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25 mars 2024 1 25 /03 /mars /2024 21:19

AH LA VACHE !

 

C’est vrai plus d’une fois
J’ai été vache ! Il faut du recul
Et de la lumière pour mieux se voir tel qu’on est.
Vache avec parfois une faim de loup
Pour des agnelles, plutôt belles ;
Avec des dents de (petit) requin aussi
Pour prendre sa place au soleil,
Au début jaloux comme un poux
Tirant la couverture à moi dans les échanges
Cherchant chez l’autre ce qui serait bien
Pour moâ !


Tout ça forme un drôle d’animal,
- Un drôle d’oiseau ! -
Comme on dit des pies qui vole ce qui brille
Mais, comme les cygnes fiers et orgueilleux,
Bien incapables de voler
Dans les hauteurs comme l’aigle ou le milan
Majestueux et au regard perçant.

Vache donc et parfois cheval
Qui s’emballe comme un cheval de course
Multiplié par cent sous un capot,
Mais qui n’est qu’un mulet de reconnaissance
Qui ne reconnaît pas vraiment
Le monde dans lequel il vit et se met
Parfois dans des sacs de nœuds,
Dans des nids de poule ou de serpent
D’où l’on ne ressort pas indemne.

 

C’est ainsi que l’Esprit divin compatissant
Descendit un jour dans ma misère,
D’abord incognito
Puis se faisant connaître,
Pour y mettre son pardon et sa paix,
M’offrant de devenir plutôt un ovidé
A la toison laineuse, qui tient chaud
Et garde des piqûres d’insectes parasites
Qui trouvent plus de peau à percer
Sur les vaches ou sur les chevaux
Les agaçant sans cesse
Leurs queues et leurs oreilles ne suffisant pas
Pour les occire ou les dissuader…

 

Et puis, plutôt que de vivre en sauvage
- Prétendument sans dieu ni maître -,
C’est aussi un Dieu-berger bienveillant
Que j’ai vu apparaître et que j’ai fini
Par apprendre à comprendre, à écouter,
Car il sait mieux que moi,
Ce qui m’est de bonnes nourritures,
Où sont les plus verts et frais patûrages,
Où se trouvent les meilleures cachettes
Quand ça bombarde autour ou sur nous,
Sous sa houlette, sous son manteau
- Sa houppelande -, m’apprenant
De nouveaux mots, des vérités millénaires
Sans Lui retenues cachées, des valeurs et vertus
Que ce monde impie foule aux pieds
Et remplace par des billevesées nouvelles,
Des concepts controuvés, où le bien avéré
Devient mal, et des maaux nouveaux sont dits bien,
A défendre bec et griffes pour mieux les enchâsser
Dans des cœurs innocents faciles à formater…

 


Mais à jouer ainsi avec la vie comme avec
Le feu fossile ou nucléaire, et avec la mort,
On active aussi un jour où le Bon Berger
Dans sa colère - comme il a montré
A Jérusalem et dans sa Bonne Nouvelle -
Se fera des fouets de justice sortant de sa bouche
Pour juger les marchands et tous les manquements,
Les travers de nature et les vices ajoutés…
Gare aux vaches !

 

*¤*

 

Foorts de ces mots, si donc, lectrice, lecteur, tu veux changer
Ton cœur et jusqu’à ton apparence
Pour être bien (mieux) dans ta peau
De mortel séparé de Dieu et qui va périr un jour
(Ou une sombre nuit),
Regarde à Jésus !
Car il fut mort et ressuscité, désormais vivant
A jamais sur le céleste divin Trône.
Regarde ce Jésus sans faute (que certains détestent
Comme le haïssent les démons),
Lui qui pourtant a tout fait pour les êtres défaits,
Abîmés, amoindris, insufffisants et soufrants
Que nous sommes, et qui encore peut prier et prie
Pour... toâ !

Pour t’arracher aux relents et goûts de mort
Qui s’accumulent et accélèrent la fin
De ce siècle mauvais (déjà plus que beaucoup).

 

Car Jésus à l’encontre de ce monde qui ne vise
Que tes biens, ton argent, ta consommation,
Ton sexe ou ton genre et ta vie,
Veut et peut empêcher que tu finisses
Dans l’hadès qui est le shéol
Et le séjour des morts tenu portes ouvertes
Et gardées par le Satan éternel
Qui s’empare des âmes. Qui engrange des « moi-je »
Dévêtus et hagards, comme frappés d’Alzheimer.
Sans avoir donc en couverture double sécurité
Les effets protecteurs de la mort de Christ crucifié
Et de son Esprit saint.


Car rien ne serait mieux à apprendre dans toutes les classes,
Que le sang pur innocent de Jésus, versé sur un bois
De supplices et de mort au Golgotha,
Est l’Effaceur permanent de toutes fautes et iniquités
Et l’encre sympathique qui écrit de ses mains percées
Ta repentance, ta confession, ton pardon et ton nom
Sur le pectoral sacré devenu Livre de Vie ;


Aussi jointe au sang l’eau pure, lustrale, christalline,
Jailli de son côté ouvert par un soldat Romain
(Qui en reçoit la révélation), eau qui lave
Les toisons salies, la conscience souillée dans la marche,
Et irradie celles tondues quand on traverse quelque désert
Aride, froid, givrant ou trop chaud, où il faut s’attendre
- Avec tout le bien qu’il y a à remercier déjà -
A voir paraître un nouvel oasis ;


Et puis le don du Père des lumières immuables
C’est celui de son Esprit facteur d’opérations multiples,
Champion toutes catégories qui habite les cœurs purs,
Rendus purs par la croix et par la foi, qui enseigne
Les vérités et la saine doctrine évangélique,
Qui console les affligés, esseulés, veuves et orphelins,
Qui corrige - et ça on aime moins c’est certain,
Mais c’est utile et juste pour nous faire grandir
En stature intérieure, en confiance, en paix


En amour pour Dieu,
Pour nos proches obligés ou impromptus
Et amour pour nous-même, pour être bien dans sa peau
Nouvelle et tannée au quotidien pour de nouveaux challenges
Quand l’essentiel de l’animal en nous est mort
Et laisse vivre Christ en nous, l’espérance de la Gloire
Qui vient.

C.T.

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commentaires

F
Très beau texte, superbement rédigé! Merci Claude!
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