous faire, pour faire les oeuvres de Dieu ?
29 Jésus leur répondit : L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. 30 Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi ? Que fais-tu ? 31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger.

32 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; 33 car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. 34 Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain.

35 Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. 36 Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point. 37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; 38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. 39 Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. 40 La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.

41 Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu'il avait dit : Je suis le pain qui est descendu du ciel. 42 Et ils disaient : N'est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? 43 Jésus leur répondit : Ne murmurez pas entre vous. 44 Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le ressusciterai au dernier jour. 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. 46 C'est que nul n'a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père. 47 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. 48 Je suis le pain de vie. 49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. 50 C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. 51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.

52 Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ? 53 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. 54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. 55 Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. 56 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. 57 Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. 58 C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Jean 8.28...
 

Un long texte à la mesure de l'importance de son contenun tout spirituel, qui parle d'un Dieu qui se donne, et non d'une religion ou système religieux qui réclame certes de la croyance (religiosité de l'âme), mais pas forcément d'une foi typiquement spirituelle, de et par l'esprit.

 

Cette image de Jésus en tant que nourrissant l'âme, la foi et la vie éternisée, est si importante qu'avec celle du sang – versé sur la croix en tant que prix de la justice qui justifie celui qui croit –, Jésus a institué « la Sainte-Cène » ou « repas du Seigneur » comme mémorial à renouveler quand l'Esprit le met à cœur aux anciens ou membres de l'Eglise. (1Corinthiens 11.2326 – 10.16,17).

 

 

I - « JE SUIS »

Dans une nouvelle confrontation avec les religieux gardiens de l'orthodoxie de la religion fondée sur les Paroles de Dieu délivrées par Moïse, on entend Jésus dirent les paroles uivantes dont on comprend ce qu'elles produisirent sur eux :

«En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. 52 Maintenant, lui dirent les Juifs, nous connaissons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis : Si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. 53 Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être ?

54 Jésus répondit : Si je me glorifie moi-même, ma gloire n'est rien. C'est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu, 55 et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole. 56 Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour : il l'a vu, et il s'est réjoui. 57 Les Juifs lui dirent : Tu n'as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! 58 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis.

59 Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.  » Jean 8.51...

 

Là Jésus se déclare être Dieu lui-même ! Il place ses paroles à la hauteur de celles prononcées par Dieu sur le Mont Sinaï, concluant qu'il est qui il est depuis avant l'existence d'Abraham qui véçut près de deux mille en arrière.


La formule « Je suis » prends ici une signification absolue, parce qu'elle est la réplique de ce que Dieu dit à Moïse quand il se présenta à lui sur la même montagne alors qu'il n'était encore qu'un berger :
«L'ange de l'Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point.

3 Moïse dit : Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point. 4 L'Eternel vit qu'il se détournait pour voir; et Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici! 5 Dieu dit : N'approche pas d'ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. 6 Et il ajouta : Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu.

7 L'Eternel dit : J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. 8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu'habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens. 9 Voici, les cris d'Israël sont venus jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que leur font souffrir les Egyptiens. 10 Maintenant, va, je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Egypte mon peuple, les enfants d'Israël.

11 Moïse dit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d'Egypte les enfants d'Israël ? 12 Dieu dit : Je serai avec toi; et ceci sera pour toi le signe que c'est moi qui t'envoie : quand tu auras fait sortir d'Egypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne.

13 Moïse dit à Dieu : J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous. Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je? 14 Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle "je suis " m'a envoyé vers vous. 15 Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : L'Eternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération. 16 Va, rassemble les anciens d'Israël, et dis-leur: L'Eternel, le Dieu de vos pères, m'est apparu, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. »

 

A ce moment, le Dieu qqui s'est révélé à Abram déclare en hébreu « Hayah » (un vocable de quatre lettres, un premier tétragramme), ce qui signifie « Je suis qui je suis » ou « Je suis celui qui est ».
On ne peut pas dire qu'il s'agit d'un nom propre, mais plutôt qu'une affirmation de ce qu'il est éternellement, par opposition à tout le reste, qui a un commencement.

 

On voit d'autant plus qu'il s'agit d'un verbe – le verbe Être –, qu'au verset 15, reprenant cette définition essentielle de sa personne, ce Dieu l'emploie à la troisième personne quan il dit à Moïse comment parler de lui : Tu leur diras « Yawhé », en hébreu un autre tétragramme verbal qui exprime la même idée d'éternité absolue et en même temps de dynamique en rapport de l'écoulement du temps, qu'on traduit par la formule « Celui qui est, qui était et qui vient ».

 

Et c'est précisément l'expression que Jésus emploie face aux religieux, déclarant par là qu'il est à la fois cet « ange de l'Eternel » du verset 2 (de l'ébreu malak qui peut se traduire par ange, messager ou envoyé), et l'Eternel lui-même comme il en est ensuite parlé.
On parle pour ce genre d'apparition de Dieu sous forme matérialisée ou humaine de théophanie (du grec
théos : Dieu, et phaïnesthaï « se montrer »).

 

Dans l'épître du Nouveau Testament adressée aux Hébreux, il est écrit au sujet de l'apparition de Jésus : «Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, 2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, 3 et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, 4 devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur. 5 Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ? 6 Et lorsqu'il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l'adorent !7 De plus, il dit des anges : Celui qui fait de ses anges des vents, Et de ses serviteurs une flamme de feu. 8 Mais il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu, est éternel; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité; 9 Tu as aimé la justice, tu as haï l'iniquité; C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint D'une huile de joie au-dessus de tes égaux. 10 Et encore : Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l'ouvrage de tes mains; 11 Ils périront, mais tu subsistes; Ils vieilliront tous comme un vêtement, 12 Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés; Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point. ».

 

Pus tard, après sa glorification, Jésus fait monter l'apôtre Jean jusqu'à son trône céleste d'où il ui révèle par sept visions ce qui va devenir le livre de l'Apocalypse (du grec apocalupsis, qui veut dire révélation).
Et Jean rapportant ce qu'il a vu, écrit : « Jean aux sept Eglises qui sont en Asie : que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône,
5 et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, 6 et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen !

7 Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l'ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen ! 8 Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. »

 

 

On a encore là des expressions de la divinité absolue de Jésus en ce qu'il a été, est et sera de toute éternité la Parole de Dieu « la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » (Jean 1.1), capable de se montrer (même pour figurer la trinité de Dieu aux yeux d'Abraham (Genèse???), et finalement capable de s'incarner pour former un fils à la fois de Dieu et de l'homme, devenu par sa mort, résurrection et glorification, Dieu-homme ou Homme-Dieu.

 

C'est en cela que la Bible dit encore que le nom de Jésus (qui se décline sous de nombreuses formes selon les langues) est le nom le plus haut qui soit prononçable !
« Sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le sache! C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous.
11 Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle. 12 Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Livre des Actes, 4.10...

 

Puisse cette vue et vie de Jésus changer votre existence et vie temporaires par une compréhension éclairée et acceptée de qui est Dieu, par exception avec toutes les réalités invisibles ou visibles qu'il a créées. Car c'est ainsi, par une foi toute personnelle, qu'on est joint à Dieu dans sa divinité et éternité...

 

 

Les 9 et 12 « Je suis » (eimi dans la langue du Nouveau Testament) sont en résonnance profonde avec qui est Dieu en lui-même, et en quoi les mots qui apparaissent ainsi expriment en quoi consiste ses faces dynamiques.

En plus de ces affirmations, le nom même de Jésus est porteur de sens. Dans la langue hébraïque de son pays, c'est Yeshoua, ce qui veut dire Salut ou Dieu sauve.

______________________
 * Toutess ces paroles se trouvent dans le Nouveau Testament, dans la Bonne Nouvelle selon Jean : ch. 4. 25,26 – 6.35 – 8.12 – 8.58 – 10.9 – 10.11 – 11.25 – 14.6 – 15.1

>> Pour s'en remettre à Dieu en priant, ici une aide pour savoir comment s'y prendre <<

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7 janvier 2023 6 07 /01 /janvier /2023 19:00

Cet article est la suite 2 de l'article sur >> les 9 "Je suis" affirmés par Jésus et révélant sa véritable nature, son originalité, sa personne et ses capacités ici le début <<

 

D – « Je suis la porte »
On remarque là aussi que Jésus ne se présente jamais comme un ou une, mais comme Le ou La., on comprend qu'il dit qu'il est incomparable ; qu'il n'y a pas de choix possible entre lui et d'autres (personnes ou systèmes) : Avec Jésus il s'agit de croire en lui comme il se définit et comme il parle de Dieu, tout le reste étant comme croire en rien. Cela lui a valu d'être mis à mort – pour le faire taire quant au péremptoire des vérités qu'il disait –, et cela nous bouscule encore quand on en vient àchercher le sens et le chemin le meilleur pour vivre notre existence déjà ici-bas.

Quand Jésus dit être la porte, il parle de notre séparation naturelle d'avec Dieu, et du passage – unique – par lequel il est possible d'entrer en relation sensible, tangible, avec Dieu, de son Esprit à notre esprit (et inversement) et non par notre psychisme (du grec psyché qui est l'âme, alors que l'esprit est pneuma).
 

«En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. 2 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 3 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. 4 Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. 5 Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

 

6 Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. 8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés.
9 Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. 10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. »

 

Jésus dit ici qu'il a déjà été lui-même la porte, en ce sent qu'il a dû franchir en premier le seuil de la mort pour ouvrir le passage du temporel à l'éternel, de nos existences terrestres à la sphère divine appelée « Royaume de Dieu » ou « Royaume des cieux ».

En d'autres termes, cette porte a la forme de la croix où Jésus a été mis à mort, porte d'entrée dans la mort donc dont l'épaisseur s'étend, comme cela existe en astronomie, jusqu'au « trou noir » du tombeau.
Que faire pour notre part devant une telle porte ?
Croire !
Croire que Jésus dit vrai et joint son implication personnelle totale à ce qu'il affirme.

 

« C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. 9 Ce n'est point par nos oeuvres, afin que personne ne se glorifie. » Ephésiens 2.8
Et « la foi vient de ce qu'on entend, ce qu'on entend venant de la parole de Christ. » Romains 10.17

« Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. 7 A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. 8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »

C'est le contact en nous, entre la croix (génératrice universelle, potentielle) et la foi (phase ou catalyseur personnel) qui nous fait passer au travers de cette porte du salut de notre âme. Cela s'appelle aussi rédemption, rachat, grâce divine, qui propose en nous une véritable nouvelle naissance (déjà une résurrection intérieure), spirituelle, comme l'écrit l'apôtre Jean : « A ceux qui croient en son nom (Jésus), elle (la lumière divine) a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, 13 lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. » Jean 1.12,13.

Ainsi rejoint-on une autre affirmation inouïe de Jésus qu'on trouve au chap. 8...

 

E – « Je suis la lumière du monde »

« Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. »

Jean 12:46

Mais plus encore que comparable à une lumière qui éclaire, « Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »  Jean 8:12

Ce que l'apôtre Jean a bien comprit et nous livre ainsi dès le début de son évangile : « la vie était la lumière des hommes... Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean (celui-ci est Jean le Baptiste). 7 Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. 8 Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à La lumière.

 

9 Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. 10 Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. 11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. »
 

De fait, la réception de la lumière spirituelle qui éclaire notre compréhension n'est pas dans quelque automatisme qui nous imposaerait le Divin, mais dans la réponse personnelle que nous émettons en retour de ce que ce que nous entendons ou lisons concernant Jésus, c'est-à-dire qui il est.

 

Une autre lumière nous est encore donnée par Jésus sur sa personne dont on remarque déjà qu'elle n'est pas seulement de la part d'un maître spirituel ce qui éclaire la conscience.
Jésus n'est pas non plus seulement « une bonne personne » ou un prophète comme il y en a eu d'autres.
Parce que sous cette lumière, sa mort aussi est une source de vie.
« Si nous marchons dans la lumière comme il est lui-même dans la lumière,
1 Jean ch. 1, v. 5-7

 

 

F – « Je suis la vigne »
Cette parole enseigne aussi sur le rapport qu'il y a entre Dieu en tant que le Père (qui demeure toujours en son Royaume) et Jésus Parole divine faite chair pour nous sauver par son sacrifice (Jean 1.1...).

Au chapitre 12, on peut lire :
« Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.

5 Je suis le cep (le pied de la vigne), vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. 6 Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.

7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. 8 Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. »

Jésus se déclare ici comme la racine et le pied de la plante (spirituelle) qu'il est venu faire apparaître sur terre en faveur du genre humain autrement éternellement séparé de Dieu et de la suprématie du bien sur le mal.

Cette plante d'un tout nouvel ordre, a été ensemencée par l'Esprit Divin parmi le peuple juif descendance d'Abraham et de Sarah, dans le sein d'une jeune fille appelée Myriam (Marie en francisé).

 

« Qui a reconnu le bras de l'Eternel ? 2 Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. 3 Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. » Esaïe 53

Dans ce registre d'ordre typiquement spirituel, celui qui croit et traverse par la foi la porte, devient un enfant adopté par Dieu, greffé comme un sillon sur le tronc franc de la race d'Abraham dont Jésus est par moitié son descendant.

 

« si la racine est sainte (d'abord Abraham, puis Jésus) , les branches le sont aussi (les juifs, et les chrétiens). 17 Mais si quelques-unes des branches (ici des juifs) ont été retranchées, et si toi, qui étais un olivier sauvage (non-juifs, païens, goïm) tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier, 18 ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte.


19 Tu diras donc : Les branches ont été retranchées, afin que moi je fusse enté. 20 Cela est vrai; elles ont été retranchées pour cause d'incrédulité, et toi, tu subsistes par la foi. Ne t'abandonne pas à l'orgueil, mais crains; 21 car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus. 22 Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté; autrement, tu seras aussi retranché. 23 Eux de même, s'ils ne persistent pas dans l'incrédulité, ils seront entés; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau. 24 Si toi, tu as été coupé de l'olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à ta nature sur l'olivier franc, à plus forte raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre olivier. » Romains ch. 11

Si la vigne avec ses fruits est une image de la race nouvelle formée par Jésus et les chrétiens nés de lui par l'Esprit Divin et par la foi, deux autres images illustrent cette création humaine nouvelle appelée l'Eglise de Dieu : Celle de l'Epouse, Jésus son époux divin, royal et éternel comme elle, et l'image du Corps, formé par « les pierres vivantes » que sont ceux qui croient en Jésus, qui est le tête de ce Corps.

 

Jésus a employé une autre image le concernant, ce ce qu'il est à la fois le gardien de ceux que le Père lui confie, et le Dieu d'éternité même puisque cette figure reprend le Psaume 23 qui est définit le Dieu éternel comme étant le berger de son peuple.

 

G – « Je suis le bon berger »

>> Suite et fin ici <<

Shalom (ce qui signifie Paix sur vous, en hébreu, une des deux langues de la Bible)

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6 janvier 2023 5 06 /01 /janvier /2023 21:22

Une bonne manière pour connaître quelqu'un,
c'est de l'écouter parler, et de voir ce qu'il fait.
Ainsi Jésus a parlé sur Dieu et sur lui-même.
Je vous propose une série sur ce sujet... qui concerne tous, bien plus que nous ne nous en apercevons...


 

Depuis longtemps, on le sait, il n'y a que 3 RÉPONSES POSSIBLES à la question qu'on peut se poser sur l'IDENTITE REELLE de JESUS.

On peut regarder à ses actions, miracles opérés, guérisons, délivrances de démons, résurrections de mort, et se faire par là une idée de sa personne... comme on peut croire que ce que la Bible nous rapporte est faux, inventé ou exagéré...

Ici, je vous partage seulement ce que Jésus a dit de lui-même.
9 PAROLES d'une telle originalité et force affirmative qu'elles ne peuvent que dépasser la raison ordinaire et interroger nos réponses personnelles.

De fait, dans notre liberté de conscience et de choix, nous ne pouvons répondre à la lecture ou à l'écoute des paroles que prononce Jésus de lui-même que par trois options :
1 - C'est un mégalomane grave, d'un orgueil inouï qui l'aveugle, mentalement dérangé, psychiquement déséquilibré, bref un sychopathe ;

2 - ou bien Jésus fut une belle personne, une belle âme, un être humain d'exception,  nettement supérieur aux autres en sagesse, en connaissances, au grand pouvoir visionnaire, un théologien ou psychologue hors pair ;

3 - ou encore, prenant ce qu'il dit à la lettre, sans nterprétation qui le ramène à notre niveau et nous empêche d'entrer dans la réalité qu'il figure, on peut être amené à admettre qu'il énonce des vérités capitales, qu'il est plus qu'un humain comme nous...

à chacun de se faire la plus juste opinion
à partir de ce que je vais vous donner ici des
9 "JE SUIS" que rapporte la Bible.
 

A – « Je suis le chemin, la vérité, et la vie »
Triple affirmation on ne peut plus surnaturelle de la part d'un être humain !
Par le mot chemin, on comprend qu'il se présente comme un guide pour notre marche, une lumière, un enseignant, un maître, non seulement à écouter, mais encore comme un modèle à suivre, avec qui évoluer et découvrir des reliefs nouveaux – ce qui fait la sphère céleste appelée "le Royaume de Dieu", avec ces voies, son code la route, sa justice.
Une quête à quoi nous invite l'évangéliste Matthieu chap. 6, vers.33...

L'affirmation qu'il « est » la vérité le distingue de tous les autres, car personne parmi les hommes n'est sans mentir un jour ou un autre, quand ce n'est pas de manière quotidienne.
A partir de là déjà, notre capacité à croire, notre foi, est questionnée : Va-t-on croire qu'il dit vrai, ou qu'il ment de manière inconsidérée et orgueilleuse ?...

Et plus encore voilà que Jésus se définit comme « étant » lui-même la vie, la vie en soi ! D'autant plus étonnant qu'il sait et qu'on sait maintenant nous aussi qu'il va mourir peu de temps après cette déclaration !...

C'est donc la suite de sa mise à mort qui va venir confirmer cette parole.

 

B – « Je suis la résurrection et la vie »
C'est devant un tombeau fermé sur un homme mort depuis quatre jours que Jésus fait cette déclaration. Si c'est pas de la foi !... Encore faut-il prouver ce qu'on dit.
Alors ce Jésus qui dit ici face à la mort qu'il est la vie, appelle Lazare – qui sent déjà ! –, et le mort revient à la vie et sort encore tout enveloppé dans les badelettes de son embaumement.
Seule la vie est plus forte que la mort, ce que démontre cette résurrection.
La Bible – et l'histoire à la suite – parlent encore d'autres résurrections opérées par Jésus ou dans la foi en son nom (quand on associe sa personne à son nom et à ce qu'il dit être).

Et Jésus affronte un peu plus tard la mort en tête-à-tête, se laissant crucifier, son corps déposé dans un tombeau fermé... dans lequel on ne va plus le trouver trois jours plus tard : Il est ressuscité, sa vie a triomphé de la mort. Aussi pour que nous le croyons nous-même, que ce Jésus, à plus forte raison ressucité, pourra nous ressusciter pour vivre éternellement avec Dieu (Lettre aux Romains ch. 5, 8-11)

On comprend déjà là que le but de ces expressions de souveraineté de Jésus sur le mal – l'ultime étant la mort** - n'est pas de lui donner des définitions qui en font le Dieu supérieur, incarné imbus de sa personne et qu'on met sur un piédestal comme une idole qui cependant ne peut rien pour nous.
Au contraire Jésus montre un Dieu qui vient vers nous, qui a laissé sa position d'éternité par une incarnation, le rendant de lointain et insensible à nos souffrances et à notre problématique de mortel, proche et capable de nous secourir même de manière extrême.

Alors, ne nous arrêtons pas là si nous voulons comprendre en quoi notre relation à Dieu peut être bien plus que d'entendre des déclarations qu'il est.
En ce sens on va voir que bien plus qu'une « conscience cosmique » qui ne s'intéresse pas à nous, Dieu veut établir avec nous, individuellement, une relation vivante, à la fois générique et personnalisée.
C'est de quoi parle déjà l'affirmation suivante...

 

C – « Messie et Christ, je le suis »

C'est une femme samaritaine que Jésus rencontre près d'un puits qui, à l'écoute de ce qu'il lui dit, se rappelle qu'elle a entendu parler d'un Messie (incarnation de Dieu venant pour sauver son peuple) Christ (oint, équipé d'une force particulière donnée par l'Esprit-Saint pour dominer le mal).
««La femme lui dit :Je sais que le Messie doit venir, celui qu'on appelle Christ ; quand il sera venu il nous annoncera toutes choses. Jésus lui répondit : Je le suis, moi qui te parle. » Jean 4.25

Pour que ces paroles soient crédibles, il faut des preuves qui nous permettent de les croire.
Ces preuves sont des déclarations prophétisées, dites et écrites des siècles avant que Jésus ne paraisse, et qu'il a accomplies sans même que cela ait été dans son pouvoir de le faire.
Par exemple, le prophère Michée annonce sept siècles à l'avance que le Messie doit naître dans la petite ville de Bethléem (
Michée 5.1-3).
En tout Jésus a accompli plus de cent prophéties, de sa conception à sa mort et résurrection. C'est une enquête très intéressante de faire cette recherche et nourrir ainsi une foi vivante par le surnaturel de Dieu...

Le prochain post commencera par une autre curieuse affirmation :

 

 

D – « Je suis la porte »

Soyez béni-e et à suivre >> ici <<

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2 juillet 2021 5 02 /07 /juillet /2021 15:25

Qui sur la terre, depuis la plus haute antiquité et jusqu'à aujourd'hui a pu parler de lui-même comme celui qui a dit :

Jésus a pris sa pleine responsabilité en nous disant de telles vérités, qui l'ont mené jusqu'à donner sa vie dans le but de nous éviter les souffrances et la mort réservées à tout être humain qui meurt en étant et restant séparé de Dieu.

La preuve de son succès se trouve dans sa résurrection (constatée au départ par des centaines de témoins oculaires, et maintenant encore par des centaines de millions qui en reçoivent l'attestation intérieure par l'Esprit de Dieu qu'ils ont reçu).


A la suite, c'est à chacun et chacune de nous de prendre la nôtre pour que Dieu fasse grâce plutôt que nous restions sous l'épée de Damoclès d'un jugement qui tient compte de nos fautes morales ou spirituelles non pardonnées.

"Il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, 2 qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. 3 Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. 4 Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ?

5 Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. 7 Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. 8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. 9 Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ? 10 Jésus lui répondit : Tu es le docteur d'Israël, et tu ne sais pas ces choses ! 11 En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage. 12 Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? 13 Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel.

14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, 15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. 16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 18 Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. 19 Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. 20 Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; 21 mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu.

22 Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. 23 Jean aussi baptisait à Enon, près de Salim, parce qu'il y avait là beaucoup d'eau; et on y venait pour être baptisé. 24 Car Jean n'avait pas encore été mis en prison.

25 Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification. 26 Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent : Rabbi, celui qui était avec toi au delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. 27 Jean répondit : Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. 28 Vous-mêmes m'êtes témoins que j'ai dit : Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. 29 Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux : aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. 30 Il faut qu'il croisse, et que je diminue. 31 Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, 32 il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. 33 Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai; 34 car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure. 35 Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. 36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui."
Evangile ou Bonne nouvelle du salut de nos âmes par l'apôtre Jean, chap. 3

Guide de prières

PS Jésus dit de n'appeler personne fou, car ce qu'on appelle le plus souvent folie n'est pas seulement un déréglement psychique de la personne, mais vient d'une influence démoniaque qui s'est greffée sur un comportement humain problématique...

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