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18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 14:41

Le problème avec la démocratie c'est que ce n'est jamais au final qu'environ un tiers de la population en âge de voter qui donnent mandat à un représentant* : les autres à priori ne vont guère (ou pas du tout) être satisfaits, donc vont se montrer irritables, vindicatifs ou aigris, à juste titre ou sans raison autre que la contestation. (Ce qui n'est pas fait pour arrêter l'hémorragie financière de la Sécu).

En ce sens, la démocratie est un outil intéressant, mais fait partie intégrante de la domination pandémique des injustices sur le bien objectif, selon qu'il est écrit que "le monde est paralysé sous la puissance du Mauvais".

Parce que la démocratie ne sera toujours qu'une possibilité pour qu'une partie seulement du peuple soit satisfaite, elle ne peut être un modèle d'union au sein d'une société, le moyen d'une unité véritable de fond auquel on veut donner le nom de Vivre-ensemble.

La pensée politique et la religion - ou son absence - forme le lit (de la rivière) de nos appréciations, et de là, le cours de nos réactions et actions et paroles. Dès lors, comment bâtir si la ou les minorités diverses qui composent la population ne veulent pas se soumettre à la minorité qui obtient quand même la majorité des voix ?!...
C'est à quoi nous commençons sérieusement à être confrontés ! De la grogne ancestrale on arrive - ou on revient - de plus en plus souvent à la casse, et à des morts prématurées (issues de diverses sources non-naturelles).

ET MOI ET MOI ET MOI ! (sur l'air que vous voudrez, forcément !)
C'est qu'aujourd'hui s'ajoute à cette faiblesse inhérente à la démocratie, un fait tout nouveau qui se généralise : une prise de conscience de soi amplifiée, induite par le franchissement d'un seuil de développement psychique, qui élève un nombre croissant à pouvoir porter des jugements sur tout - sans même connaître les sujets, sans recul qui permet une réflexion. On se sent capable de parole dans tous les débats. On a été érigés en juge - qu'il ne faut pas juger, mais qui lui à le droit de tout juger, critiquer, contester, revendiquer.
Notre ego devient un centre, qui s'élargit, de domination peu conscientisée, ou d'une volonté plus explicite de dire au moins aussi librement que tous les autres.
(En ce sens, la télé et ses émissions centrées sur les histoires de quidams lambda, contribue pour beaucoup dans cette émancipation parolière).

On arrive ainsi au bout d'un processus de culturation. Avec ce paradoxe qu'elle ne permet pas à ceux qui en ont bénéficié de se soumettre comme il faudrait à ce qui a été enseigné.
La force des modèles (sans vernis dans le quotidien de leur soi, bruts de soi, troubles, incohérents, inconsistants...) qui sont vus et entendus - parents, pairs (voisinage proche et internet), enseignants, animateurs de médias ou autres figures d'autorité -, l'emporte sur une culture théorisée. C'est pourquoi on est arrivés à ce que l'école est devenue un espace de la contestation, de l'insoumission et jusque voire du crime. Du Mai 68 pas mort, juste dilué, sous-jacent !

De la sorte, par mimétisme inconscient et une rapide auto-suffisance de soi,  on arrive à une émancipation qui n'est pas une vraie liberté (de vue, de jugement, de recul, de réflexion, d'insertion dans le réel immédiat (matériel) comme dans le Réel global (qui inclut une relation (plus qu'une religion) établie avec le Divin véritable).
Seulement à une liberté ouverte sur le mépris ou la moquerie (si Dieu apprécie l'humour, il n'aime pas du tout les moqueurs), sur une différenciation malsaine (mal tranchée) qui donne accès au racisme, au sexisme, à la haine, potentiellement à toutes formes de soupapes d'insécurité.

Ce seuil critique de conscience perso - ou seuil de conscience critique - se caractérise encore par une susceptibilité maligne, qui fait qu'on devient inenseignable là où on aurait encore à apprendre, et dans le même temps crédule (jusqu'à l'embrasement, surtout collectif) à toutes sortes d'aberration. Et on voit dans ce sens
- comment certains animateurs ou journalistes de médias peuvent faire pencher dans leur sens plus d'un auditeur ou téléspectateur,
- et encore comment des petits malins (n'oublions pas que Malin est un des noms qualificatifs du démon Satan) usent de la toile et des réseaux sociaux pour mélanger le faux à ce qui est vrai, jusqu'à fausser le jeu déjà bien fragile de la démocratie.

***

Attention encore ! Ce n'est pas que le jugement personnel du citoyen lambda (qui fait partie du milieu de la Courbe de Gauss) n'est pas fait de bonnes choses, de certaines pertinences ! C'est qu'il est fait de bon et de mauvais
1/ parce qu'il n'y a pas de savoir sur l'origine des pensées qui nous viennent (prochains articles à venir), et pas de maîtrise sur leur gestion (à croire, à dire, à écrire, ou à refouler, à laisser mourir) . Et on a tellement de pensées qui arrivent à notre conscience, que sans une disposition générale - que seul donne l'Esprit Divin comme lumière pour notre âme - que de notre bouche coule généralement indifféremment de l'eau amère ou salée comme parfois de l'eau douce ou doucereuse. 

2/ ce qui fait, comme lorsqu'on mange un plat fait de bon et de mauvais, que le mauvais l'emporte et rend le tout non profitable.


On arrive, comme cela s'aperçoit autour de nous, dans un isolement personnel (d'abord intérieur, psychique, en soi) qui
- soit nous déprime, nous rend inconsistant (socialement voire jusqu'à la mort),
- soit qui se brise par des jeux de séduction et/ou de violence. Les autres alors soit nous dérangent et on les évite ou supprime de notre vue (palette qui va du divorce au terrorisme), soit doivent/peuvent exister via des relations essentiellement utilitaires : Sans Dieu dans notre coeur l'ordre humain duel est intranscendant.
(les portables et autres headphones ne sont à la fois que symptômes et béquilles de cette individuation).

Il en résulte des sociétés bloquées, frappées d'inertie, que le souffle évangélique dynamisa (IIe et VI-VIIe siècle) et redynamisa (XV-XVIe...) en Occident au fil de deux millénaires, mais que l'apostasie chrétienne soumit à nouveau aux forces obscures qui dominent l'humain.

Et cela n'est pas seulement un état qui se constate, mais c'est une dynamique qui va vers une fin - étant dans un processus de désorganisation des liens, de décomposition mortifère... ce que seul Dieu peut inverser** - ce qu'il fait depuis longtemps et maintenant (ici comme partout ailleurs), mais uniquement personne par personne - d'où l'intérêt pour chacun, chacune, de comprendre -... et ce qu'il va venir faire planétairement bientôt (d'une toute autre manière)... 

Fin donc dynamique d'un type de civilisation.
Par vices internes. Par incompréhension du Réel et ignorance de ce qu'est l'humain. D'où une éducation qui parait de plus en plus bâtarde (régression post-christianisation).
D'où une socialisation des personnes - dans le sens de bonne, de bien vivre-ensemble - qui devient faible à impossible - à faire et/ou à conserver (avec la multiplication d'Alzheimer ou des AVC pour nous le dire) -.

On est dans la nostalgie de ce qu'on n'a jamais eu ou vu suffisamment, dans une chimère de paradis, une arlésienne, un leurre. La perte de la simplicité et de la lucidité.
Un tel leurre de progrès que culturés ainsi (càd pas cultivés), on ne voit globalement même pas qu'on se leurre - beaucoup d'intellos compris -, aveugle aux dangers ou bien myope sur où devrait se produire le changement dont on ressent quasiment tous le besoin - ce qui est un point positif.

Après ou avec les ados en crise, c'est aussi ce que vient nous crier l'Islam avec des kalachnikovs ou des ceintures d'explosifs. Et cela via même des français instruits et "éduqués" (puisqu'il est dit s'agir d'Éducation, Nationale), par l'école de la République.
Celle-ci étant développée par des têtes sans yeux, au regard idéologique théorique non avéré, qu'ils veulent cependant incorporer dans les cerveaux, contre tout bon sens, en toute inintelligence des tenants et aboutissants du Réel.

Comment penser - comment croire ! - qu'en élargissant les frontières, jusqu'à les faire disparaître, on va changer le paradigme qui serait mauvais du fait essentiel qu'il est fondé sur les nations comme unité territoriale et ethnique des peuples ?
Si je ne sais pas coacher 10 personnes, comment je saurai - sans changer moi-même - en coacher 500 ? Simplement parce que j'en aurais 500 sous la main pour mieux les quoi ?... non pas mieux les unir, mais mieux les contrôler, dans le sens de les soumettre !... Et on a vu que tout impérialisme est tentative de gouvernement malin des hommes.
Qu'il y ait des gains dans des rapprochements ethniques est indéniable. Mais les risques sont immenses, de pertes de cohérence, de "bêtaïser" (faire des êtres humains du bétail en élevage intensif, pensée unique, standardisation maximale...), d'avoir recours à des méthodes totalitaires.
C'est le but !***

Est-ce que l'internationalisation soviétique n'est pas la preuve flagrante que ce n'est pas le concept de nation, de souveraineté nationale, qui est le problème ?
Le problème c'est le coeur de l'homme. Et la solution, c'est de commencer chacun par voir les ombres du nôtre, , l'asocial qui nous habite !
Et s'agissant de pays ou union de pays, la solution est la même, en commençant par le diagnostic ou l'autopsie psychique de leurs dirigeants. S'entend sans séparer vie privée -vie publique, sans avoir un code de moralité pour la vie publique et un différent pour la moralité dans la vie privée.

Comment croire qu'en réécrivant l'Histoire pour la faire coller à la crise du moment, on va arriver à sa solution ? Etc...

Ce qui est requis au minimum, c'est la base des 10 commandements. Mais il faut comprendre comme doivent se gérer les religions (côté leaders), et comment se gérer soi-même face à leurs lois (côté fidèles, et leaders).
Au mieux encore Jésus pose comme base et objectif à la fois, le double et triple commandement d'aimer. Voilà la vraie base du vivre-ensemble ! Qui met en évidence surtout, d'abord, l'abime - dans les coeurs - qui nous sépare de la vie que Dieu voudrait nous offrir et voir vivre, ce qui est possible (seulement) à partir de sa propre vie (l'Esprit-Saint) reçue/mise en nous.
Jésus nous a racheté de nos torpeurs, impuissances face au mal et autres insuffisances de gestion personnelles et collectives : Pourquoi ne le savons-nous ? Pourquoi ne l'enseignons-nous pas ? Pourquoi se crisper sur l'amalgame mortifère servie comme une mauvaise soupe Dieu/religion ? Le rapport de l'Un et des autres n'est pas du tout ce qu'on nous écrit sociétalement à l'intérieur...


En-deçà de ce savoir, on est mort spirituellement, on souffre ou on agonise psychiquement, et un jour ou l'autre - effet somatisation - ce sont les corps qui sont atteints, infectés, blessés ou tués... Les attentats comme les suicides et autres morts violentes nous parlent de ça ! ...quand les quantités et coûts globaux des somnifères, anti-dépresseurs, neuroleptiques... et autres circulations de drogues et alcool ne sont même plus vus comme funestes et comme des alarmes.

Pourtant est-on bête ? Ne sommes-nous pas de plus en plus développés en connaissances et en capacités intellectuelles ? Jamais les gens n'ont été aussi nombreux à penser individuellement ! - Je ne dis pas personnellement, mais individuellement (nuance importante, car c'est un lieu essentiel où le bât blesse).

Il suffit encore de parcourir les programmes des candidats à la Présidence de la République - c'est pas rien quand même ! - pour voir combien, même intelligents, ils manquent de lucidité, à la fois de proximité et de recul, de profondeur et de hauteur.
Et avec l'énarque Hollande, on a pu observer peut-être plus qu"avec tout autre, ce même phénomène, que l'intelligence cultivée mais livrée à elle-même - façon de parler, car sans être livrée à l'Esprit de Dieu, elle est vite susceptible d'être livrée au Malin -, par les résultats, toute la réalité de cette problématique (trop largement inaperçue).
On arrive majoritairement au bout d'un développement intellectuel bancal, que d'aucuns ont appelé "la bêtise de l'intelligence". Rien de nouveau sous le soleil ! On va approcher ce paradoxe de l'intelligence humaine.

à suivre...
_________
* En 2012 le Président est élu par 18 000 000 de votants sur 46 000 000 d'inscrits.
** lire le récit de la résurrection de Lazare comme image que seul Dieu peut peut recomposer de manière à redonner la vie.
***Pour ceux qui sont vers le sommet de la hiérarchie typiquement humaine)  


 

 

 

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