Comment rêve, songe ou cauchemar nocturnes et réalité (plus) éveillée se rejoignent

RÊVER QU'ON TOMBE DANS UN PUITS, UN ABÎME...

C'est un rêve des plus significatifs. Car en fait c'est un songe (voir ici >> l'article principal sur Rêve, Songe, Cauchemar, Vision » dont celui-ci est un ajout).

Les songes sont cette part de notre activité nocturne subite qui nous vient de Dieu.
Ils peuvent être merveilleux, enthousiasmants ou cauchemardesques selon ce que Dieu veut nous dire.

Le songe où l'on tombe tout à coup dans un abîme, un puits sans fond, nous éclaire, sensibilise, alerte, avertit, que dans notre existence consciente nous sommes au bord d'un abîme ou en train d'y tomber. Le but est de nous faire réagir à cette information à notre réveil... qui peut être précisément l'instant où ce songe est produit et s'achève... avec un certain soulagement.

Mais nous ne devons surtout pas en rester à ce soulagement, à se dire que « ce n'était qu'un mauvais rêve ». Car au réveil, on se retrouve en fait dans la réalité la plus concernée, la plus réelle où on se trouve en danger. C'est l'endroit où une chute est en cours ou vers quoi on se dirige, si on ne réagit pas à cette donnée surnaturelle qui vient du Ciel (qui nous est envoyée que l'on soit croyant ou pas, car Dieu peut se montrer bon envers tout le monde...).

Il convient alors de s'interroger d'une part sur la cause de ce songe, ce qui l'a motivé dans notre existence, et plus profondément de s'intéresser à la Source de ce genre d'information, qu'il soit un Dieu auquel on croit un peu, complétement ou pas du tout.

Dans cette recherche que le songe veut susciter, il nous faut se demander et voir qu'est-ce qui fait qu'on est à la lisière d'une chute qui peut être si dramatique que sans redressement de trajectoire, on va rejoindre le fond de ce qu'est cet abîme : un accident ou une maladie grave, voir même une mort subite qui nous introduit alors – par l'âme que nous sommes alors détachée du corps – dans « le séjour des morts » (autrement appelé l'hadès, le shéol, qui est un des deux enfers). En peu de mots, mais très significatifs, Jésus a parlé de ce lieu de captivité des âmes (>> paroles rapportées ici en Luc chap. 16.17... <<).

La cause de ce songe peut être une relation mauvaise qu'on est en train d'amorcer (ou dans laquelle on est amorcé par quelqu'un ou quelque chose). Ce peut être un comportement qu'on a adopté, a priori pas trop mauvais, mais qui est en train de nous faire tomber dans quelque chose comme une addiction, une aliénation, une dépendance mortelle, voire la mort (qui est dans ce cas le point de départ d'une dépendance plus terrible que ce qu'on peut connaître comme dépendance dans l'existence présente).

Dans tous les cas la plus lucide et sage réaction est de chercher de quoi il s'agit et de chercher aussi Dieu,. Car c'est lui qui nous voit et sait parfaitement sur quel chemin et au bord de quel précipice nous sommes en train de marchons.
C'est son amour pour nous qu'il manifeste alors, qu'on ait quelque peu conscience de sa réalité ou même pas. Car il ne veut pas que nous mourrions dans nos péchés (avec nos fautes, le mal qu'on a fait) qui entraînent automatiquement le corps vers des désordres de santé et/ou l'âme vers le bas, le non sens, la confusion, l'aliénation, la perdition de notre intégrité consciente).

LA RÉPONSE DE DIEU À L'ABÎME

Une image qui permet de voir ce qu'est cet abîme, est une faille sans fond entre le côté où nous sommes, sur cette terre, de manière provisoire, et l'autre côté qui est la présence de Dieu, son univers et royaume éternel où ne se trouve que du bien.

La faille énorme, cette abîme, figure notre séparation d'avec Dieu qui est une mort, dans l'immédiat « seulement » spirituelle, dont la mort physique est à la fois une image visible et une conséquente. On est là en fait comme un véhicule qui n'a plus les moyens de se recharger en énergies propultrices et qui ne continue sur sa lancée que par une sorte d'énergie cinétique, résiduelle, qui ne peut nous tenir en mouvement bien longtemps.

Privés d'une force qui nous tiendrait beaucoup plus longtemps ou éternellement en vie, et incapable de franchir par nous-même le vide de cette faille, il nous fallait une solution que Dieu seul finalement pouvait trouver et nous procurer.
Il s'est agi pour lui de se faire homme comme nous pour nous ouvrir un passage au-dessus de la mort, en entrant lui-même dans cette mort et spirituelle et physique à Dieu qui est la nôtre. C'est pourquoi Jésus est mort, dans la foi que, vu l'injustice que cette mort représentait dans son cas, Dieu en tant que son Père céleste allait le ressusciter. Ce qu'il a fait, Alléluia !

L'image est donc que la crucifixion de Jésus est devenue le moyen, l'instrument, le pont jeté au-dessus de l'abîme pour nous permettre de trouver Dieu et la vie éternelle qui est la sienne.
Le bras horizontal de la croix – le patibulum – peut alors être vu comme posant d'un côté sur la terre, de l'autre sur le territoire céleste divin, afin de faire un chemin qui permet de rejoindre les infinités de Dieu au liu de tomber dans l'enfermement que Satan réserve à ceux qui se tiennent dans le mal.

Et donc que nous reste-t-il à faire si nous voulons traverser au-dessus de l'abîme sans y tomber au moment de notre mort physique?

Nous engager tout de suite, sans attendre – car la fin du jour ou demain ne nous appartient pas –, sur ce chemin de la foi, par la foi, en croyant qu'il est nécessaire et suffisant et unique pour passer de la précarité de notre existence plombée par le mal à une existence allégée du poids de nos fautes – par le pardon demandé à Dieu et obtenu. Cette existence terrestre temporaire bascule alors par notre sortie psychique (par l'âme) de ce monde dans le Royaume divin ou Paradis.

CE QUE DIEU NOUS FAIT DIRE

Voici des paroles de cette « bonne nouvelle » (sens du mot grec qu'on traduit par Evangile), extraites de la Bible.

« La justice de Dieu (s'obtient) par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de distinction. 23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; 24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. 25 C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, 26 de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. » Lattre aux Romain, chap. 3.

« Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » Romains 6.23

« Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 18 Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. 19 Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. 20 Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; 21 mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en conformité avec Dieu. » Evangile selon Jean chap. 3...

C'est pourquoi aussi Jésus a dit un jour : « Je suis le chemin, je suis la vérité. et je suis la vie. Personne ne peut venir au Père que par moi... » Jean 14. Celui qui vient à moi et me suit ne verra pas la mort comme une épouvante, mais seulement comme un passage de ce monde dans celui plus réel et permanent de Dieu.

Une autre image* significative :

Ce que le Dieu Créateur de l'univers et Sauveur des forces du mal nous propose ainsi est précisément de l'ordre de la métamorphose de la chenille en papillon...

Bonne réaction si vous venez de vivre un tel songe, ou encore pour en savoir plus sur les manières dont Dieu parle, tantôt d'une façon, tantôt d'une autre, en vue de nous sortir du mal qui domine que de trop et dont il est le seul capable de nous extirper vraiment.

Ici >> une page-guide pour une ou des prières personnalisables et efficaces <<

« Que l'Eternel te bénisse, et qu'il te garde ! 25 Que l'Eternel fasse luire sa face sur toi, et qu'il t'accorde sa grâce ! 26 Que l'Eternel tourne sa face vers toi, et qu'il te donne la paix ! »

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* La Bible dit que Dieu ne veut pas qu'on se fasse des « images taillées », c'est-à-dire des figures qui n'existent pas et qu'on fait sortir de notre imagination, comme des leurres et non comme des expressions de réalités vraies.
Cela est tout différent des images qui sont des réalités bien concrètes de ce monde, qui nous aident à voir une réalité, d'ordre psychique ou spiritulle, c'est-à-dire que nous avons à croire comme juste, même sans qu'elle se voit. En ce sens Jésus ne faisait pas des images abstraites, des images taillées, mais parlait parfois par paraboles, utilisant des réalités connues pour qu'on saisisse par la foi (la confiance en ses paroles) ce qui n'a pas de consistance matérielle.
Ce processus utile pour étendre notre compréhension du monde et de ses parties est fondé sur le principe universel fondamental qu'est la loi de correspndance...

Lien ici >> sur la loi de correspondance