FRANCE SANS PEURS

France, tes leaders n’ont pas peur.
Bien née fille de Clovis de Clothilde et de leur foi,
Tu pris au biberon le puissant Évangile,
grandis tu fus bâtie sur ces nouvelles lois
Dans ce monde déchu où rien n’est très facile
- D’autant que nous marchons pour aimer et l’honneur,
Conquérant sur le mal des places et pièces fortes
Ancrées dans la morale du souverain Seigneur
Qui est tête des rois qui viennent et vents emportent.

France, tes leaders n’ont pas peur
Non plus, souvent des faiblesses de la chair
Qui font d’un roi béni un beau et « vert galant »
Comme il y a le genêt, le chêne et autre lierre,
Et de vastes projets restent en plans.

France, tes leaders n’ont pas peur ;
Par une pucelle déjà cela ne fut pas mieux,
Quand Jeanne sur des voix apparue en garçon,
Se rend abominable transgressant Loi de Dieu
Perdant le bénéfice de la Grâce en action
… Alors que ton union aux anglais flegmatiques
Eut noyé ton orgueil et éviter des guerres,
La Manche devenant celle d’un bras unique
Puissant pour étouffer convoitise des terres.

France, tes leaders n’ont pas peur
Quand Bayard à son tour combattant sur tous flancs,
Devenant chevalier par sa hargne, et par l’épée boutant
L’Italien, l’Espagnol, l’Allemand, et l’Anglais... qui le prend :
Il refuse une alliance, et l’Anglais gentleman à la France le rend.
« Sans peur et sans reproches »... si ce n’est qu’il n’entend
Pas, l’Évangile restauré par Luther prêtre allemand :
La foi, ses vérités, le pardon par Jésus s'invitant
A chacun et pour tous voulant apaisements.

France, tes leaders n’ont pas peur
Jusqu’à tourner le dos dans la salle des conseils
Au Juste Créateur, son Oint et son Esprit,
Aux profits sombres de révolutionnaires qui se payent
Des têtes, volent des biens violent des vies.

Non, tes leaders n’ont pas peur
Malgré toutes tes guerres et tous les sangs versés
Tels des grappes jeunes qu’on descend au fouloir,
Comme si l’homme ou la femme n’était rien qu’un objet
Dont on dispose selon son bon vouloir. 

De la sorte tu en es, France, à cumuler
Des lois qui iniques te rompent, te salissent et te cassent
Comme Judas après que d’un baiser il ait livré Jésus ;
Ta bassesse court tes rues hautes et lasses,
Feux et slogans brûlant tes restes de vertu.

Tu as été vaillante, France, mais si orgueilleuse,
Si indépendante que tu perds et ton rang et tes délicatesses
Car tu n’as pas gardé de Dieu la bienheureuse
Crainte, qui est le tout début de la sagesse.

Alors repens-toi encore et reviens
Avant que Satan ne te pille et muselle
Une marque imprimée au front ou sur la main
Dès ici sur la terre, et en l’hadès sa nacelle.
France reviens, dis-toi de revenir
Au Dieu unique de tes pères ; certes humiliée
Mais sans peur, car le prix de tes iniquités
A Golgotha ce calvaire, a bien été payé :
Écoute, entends et crois, pour bien mieux terminer

Car le bonheur et l’amour sans peur
Ne sont pas longtemps sous notre portée.
Mieux qu’espérer en quelque trace qu’on va laisser,
Crois encore comme aux jours de tes jeunes années
Où le ciel pouvait s’ouvrir sans rien forcer.

France sans peur mais non sans erreurs,
Tu trembles bien parfois malgré les apparences :
A vivre sans ombrage on s’expose aux malheurs.
Réagis, que tes huiles ne deviennent pas rances,
Cherche au plan le plus haut où brille la lumière ;
Ne crains pas les méchants, séducteurs et trompeurs,
Sois sans peur, donnant à ton futur le poids de tes prières,
De queue où tu t’enfonces renverse la vapeur
Comme Noé qui de l’Arche s’ouvrit une nouvelle ère. 

Écoute, combien de fois Dieu crie dans un désert
Par un de ses petits qui est de son Royaume !
Il sait que son message plein de rouge et de vert
Sera comme le Serment signé au Jeu de Paume
Pour unir... et nous peu fidèles à nos vœux dans le temps !

Cependant Dieu qui aime les riches et les manants
Repêche encore des âmes des hauteurs de son Ciel
Pour un temps - qui est court – où il retient Satan,
Frappe aux portes des cœurs qui se savent mortels
Pour les réconcilier, pardonner les offenses,
Délivrer d’addictions et sinistres passions,
Du poids des jugements qui laissent sans défense
Et des peurs qui s’imposent à ton discernement.

S’il s’arrête aux oreilles l‘appel du Dieu vivant,
N’arrive pas au cœur de tous les entendants,
Malgré que son sujet soit la vie éternelle,
Retiens que le salut est individuel.

Claude T. - Juillet-Août 23

Rediffusion dans le contexte de la venue en France du Roi Charles III

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