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15 août 2018 3 15 /08 /août /2018 12:11

Le Dieu de la Bible parle, et ceux qui croient en sa personne entendent comment il parle, "tantôt d'une manière, est-il écrit dans le livre de Job, tantôt d'une autre".

Voici une de ces manières.

LAISSE-TOI TROUVER PAR MOI - Éric CÉLÉRIER 

Entends-tu ...?

Ce sont les battements de mon cœur à la porte du tien.

C'est ma voix qui t'appelle, qui t'appelle à être mien(ne),

C'est le son du ciel qui touche la terre de ta vie.

Tu penses être perdu(e)...?

Alors, laisse-toi trouver par moi.

Permets-moi de t'envelopper de mon amour.

Laisse-moi être ton refuge, ton abri pour toujours,

Ta forteresse chaque jour.

Laisse-moi te trouver...

Viens dans ma présence. Viens avec moi.

Prends ma main et vis avec moi.

Reçois ma vie, reçois ma joie !

Jour après jour, pas après pas…...

Laisse-toi trouver par moi.

                    Extrait de Un Miracle Chaque Jour.

Oui Dieu parle, et cela peut être de cette manière, par ce moyen. Apprenez encore à vous attendre à l'Eternel-Dieu, et il honorera votre foi...

Que sa bénédiction vous enrichisse (Amen).

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7 août 2018 2 07 /08 /août /2018 07:27

Comment votre existence s'imprime-t-elle ?

MODE BROUILLON, MODE PHOTO

Sur les reliefs de la terre ronde
Par des chemins ou sur des ondes
Sur la trame du temps qui avance,
J’imprime ma vie, j’en fais une existence
Qui court trop vite ou à tâtons
En mode essai, en mode brouillon.

Elle se transmet sans qu’on l’apprend
La vie qui vient et qu’on prend
Comme le chien sa pâté
Comme on ouvre la télé
Comme la chatte a ses chaleurs
Le perroquet ses couleurs ?

En mode essai je m’suis planté
Mon cœur deux fois fut brisé,
Ça se répare mais pas vraiment
Comme quand on s’casse une dent
Ou qu’on s’abîme la figure,
Les fêlures ont la vie dure.

Et puis Jésus est venu !*
Me délivrer de mes verrues,
Jetant au feu tous mes brouillons,
Brûlant mon cœur de sa passion,
Il transforma le laid en beau
Pour que j’imprime en mode photo.

Il n’y a pas de mode standard,
Pas plus qu’il n’y a de hasards
Qui gouvernent les univers.
Qu’on l’écrive en rouge ou vert
En sépia, rose fluo ou terre de sienne
La vie donnée qu’on se fait sienne

N’est encore rien sans le bleu ciel
Qui vient d’En-haut riche en pixels,
Pour nous donner en mode photo
Lumière d’appoint, cadre nouveau,
Ombre éclairée, des équilibres
Et vérités qui rendent libre.

Ne restons pas en mode confus
Dont les standards nous laissent perdus
Loin de la paix, hors du réel
Dont l’essentiel est éternel.
Quand Jésus vient Révolution !
Par lui arrivent les meilleurs dons,

La grâce du Ciel par le pardon,
Le repos dans nos excursions,
Son Esprit-Saint écrit nos noms
Au livre de sa rédemption

Et nous conduit par vaux et monts
À La Maison.

C.T. - ALGDDV - 25-07-18

Avec Jésus y a pas photo,
C'est retouché pour mode photo !
Envoyez-moi la vôtre, comme un cadeau,
Avec vos mots.

Bénédiction.

_____________________
"sans qu’on l’apprend" est une faute volontaire, pour mieux dire que nous écrivons nos vies en y faisant des fautes.

* témoignage ici de comment Jésus est entré dans mon existence de photographe accidenté.

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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 14:12



L'homme ne changeant pas malgré les expériences et les siècles qui passent, on peut voir nos comportements contemporains déjà décrit par Ésope (6 siècles avant J.-C.), notamment usant du principe de correspondance* qu'il a su apercevoir entre les instincts qui déterminent les animaux et nous être humain.

Être humain qui par ses capacités psychiques et liberté est loin d'être le plus sage... mais qui devrait pouvoir par ces images améliorer sa condition. 
Et sûr, je ne fabule pas, car l'actualité nous montre bien encore en ces jours que des élus de haut rang peuvent toujours se faire piéger, accepter de mauvais deals qui conduisent à des déconvenues inquiétantes, voire à des drames qui avancent sous roche.
Bonne réflexion ou méditation, par exemple en profitant de vos vacances dans un fort... ou en tout autre lieu plus populaire...

 LE RENARD ET LE SINGE ÉLU ROI - ÉSOPE

Le singe, ayant dansé dans une assemblée des bêtes
et gagné leur faveur, fut élu roi par elles.
Le renard en fut jaloux et, ayant vu un morceau de viande dans un "lacs",
il y mena le singe en lui disant qu’il avait trouvé un trésor,
mais qu’au lieu d’en user lui-même,
il le lui avait gardé,
comme étant un apanage de la royauté,
et il l’engagea à le prendre.

Le singe s’en approcha étourdiment et fut pris au lacs.
Comme il accusait le renard de lui avoir tendu un piège,
celui-ci répliqua : « O singe, sot comme tu es, tu veux régner sur les bêtes ! »
C’est ainsi que ceux qui se lancent inconsidérément dans une entreprise,
non seulement échouent, mais encore prêtent à rire.

______________
Le principe de correspondance est un grand type d'organisation dans la création - que discrédite malencontreusement la théorie (jamais avérée) de l'évolutionniste aveugle - que Rimbaud et Baudelaire soupçonnèrent, et que Niels Bohr mis en évidence en 1923 dans le domaine de la mécanique quantique. 

¤

On peut encore lire cette leçon d’Ésope par la plume de La Fontaine qui la confirma et actualisa en son temps (23 siècles plus tard !), comprenant bien ce qu'il y a de pérenne dans certains écrits :  Le renard, le singe et les animaux

Soyez béni-e...

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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 09:27

STARS DE PAILLE

Elles sont des étoiles filantes
Qui soudain naissent et paraissent
Les stars de chair étincelantes
Qui montrent toujours plus leurs fesses
Tatouées, leur séduction perverse ou leur violence,
Tout ce qui habite le fond secret de leur cœur
Souillant leur talent par l’arrogance...
Sans voir quel jouet elles sont, pour le malheur.

Elles ne sont qu’étoiles qui se consument
Dans une atmosphère trop dense,
Aux chaleurs qui donnent soif et enfument
Les désirs, les consciences,
Comme on enfume les abeilles
Pour voler de leur travail le miel.
Elles paraissent mais déjà leur soleil
Pris d’alcools se fond et leur ciel
Devient enfer d’où elles hèlent le trépas
Comme ces enfants toutes nues*
Que peint Goya, "ajustant bien leurs bas
Pour tenter les démons" - ces êtres trop méconnus.

Cependant sont aux cieux - au fond noir
Mais aux éblouissances cachées -
D’autres étoiles qui naissent et qui font voir
Que la vie est bien plus que des destins gâchés ;
Que la vie abîmée - c’est notre lot commun -
Renferme dans ses creux des passages
Secrets par où Dieu en chacun
Peut venir et poster son salvateur message.

C’est alors une flamme qui s’allume
Et qui brille, éclairant le chemin
Et la nuit en dissipant les brumes
Jusqu’à faire apparaître l’Étoile du matin,
de Dieu et de l’humain le Fils saint.

Claude Thé - ALGDDV - Juillet 2018


________________
* ce passage fait référence au poème de Baudelaire Les phares

Chant : Comme un phare dans la nuit

 

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3 août 2018 5 03 /08 /août /2018 08:25

Poème quasi-prophétique, quand l'être humain aperçoit dès les premières manifestations que le collectif est en train de prendre une mauvaise orientation.

Ce n'est pas que le progrès soit un mal en soi, mais c'est que l'homme est toujours un être intérieurement abîmé, déséquilibré, handicapé comme orgueilleux, toujours insuffisant et rare pour prévoir et voir... comme il faudrait voir.
Ce poème comme une voix (de plus) qui a crié dans le désert.

LA PLAINE, Émile VERHAEREN (1855 -1916)

La plaine est morne, avec ses clos, avec ses granges
Et ses fermes dont les pignons sont vermoulus,
La plaine est morne et lasse et ne se défend plus,
La plaine est morne et morte - et la ville la mange.

Formidables et criminels,
Les bras des machines diaboliques,
Fauchant les blés évangéliques,
Ont effrayé le vieux semeur mélancolique
Dont le geste semblait d'accord avec le ciel.

L'orde fumée et ses haillons de suie
Ont traversé le vent et l'ont sali :
Un soleil pauvre et avili
S'est comme usé en de la pluie.

Et maintenant, où s'étageaient les maisons claires
Et les vergers et les arbres parsemés d'or,
On aperçoit, à l'infini, du sud au nord,
La noire immensité des usines rectangulaires.

Telle une bête énorme et taciturne
Qui bourdonne derrière un mur,
Le ronflement s'entend, rythmique et dur,
Des chaudières et des meules nocturnes ;

Le sol vibre, comme s'il fermentait,
Le travail bout comme un forfait,
L'égout charrie une fange velue
Vers la rivière qu'il pollue ;
Un supplice d'arbres écorchés vifs
Se tord, bras convulsifs,
En façade, sur le bois proche ;

L'ortie épuise au cœur les sablons et les oches,
Et des fumiers, toujours plus hauts, de résidus
- Ciments huileux, plâtras pourris, moellons fendus -
Au long de vieux fossés et de berges obscures
Lèvent, le soir, des monuments de pourriture.

Sous les hangars tonnants et lourds,
Les nuits, les jours,
Sans air ni sans sommeil,
Des gens peinent loin du soleil :
Morceaux de vie en l'énorme engrenage,
Morceaux de chair fixée, ingénieusement,
Pièce par pièce, étage par étage,
De l'un à l'autre bout du vaste tournoiement.
Leurs yeux sont devenus les yeux de la machine ;
Leur corps entier : front, col, torse, épaules, échine,
Se plie aux jeux réglés du fer et de l'acier ;
Leurs mains et leurs dix doigts courent sur des claviers
Où cent fuseaux de fil tournent et se dévident ;
Et mains promptes et doigts rapides
S'usent si fort en leur effort sur la matière carnassière,
Qu'ils y laissent, à tout moment,
Des empreintes de rage et des gouttes de sang.

Dites ! L'ancien labeur pacifique, dans l'Août
Des seigles mûrs et des avoines rousses,
Avec les bras au clair, le front debout,
Quand l'or des blés ondule et se retrousse
Vers l'horizon torride où le silence bout.

Dites ! Le repos tiède et les midis élus,
Tressant de l'ombre pour les siestes,
Sous les branches, dont les vents prestes
Rythment, avec lenteur, les grands gestes feuillus.

Dites, la plaine entière ainsi qu'un jardin gras,
Toute folle d'oiseaux éparpillés dans la lumière,
Qui la chantent, avec leurs voix plénières,
Si près du ciel qu'on ne les entend pas.

Mais aujourd'hui, la plaine ? - Elle est finie ;
La plaine est morne et ne se défend plus :
Le flux des ruines et leur reflux
L'ont submergée, avec monotonie.

On ne rencontre, au loin, qu'enclos rapiécés
Et chemins noirs de houille et de scories
Et squelettes de métairies
Et trains coupant soudain les villages en deux.

Les Madones ont tu leurs voix d'oracle
Au coin du bois, parmi les arbres ;
Et les vieux saints et leurs socles de marbre
Ont chu dans les fontaines à miracles.

Et tout est là, comme des cercueils vides,
- Seuils et murs lézardés et toitures fendues -
Et tout se plaint ainsi que les âmes perdues
Qui sanglotent le soir dans la bruyère humide.

Hélas ! La plaine, hélas! Elle est finie!
Et ses clochers sont morts et ses moulins perclus.
La plaine, hélas ! Elle a toussé son agonie
Dans les derniers hoquets d'un angélus.

in Les Villes tentaculaires

Soyez béni-e, et prévenant devenez.
 

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28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 07:55

Ne faisons pas de la poésie une idole d'hier et d'avant-hier, un vestige. Ne voyons pas les poèmes seulement comme des fossiles intéressants.
Au XXIe siècle on peut encore avoir à dire la vie présente et le Réel sous forme poétique.
Pour moi la poésie est à la vie ce qu'est la tendresse à l'amour... et à la haine.

CORPS À CORPS

En se livrant encor encore
A la femme, à son corps,
L’homme met en désaccord
La soute, la quille, bâbord, tribord.

Les faux-amours font corps à corps
Où l’âme se lasse de ces rapports
Qui chassent les plus beaux accords
Par des moiteurs jusqu’en la mort.

L’intelligence en berne l’homme
Ne bâtit plus que de chaume,
Ne pense même plus en home
Dégénère son génome.

Il et elle ont banni les axiomes,
Chenilles ils papillonnent,
En résultent des hématomes,
Rend impossible le nickel-chrome.

Ainsi se perdent des trésors
Chacun ayant sa part de torts,
Loin de Dieu la vie s’endort
Pour des cauchemars, encore.

On souille tout en somme !
On pourrit tous nos royaumes,
On se débat, perce nos paumes,
Mais seul Jésus est le surhomme.

Claude Thé - 22 juillet 2018

 

La Bible, l'Histoire et nos histoires préviennent que la sexualité débridée suscite de mauvais désirs, amène des problèmes relationnels importants (dans les foyers et avec Dieu), des pertes de capacités (dont Samson est une figure), violences, cruautés, chaos, chute des civilisations (Mahagonny de Brecht et Weill)...
Et Jésus a annoncé qu'un temps allait venir où il en serait par toute la terre comme au temps de Noé, comme au temps de Sodome.

Choisissons personnellement la paix - avec Dieu, puisque c'est seulement par là qu'elle peut venir, dans notre cœur d'abord, et sur la terre relativement. Paix dont Jésus est le Prince, qui s'obtient par la foi, le pardon de nos fautes et le renouvellement par l'Esprit-Saint de notre intelligence...

Soyez béni-e de Dieu.

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26 juillet 2018 4 26 /07 /juillet /2018 10:38

"...ils se sont consacrés à l'infâme idole, Et ils sont devenus abominables comme l'objet de leur amour."

Qui d'une nation ou d'un souverain nouveau venu est le premier coupable ?
Lequel est l'idole ?
Ici un poème qui met en scène La France déboussolée et Bonaparte le petit corse intrépide, dont elle fît Napoléon qui toucha, comme tous ceux qui s'élèvent trop vite et trop haut, à l'humiliation plus qu'aux véritables étoiles.
Comme Alexandre le grand et, plus près de nous, comme qui encore !?...
Apprenons-nous encore que l'Histoire - comme la Bible - est porteuse de leçons édifiantes ?

AUGUSTE BARBIER : L'IDOLE

Ô Corse à cheveux plats ! que ta France était belle
Au grand soleil de messidor !
C'était une cavale indomptable et rebelle,
Sans frein d'acier ni rênes d'or ;
Une jument sauvage à la croupe rustique,
Fumante encor du sang des rois,
Mais fière, et d'un pied fort heurtant le sol antique,
Libre pour la première fois.
Jamais aucune main n'avait passé sur elle
Pour la flétrir et l'outrager ;
Jamais ses larges flancs n'avaient porté la selle
Et le harnais de l'étranger ;
Tout son poil était vierge, et, belle vagabonde,
L'oeil haut, la croupe en mouvement,
Sur ses jarrets dressée, elle effrayait le monde
Du bruit de son hennissement.
Tu parus, et sitôt que tu vis son allure,
Ses reins si souples et dispos,
Dompteur audacieux tu pris sa chevelure,
Tu montas botté sur son dos.
Alors, comme elle aimait les rumeurs de la guerre,
La poudre, les tambours battants,
Pour champ de course, alors tu lui donnas la terre
Et des combats pour passe-temps :
Alors, plus de repos, plus de nuits, plus de sommes,
Toujours l'air, toujours le travail.
Toujours comme du sable écraser des corps d'hommes,
Toujours du sang jusqu'au poitrail.
Quinze ans son dur sabot, dans sa course rapide,
Broya les générations;
Quinze ans elle passa, fumante, à toute bride,
Sur le ventre des nations ;
Enfin, lasse d'aller sans finir sa carrière,
D'aller sans user son chemin,
De pétrir l'univers, et comme une poussière
De soulever le genre humain ;
Les jarrets épuisés, haletante, sans force
Et fléchissant à chaque pas,
Elle demanda grâce à son cavalier corse ;
Mais, bourreau, tu n'écoutas pas !
Tu la pressas plus fort de ta cuisse nerveuse,
Pour étouffer ses cris ardents,
Tu retournas le mors dans sa bouche baveuse,
De fureur tu brisas ses dents ;
Elle se releva : mais un jour de bataille,
Ne pouvant plus mordre ses freins,
Mourante, elle tomba sur un lit de mitraille
Et du coup te cassa les reins.


Dans tous les cas, tout vient en jugement, tantôt les peuples, tantôt les monarques, et toujours l'homme, individuellement.

Soyez béni-e par le Dieu qui ne passe(ra) jamais.

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23 juillet 2018 1 23 /07 /juillet /2018 10:46

Sans éducation - ou mal éduqué - l'enfant est livré aux forces obscures très présentes qui font que ce monde vacille (personnes et relations) au lieu de se déployer joyeusement. vertus primaires de l'éducation : travail - effort - persévérance - foi

Jean de la Fontaine - Le laboureur et ses enfants

 

Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouiller, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.

 

Si La Fontaine a trouvé des sujets de poésie dans Ésope, il a aussi trouvé les valeurs à vivre et à prôner dans la Bible ;

"Le paresseux ne rôtit pas son gibier ; Mais le précieux trésor d'un homme, c'est l'activité."
"
Si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c'est là un don de Dieu."
"
Lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus."


Et bien sûr la foi n'est pas plus absente de la démarche de l'agriculteur que de tout un chacun : il faut semer dans la foi que la récolte suivra.
"Celui/celle qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité."

 

Soyez béni-e du 3ème Ciel.

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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 16:28

 "EN MAI (68) FAIS CE QU'IL TE PLAÎT" ! - ET APRÈS ?

L'homme joue sa vie comme une partie de cartes
Moins paisible que celle peinte par Cézanne,
Et quand la femme s'y met, sans comprendre Descartes
Vers quel azur part-on pour construire nos raisons et cabanes ?

En avril déjà sans doute, étions-nous découverts,
Secoués par le rock, balancés par le twist,
Loin des dictons ringards qui nous veulent couverts
On s'ouvrait à la vague nouvelle des plus non-conformistes.

Mais en mai, foin des lois et de toutes les normes,
Ouvriers, étudiants retrouvent la tradition
De la Révolution qui rend la France morne
Quand en 89 elle tue roi pour Aigle et pour Aiglon.

En Mai dans la rue descends, fais ce qu'il te plaît,
Monte dans les chambres où dorment jeunes filles en fleur
Défais le beau, le laid, le bien ! C'est le progrès
En marche, laisse aller l'instinct, prends ton pied, profite de l'heure.

De cette nuit d'ivresse qui dura quelques jours
Furent prises des libertés, sont nées des addictions
Dont le poids aujourd'hui n'est ni paix ni amour
Comme on crut, mais des troubles, tristesse, déprime et délation.

Pas de quoi jubiler ! même si bien des produits
Technologiques, de santé, de confort sont là ;
On s'achète un bon lit mais le sommeil nous fuit;
Volatile, le bien-être intérieur n'y est globalement pas.

C'est qu'à oublier Dieu, se donner des idoles,
On y perd et l'esprit et notre âme et on s'ouvre
A bien des ennemis qui font mal ou rigolent
En voyant le déni sous lequel on se trompe et se couvre.

Foin de 68, de ses flux malséants,
Nauséeux, qui attirent les plus grands jugements !
Revenir à la foi, à Jésus, maintenant
En demandant pardon, rédemption, tout personnellement.

C.T. @LGDDV -

¤

EN MAI (78), PAR QUEL AMOUR...

Par quel amour sur mon chemin sans freins
Tu es venu un jour prendre ma main !?
Tu m’as trouvé sans que je t’ai cherché :
J’étais ailleurs encore trop occupé !

J’étais nanti!... Mais plus qu’il ne faudrait
Ne suffit pas à un bonheur parfait.
Insatisfait autant qu’insouciant
Je ne voyais de la vie que bons temps,
Je la prenais, l’usais, la déchirant,
J'en abusais au gré de mes penchants.

Mais l’on récolte un jour ce que l’on sème
Tous les plaisirs ne font pas que l’on aime,
Et mauvais vents sur nos chemins amènent
Non pas la paix, mais la peur et la haine.

Il a fallu enfin pour que j’arrête
Un coup plus fort pour faire tourner ma tête :
Le sang mêlé est parfois nécessaire
Pour faire cesser le flot de nos misères.

Par quel amour sur mon chemin sans freins
Tu es venu, Jésus, prendre ma main !

J'étais sans foi!... Mais où péché abonde
Dieu nous pardonne, sa grâce surabonde.
J'ai pu goûter la douceur d'être aimé
Le Ciel ouvert sur sa réalité
Les flots de son cœur épanché
Jusqu'au bonheur d'être régénéré.

Il m’a parlé ! me disant que la Bible
Était son livre aux secrets indicibles...
Que son Esprit seul peut nous révéler,
Lumière d’en Haut, eau fraîche et vérité.

Ainsi Jésus fut l'ultime réponse
Venu payer jusqu’à la dernière once
Le prix de mes torts et de mon rachat
Sa mort signant la trêve des combats.

Par une croix dressée pour le supplice
Le Fils de Dieu offrit en sacrifice
Sa vie bénie pour ôter le péché
Qui dans nos vies ferme à l’éternité.

Par quel amour sur mon chemin sans freins
Tu es venu, Jésus, prendre ma main !

Pour toi ami(e) qui ne L’a pas trouvé
Je veux dire : Grâce, au nom de Jésus-Christ !
Tout ton péché, Il l’a déjà porté
Confesse-le, il sera englouti ;

Je veux dire : Grâce, de la part de Jésus
Reçois sa vie, ne sois plus des perdus.
Sur son chemin Il te tiendra la main
Pour avancer chaque jour et sans fin
Pour avancer, chaque jour et sans fin...

Par son amour sur nos chemins sans freins
Il peut venir, Jésus, prendre nos mains !...

C.T. 2000-2010 ALGDJ

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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 10:34

 

 

 

 

 

 

Qu'est-ce que l'homme
n'a pas construit,
pour rien,
ou pour gagner sa vie ?...

 

 

 

On en a cherché des choses !
Des bleus, des jaunes, des roses
En huit pieds ou en prose,
Du fond des données de l'histoire,
De l'hermétique de vieux grimoires
Ou du haut pensé de notre seule mémoire.


Ensemble. Mais le plus souvent
Chacun sous son toit ou son auvent
Protégé ou en proie aux quatre vents.
Et on en a trouvé des choses !
Comme extraire le parfum des roses
Ou se donner de nouvelles poses
Pour enfin plus de bonheur
Pris en plein jour, pris sur nos heures
Qu'on raccourcit comme on coupe une fleur.


On en a fait des découvertes !
Sur les atomes, les plantes vertes,
Tant d'avancées malgré des pertes
Avec brio, que de boulot,
Jusqu'aux robots, et écolos
Qui reviennent penauds, au simple, au bio.

Dualité quand tu nous tiens
Comment rester sur le chemin
Et résister avec les siens ?

On se donne vitesses et pauses
On se fabrique des ménopauses
Contre nature on bluffe, on ose
Des mots comme des gestes hors-sol,
On inverse des brins, des rôles
On se prend la tête et des casseroles…

Le rose tourne au gris et au noir,
On propose mais qui fait l'histoire ?
Qui dispose de l'or et de l'ivoire ?
...Mais on court encore quand même tête coupée
Comme un canard étêté sait voler
Pour finir dans quel-le pâté-e ?

Métamorph'ose !
Ose ce qui repose
Vraiment ! Par la foi pose
Tes fardeaux, des ratés, tes rages,
Le non-pardon, tes fautes, tes images
De toi, des autres... qui ne sont que mirage.

Dualité quand tu nous tiens
Comment rester sur le chemin
Et résister avec les siens ?
La vie est plus grande que tu croîs.
Tout seul tu as trop froid,
Et même à deux tu fais pas le poids.

Tu as - All we need - on a tous besoin
D'un amour sans fin, de câlins, de soins,
D'un regard qui voit près, qui voit loin
Les confins d'un pays où rien
De mal ne vient que du bien,
Un royaume toujours présent... qui vient !

Dualité quand tu nous tiens
Comment trouver le bon chemin
Et résister avec les siens ?
Dieu est justice, Dieu est amour,
Cherche, demande, crois, ose,
Sois pardonné-e jour après jour,
Un jour pour toi aussi l'apothéose,
Reçois sa grâce et la seule vie qui dure toujours...
Cet amour-là, pur et fidèle : Ose !

C.T.  - @LGDDV -  Fév.-Mars 18

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Présentation

  • : OSER TOUCHER LA LUMIERE !
  • : Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.
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