Qu'est-ce que tu auras fait de ta vie
Au terme de quelques décennies ?
Qu'est-ce que tu auras dit
Et qu'auras-tu fait... qui donne envie ?
Elle t'a été donnée la vie de cette existence
Comme d'un navire en partance,
Un prêt dans lequel tu grandîs
Sous effets, sous influences,
Des confluences, dans des partis
Qu'on peut prendre sans être pris.
Qu'as-tu vécu des épisodes de cette série
De la Vie, de ses saisons qui furent les tiennes
Entre dauphin et vie de chienne ?
Que vas-tu faire de ta vie
Maintenant que tu y réfléchis ?
Tenter d'en faire un paradis
Avec, s'il en existe, de vrais amis ;
Ou laisser son train te rouler encore
Dans sa farine, dans ses plaies et dans ses torts,
En cherchant ou sans chercher
Le sens ; et qu'est-ce que l'éternité
Qui vient, juste après !?
Tout le surnaturel qu'est l'art !
Représentation abstraite de l'univers (C.T.)
Un des plus gros problèmes actuels de la France se trouve au niveau de l'école.
Depuis que des politiciens animés par leur impiété personnelle et quelque idéologie athée, ont pris le pouvoir et fait sortir de l'instruction publique la foi en un Dieu créateur.
Ils y ont substitué la croyance en une dynamique unique - l' évolutionnisme - que conduirait souverainement le hasard.
Une théorie en réalité controversée, car sans fondement scientifique suffisant, mais qui s'enseigne aux enfants comme une vérité avérée, indiscutable.
Un abus de pouvoir !? Un abus de crédulité, en lieu et place d'une croyance plus judicieuse pour dire les origines, les lois et les complexités, qui s'avère notamment par une quête personnelle sincère et des révélations !
De fait l'évolutionnisme néo-darwinien est devenue une véritable doctrine au service de la croyance - car s'en est une ! - qu'il n'y a pas de Dieu (Ce qui est improuvable).
C'est ce qu'il permet dans le temps de la liberté provisoire, relative et limitée par la mort dont il a pourvu nos existences.
Mais ne nous laissons pas abuser par ce qu'on nous inculque pendant l'enfance et à la suite ! Devenant adulte et responsable, sachons prendre le retrait nécessaire et utile qui est notre part de liberté, pour une meilleure vue du Réel, où l'arbre français et européen massif de la doctrine évolutionniste ne continue pas à nous cacher la vue la plus juste de la forêt immense, belle et profonde que forment les créations qu'on a sous les yeux et leur Créateur génial.
Cherchez au moins pour vos enfants et/ou petits-enfants, voire pour vos élèves, si vous ne vous sentez pas personnellement assez concerné-e .
L’ÉCOLE DE NOS ENFANTS
(première section)
L'école de nos parents aux pupitres de chêne
A la bouteille d’encre, au poêle à allumer
Avec des tabliers, de gros pulls de laine
Que les mamans coupaient, cousaient ou tricotaient,
L’école de nos parents avait bien de la peine
Malgré la gratuité ou les verres de lait.
Elle grandit cependant, comme on fait une reine
Avec bons matériaux en lettres et en pensées.
Mais les plus belles pierres ne valent que par la vie
Qui peut s’y abriter : L’école de nos parents
De moins en moins pieuse, en eut l’âme meurtrie Quand on coupa ses ailes, lorsque changea son vent.
Relâchant la morale comme on sort d'un bastion,
Éteignant des étoiles qui éclairent la nuit, Comme une adolescente qui rompt de sa maison
La garde bienveillante, l'école s'affranchit…
S’étant émancipée, la fillette peu sage Écrivit sur son front «laïque et vaccinée» !
Guizot ou Charlemagne connaissaient le message
Qui l’avait engendrée… qu'il eut fallu garder.
D’autres l’ont rejeté, avides en libertés,
Ne pensant qu'à frayer par leur seule raison
Un chemin dégagé de rites et de clergés,
Sans bien réaliser qu’une autre religion
Peu à peu s’imposait. C’est au fruit, dit Jésus,
Qu’on juge de tout arbre, qu’on voit comment il est :
L’école de nos parents bientôt n’a plus voulu
Qu’on enseigne aux enfants que Dieu a tout créé.
Violences et irrespect crient du tréfonds des êtres ; Perte de profondeurs , ne sait-on égarés
Par de vaines raisons ?... Il reste le paraître
Et quelle tolérance - qui ne fait pas la paix.
De paradis voulu loin de tout religieux,
L’école est devenue un ghetto dangereux;
Élèves et enseignants n’y viennent plus heureux,
L’école de nos enfants... aurait besoin de Dieu.
Je suis sans religion qui domine ma vie ;
Mais je sais par effets et nombreuses expériences
Qu'un Dieu vivant existe. Et si notre souci
N'est de croire et de ne conduire notre existence
Que selon ce qu'on voit sans chercher la lumière,
Continuons à suivre la course du soleil
En croyant l'évidence que son centre est la terre !
L'univers est ainsi fait de mille merveilles,
De mystères à sonder, d'objets à découvrir,
De curiosité innée et à éveiller,
D'une vraie liberté pour fermer ou s'ouvrir
A Dieu (comme à ses œuvres), avant l'éternité.
Que ce Dieu créateur - et rédempteur - qui un jour entreprit de se révéler à moi se révèle aussi à vous lecteur, lectrice. C'est ma prière, et je sais qu'il le fera.
Il y a 60 ans je m'en souviens
Dans les rues seuls des chats et des chiens
Se pistaient, s’hérissaient, se montaient,
Les autos nous laissaient plus en paix.
Dans les prés partout des papillons
Voletaient ; le soir c'était les hannetons
Qui bruissaient autour des lampadaires,
Dans moins de lumière, mais on voyait plus clair.
Les terres étaient riches des fumiers,
On avait pas ou peu besoin d'engrais,
Les grains dans les silos à moitié
Étaient sains, qu'on pouvait re-semer.
Dans les matins frais au soleil rosissant
L'ouvrier léger sortait en sifflant ;
Sur les chantiers, aux ateliers on chantait
Jusqu'au soir en rentrant, heureusement fatigués.
Nos âmes étaient mieux nées,
Nos parents craignaient les autorités,
Sans être les meilleurs parmi les prudes ;
Notre bac s'appelait Certificat d'études.
Parfois l'amour toquait, doucement, pas pressé.
Timides, on le couvait dans le cœur sans parler,
Le mystère était grand, fiançailles et mariage,
Des cadeaux aujourd'hui d'un autre âge.
Le formica brillait, la TSF craquait,
On traversait les rues sans passages cloutés...
Mais déjà s'enflammaient pour les fées électriques
les âmes les voyant déjà comme viatique.
La marée bientôt noire est montée.
Vue de loin noir blanc gris elle semblait
Sans danger : un à un dans les salles à manger
Les écrans sont entrés.
Un prof de philo formé en République,
A bout portant me cible avec sa rhétorique,
Marx, Engels, Camus, Bunuel, Buzzati,
Nietzsche, Sartre, Russell... contre moi tout petit.
La foi est mise à mort, Dieu était alibi,
Mai 68 explose, et bientôt la patrie.
On renverse, on bouscule et on crie Au dialogue !
Qui devient force vive contre les décalogues.
Le Général s'efface et bientôt les armées,
Détabouïsés les sexes sont livrés
Au ciné, aux envies, au plus vil des passions
Jusqu'à la déraison.
C'est la fin, Adieu veaux, vaches, cochons, couvées,
La folie est partout descendue des nuées
Pour faire de l'homme encore, la femme au premier plan,
Une proie, du gibier, et des fraises et du sang.
Jusques à quand Seigneur, tarderas-tu encore
Pour juger l'hérésie, les vivants et les morts ?
Je sais que tu reviens, comme tu es parti,
Pour faire parmi les hommes, ton tri.
J'ai un arbre.
Est-il très beau objectivement,
Comme je le trouve subjectivement ?
C'est un tamaris
Au feuillage doux et si fin
Qu'il forme comme des taches
De peinture impressionniste bruissante
Vert tendre en ce début d'août
Et rose clair quand il fleurit.
J'ai envie de l'écrire,
Comme une représentation vivante
De celui qui l'a conçu, si magnifique au dehors
Et en dedans.
Il est tortueux de tronc
Et si élancé par ses branches ployantes.
Il est comme s'il ne faisait rien
Et ainsi il apaise.
Il me donne de la fraîcheur
Par son ombre ocelée et il respire
Échangeant avec moi pour le bien des deux
Oxygène contre dioxyde de carbone.
Il pompe aussi ;
Ô pour pomper il pompe,
Sans le moindre bruit, plus fort
Qu'un moteur de machine, plus haut
Que le toit d'une haute maison.
Ingénierie si magnifique
Qui passe inaperçue
A l’œil asservi par nos occupations,
A nos palabres, pensées et rêves absorbants,
A tant de connaissances qui voilent
Plus qu'elles n'aident.
Et je ne vois pas tout ! Je sais,
Et le regardant je rêve, de le voir un jour
Sous l'aspect vibratoire quantique des particules,
Attachées relativement, aux dessins des formes
Et couleurs, au dessein qu'il expose,
Réalise et poursuit
Selon la plus Haute Sagesse
Que l'être que nous sommes jamais
N'égalera.
Je crois qu'ainsi se miraient l'un dans l'autre
Le premier couple, chacun mu mais habillé comme l'eau
Quand elle est paisible et renvoie mille et un éclats du soleil,
De la lumière irisée de leur esprit baignant leur âme,
Leur innocence, de l'amour paternel du Ciel,
S'aimant et aimant tout en retour
Sans questions !?...
Attention ! Si nous manquons
Comme eux d'une saine curiosité !...
Plutôt donc que de vouloir toujours réformé,
Ouvrir des boîtes de Pandore ou de Schrödinger,
Changé tout comme si tout le monde était trop mal fait,
Je me dis (écologique sans le mot
Mais dans l'âme)
Combien on gagnerait
A mieux voir ce qui est, et comment
Bien sûr, mais surtout pourquoi, et pour quoi et par Qui !?
Prodiges simples et si complexes
Qui marchent pas si mal
Depuis si longtemps,
Plein de sens pour qui voient
Émerveillés d'être témoins et acteurs
Avant d'être facteurs ;
Avant d'être les plus sombres
Apprentis-sorciers,
Du fait de notre liberté,
Incomprise et
Gâchée.
Dieu a initié pour former le genre humain des dynamiques de vie (végétative, animale (dont l'âme) et plus typiquement humaine (une part de son Esprit) qui se transmettent de génération en génération - avec des gains et souvent avec des pertes. Il importe à chacun recevant ainsi des capacités, des dons, des talents (manuels, psychiques ou spirituels) de les mettre en œuvre, ce qui peut se faire pour servir le bien ou le mal ; Dieu, notre propre ego ou encore Satan (ces deux derniers allant comme naturellement dans le même sens).
Ainsi chacun pour sa part, dans son coin ou jusqu'à l'échelle mondiale, contribue à faire vivre et avancer ce monde, soit plutôt vers sa fin tragique (comme peut aussi être la nôtre - si le surnaturel de Dieu ne vient ou ne peut pas venir y interférer) ; soit plutôt vers sa fin heureuse (comme peut également être la nôtre - si nous entrons dans la réconciliation bénie offerte par le Divin à travers le sacrifice tout particulier de Jésus pour nous).
Et pour coller à l'actualité autant qu'aux réalités profondes et éternelles, je vous donne là deux représentations de comment, au plan européen, nous pouvons mettre nos forces en œuvre, collectivement ou individuellement, pour une manière ou une autre de bâtir...
EUROPE, REVIENS !
- Europe ! Europe ! D’où te vient cette idée d’écouter Une voix que tu ne connais pas, après avoir éconduit Le Christ Dieu de tes pères qui recevaient ses vérités En comptant plus sur lui que sur l’humain qui le trahit ?
Veux-tu revenir en arrière en te croyant mieux armée Que la belle Phénicienne séduite par le Taureau blanc Qu’elle chevauche inconsciente que la bête n’a d’idée Que de s’unir à elle pour assouvir son sexe vilement ?
Cherches-tu Europe d’aujourd’hui - plus qu’inconsciente - Reprenant cette image en symbole, te faire aussi violer ? Ou bien penses-tu, nubile déflorée de plus outrecuidante Faire plier le molosse plein d’âge et fixe dans ses visées ?
Et ton parlement, est-ce hasard qu’il soit tour de Babel ? Veux-tu défier le Dieu, plus souverain que tous les tiens, Affichant ainsi un désir d’unité qui se fonde sans le Ciel ? Et ton drapeau aussi pris de la Bible c'est pour faire bien ?
Sais-tu ce qu’il représente et le vrai sens de l’Histoire! ?... Que fais-tu encore avec cet "hymne à la joie" aux paroles Qui invitent à chercher Dieu le Père !? Comment te croire Quand tu tournes le dos à son Fils, tenant le double rôle ?
Car les temps changent, mais les forces célestes antiques Demeurent et poursuivent, inlassables, de sombres menées Pour mettre - par l’Europe surtout - sous un joug satanique Toute l’humanité !... Un projet qui devient vraie possibilité.
Alors Europe ! - Europe !!! Reviens à la vie et on parlera moins De crises et de mort et de morts dans tes murs ! Car Dieu dit Qu’il met devant chacun, des chemins de vie offrant ses soins, Et que d'autres mènent à la mort ; et il te dit : Choisis la vie !
CT - 15 oct. 18 - ALGDDV
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En seconde partie, voici une manière - certes moins séduisante mais plus grande, plus juste et au final magnifique - dont l'Allemagne, l'Angleterre et la France (s'il parle en anglais l'orateur est allemand, et traduit en français) peuvent construire l'homme nouveau et préparer la terre de demain à partir du Réel comme il est.
C’est la pagaille, On pagaie pas gais déboussolés, on se heurtent - to hurt - canailles Et ripailles tout confondus, fondus, paumés Qui croient croa croa koi ? Que le réel c’est le bordel !? Qu’c’est faire entendre sa voix - Exsangue, épurée de spirituel Exempte de pensées révélées - seulement pleine de matériel et de virtuel !?
On avance sans filets, mignons grimés ou filles Trop belles, ne rimant plus déjà très jeunes avec pucelle, Errantes, déchues, déçues des Che de Paco Tille, Tous invités : Fêtons la fête, la fête ! ces faîtes de drôles de libertés Dans des parfums hauts et sueurs mêlés le soir L’haleine fétide en matinée, cassés, glissés D’hilarité alcoolisée à des torpeurs, angoisses, ô désespoir.X
Pagaille, Mais toi pagaie ! Laisse Les jeunes et vieux nantis, aliénés désormais aux lits, Aux apparences d'écran, aux désirs nus qui les pressent, Les poussent aux délires, aux délits - vus mais pas pris -, Quand les abus de tous côtés nous ont eus, Quand le pouvoir s’en mêle, s’emmielle et s’enfuit Sous l’œil triangulé goguenard du Shatan qui - vaincu pourtant par Christ - impose encore ses vues et poursuit Sur la terre ses méfaits, crée l’horreur ou séduit et rit De ses démons : Ensemble ou en contre, eux se jouent d’hommes, de femmes, D’enfants privés de Dieu, trompés, violés, déjà morts à la vraie vie, Inconscients qu'ils existent, et sont eux-mêmes des âmes.
Toi pagaie, conscient-e d'être une flamme, Qui pourraient brûle - au lieu des feux profanes Des chairs chauffées et des esprits démonisés, Au lieu des énergies pulsives insanes - Du feu de l'amour sain de Dieu.
Si d’aventure par la plume je savais écrire un peu de ce qu’on m’apprenait - Plus que de ma substance encore inerte, à naître par les rayons du ciel le plus haut -, je ne savais pas pour autant Le sens des mots ni des mouvements qui me faisaient bouger. Bouger, m’irriter, désirer, transpirer sur un corps livré ou à travailler (assembler, démonter, développer, casser, refaire...). Animal-mécanique, aperçu Descartes ! Et l’homme donc !? Quand primaires les instincts nous meuvent, les réflexions se réduisent à des réflexes automatisés, conditionnés, formatés, Par on ne sait quoi, par on ne sait qui, en soi ou du dehors !
La plume – aujourd’hui les doigts sur un clavier – trace des lignes venant du cœur, d’un intérieur dans lequel d’abord sont Des passions, que même la raison ne saura jamais dompter ; Des savoirs produisant des pensées, orientées, culturées bien plus qu’objectivement personnelles. Et selon la culture, qu’est-ce que je et tu deviens ? Un esclave d’un travail ou d’une œuvre quelconque !? Un accro des aides sociales (qui créent une nouvelle caste intermédiaire) !? Un SDF, un religieux hypocrite, un athée fuyard, un tueur en série ? Un féru, un mordu ou un chamallow d’émissions télé qui me font rêver D’une vie qui n’est pour moi que par ce biais ! Une vie qui n’est pas la mienne - Que je délaisse, dont je ne me soucie pas de comprendre le sens, La raison d’être, et la finalité !?
Car voilà une existence qu’on a en prêt, qu’il faudra rendre, avec le compte de ce qu’on en aura fait. Car d’où vient la vie ? Et les parents des parents... Jusqu’à la source de toute vie, des étoiles, de l’univers, des atomes Si bien organisés, et modulables, si petits mais si plein de forces inside Et qui s’assemblent pour donner des formes, offrir des couleurs et des vies qui foisonnent, joyeusement ou tristement... tant que l’homme et la femme Et l’enfant n’apprennent pas la vraie écologie ! La vraie économie (du Réel), Ce que sont vraiment leurs personnes, leurs fonctions, leurs pouvoirs, Surtout leurs défauts ! Leurs fautes, leurs sombres insuffisances ! Ignorants, contribuant à laisser les contractions de l’enfantement du monde devenir plus douloureuses... Au lieu de trouver en Dieu le moyen efficace de n’être déjà plus de cette généalogie sans pouvoir réel, dominée, souillée, Perdue. N’être plus de cette génération adamique tombée.
Comment ? Hé Hé !* Comme Abram devint Abraham et Saraï devint Sarah… Comme Yeshoua est devenu Jésus et Issa... Toi donc, deviendras-tu, Écriras-tu de ta plume trempée dans le sang rédempteur, dans ton cœur, Avec lui, le projet bienheureux éternel de Dieu ?
Claude THÉ - 30-08-18 - ALGDDV
______________ * Le Hé est une lettre de l'alphabet hébreu qui correspond à l'Esprit de Dieu (la Rouah). C'est ce que Dieu accorde à Abram pour le changer fondamentalement en Abraham, et à sa femme Saraï pour la changer profondément en Sarah...
L'histoire de ces animaux a-t-elle un rapport avec la nôtre ? C'est bien certain, et c'est la pensée du poète fabuliste que par ces images nous nous comprenions mieux nous-même, ici aussi en tant que communauté.
LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE
Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom) Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n'épiaient La douce et l'innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux, Peut-être il obtiendra la guérison commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévouements : Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence L'état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur En les croquant beaucoup d'honneur. Et quant au Berger l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire. Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L'Âne vint à son tour et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de Moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait : on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Jean de la FONTAINE (1621-1695)
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La peste parmi nous tous, c'est ce que la Bible appelle "le péché" ; une propension, une tendance marquée à ne pas réussir ce qui serait essentiel ; à devoir laisser "en plan" des projets ou des réalisations qu'on doit quitter ; à vivre avec difficulté nos relations les plus obligées, bref tout ce qu'on connaît chacun et chacune qui fait que le bonheur nous échappe facilement et que les malheurs nous atteignent sans exception.
Et face à tout cela et à la mort - qui en est un effet et un terme dans la dimension corporelle - il fallait, comme c'est illustré par la fable, une solution : quelqu'un qui prenne sur lui la cause et les effets du mal, un bouc-émissaire. C'est la place qu'accepta de prendre Jésus pour nous aider dans nos difficultés immédiates et pour que nous - notre moi-je, notre personne dans sa dimension psychique, nous en tant qu'âme - ne mourrions pas éternellement. Ce que la Bible dit ainsi : "Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur."
Le Dieu de la Bible parle, et ceux qui croient en sa personne entendent comment il parle, "tantôt d'une manière, est-il écrit dans le livre de Job, tantôt d'une autre".
Voici une de ces manières.
LAISSE-TOI TROUVER PAR MOI - Éric CÉLÉRIER
Entends-tu ...?
Ce sont les battements de mon cœur à la porte du tien.
C'est ma voix qui t'appelle, qui t'appelle à être mien(ne),
C'est le son du ciel qui touche la terre de ta vie.
Tu penses être perdu(e)...?
Alors, laisse-toi trouver par moi.
Permets-moi de t'envelopper de mon amour.
Laisse-moi être ton refuge, ton abri pour toujours,
:
Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.