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31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 17:58

Jérusalem - Canaan, Terre Promise à Abraham devenue Province romaine de Palestine - 3e décennie de notre ère. Jésus, né 33 ans avant, sait que l'heure est venue où, selon le plan (B) de Dieu envers l'humanité, il doit mourir. Il se laisse arrêter dans le jardin de Gethsémané.
Dernier épisode d'une longue et dramatique histoire d'amour contrarié entre Dieu et nous les hommes.

1er acte : Chute humaine et couverture divine (se lit dans Genèse ch. 3).
Jésus est arrêté dans un jardin, comme ce fut dans un jardin qu'à l'origine du Plan Divin A, le 1er couple du genre humain fut arrêté et sombra tout à coup sous la domination d'un ange (invisible) déchu (Satan, le diable, séducteur-trompeur et usurpateur) qui s'était servi d'un serpent pour ce faire.
Le plan A capote, non parce qu'il n'est pas bon - la terre est un paradis -, mais parce que nous avons été créés LIBRE (d'aller hors du Bien, de suivre les voies des démons plutôt que celles du Divin).

On note dès ce commencement du mal sur la terre, que pour couvrir la nudité de l'homme et de la femme (dévoilée par le retrait de leur débordante lumière intérieure), l'Éternel-Dieu tue un, ou plus certainement deux animaux.
C'est le premier sacrifice, le premier sang innocent versé à cause du péché - de la désobéissance à l'instruction divine, faute ici originelle - qui nous fait, à tous à la suite : manquer le but (c'est étymologiquement le sens du mot qu'on traduit par péché).
C'est manquer le but du Plan A, qui était que nous neutralisions Satan et ses démons et devenions tous sur une terre paradisiaque éternels par et dans l'amour de Dieu, sans devoir expérimenter la mort.
N'y étant pas parvenus, Adam et Eve sont atteints, abimés, traumatisés, dénaturés, par une force maléfique qu'ils transmettent génétiquement et psycho-génétiquement à toutes leurs descendances.
C'est pour cela aussi qu'on doit mourir, pour ne pas être éternellement soumis à la loi du mal en nous et parmi nous. Tout est donc cohérent et a du sens (le vieillissement qui nous diminue progressivement compris).

C'est ainsi qu'on voit bientôt Caïn premier fils de la terre, tuer Abel son frère, sous la pression de Satan à qui il ne peut résister parce qu'il n'a pas obéi à Dieu qui a donné le sacrifice sanglant (on va voir pourquoi plus loin), et non une offrande des fruits de la terre, comme seul moyen de paix avec Dieu et de couverture spirituelle. (Genèse 4).*

On note encore ici qu'il s'agit - et s'agira toujours - du sacrifice d'une victime innocente, càd du versement d'un sang pur, ce que Dieu peut seul agréer pour que sa justice envers nous soit faite : c'est-à-dire pour qu'on soit rendu innocent nous-même après avoir fauté...
Et donc pourquoi faut-il du sang versé jusqu'à la mort de la victime ?
- Parce que dans notre ordre des choses, le sang est l'indispensable de la vie, le support de notre vie psychique (âme). Lévitique ch. 17.
- Parce que la loi juste veut qu'on paie "oeil pour oeil, dent pour dent, vie pour vie". Ainsi est-il du
   a) réparation (quand c'est possible) vis-à-vis de la ou des personnes envers qui on s'est rendu coupable, et
   b) réparation envers Dieu - qui, dans tous les cas, est offensé par tout ce qu'on fait de mal dans/contre sa création. Envers lui, le prix de l'offense, c'est toujours une vie innocente pour prix d'une faute. Que la faute soit un mensonge, un vol ou un meurtre, le principe de justice est une mort pour chaque faute, quelle qu'elle soit. (C'est juste la richesse ou pas du coupable qui fait une différence, le sacrifice nécessaire pour couvrir une faute pouvant être soit une tourterelle, soit un animal de petit ou de gros bétail).
la raison de ce principe de justice (on le redira) est simple : la moindre de nos fautes nous fait mourir dans notre relation à Dieu (mort spirituelle). Comme on coupe une fleur...

 

2e acte : L'épreuve d'Abraham, et sa signification
Lecture de ce récit : Genèse, chap. 22.
Dieu nous montre là, en l'enseignant à Abraham qui le pratique, que le sacrifice animal n'est pas un moyen qui durera toujours pour résoudre notre problème de pécheur/pécheresse face à Dieu. Le moyen définitif, qui réponde le mieux à la pleine justice, est celui de la mort d'un homme pour les fautes d'un ou plusieurs autres.
Mais de quel homme ?
D'Isaac comme sacrifice d'un fils 'innocent) pour les fautes de la maison d'Abraham ?
De quel homme si pur que Dieu pourra accepter sa mort comme prix des fautes à pardonner ?

Le Dieu de toujours annonce là
- qu'il se pourvoira lui-même, c'est-à-dire qu'il se donnera lui-même, un jour, à la place des animaux, l'homme nécessaire pour la couverture des fautes commises... Et encore
- que c'est par la foi en lui - puisqu'il paiera tout lui-même à notre place - qu'on sera pardonné et rendu juste devant Dieu... C'est-à-dire qu'on échappera à la mort spirituelle qui forme séparation immédiate et éternelle d'avec Dieu. (événement illustratif prophétique des "serpents brûlants").


3e acte : Dieu fait sortir d'Égypte une branche de la descendance d'Abraham - Lecture Exode ch. 12
Les hébreux ou israélites ayant communautairement abandonné le Dieu de leurs ancêtres Abraham et Sarah, étaient devenus esclaves en Égypte. Entendant leurs cris et voyant leur misère, ce Dieu de leur père (le Dieu créateur venu au secours d'Adam et d'Eve), leur envoie Moïse (et Aaron) comme instrument(s) de sa libération.

C'est lors de cette délivrance des hébreux que Dieu donne à Moïse le rite de la Pâque, qui va se confirmer être le moyen par lequel Dieu couvre (pardonne) les fautes des pécheurs (des manqueurs de cible) que nous sommes, et par là peut nous délivrer.
Il faut donc aux israélites revenir à la pratique du sacrifice initial : Cela prend un nom : Pessah en hébreu.

A partir de là, la bête "sans défaut et sans taches" immolée pour protéger l'homme devient
- le mémorial de la nuit terrible où "l'Ange exterminateur" chargé de tuer tous les enfants premiers-nés d'Égypte fut obligé de passer au-dessus* des maisons des hébreux/israëlites dès lors que le linteau et les montants de leur porte avaient été aspergés de sang. (Exode ch. 11 et 12) ;
- le rappel de la nécessité de sacrifier pour être en ordre, Dieu étant apaisé envers nous et nos fautes, et nous étant apaisé en nous-même et avec les autres ;
- et, avec tout le reste de ce que Moïse va recevoir à écrire, c'est la codification de ce rite expiatoire et propitiatoire** - qui est à vivre comme une loi, une obligation de faire, mais surtout avec à propos et avec le coeur... (Lecture Exode ch. 12).


4e acte : Jésus, "l'Agneau qui ôte le péché du monde."
Voilà un Dieu qui a de la suite dans les idées : Environ 4 000 ans après Adam et Éve, et 1 500 ans après Moïse, parait Jésus que le prophète Jean dit le-baptiste présente de cette curieuse manière : "Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde".
Dieu accomplit sa promesse et prophétie dite il y a bien longtemps à Abraham : Il se fait homme lui-même, par un spermatozoïde parfait qui le figure parfaitement, qu'il dépose surnaturellement dans l'utérus d'une jeune fille vierge, Myriam (Marie chez nous) : Voilà la Parole de Dieu faite Jésus dans un corps humain. Il aura donc les deux natures et identités, de fils d'homme et de fils de Dieu.

- Comme fils de Dieu il va montrer qui il est par la puissance de l'Esprit qui lui est accordé sans mesure. Il va guérir, délivrer de démons et manifester d'autres signes miraculeux de sa divinité (résurrections de morts).
Surtout, il dit qu'il a lui, le pouvoir de pardonner les péchés... parce que bientôt il va faire "le nécessaire" pour que son pardon ne soit pas une injustice, mais le bénéfice d'une justice absolue.
Quand c'est l'heure de la Pâque, il va se réduire à n'être plus qu'homme seulement. Pourquoi ?

- Comme fils d'homme, comme l'un d'entre nous, de chair et de sang,
     - il va devoir obéir en tout aux commandements et prescriptions de la religion mosaïque (judaïsme) de ses pères charnels, afin de délivrer de tous les jougs de religiosité quiconque croira qu'il a ainsi pris sur lui le poids terrible que posent, par des rites et des devoirs, toutes les religions sur leurs fidèles. (Matthieu 5).
     - et il va "faire le nécessaire" pour cela, en devenant "l'Agneau de Dieu" - la réalité incarnée que figurait le bélier qu'Abraham voit à Morija comme substitut de son fils Isaac.

L'arrestation de Jésus se passe dans le jardin des souffrances (Gethsémané veut dire "pressoir à huile", là où la tentation de renoncer est la plus forte. Il lui faut cadenasser là le puissant effet sur tout le genre humain (passé, présent et à venir) de la chute d'Adam survenue dans le 1er jardin (d'Eden, "des délices").
Jésus subit un jugement sans justice, qui le condamne à mourir comme un des meurtriers de la terre. Il est cloué nu sur la pièce de bois qu'il a porté jusqu'au lieu de son supplice, ce qui forme une croix sur laquelle sont aussi cloués ses pieds. Golgotha (le "mont du crâne", lieu de cette exécution) se substitue à Morija (où Abraham aurait eu à sacrifier son fils). (Il n'est pas impossible que ce soit le même endroit...).

En ce jour funeste, la torture dure des heures, sous le soleil, les injures et les moqueries de tous, sous la sueur et le sang qui ruissellent, piquent les yeux, font cuire les plaies, attirent les mouches, collent les poussières comme la langue au palais. "Il n'a plus l'apparence d'un homme". Il est la poubelle du monde, le réceptacle de tous les maux et de toutes les souffrances...
"Il est fait malédiction... pour nous !"
- Par Satan et ses démons qui tournent autour de lui et excitent la foule dans une hystérie collective comme il en parait par moment.
- Par Dieu qui se sert des méchants - il suffit qu'il se retire de nous pour qu'on puisse tous en devenir - pour exécuter de cette manière inouïe son Plan B.

Sur la croix Jésus les bras grand ouverts est fait rempart entre la justice de Dieu avec ses justes jugements et nous pécheurs, pécheresses, qui méritons de les subir à un moment ou à un autre. Il meurt physiquement parce que nous sommes mortels. Et son Père céleste par l'Esprit-Saint va le ressusciter, pour que nous aussi qui croirons le surnaturel absolu de cet événement soyons de la même manière ressuscités. (Il y aura deux résurrections distinctes, d'abord celle des justifiés par leur foi, et bien plus tard celle des méchants, des incrédules, en vue de leur jugement sur la base de leurs oeuvres)... 

Pâque ! Jésus est en croix. Il a 7 paroles, dont celle-ci, qui dépasse tout : "Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font."
Qui pourrait pardonner en pareille circonstance !?...
Le 3e Ciel montre sa colère : celui de la terre devient noir, des éclairs claquent, une pluie soudaine, la stupeur, l'angoisse, la sidération parmi les "acteurs/spectateurs" : des morts vont bientôt sortir des tombeaux...

C'est la nouvelle Pâque, juive et universelle ! Celle commencée au temps de Moïse selon une alliance avec Dieu scellée sur le Mont-Sinaï. Ici Jésus est fait
- Péché, à notre place - serpent brûlant -, "le salaire du péché, c'est la la mort."... 
- Il est fait Pâque, par son sang qui va pouvoir interdire à l'Ange exterminateur (Satan et ses démons) de toucher à ceux qui se réfugient sous ce sacrifice.

C'est pourquoi depuis, les sacrifices animaux ont cessé en Israël et parmi les israélites/juifs. En sont-ils interrogés ? Ce devrait être la moindre des choses ! Comme aussi pourquoi ne comprennent-ils pas leurs Écritures, comme par exemple à la lecture du chapitre 53 du livre de leur prophète Isaïe ! Satan aveugle toujours l'homme qui ne se repent pas, qui trône dans son système controuvé et dans son orgueil.

5e acte : Quand la mort de Jésus et son sang nous purifie de tous péchés
Comment tout se mit en mouvement pour le bénéfice de toute la terre : Actes des apôtres ch. 2

A mon tour un jour j'ai été atteint par ce message et touché par ce Dieu qui est le Créateur, le Dieu d'Abraham, de Moïse... de Pascal... Sa grâce ouvrit le ciel à sa présence.
Il m'a fallu du temps avant que je n'arrive au pied de cette croix sanglante, infâme, ignominieuse, barbare et salvatrice à la fois, moi pécheur ayant besoin d'être soustrait à l'emprise du diable (à cause de pratiques malveillantes et occultes, d'écritures mal inspirées...).
Et le Sauveur potentiel de tout le monde est devenu celui qui ME sauve, celui qui est meurt pour MOI ! À cause de moi (de mes fautes), autant que pour moi (pour que je puisse en être pardonné et poursuivre la route dans une relation avec lui qui sera sans fin). Dieu est un Dieu personnel : à découvrir personnellement ; et avec qui relationner sans intermédiaire - que Jésus qui est à la fois Dieu et médiateur du fait de son incarnation.

Connaissez-vous déjà Dieu ainsi ?
Créateur et Sauveur, chez qui depuis 2 000 ans son amour a surpassé sa justice, sa grâce ayant englouti notre condamnation.

" Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.18 Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.19 Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises.20 Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées ;21 mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu.Évangile selon l'apôtre et prophète Jean.

Soyez béni-e, et heureusement transformé-e par cette lecture.

Guide de prière pour trouver en Jésus le sauveur de VOTRE âme (pour qui cela n'est pas encore accompli).

Film Jésus

__________
* le nom de Pâque en hébreu est Pessah (prononcer Pessar), qui signifie "passer au-dessus". On le retrouve dans le nom chrétien de la Pâque en anglais : Passover (le nom anglais profane étant Easter).

**On peut ici comprendre que le sacrifice sanglant initié par Dieu et qui est mis en oeuvre de façon satisfaisante par Abel, n'a cependant pas été suffisamment compris par lui - comme on le voit encore parmi nous dans les religions dites chrétiennes -. Ce sacrifice en effet est
- substitutif - la bête est sacrifiée à notre place pour que nous n'ayons pas nous-même à mourir pour prix de notre faute,
- propitiatoire - càd qu'il est vu par Dieu comme une offrande qui nous le ren propice, favorable,
- et expiatoire - ce qui veut dire que l'animal expie, càd paye pour nos fautes, à notre place. (Sur cette base de compréhension, on peut saisir ce qu'est véritablement la mort de Jésus sur une croix...

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 08:11

On appelle Mort ce qui se passe quand le corps se réduit à la rigidité des éléments matériels qui le composent, à partir du moment où la vie physiologique (au niveau des cellules) n'est plus possible (par un manque de force vitale ou un autre, causé par le vieillissement, un accident, une maladie...). Il en résulte que la vie psychique (notre âme, d'une nature non-corporelle, immatérielle) sort du corps. Elle qui est le support de notre moi conscient, notre être le plus permanent quitte l'enveloppe charnel comme on sort d'une tente. Dieu permet aussi parfois que l'âme se détache momentanément du corps, pour que nous fassions l'expérience de l'autre versant de ce monde, via la traversée d'un tunnel ou l'entrée dans une grande lumière - ce qui signifie nettement les deux aspects possibles de cette après-vie.*

Les scientifiques ou médecins matérialistes - c'est-à-dire accaparés par une conformation intellectuelle éduquée à ne croire qu'en la réalité de la matière - ont bien du mal face à la réalité multipliée des témoignages de décorporations. En fait leur peur d'être obligés de rejoindre le religieux les empêche de voir le Réel tel qu'il paraît. Mais un observateur libre et objectif, comprend que l'âme humaine n'est pas le corps, que si ce dernier retourne à la terre d'où il a été tiré, l'âme retourne vers... les cieux d'où elle tient ses origines... Mais avant ce retour - ce qui fait qu'il n'en est pas un -, se crée, entre la conception biologique et la mort physiologique, l'espace et l'apparition du moi, de cette conscience personnelle qui permet de dire Je - par distinction à tout ce qui nous environne. Et c'est ce moi-je, cet ego, ce J'existe, Je pense, Je fais, Je choisis... qui est le premier pour-quoi de la création humaine, son sommet... et peut-être son abîme. La vie ici-bas donne déjà d'apercevoir, de toucher ou d'être immergé dans le sublime et dans l'épouvante : les situations, pour nous ou autour de nous, ne manquent généralement pas, qui sont à la fois des réalités tangibles et des aperçus de ce qu'il peut bien y avoir de Paradisiaque dans cette création, et d'infernal. L'egocentrique Sartre se trompe quand il dit que l'enfer c'est les autres. Car les autres peuvent AUSSI contribuer à nous faire goûter à l'arbre de vie du Paradis. Soljenitsyne a vu plus justement que la frontière qui délimite le bien et le mal traverse notre coeur. L'enfer ou le Paradis, au-delà de ce présent qui les laisse largement supposer, c'est à nous de le choisir, comme lieu intemporel du devenir final de notre âme, c'est-à-dire de notre, de mon, de ton devenir final. Eternel.

A ce sujet la Bible encore nous éclaire, en nommant les espaces qui viennent - vers quoi l'on va - après ce monde dominé par les poids de la matière et des maux. Il est parlé d'un côté d'Hadès (en hébreu), de Shéol (en grec), ce qu'on traduit par Séjour des morts, et de l'autre de Sein d'Abraham - vu ici en tant que "le père de la foi" et le racheté que Dieu a fait sortir de sa Mésopotamie religieuse idolâtre. On peut lire ainsi l'image employée par Jésus pour parler de la réalité et du contraste de ces deux univers - en l'évangile selon Luc, chap. 16 - par clic ici.

Où cela nous donne-t-il envie d'aller ? La question est importante car la Bible enseigne que l'espace de notre devenir le plus éternel résulte d'une réponse personnelle que nous donnons à Dieu à partir de cet espace-ci de notre existence.

à suivre...

____________________

* voir NDE ou EMI sur Youtube ou autres (par clic ici)

23 minutes en enfer Aux frontières de la mort

2e partie
En Apocalypse le Séjour des morts - un des deux espaces immatériels où peuvent aller les âmes humaines après la mort physiologique - est présenté de manière à ce qu'on peut le visualiser comme un grand sac tenu sur son épaule par un complice de meurtriers, sac dans lequel sont jetées les âmes enlevées violemment à leur existence terrestre.
texte en cliquant ici

Curieusement - mais cela se comprend si on cherche à connaître la vérité sans pari pris -, il est encore parlé de cette capture des âmes arrachées à leur corps à la fin de la Bible, à partir d'une femme prostituée - image utilisée pour décrire en fait un système religieux qui parle de salut des âmes mais ne les enseigne pas pour rendre la chose effective. (Apocalypse 18.13).

Comment échapper à cet emprisonnement des psychismes ignorants des vérités des vérités bibliques, et un jour départis de leur corps ?
La Bible dit nettement que nous devons appartenir à Jésus-Christ, appartenir par lui à Dieu. L'image biblique employée pour faire comprendre cette appartenance est celle des anciens marchés aux esclaves où un maître, un homme riche, pouvait acheter des hommes, des femmes ou des enfants pour les employer à son service. 
Plus généreusement il pouvait arriver qu'un homme riche (r)achète un esclave pour lui donner ensuite la liberté.
C'est là ce que Jésus a fait pour nous tous. Il a payé le prix du rachat pour rendre libres tous les hommes de tous les temps. Le prix c'était celui de sa propre liberté et vie, de son sang, tel qu'il apparait qu'il s'est laissé crucifier pour nous sauver.
Ce qu'il faut bien voir, qui est loin d'être une évidence immédiate mais qui peut apparaître dès lors que Dieu nous éclaire, c'est que tous les humains naissant sur la planète Terre naissent dans une prison, la terre étant devenue par la chute des premiers et par la pratique consécutive du mal par tous, une possession de Satan - l'ange déchu qui apparaît au chap. 3 de la genèse biblique. Vers la fin de la Bible, après même la crucifixion et résurrection de Jésus, l'apôtre Jean peut encore écrire : "Nous savons que... le monde entier est sous la puissance du malin." 1ère lettre de Jean chapitre 5, vers. 19

On remarque donc là qu'il y a une plage vide, un abîme sans pont immédiatement opérationnel, entre ce que Jésus a réellement accompli en faveur de tous, et l'effet qui en résulte sur la terre habité et chacun des humains. Satan sévit toujours, nous péchons autant ou plus que jamais, et donc la paix et la joie que la salut apporte à notre âme reste en retrait, inaccessible. En ce sens on est libre de Dieu, sans lien avec lui, sans qu'il nous impose ses directives salvatrices.

De fait quelqu'un se croit-il libre ? L'est-il, entre les déterminismes inhérents à notre création, ceux consécutifs de la chute adamique, et encore la domination satanique via les démons à qui nous donnons du grain à moudre par nos comportements anti-Dieu ?
Si l'on en croit encore l’Écriture d'inspiration divine, comprenons bien ce qui se passe :
"13 Lequel d'entre vous est sage et intelligent ? Qu'il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.14 Mais si vous avez dans votre coeur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité.15 Cette sagesse n'est point celle qui vient d'en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique.16 Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions.17 La sagesse d'en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d'hypocrisie.18 Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix." Jacques chap. 3.

Dès lors qui veut s'appartenir à lui-même uniquement ? Celui qui s'illusionne quant à son pouvoir sur lui-même, sur ses environnements, sur sa mort et ce qui va la suivre. Dès lors il nous faut choisir, d'entendre et d'accepter - ou pas - que Jésus est mort pour nous racheter de la puissance du diable-Satan.
Ce rachat est accompli, POTENTIELLEMENT pour tous. Il s'actionne pour chacun par la croyance, la foi, qu'on place en la Bonne Nouvelle qu'est cette annonce : Christ est mort pour... toi !

1Corinthiens 7.23 " Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes. " On peut ajouter : et des démons, en écoutant leurs voix, en suivant les courants libertaires de leur séduction et de leur violence.
Marc 9.41 " quiconque vous donnera à boire un verre d'eau en mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense."

Avez-vous déjà été racheté-e personnellement par Christ qui se laissa vendre à la mort pour 30 pièces d'argent ? C'est que l'esclave de ce que nous sommes devenus jusque là a ICI son mot à dire : le changement de seigneur se fait - ou pas - en fonction de notre droit de parole, de notre réponse personnelle :
Jésus dit : Je suis mort pour toi. Par mon sang et ma vie donnés, j'ai payé le prix de ton rachat d'entre les mains de Satan. Tu ne te rends peut-être pas encore assez compte de la situation. Tu te penses plus libre que ne disent les paroles inspirées de la Bible.  Mais quel pouvoir auras-tu sur ton âme le jour ou la nuit noire où elle sera détachée plus ou moins violemment de ton corps ? Moi (dit Jésus) j'ai subi ce sort, mon âme est descendue au Séjour des morts puisque Dieu a été obligé de m'abandonner quand j'ai été fait pécheur à ta place.
Veux-tu croire cela pour que ma mort et ma vie ressuscitée deviennent efficaces pour toi ? voir ici 1Pierre 3.18,20 - Hébreux 2.14,15
Que répondez-vous ? Avez-vous déjà répondu ?
Bien cordialement. Soyez béni-e.
 

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  • : Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.
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