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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 09:27

STARS DE PAILLE

Elles sont des étoiles filantes
Qui soudain naissent et paraissent
Les stars de chair étincelantes
Qui montrent toujours plus leurs fesses
Tatouées, leur séduction perverse ou leur violence,
Tout ce qui habite le fond secret de leur cœur
Souillant leur talent par l’arrogance...
Sans voir quel jouet elles sont, pour le malheur.

Elles ne sont qu’étoiles qui se consument
Dans une atmosphère trop dense,
Aux chaleurs qui donnent soif et enfument
Les désirs, les consciences,
Comme on enfume les abeilles
Pour voler de leur travail le miel.
Elles paraissent mais déjà leur soleil
Pris d’alcools se fond et leur ciel
Devient enfer d’où elles hèlent le trépas
Comme ces enfants toutes nues*
Que peint Goya, "ajustant bien leurs bas
Pour tenter les démons" - ces êtres trop méconnus.

Cependant sont aux cieux - au fond noir
Mais aux éblouissances cachées -
D’autres étoiles qui naissent et qui font voir
Que la vie est bien plus que des destins gâchés ;
Que la vie abîmée - c’est notre lot commun -
Renferme dans ses creux des passages
Secrets par où Dieu en chacun
Peut venir et poster son salvateur message.

C’est alors une flamme qui s’allume
Et qui brille, éclairant le chemin
Et la nuit en dissipant les brumes
Jusqu’à faire apparaître l’Étoile du matin,
de Dieu et de l’humain le Fils saint.

Claude Thé - ALGDDV - Juillet 2018


________________
* ce passage fait référence au poème de Baudelaire Les phares

Chant : Comme un phare dans la nuit

 

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28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 07:55

Ne faisons pas de la poésie une idole d'hier et d'avant-hier, un vestige. Ne voyons pas les poèmes seulement comme des fossiles intéressants.
Au XXIe siècle on peut encore avoir à dire la vie présente et le Réel sous forme poétique.
Pour moi la poésie est à la vie ce qu'est la tendresse à l'amour... et à la haine.

CORPS À CORPS

En se livrant encor encore
A la femme, à son corps,
L’homme met en désaccord
La soute, la quille, bâbord, tribord.

Les faux-amours font corps à corps
Où l’âme se lasse de ces rapports
Qui chassent les plus beaux accords
Par des moiteurs jusqu’en la mort.

L’intelligence en berne l’homme
Ne bâtit plus que de chaume,
Ne pense même plus en home
Dégénère son génome.

Il et elle ont banni les axiomes,
Chenilles ils papillonnent,
En résultent des hématomes,
Rend impossible le nickel-chrome.

Ainsi se perdent des trésors
Chacun ayant sa part de torts,
Loin de Dieu la vie s’endort
Pour des cauchemars, encore.

On souille tout en somme !
On pourrit tous nos royaumes,
On se débat, perce nos paumes,
Mais seul Jésus est le surhomme.

Claude Thé - 22 juillet 2018

 

La Bible, l'Histoire et nos histoires préviennent que la sexualité débridée suscite de mauvais désirs, amène des problèmes relationnels importants (dans les foyers et avec Dieu), des pertes de capacités (dont Samson est une figure), violences, cruautés, chaos, chute des civilisations (Mahagonny de Brecht et Weill)...
Et Jésus a annoncé qu'un temps allait venir où il en serait par toute la terre comme au temps de Noé, comme au temps de Sodome.

Choisissons personnellement la paix - avec Dieu, puisque c'est seulement par là qu'elle peut venir, dans notre cœur d'abord, et sur la terre relativement. Paix dont Jésus est le Prince, qui s'obtient par la foi, le pardon de nos fautes et le renouvellement par l'Esprit-Saint de notre intelligence...

Soyez béni-e de Dieu.

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26 juillet 2018 4 26 /07 /juillet /2018 10:38

"...ils se sont consacrés à l'infâme idole, Et ils sont devenus abominables comme l'objet de leur amour."

Qui d'une nation ou d'un souverain nouveau venu est le premier coupable ?
Lequel est l'idole ?
Ici un poème qui met en scène La France déboussolée et Bonaparte le petit corse intrépide, dont elle fît Napoléon qui toucha, comme tous ceux qui s'élèvent trop vite et trop haut, à l'humiliation plus qu'aux véritables étoiles.
Comme Alexandre le grand et, plus près de nous, comme qui encore !?...
Apprenons-nous encore que l'Histoire - comme la Bible - est porteuse de leçons édifiantes ?

AUGUSTE BARBIER : L'IDOLE

Ô Corse à cheveux plats ! que ta France était belle
Au grand soleil de messidor !
C'était une cavale indomptable et rebelle,
Sans frein d'acier ni rênes d'or ;
Une jument sauvage à la croupe rustique,
Fumante encor du sang des rois,
Mais fière, et d'un pied fort heurtant le sol antique,
Libre pour la première fois.
Jamais aucune main n'avait passé sur elle
Pour la flétrir et l'outrager ;
Jamais ses larges flancs n'avaient porté la selle
Et le harnais de l'étranger ;
Tout son poil était vierge, et, belle vagabonde,
L'oeil haut, la croupe en mouvement,
Sur ses jarrets dressée, elle effrayait le monde
Du bruit de son hennissement.
Tu parus, et sitôt que tu vis son allure,
Ses reins si souples et dispos,
Dompteur audacieux tu pris sa chevelure,
Tu montas botté sur son dos.
Alors, comme elle aimait les rumeurs de la guerre,
La poudre, les tambours battants,
Pour champ de course, alors tu lui donnas la terre
Et des combats pour passe-temps :
Alors, plus de repos, plus de nuits, plus de sommes,
Toujours l'air, toujours le travail.
Toujours comme du sable écraser des corps d'hommes,
Toujours du sang jusqu'au poitrail.
Quinze ans son dur sabot, dans sa course rapide,
Broya les générations;
Quinze ans elle passa, fumante, à toute bride,
Sur le ventre des nations ;
Enfin, lasse d'aller sans finir sa carrière,
D'aller sans user son chemin,
De pétrir l'univers, et comme une poussière
De soulever le genre humain ;
Les jarrets épuisés, haletante, sans force
Et fléchissant à chaque pas,
Elle demanda grâce à son cavalier corse ;
Mais, bourreau, tu n'écoutas pas !
Tu la pressas plus fort de ta cuisse nerveuse,
Pour étouffer ses cris ardents,
Tu retournas le mors dans sa bouche baveuse,
De fureur tu brisas ses dents ;
Elle se releva : mais un jour de bataille,
Ne pouvant plus mordre ses freins,
Mourante, elle tomba sur un lit de mitraille
Et du coup te cassa les reins.


Dans tous les cas, tout vient en jugement, tantôt les peuples, tantôt les monarques, et toujours l'homme, individuellement.

Soyez béni-e par le Dieu qui ne passe(ra) jamais.

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23 juillet 2018 1 23 /07 /juillet /2018 10:46

Sans éducation - ou mal éduqué - l'enfant est livré aux forces obscures très présentes qui font que ce monde vacille (personnes et relations) au lieu de se déployer joyeusement. vertus primaires de l'éducation : travail - effort - persévérance - foi

Jean de la Fontaine - Le laboureur et ses enfants

 

Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouiller, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.

 

Si La Fontaine a trouvé des sujets de poésie dans Ésope, il a aussi trouvé les valeurs à vivre et à prôner dans la Bible ;

"Le paresseux ne rôtit pas son gibier ; Mais le précieux trésor d'un homme, c'est l'activité."
"
Si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c'est là un don de Dieu."
"
Lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus."


Et bien sûr la foi n'est pas plus absente de la démarche de l'agriculteur que de tout un chacun : il faut semer dans la foi que la récolte suivra.
"Celui/celle qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité."

 

Soyez béni-e du 3ème Ciel.

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  • : OSER TOUCHER LA LUMIERE !
  • : Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.
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