29 août 2019
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Le monde est en mode remorquage.
Qui vous remorque ?...
Le monde est malade d'une crise de foi.
A l'origine de toutes nos maladies, il y a une crise de foi.
Et pourtant -le croyez-vous ? -, nous sommes tous essentiellement croyant, tous croyants d'une manière ou d'une autre !
Même l'athée, l'agnostique ou l'indifférent à tout croit.... ce que va démontrer cet article.
LE BONHEUR EST DANS QUEL PRE ?
Quand je subissais cette crise de la foi, que je ne la soupçonnais même pas - comme on peut avoir un cancer sans encore s'en douter -, j'étais mal, alors qu'il semblait que je ne manquais de rien : jolie petite femme avec qui j'avais eu un fils paisible ; un métier indépendant passionnant qui me laissait pas mal de temps (photographe et correspondant de sport automobile) ; une grande maison bourgeoise avec parc en Savoie près du plus grand lac de France ; la plus grosse des Audi berline d'alors et un petit Transit Ford sympa pour mes reportages ; la jeunesse, moins de trente ans, et une santé relativement bonne.
Qui ne rêverait d'avoir cela, en pensant même : Quel con celui-là de ne pas savoir être heureux avec tant d'avantages !
Je n'étais pas malheureux, mais je ne savais pas jouir de ces biens... comme on peut faire l'amour et ne pas jouir.
Il y a une insatisfaction sournoise, non conscientisée, de l'ordre de la frustration, comme en fond d'écran. Qui, ajoutée à l'impatience naturelle, rend irritable et même quand tout va bien fait chercher autre chose ou plus, ailleurs (une autre femme, une autre agence (de photo, puis de graphisme et publicité...).
Bref, en toute inconscience, on agit comme ayant un manque au tableau . Tableau qui pourrait devenir une œuvre qui apporte bonheur et enthousiasme, surtout un enthousiasme durable. Mais ce n'était pas le cas.
Étais-je à part (comme je le sentais parfois), spécial ? Certainement... comme chacun, ce mal-être des profondeurs étant, je l'ai appris bien plus tard, un fond commun à notre humanité.
Certes, vue du dehors, ma vie était belle, enviable, admirable même (parti de rien, étudiant fauché 10 ans plus tôt). Mais une existence un peu comme celle d'un clown qui fait rire tout en étant triste au dedans. Quelque chose de pas logique, de difficilemnt compréhensible.
C'est que le bonheur ne dépend pas QUE du matériel, d'une femme, d'un conjoint ou du dernier produit à la mode qu'on s'achète.
Il est plus exigeant. Il demande plus.
Il demande une construction intérieure, une paix qui ne nous est pas naturelle, parce qu'on n'en sait pas assez sur la vie !
Parce qu'entre la flemme (la paresse paralysante) et l'activisme (qui ne nous laisse jamais en repos), il y a une plage privilégiée, privée, étroite mais qui ne nous met pas à l'étroit, intime, peu discernable, que je ne connaissais pas, à trouver.
Qui doit naître !
Par un "re-made", une reconstruction de soi - Et on en est bien incapable ! -, parce qu'on est mal construit, n'importe comment, sans plan d'origine et sans finalité...
ET DONC COMMENT ?
Alors - chance !? -, au seuil de la trentaine, par la grâce de Dieu j'ai reçu ce qui me manquait.
Je ne l'avais pas, lui, le vrai Dieu, dans ma vie. Dans cette existence naturellement soumise à la pesanteur des biens acquis ou convoités autant qu'à celle des manques réels ; à la vanité des pensées (le plus souvent injustes, brouillonnes, non maîtrisées et mal traitées) ; à des élans genre soufflet au fromage ; à un vide indistinct que rien de ce qui est de la terre ne peut jamais longtemps combler.
En son temps Blaise Pascal l'a identifié: "un vide en forme de Dieu".
A l'époque ma mystique ou métaphysique ne dépasse pas la possibilité qu'il y ait des extra-terrestres, et que j'aimerais bien qu'ils se révèlent à moi, s'il y en a.
Les remèdes qu'on cherche pour soigner notre état en fait de crise de foi - insoupçonnée dans mon cas - et dont la plupart de toutes les autres crises ne sont que des symptômes - sont multiples.
De la consultation psy à telle pratique ritualiste ; des démarches les plus populaires (popularisées) aux plus marginales (auto-marginalisées), ésotériques, passant par diverses (mises en) formes physiques ou mentales de quêtes d'absolu : croyances fondées sur du roc ou sur du sable, sur des mélanges stables ou instables... ils ne sont jamais suffisants ces remèdes, c'est-à-dire pas le bon, pas l'adéquat - voire un pire, qui ajoute au mal être -, parce que pas la pièce du puzzle qui manque.
C'est qu'il nous faut un véritable re-made !
Un re-façonnage par une régénération globale, de notre personne, mal agencée (en commençant par une socialisation voulue et formée par d'autres, voire par leurs perversités et autres Maux Socialement Transmissibles).
D'où l'être social plus ou moins lambda ou marginal qu'on est devenu, dans tous les cas faisant partie de la courbe de Gauss* des populations dont tous sont des abîmés, des défaillants, des sursitaires de vie, incapables de se suffire jamais réellement à eux-mêmes (et bien sûr aux autres).
DIEU ET NON UNE RELIGION OU AUTRE CHOSE
Et cela - ce "re-faire" qui nous est impossible, - Dieu lui, - le vrai, l'unique, celui qui se révèle -, seul le peut.
Pas question de religion (ou secte), qui toutes en montrent telles représentations à travers des prismes déformants.
Pas question d'images, d'icônes, de placebo, d'ersatz et autres voies (voix) de connexion qui restent culs-de-sac, paroles ou actes sans ré-engendrement bénéfique.
Pas question de philosophie, comme l'écrit Pascal par sa nuit du 23 novembre 1654 au moment où ce Dieu le visite: "Certitude. Certitude. Sentiment. Joie. Paix.
Dieu de Jésus-Christ... Pas le Dieu des philosophes et des savants."
Pas question d'idéologie non plus, toujours controuvées, qui s'inventent et séduisent, appelant à des luttes inter-humaines, auxquelles s'enflammer... jusqu'aux meurtres (...1572 -1789 - 1917 - 1939...)
Seulement besoin pour commencer d'une rencontre déterminante... qui rend libre et laisse libre plus que tout système dont on fait partis. Rencontrer Dieu : Notre Big-bang ! Conversion-révolution ! Découverte comme quantique.
Je sais aujourd'hui par mes propres expériences que le Dieu vivant et vrai, sa présence, ce qu'il peut nous faire ressentir, goûter, vivre, comprendre... n'est pas davantage dans les quêtes scientifiques que dans les passions et plaisirs innombrables que peuvent procurer les découvertes et les biens de la terre et qu'il peut s'en former en nous !
La lecture, l'écriture, les arts, la parole en public, les mathématiques, la réussite, la célébrité, la vénération d'idole, les défonces et extrêmes de toutes sortes... rien ne peut combler le vide qui nous habite (voire qui nous hante pour certains).
Que Dieu. Qui est le seul vrai Dieu, le concepteur lointain et le pourvoyeur attentionné.
MODE DE CONNAISSANCE, LA RÉVÉLATION
Un jour du printemps de 78, en début d'après-midi, dans mon parc, en un instant précis, Dieu a levé devant les yeux de ma conscience le voile qui nous obscurcit naturellement tous. D'un coup, il était là, et du coup je SAVAIS ! Que oui Dieu existe, pas loin, juste derrière les choses (certaines choses), en exil de notre conscience... plus que de nos existences.
Révélation qui booste, première conversion, qui me donne une envie criante de le dire au monde entier !
D'un coup, conscientisée ou pas, la crise de foi est guérie à sa racine, jusqu'à pousser des ailes. L'amour - sans objet, en soi, agapé (en grec) - se met à brûler dans mon cœur comme jamais auparavant. Je vis un bonheur béa(n)t.
(Et je me mets à écrire, écrire, écrire...).
VÉRITÉS PREMIÈRES
Expérience personnelle, certes toute subjective, de Dieu. Cependant outre cela, le concept de Dieu est suffisamment permanent, universel, récurrent, irréductible, pour affirmer qu'il est une réalité, une vérité, et que cette expérience tient aussi de l'objectivité générale du Réel (écrit avec un grand R pour dire "somme du créé et de l'Incréé").
Ce n’est pas la variabilité possible des opinions qui fait qu’une vérité objective et universelle est impossible. L'impossible au contraire est d’affirmer « à chacun sa vérité », puisqu’on l’affirme faussement comme une vérité.
Ainsi est-il des réalités qui sont des vérités en soi, sans qu'on ait besoin de saisir tout ce qui les fait ni de les prouver: ce sont des vérités premières que nous sommes amenés, invités, voire obligés d'admettre, et possiblement un jour heureux de rencontrer sans aucun filtre, de connaître intimement, d'en recevoir une révélation (démonstration) personnelle indubitable.
COMME JOB... SI POSSIBLE SANS LA SOUFFRANCE
Ainsi la Bible nous parle de Job.
Cet homme avait une croyance - psychique, personnelle, naturellement acceptable par son âme, issue de sa culture avec sa religion.
On peut croire ainsi en Dieu (comme en plein d'autres choses) en lieu et place d'une connaissance expérimentale, spirituelle, tout autre, de la réalité personnelle du Dieu qui est.
C'est ce passage révolutionnaire (que j'appelle seconde conversion) qui manquait à Job et que l'Objet véridique de sa croyance voulait lui donner de connaître, dans les dimensions et essence de la spiritualité divine.
Là où nous en sommes chacun, Dieu veut nous mener plus loin, c'est-à-dire en lui (par esprit) et plus en lui (ce qui se fait schématiquement par trois degrés de conversion).
Pourquoi Dieu eut-il recours à Satan pour cela ?
Parce qu'il a (acquis d'avoir) la main sur la terre et les hommes. Et il tient Job comme les autres sous cet assujettissement qui se concrétise par une séparation effective d'avec Dieu.
Alors Dieu doit pousser Satan à la faute. A exercer sur Job une pression parfaitement injuste, une iniquité qualifiée.
Et parce que Satan le fait - image également prophétique de ce qui va se passait (presque quatre millénaires plus tard) à Golgotha sur la personne de Jésus crucifié -, Dieu peut rendre justice à Job en le faisant entrer dans sa dimension céleste.
Si ce n'est dimension du moins possibilité même pas soupçonnée par l'homme, dans laquelle il est impossible à quiconque d'entrer sans l'aval, l'appel ou la grâce divine.
C'est en cela que Dieu nous cherche...
Un contact réel d'Esprit à esprit que Job finit par expérimenter au point que va jaillir de son cœur bouleversé cette phrase magnifique de profondeur et d'humilité : "Mon oreille avait entendu parler de toi ; maintenant mon œil te voit."
C'est ce que le Dieu authentique veut toujours faire avec nous ses créatures atteintes par le mal, séparées, réduites, invalides côté Ciel, ce qui s'appelle la rédemption (le salut, la grâce ou encore le rachat car il s'agit que nous soyons rachetés à Satan)...
Alors rejoignons le surnaturel au cœur de notre naturel...
à suivre avec LE SURNATUREL DEVANT ET JUSQUE DANS NOS PORTES
Soyez béni-e pour chercher... et trouver
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* La courbe de Gauss est une courbe valable pour beaucoup d'ensemble, dans notre cas une population, avec sa partie centrale conforme au système qu'elle forme, et sur les côtés 10-15 % de marginaux qui ne cadrent pas vraiment avec le système.
Published by Claude Thé, humanité et spiritualité
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