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30 novembre 2021 2 30 /11 /novembre /2021 20:58

Heureusement pour le Président Macron que l'ego de chacune et de chacun des autres candidats à l'élection qui vient est plus développé que leur intelligence!

Car il ne faudrait pas faire trop d'efforts pour former un front suffisamment sérieux représenté par un candidat unique qui emporterait les voix du plus grand nombre !

Sans préjuger de qui serait couronné pour ouvrir une voie effective à ceux qui auraient eu l'humilité de se retirer un peu pour mieux gagner avec et par lui, on peut simplement compter et additionner des pourcentages - sur la base des résultats du 1er tour 2017 par exemple - :

Marine Le Pen + Eric Zemmour + les ou des républicains + les ou des verts +Nicolas Dupont-Aignan + Jacques Asselineau et quelques petits qui ne sont là que pour indirectement perpétuer le système régnant en place, et le score est largement bon !
Avec la joie de nombreux français de se trouver un peu d'intelligence unificatrice plutôt que de se dégoûter des urnes.

Pour désigner le candidat de ce front, si un consensus ne se fait pas assurément, et plus encore dans un souci de démocratie, qu'y aurait-il de difficile à organiser une sorte de primaire dont la médiatisation serait déjà un gain d'audience fabuleux ?
Comment rater la cible dans ces circonstances !?

Ensuite, les places au gouvernement ne manqueraient pas pour ceux qui auraient intelligement laisser leur place - perdue d'avance autrement - et ils pourraient dès lors s'appliquer à mettre en place le meilleur de leur vue sur telle ou telle question. Non ?

ET SI C’ÉTAIT DÉJÀ LA LE POLITIQUEMENT CORRECT NOUVEAU, DU VRAI CHANGEMENT, LA VRAIE TRANSITION !?...

Mais voilà ! Il faut être intelligent, de cette intelligence où les intérêts de la nation et du peuple valent mieux qu'une petite gloriole personnelle de quelques mois tous les quatre ou cinq ans !

Il faudrait lâcher un peu des idéaux qu'on voudrait incarner quasiment tout seul, pour entrer dans du pragmatique qui permette non plus seulement de se monter des programmes bien ficelés - les meilleurs bien sûr ! - mais qui ne passeront pas, mais de chercher des solutions concrètes à des problèmes réels mieux identifiés...
En remontant les manches et en cherchant ce qu'on n'a pas et qu'il nous faut avoir... Ce qui pousse forcément à chercher bien au delà de soi et du naturel (si vous voyez ce que je veux dire).
Car il ne faut pas rêver... à la place seulement !
Il faut aussi bien connaître le contexte holistique (moi j'écris "holystique") du monde et des humains.

Et donc c'est là l'humilité qui permet de gagner, contre des forces qui, dans tous les cas, sont suffisamment puissantes pour empêcher les nouveaux présidents de faire ce qu'ils avaient rêvé et auraient voulu de vraiment bien.

Moi je dis ça, mais sans pouvoir de moi-même pour faire bouger quoi que ce soit.

C'est donc bien à eux tous de voir, et de comprendre, le Président sortant compris.
Et on se doute que la chose n'est guère réalisable !
Est-ce que j'aurais donc perdu de mon temps en écrivant cet article ?
Pas forcément, car l'espace qu'il peut y avoir entre une réalisation qui serait bonne, et ce que nous sommes effectivement capables de faire.

Un abîme qui met en lumière ce qu'est en fait la condition terrible humaine, qui voudrait du bonheur, de l'amour, la paix, unité et solidarité, un paradis ici maintenant, mais sans capacité pour atteindre et tenir dans ces bonnes choses.
Car dans la progression vers le Bien véritable, Jésus nous a averti : "Sans moi vous ne pouvez rien faire" !

D'ailleurs si on trouvait un groupe ou un pays qui soit paradisiaque, il ne tarderait pas à ne plus l'être dès l'instant où moi, ou vous, ou quiconque, viendrait le rejoindre et s'y exprimer.
C'est ainsi qu'est le naturel humain.
Mais ce n'est pas pour cela qu'il faut rester ce qu'on est (d'insuffisant, de tordu, de méchant, de critique, de pervers, bref comme force d'injustices et de mal divers).
Car avec le vrai Dieu - non celui des religions ou des philosophes mais de la vie spirituelle -, tout peut changer, et devenir possible.

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » - Mark Twain.

"Or la foi, c'est la ferme assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas." Lettre aux Hébreux ch. 11.

Et TOUT est question de foi !... bien ou mal placé, et qui peut le savoir par avance !?...

Guide de prière pour aider à entrer dans ce relationnel vivant avec le Dieu vivant.

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29 novembre 2021 1 29 /11 /novembre /2021 10:59

Sur cette image d'une coupe d'un sapin Douglas

on voit ce qui est naturellement invisible : les anneaux qui représentent les années d'existence avec l'importance de la croissance,
le coeur de l'arbre comme un centre de cible,
la pousse d'une branche au bout de quelques années, qui ressemble ici à un projectile tiré vers une cible...

VOIR AUTREMENT

Bref toute une vue des choses qui nous échappe si on ne s'arrête pas à regarder au delà des apparences.
Et vous avez compris, avec Dieu c'est la même chose : Il est la partie cachée de notre univers - car il ne veut pas s'imposer à nous, mais qu'on le cherche et le découvre dans une liberté qu'il nous a donnée.

Ainsi la nature, les arbres, les fleurs, les mouvements et couleurs du ciel, etc, etc..., tout ce qui nous est familier peut se mettre à nous parler de Celui qui les a conçus et créés...
Pourvu qu'on cherche à voir au coeur de la présence des réalités.
Pourvu qu'on cherche à voir l'invisible que ce qui est visible à la fois cache et révèle, selon la profondeur ou pas de notre désir de comprendre, de trouver du sens.

Comprendre quoi ?
Le monde comme il fonctionne, et aussi comme il ne fonctionne pas bien, et pourquoi ;
Comprendre comme des choses sont belles, et pourquoi aussi des horreurs peuvent soudain apparaître ;
Trouver plein de sens à un univers dans lequel nous naissons (sans avoir rien demandé) et nous allons mourir (sans pouvoir nous y opposer), mais deux événements entre lesquels nous obtenons l'émergence de nous-même, la prise de conscience d'une véritable réalité que nous sommes en soi ; la matière et chair conscientisée pour devenir un être vivant en tant qu'entité personnelle, unique, pensante, réflexive, responsable.

Et donc avec la possibilité d'entendre pourquoi les choses sont ainsi, entre Paradis et Enfer, et comment trouver ce Créateur qui ne s'impose pas mais peut se pressentir et se dévoiler, qui a les solutions à tous les problèmes du monde - que ce soit les covids, la peur, l'argent, les addictions... ou la mort même -.
Un Dieu vivant, qui comme nous entend, voit, réponde si on veut échanger avec Lui, pouvant venir dans l'existence de quiconque veut savoir.
De chacun qui ne se satisfait pas seulement d'apercevoir qu'existent des arbres, mais qui veulent pénétrer
le mystère de leur propre réalité - à la fois temporaire, précaire, et possiblement éternisable - ;
le mystère de leur origine et des origines, et de Celui qui les a pensés et créés avec des foules de variétés et de spécificités quantiques ou génétiques, avec des dynamiques de croissance, d'expansion, de renouvellements... phénoménales...

Ce blog est plein de réponses, à la question de la causalité profonde des choses, des personnes, des comportements, et à bien d'autres, comme la question de Dieu - et la réponse effective qu'on peut trouver, expérimenter -, ou encore la question des crises, des problèmes et de la vie maintenant et après la mort physique, etc...

Bonne recherche, et découvertes.
Soyez béni-e.

Guide de prières pour aider dans un rapprochement ou une rencontre (spirituelle) avec Dieu.

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20 novembre 2021 6 20 /11 /novembre /2021 16:27

 

Pensez-vous que Baudelaire était un être superficiel ou profond ?

En général les gens superficiels ont des problèmes au moins aussi importants et nombreux que les autres, mais sans savoir pourquoi, sans penser qu'il y a des liens de causalité entre ce qu'on fait, ce qu'on pense et ce qui nous arrive.

Par certains côtés d'ignorance, Baudelaire avait du mal à trouver le bien-être et il n'a pas toujours, ou pas souvent cherché la solution auprès de Celui qui pouvait lui apporter du bien, du repos de l'âme, au delà même de ses espoirs ou de l'imaginable.
Ce n'est pas un défaut chez lui : c'est un défaut que nous avons tous ; d'où le mal-vivre et les crises qui ne cessent pas, voire qui se multiplient.

Maintenant, en connaissant un peu son parcours tourmenté mais intègre aussi dans ses réflexions et expériences, peut-on voir en lui un être qui parle avec vérité ou un trompeur, un fabulateur ?
Tout cela pour arriver à quoi ?

A une exhortation qu'il a écrite, que je juge très importante en fonction de la connaissance que j'ai acquise du Réel (ce que forment ensemble tout ce qui est créé et l'Incréé), une exhortation qui est un avertissement qui ne devrait pas tomber dans une oreille ou sous un oeil oublieux.

Il a écrit en quelques mots qui abordent des vérités fondamentales, avec une douceur et une paix étonnante - celle de celui qui sait et n'a rien à forcer - pour les postérités dont nous sommes :

« Mes chers frères,
n
oubliez jamais,
quand vous entendrez vanter
le progr
ès des lumières,
que la plus belle des ruses du Diable
est de vous persuader qu
il nexiste pas ! »

In Le Spleen de Paris.

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18 novembre 2021 4 18 /11 /novembre /2021 08:23

Oui, Dieu nous aime, bien au delà de ce que nous pouvons imaginer.
Je n'écris pas cela par quelque pensée héritée, préjugée ou imaginaire, mais parce qu'il m'a donné d'expérimenter (à la fois beaucoup et un peu) la puissance de cet amour.
Un amour sensible tel que dans ce corps mortel on mourrait, on meurt sous cette puissance d'aimer ; pour donner une image, un peu comme une vieille voiture ou une voiture sans permis, qu'on voudrait voir gagner le Rallye de Monte-Carlo ! et qu'on gonflerait à bloc pour des performances qui ne sont absolument pas dans les capacités de ces différents organes...*

C'EST AINSI, MAIS...

Donc oui, sachez, entendez, que Dieu est amour et qu'il vous aime, "Mais (nous fait-il dire par un prophète) ce sont vos crimes qui mettent une séparation Entre vous et votre Dieu; Ce sont vos péchés** qui vous cachent sa face Et l'empêchent de vous écouter." Esaïe 59:2

QUE FAIRE DÈS LORS ?

"Confessez donc vos péchés** les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace." Jacques 5:16

Confesser signifie : être d'accord avec ce que Dieu nous montre comme étant mal, mauvais, préjudiciable, condamnable, source de culpabilité. C'est dire : - Oui je suis comme ça, oui j'ai bien fait cela...

QUE SONT NOS FAUTES, NOS PÉCHÉS** ?

- Toutes nos fautes morales, depuis le mensonge jusqu'au meurtre qui supprime la vie à une autre créature humaine ; S'il le faut, en plus de notre propre conscience, nous avons "les 10 commandements" donnés à Moïse qui nous disent ce qui est, quels que soient l'époque, le lieu ou notre origine, mal aux yeux de Dieu  Exode 20:3...

- Des pratiques faisant intervenir du (pouvoir) surnaturel dans nos existences (en dehors de l'invocation du sacrifice de Jésus-Christ), telles les pratiques divinatoires, et autres occultismes comme invoquer et parler avec des morts, envoyer des sorts (maléfiques ou apparemment bénéfiques) sur des personnes, Deutéronome 18 : 11

- idolâtrer (= donner la place de Dieu à) une personne, objet ou animal, voire la nature considérée comme créatrice d'elle-même), ce qui peut passer par des images, statues, représentations diverses Apocalypse 21:8 - 1 Corinthiens 6:9

MAIS COMPTEZ SUR DIEU

Comptez sur Dieu pour vous ramener à la conscience en quoi vous avez mal fait (et faites mal), afin de pouvoir le confesser et en être pardonné-e.

Et surtout comptez sur Dieu qui, dans son amour, désire de tout son cœur vous pardonner, vous accueillir dans sa dimension (spirituelle) dès ce monde-ci, par le canal de son Esprit.
Un pardon qui peut être total, une grâce totalement imméritée, que Dieu peut nous, vous, accorder en toute justice, car Jésus a déjà payé le prix qui nous permet de recevoir un pardon gratuit - c'est-à-dire indépendant de nos mérites propres et de quelque oeuvre bonne que nous ferions ou pas.
"Car c'est par (la) grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. 9 Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. " Ephésiens 2:5...

"Car, lorsque nous étions encore sans force (sans vie), Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. 7 A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. 8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. " Romains 5:6

"Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. 20 Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! 21 Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." 2 Corinthiens 5:19

UNE BONNE, EXCELLENTE, NOUVELLE !

Connaissiez-vous cette Bonne Nouvelle ? (le mot évangile, evangelion en grec d'origine, signifie littéralement Bonne nouvelle).
Bonne Nouvelle que Dieu n'a pas besoin que nous soyons ou devenions religieux pour vivre une relation vivante, effective, avec (possiblement chacun de) nous !
Bien des fois, une religion sépare ou dégoûte de Dieu, alors que Dieu ne cherche qu'à établir une relation directe avec nous, de son Esprit à notre esprit.

Il cherche aussi à changer nos coeurs (souvent mauvais, injuste, imparfait, insuffisant face au mal et aux tentations) pour que nous menions une existences apaisée, où l'amour trouve sa place dans et malgré le concert chaotique de ce monde que dominent les injustices.

ALORS CROYEZ, SIMPLEMENT, ET RECEVEZ

"Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé (Jésus crucifié), 15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. 16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 18 Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. 19 Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. 20 Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; 21 mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en (concordance; conformité avec) Dieu." Jean 3:16...

Jésus n'est plus là !
Il est ressuscité !

Et si cette paix et entrée en relation de vie avec Dieu n'est pas encore faite (fête !), priez pour cela (> ici un guide de prières pour y aider)

Bien cordialement, C.T.

_____________________
* Et en plus de deux manifestations puissantes de son amour envers, j'expérimente comme bien d'autres, des effets réguliers de cet amour que Dieu est et désire nous faire connaître.

** Le mot péché est remplaçable par faute ou transgression (une loi, d'un ordre établi, mais en lui-même il a la valeur de son étymologie originelle : manquer le but, tirer à côté de la cible, la cible bonne étant que nous connaissions et communions avec Dieu dans son amour, le Bien sans mal et son éternité.

Alléluia signifie littéralement : Gloire à Dieu -  A Dieu soit la Gloire.
(C'est ainsi que J.-S. Bach signait les partitions de ses créations musicales).

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14 novembre 2021 7 14 /11 /novembre /2021 20:29

On pourrait s'étonner de ce que le retour de l'astronaute français Thomas Pesquet n'ait pas suscité plus d'émerveillement dans les médias, et sans doute dans beaucoup de coeurs à la sensibilité clouée au sol !

Mais c'est doute parce que la France a été un des pays champions pour séparer la connaissance scientifique du monde de celle de Celui qui l'a créé.

Le grand astronome Johannès KÉPLER a écrit : "La science est le processus qui consiste à réfléchir sur les pensées de Dieu après lui."

Croyons-nous mieux savoir à l'heure où rien qu'un virus minuscule peut venir changer le cours de nos affaires sans que nous soyons capables de nous unir seulement dans la recherche de ce qui est juste, vrai et objectif pour que nous sachions comment en triompher ?

Alors retour à un regard plus éclairé, dépoussiéré, objectif, pour voir comment la puissance, la grandeur, les fonctionnalités et la beauté peuvent se combiner pour une expansion de conscience déformatée.
 

SOIRÉE SCIENCE, ASTRONOMIE, ÉTONNEMENT, ÉMERVEILLEMENT !?

C'EST ICI > "L'APPEL DU COSMOS"

Bonne et riche soirée

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13 novembre 2021 6 13 /11 /novembre /2021 12:46

Voilà un couple qui rend visite à un autre dans le centre rural de la France. Ils se rencontrent autour de la question de la pérennité de l'agriculture.


C'est une belle journée d'automne où le soleil joue avec le vent pour offrir par les feuilles aux couleurs chaudes un spectacle vivant que les moindres personnes tranquilles, pas pressées, s'arrêtent pour regarder.

L'ACCUEIL, ET LA GÊNE !

La nature est belle, les chiens sont heureux d'avoir de la visite, et quand la porte d'entrée de l'habitation s'ouvre, l'accueil est chaleureux... Quoi que vite un peu gêné: Est-ce qu'on se serre la main comme cela s'est fait pendant des générations, ou bien on se tend un poing hésitant pour ne toucher l'autre que par le dos des phalanges !? Ou encore doit-on se faire du coude à coude ?
- On ne sait même plus comment se saluer avec ce covid !

D'emblée donc la question des covids et des vaccinations est là, et la question ne manque pas de surgir : 
- Et vous, vous êtes vaccinés ?
- Nous non ! Et vous ?
- Bien sûr. Et pourquoi vous ne vous faites pas vaccinés ?
- On attend parce qu'on n'est pas convaincu ; un vaccin français a été annoncé différent des vaccins à ARN
- Mais en attendant vous mettez la santé des autres en danger !
- Vous ne craignez rien puisque vous avez été vaccinés ! C'est vous qui pourrions craindre !
- C'est une question de solidarité ! Vous vous fichez que certains se sont faits vaccinés et vous ne jouez pas le jeu de la solidarité.

Cela dure un certain temps, avec des arguments aussi peu convaincants des uns contre les autres, et finalement une belle visite qui s’entache inutilement.

RÉSISTANCE, COLLABORATION !? QUI SUIVRE ?

- Pour le moment en tout cas, on préfère être des résistants, à cette pression des médias et d'un Conseil scientifique qui change d'affirmations et d'avis d'un mois à l'autre.
- C'est normal, c'est nouveau. Et cela n'a rien à voir avec le vaccin qui se pratique depuis des générations !
- Mais là, ce n'est pas le même type de vaccin !
- Comment on se serait défait de la tuberculose sans vaccin, hein ? Si tout le monde était comme vous, l'humanité serait peut-être déjà décimée !
- A moins que ce ne soit ce vaccin qui va la décimer !
- Pour ça, c'est sûr qu'il y a déjà trop de monde sur la terre ! On épuise les ressources naturelles à vitesse grand V et on ne sait même pas si nos petits-enfants auront de quoi se nourrir !

Voilà, la crise est là, pas seulement covidienne, mais encore avec l'immigration et ses flots débordants, le dérèglement climatique - même le ciel souffre des comportements humains -, la pollution des rivières et des mers, les produits chimiques nécessaires même pour faire du bio.

Et la retraite !
- Pour un agriculteur comme moi, où on a travaillé des 10-12 heures par jour tous les jours avec les animaux, je ne vais toucher que guère plus de 600 euros/mois ! Vous croyez que c'est juste ?

Pour savoir ce qui est juste, il faut toujours avoir assez d'informations... qui généralement ne sont pas toutes dites, d'un côté comme de l'autre.
- Mais vous vous êtes faits un beau patrimoine ! Beaucoup voudraient une propriété pareille pour vivre !
- Bien sûr, mais on ne trouve plus personne pour travailler comme nous ! J'ai même pas un repreneur sérieux. Aujourd'hui les jeunes ne veulent plus faire ce qu'on a fait. On leur a trop bourrer le crâne avec des idées de diplômes, le bac pour tous, et maintenant on ne trouve plus personne pour les métiers manuels ! Une vraie catastrophe !
 

Et puis chemin causant, ils arrivent naturellement à ces politiques qui ne pensent qu'à leur réélection, à avoir du pouvoir alors même que lorsqu'ils l'ont ils ne font rien de mieux que les autres, sauf passer des lois qui ne tiennent pas debout ou s'en mettre plein les poches sur le dos des contribuables. comme nous...

L'atmosphère finit progressivement par se détendre, dans cette unité qui n'échappe à personne de l'ampleur incontrôlable de la crise qui s'installe et de la fragilité de chacun sous le joug qui se pose sur le monde.

La rencontre décline comme le jour quand le soleil disparaît derrière une rangée d'arbres.
- Alors, vous allez vous faire vacciner quand même ? Nous on l'a fait par solidarité, et on comprend bien qu'il n'y a pas plus de solution d'un côté que de l'autre...
- Vous n'étiez pas convaincus ?
- Il fallait bien faire quelque chose, avec tout ce qu'on nous dit à la télé !
Alors montrez-vous solidaires, vous aussi !

N'est-ce pas curieux que cette même télé passe bien souvent des émissions, documentaires ou reportages sur les années 30 et 40, qui montrent des points de ressemblance troublants avec notre époque, où certaines méthodes psychologiques ne manquant pas d'interroger sur vers où nous semblons bien aller, d'un pas qui se veut unifié, cadencé et généralisé !?


Qu'est-ce aujourd'hui que collaborer ? Que résister ? Quel est le camp dans lequel se réfugier ? Avec cette parole grave de Jésus que "Cleui qui veut sauver sa vie, la perdra" !

Que dire donc de plus, que chercher en Dieu, en Jésus ressuscité, en l'Esprit-Saint, un refuge sûr face à toutes les incertitudes, à l'instabilité, aux fausses nouvelles, aux mensonges, aux manipulations, à l'effondrement des valeurs véritables (morales), à l'apostasie, à la montée et généralisation des violences..., tant de choses qui ouvrentou tentend d'ouvrir, dans les coeurs de chacun et contre tous, des portes béantes à Satan, le toujours présent esprit originel de la rebellion du ciel et de la terre, dont la volonté ne change pas :  Etablir son règne absolu sur la terre habitée !
39-45 en a été, encore tout proche, une préfiguration... à étudier bien plus que comme un simple "devoir de mémoire".

Bonne rélexion, bonne réaction, bonne suite de vie, présente et éternelle.

 

!

FORCÉE

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12 novembre 2021 5 12 /11 /novembre /2021 17:14
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31 octobre 2021 7 31 /10 /octobre /2021 11:09

.. de ceux qui croient que notre vie se termine à la mort physique, ou de ceux qui croient à la survivance de l'âme après la mort ?

RÉFLEXION POUR UNE RÉPONSE SAGE
Chacun est dans une catégorie ou une autre n'est-ce pas ?
Et comme des deux propositions il y en a forcément une vraie et une fausse, soit on croit en une vérité, soit on croit en un mensonge.
Or n'est-il pas important que nous croyons ce qui est vrai, plutôt que ce qui est faux (que ce soit dans ce domaine ou dans un autre, et surtout bien sûr dans ce domaine qui concerne la pérennité de notre existence en tant qu'être conscience de lui-même) ?

À NOTER
Nous commençons tous par apprendre et comprendre à partir de ce qui nous parvient, de la part des autres, QU'ON CROIT... qui peut être vrai, juste, ou faux, inexact, donc préjudiciable à un moment ou à un autre.

Je veux dire que le principe de CROIRE - la croyance, la foi en quelque chose ou quelqu'un - PRÉCÈDE toujours le savoir, et donc que ce qu'on sait et prend pour juste n'est en fait que le résultat, l'appropriation d'une information par la croyance, et ce savoir peut-être un bien (s'il est juste) ou un mal (s'il est faux).

A partir de ce simple et indéniable constat, nous sommes chacun placé en situation de savoir suite à une croyance, notre responsabilité étant à la suite de chercher à savoir - dans la mesure où tout le monde ne croit pas de la même façon - si notre savoir est bien fondé ; si nos valeurs en sont réellement ; si nos fondamentaux sont solides au point de pouvoir construire une existence qui réussit dessus ; autrement dit encore, si les sources qui nous font penser, parler, agir et réagir vont faire couler en nous - dans notre âme et jusque dans nos veines - du bien-être ou du chaos, une bonne liberté intérieure, une clairvoyance et des capacités de gestion gagnantes, ou du mal-vivre, des dépendances malignes et addcictives.

Ainsi la recherche de(s) vérité(s) et de véification(s) de ce qu'on nous a dit, est notre PART D'ÊTRE RESPONSABLE.

Et nous serons jugés, chacun, chacune, par le Créateur de la vie humaine avec ses merveilles appréciables et sa liberté, quant à la façon dont nous nous serons comportés en être humain, en être de réflexion, de choix et d'interrogation.


Cette notion de jugement - et des jugements ne manquent pas de tomber jour après jour sur nos sociétés mégalomanes, orgueilleuses autant qu'impuissantes, et sur nos existences qui se déroulent dans un aveuglement sidérant de ce qu'est le Réel - est bien là pour nous amener à croire, et même à voir, que nos actions et choix ont des conséquences, et pourquoi pas, que si nous ne mourrons pas en même temps que notre corps, nous serons jugés comme chacun est jugé par les lois du pays (qui, selon, nous protègent ou nous condamnent).

une image qui figure l'âme et l'esprit dans leur complémentarité bien comprise

DEUX MOYENS IMPORTANTS POUR SE CONSTRUIRE UNE PREMIÈRE IMPRESSION AU SUJET DE LA VÉRITÉ DE NOTRE DEVENIR POST MORTEM (APRÈS LA MORT). 
Un moyen est apparu assez récemment, notamment avec des progrès médicaux et la force d'oser parler d'expériences surnaturelles sans la peur d'être pris pour  un "dérangé" psychique.
Il s'agit des innombrables témoignages qu'on trouve désormais sur internet, de personnes ayant véçues des expériences psychiques et spirituelles de vie alors que leur corps était considéré médicalement comme mort.
On appelle cela des EMI (Expériences de Mort Imminente) ou NDE en anglais. Faites une recherche par ces mots et si vous ne connaissez pas cela, vous allez être étonné-e par ce que vous allez découvrir et entendre...

Le second moyen qui rejoint ce type d'expériences tangibles indéniables, se trouve par la lecture de la Bible, dans laquelle depuis bien longtemps, il est parlé de l'être humain tel qu'il a été créé, tel qu'il se comporte le plus généralement ou marginalement, avec ce qui concerne la vie après la mort qui vient d'une différence fondamentale entre le corps (métériel) et l'âme (ou psychisme), et encore entre l'âme individuelle (qui a émergé de notre conception physique) et l'esprit (qui est en l'homme une part du Divin, qui ne s'impose pas).
Bref, l'humain que nous sommes chacun a encore largement à se découvrir dans sa complexité constitutive, bien au delà de ce que des discours qu'on appelle psychologie peuvent nous dire (qui restreignent l'humain à de la métière, l'âme et l'esprit au cerveau, ce qui est une aberration grave de vue).

Bonne quête de vous-même, dans la liberté que vous avez eu de lire jusqu'ici et de chercher intelligemment...
Soyez béni-e.

 

DÉJ

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30 octobre 2021 6 30 /10 /octobre /2021 16:04

Nouvelle

UNE SCÈNE D'UN SCÉNARIO À VALENCE
suite d'hier

Avec les mots des larmes étaient montées aux yeux de Maya. Sans couler mais bien réelles, rendant les yeux brillants, comme parfois dans un état fiévreux.
Une oasis de silence s’installe entre les deux femmes au cœur du brouhaha des allées et venues. Le bar (à la diagonale de leurs places) est pris d'assaut, mais la somme des voix reste feutrée, comme d'un autre et lointain univers.

 

Ingrid :

  •         J’ai remarqué qu’on a quand même chacune, chacun, une part de responsabilité quand ça pourrait le faire mais ça ne dure pas.

  •         Dans mon cas, je ne vois pas en quoi j’ai mal fait ! Alcools forts, deux fois giflée... Comme une conne, séduite, séduite, je l'aimais, et j'étais impuissante, mais pas coupable…
    Mais parlons plutôt de toi ; Tu es toujours avec, comment tu l’appelais ?

  •         Tu sais, cette dernière année j'ai compris qu’en fait on manque beaucoup de conscience, au sens moral. Rien que sur le mensonge et sa portée possible.
    Et puis je pense que nos casseroles doivent aussi nous servir à grandir en compréhension. En recherche de sens, de causalité. Parce que notre destin n'est pas tout écrit et joué d'avance. Ce n’est pas un scénario mot à mot. Je crois même que des scènes entières n’avaient pas été prévues.

  •         Place à l’impro.

  •         Au point de changer le fil de l’histoire.

  •         Cela a fait partie de plus d’un tournage. Et donc ?

  •         Moins agir par réflexe conditionné ; en sachant prendre du recul, avec une conscience plus éveillée, ce qui aurait permis de voir plus clair plus tôt ; et de prendre une autre voie. La bonne…
    Je me suis aperçue qu'on est des ébauches. Des ébauches de vie ; de soi. mais on se conduit comme si on était des pièces achevées, des valeurs sûres.

  •         Tu veux dire on est comme des rushes ?…
    Ouais-ouais, tu m'impressionnes Ingrid. Tu étais si tournée vers l'extérieur, les rendez-vous, les essais, tournages.
    Moi ça me fait un peu peur de changer. De peut-être trop comprendre.
    Et si tu me parlais – Ah ça me revient, c'était Victor !

  •         Victor, oui.

  •         Toujours avec lui !? Il va bien ? Qu’est-ce qu’il faisait déjà ?

  •         Il est passé comme il dit « des salles aux serres ». Mais toujours dans l'art et l’essai (elle a un sourire malicieux). Il a changé de culture : Il s’est mis à la permaculture.

  •         C’est une culture qui vient de quel pays ?

  •         C’est une philosophie agraire.

  •         Tu m’en diras tant ! Tu sais, je n’ai pas fait d’agrégation moi ; alors dis-moi, agraire ?

  •         Agricole, agriculture. Il a acheté une propriété en Ardèche, depuis bientôt deux ans, et il fait pousser des légumes sous serre et à ciel ouvert. Je le rejoins après le festival, si tu veux je t’y emmène !

  •         Attends ! Tu me parles de philosophie, puis d’agriculture, c’est un peu confus pour ma p’tite tête ! Ça me fait juste penser à « Alexandre le bienheureux » d'Yves Robert, 1968. C’est un bon parallèle ?

  •         Victor a fait un vrai choix de vie, réfléchi. Avec retour à la simplicité, la nature et le respect de ses lois, des saisons, avec des pratiques anciennes ; le moins de moteurs possibles. Des capteurs du soleil et une éolienne, des choses comme ça.
    Et je suis contente du coup qu'il ait aussi changé de basse-cour !
    (rires)
    Tiens, je vais encore te faire rire ! Un exemple de sa nouvelle vie : Il urine maintenant dans un seau ou un flacon (elle rit) ; puis il fait des dilutions, et il enrichit la terre avec. C’est un très bon fertilisant naturel ; et surtout, avec des toilettes sèches, nos excréments ne partent plus dans le tout-à-l’égout pour polluer l’eau qu’on nous sert au robinet, mais c’est recyclé naturellement.
    Il dit qu’il amande la terre, et qu’il s’amande lui-même, au lieu de payer des amendes. Sa petite part pour freiner la dévastation de la planète. 

  •         Oui je vois bien, j'ai vu des docus là-dessus. Si c’est possible !

  •         Il parle d’une seconde jeunesse. Il dit que l’eau est meilleure à la source, que lorsqu’elle arrive dans la mer. Il a brûlé ses bateaux avec la distribution, Paris et Londres, Madrid. Il veut se mettre tout entier à ce qu’il croit, au fur et à mesure qu’il apprend, et que des choix s’imposent.

  •         C’est courageux, je suppose. Et tu le vois souvent ? Tu es toujours en Ile-de-France toi ?

  •         Tous les 15 jours, les week-ends et fêtes.

  •         Comme les enfants de parents séparés en somme.

  •          « Loin des yeux, près du cœur ! ». C’est une formule qu'on a adoptée, adaptée à nos personnalités, ce qui rend les relations plus pérennes.

  •         Sereines.

  •         Aussi. On a compris cette problématique de l'inversion toujours possible des attractions en répulsion. Avec le développement anarchique de nos egos, on doit chercher des organisations et des savoirs, anciens et nouveaux, qui tiennent la route, qui procurent la paix et aident l'amour du cœur.

  •         Ouais, tu as déjà bien adhéré à sa philosophie à ce que j’entends ! C’est vrai que beaucoup de choses changent, et très vite – trop vite –, et ça fait peur quelque part. Pour moi ça sent la Big cata. Comme au niveau des couples, des familles.

  •         Victor dit qu’il est passé de la Terre-à-délit (d-é-l-i-t) à sa Terre-Neuve. Une terre parfois rude, mais il revit.

  •         Un vrai privilège.

  •         On en est conscient. Mais c’est aussi le fruit d’une décision, et de certains sacrifices.

  •         Sûr ! On ne peut pas tout avoir. Une autre version de « L’amour est dans le pré » !
    Je voudrais bien oui, le rencontrer sur son domaine. L’Ardèche, c’est pas un peu dans le secteur !?

  •         De l’autre côté du Rhône, à côté. On y est dans deux jours si tu veux, après le festival ! Je le préviens ?

  •          Des fois qu’il soit nu quand on arrive ! Je rigole ! En tout cas je me sens toute curieuse ! « Victor – la saison 2 » !
    Et toi tu me sembles bien amoureuse en fait !?

  •         Je veux encore y croire. Je n’ai rien trouvé qui soit mieux qu’un couple.

  •         « Un homme et une femme » - 1966, et toujours.
    On est toujours tenté de revenir, de « reloucher » sur ce bonheur comme le plus tout jeune Claude l'a si bien mis et remis en image avec Anouk Aimée et Trintignant.
    Après, entre une réalité montée en film et la réalité brute de quotidien…

  •         Bien sûr qu'on offre du rêve. Mais qui peut parfois en sauver provisoirement certains. C’est ce qui me tient dans cet univers. Alors tant pis si ça devient décadent, dégradé. Il n’y a rien de parfait, et l’important est de se garder soi-même en grandissant en conscience. De devenir une résistante s’il le faut.

  •         J’ai parfois l’impression qu’il y a comme une grosse malédiction, qui pèse sur tout en fait. Un truc qui nous empêche tous d’être heureux.

  •         Je crois que pour un vrai et bon changement, il faut parvenir à un stade certain d’insatisfaction, sans plus de volonté de rebondir par soi-même encore une fois.

  •         Lâcher prise ! Dans la mesure où le monde va de plus en plus mal, on y arrive non ?

  •         Je le crois aussi. Mais pas lâcher prise pour un vide, mental ou un isolement. Pour une meilleure connexion et expansion.
    Allez, je peux te dire : On s’est mariés l’année dernière, malgré le covid et le confinement.

  •         Non ! Avec Victor ? Ingrid, tu m’en diras tant !
    (Maya la regarde l’œil allumé, avec soif, de l’envie peut-être, des questions qui se bousculent).
    Et mariés… devant un monsieur le maire ou devant une mairesse ?

  •         Devant Dieu !

    Claude Thé  Juin 2021 @LGDDV

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29 octobre 2021 5 29 /10 /octobre /2021 15:57

Les scénarios de cinéma sont toujours écrit en police Courier, en mémoire de la fameuse machine à écrire utilisée à leur origine.

*¤*

Cette nouvelle a été initialement écrite pour un concours organisé par l’Éditeur/imprimeur européen BoD et le magazine Femmes Actuelles.

SCÈNE D’UN SCÉNARIO À VALENCE

Séquence au point accueil et bar du Festival Valence-Scénario.
Il fait chaud.

Maya commence.
 

  •         Ça fait deux ou trois ans qu’on ne s’est pas vues ? Je trouve que le temps passe terriblement vite. Est-ce l’âge qui fait ça ? Toi tu vieillis bien.
  •         Merci ! On n’a pas que l’âge de nos artères, heureusement. C’est l’état de notre âme qui importe le plus.
  •         Qu’est-ce que tu appelles l’âme, notre vie intérieure ?

Ingrid :

  •         Le support de ce qu’on pense, de ce qu’on croit, de ce qu’on espère.
  •         Et finalement hier tu as pu voir le film du Navire ?
  •         C’était bien ! Bien parce que le réalisateur s’est donné la liberté de ne pas y mettre la moindre scène de jambes en l’air. Pour ça, chapeau ! La transgression dans ce sens, j'ai trouvé que c'était, courageux.
    Et toi ?
  •         A l’opposé. Un vague documentaire à la solde des codes du moment. Du vendu d’avance. Dommage, le sujet était bon.
  •         Est-ce que tu lis encore toi ?
  •         Ça dépend de ce que tu entends par lire.

Maya :

  •         Pendant les confinements j’ai voulu lire, tu sais de ces livres qu’on s‘met sous le coude pour éventuelles longues soirées d’hiver (sourire complice).
    Aussi quelques-uns trouvés dans ces niches ou cabanes de rue où chacun dépose et prend ce qu'il veut. C'est sympa… si ce n'est toujours hygiénique. Bref, ce qui m’a surtout sidérée, fut de découvrir combien de nanas remplissent leurs pages, voire des chapitres, de scènes qui les auraient classées dans le porno rien que du temps de ma mère !
    Tu vois, comme un méga-hiatus avec le féminisme qu’elles veulent incarner.
  •         La liberté de faire égal avec les mecs !
  •         Est-ce que tu vois l’aberration ! Je ne sais pas si elles vendent, mais mon sentiment c’est bien qu’elles se vendent ! Par leur corps nu écrit, décrit, s’exposant à tous les regards et tous les fantasmes. Mince ! J'ai fini par en avoir honte ! Si c’est ça la liberté d’être femme !
  •         Trop d’un coup.
  •         C'esrt vrai que j'en ai ingurgité pas mal ; mais en même temps c’était terriblement significatif ; révélateur du problème qui là, vient sans se méprendre du côté nana. J'ai fini par lire à saute-mouton puis j’ai laissé tomber.
    Je m’en suis sentie sale, presque nue moi-même, imprégnée, oui un sentiment malsain d'imprégnation, où tu es touchée malgré toi.
  •         Des scènes de leur intimité : elles s’exorcisent.
  •         Ah je n'sais pas si elles s’exorcisent, mais j’ai trouvé cette proportion et cette liberté de dire choquantes !
    Pourtant je ne suis pas la puritaine de service ! Mais quoi, ça n’apporte plus rien ! Pour te dire, jusqu’à rêver des scènes horribles la nuit, presque comme si c’était réel, où tu es abusée, sexuellement violentée, et tout en moi qui ne voulait pas. Breuuuh ! Rien que d’y penser.
    (Elle prend un chewing-gum)
    C’est bon pour les gencives…
    D’ailleurs j’t’avoue en arriver à un point où tout ça me dégoûte. Franchement,  tu vois, l’amour, cet amour-là, j’en veux plus ! Et malheureusement dans la foulée – je trouve dramatique de dire cela, mais je ne crois même plus en aucun amour. Tout est trop faussé. J'ai l'impression qu'on a franchi une barre de non-retour. De non-amour.

Ingrid :

  •         On a laissé la sexualité devenir un concurrent, si ce n’est un ennemi de l’amour. Dans quoi il peut y avoir une grande perte de soi. Alors que cela devrait être un enrichissement, un fleuron de nos relations.
    On nous a appris à se donner, à se partager comme une denrée bonne, savoureuse, mais sans valeur. Sans respect de soi, de sa conscience. Sans amour en fait.
  •         C'est ça ; de l’amour comme du placébo, du vieux-gras - comme je l'appelle -, contre l'amour qui ne nous vient plus au cœur ; ou qu'on ne voit plus durer.
  •         Le concept de « bout de chemin ». Comme on ferait une ligne téléphonique en nouant des morceaux de fil les uns aux autres.
    Et comme on ne réfléchit pas, ou pas encore assez, ça marche, au profit des profiteurs, de prédateurs.
  •         Producteurs, chanteurs et j’en passe. Des politiques, des toubibs.
  •         Les figures d’autorité.
  •         Jusqu’à décider de ta carrière et de ta vie en introduisant dans la donne cet élément ignoble. J’en ai la nausée.
  •         On a bien joué le jeu aussi. Chacun et chacune y a vu son gain, son succès, sa valorisation possible.

Maya :

  •         C’est bon que des abcès éclatent. Mais après, ou pendant, que nous on embraye par l’écriture, ou par l’image, je ne vois plus de logique ! C’est presque hashtag-Balance-ton-porc et prend sa place ! Trop grave.
  •         C’est malheureusement ce qui fait recette. La boucle est bouclée parce que le public, le gros du public en redemande.
    Mais je repense à tes attouchements nocturnes. Une amie d’origine africaine m’en a parlé. Ils appellent cela des « maris de nuit ». Ce seraient des esprits, impudiques, qui se sont acquis des droits jusqu’à pouvoir s’imposer aux corps de cette manière-là. Elle les appelle des incubes ou démons.
  •         Arrête, tu me fais peur ! Mais je ressens bien ça ; c’est ni du rêve ni de la réalité… normale. Dans quel monde on vit ! Il faudrait bien qu’on en sache un peu mieux !
  •         Il faudrait !… Allez, tu prends quoi, je vais chercher à boire ?
  •         Une menthe-Vichy ou Perrier-citron. Et j’espère qu’ils ont des glaçons.
    (Maya s’évente avec un programme).
  •         Ne te plains pas, l’été ne commence que demain. Je reviens…

 

Maya au retour d’Ingrid :

  •         Je réalisais comment on peut mettre un talent fou au service de n’importe quoi. Je me disais : Jusqu’à confondre toutes les crudités ! De la salade composée servie en entrée à une partouze avec des gamines qu’on s’offre en dessert. Qécrivant l’une comme l’autre avec flegme et minutie, pour faire saliver ou donner à bouffer à d’autres qui n’en ont pas les moyens. Berrrk !
  •         Certains appellent cela sociologie ; une peinture de la misère affective et sexuelle de l'homme occidental.
  •         C'est ça, du Zola ! Sauf qu'au lieu d’écrire pour dénoncer, là on fait l’apologie du vice, des turpitudes. Et encore, de mecs obsédés ou frustrés voulant s’exorciser comme tu dis, peut-être ; mais pas de féministes aujourd’hui !
  •         C’est une autre misère.
  •         Une vraie misère !
  •         Je comprends que tu aies atteint un seuil critique de déceptions, où on peut se mettre à haïr ce qu'on a aimé ; peut-être trop, ou mal aimé.
    C’est difficile l’amour et la liberté ensemble. Parce que c’est à l’amour qu’on doit choisir de donner la priorité. En respectant les sentiments et la personne de l’autre, avant soi si nécessaire.
  •         Moi, après Ludo – un autre pervers narcissique de première ! –, j’ai définitivement renoncé à y croire et à espérer. Du coup la tension est tombée, et j'apprécie tu peux pas savoir !
    T'imagine, après plus d'une année de scènes, de conflits, ô que c'est bon de se retrouver seule ! De me remettre à dormir sans somnifère.
  •         Pourtant je te trouve les traits bien tirés.
  •         En quelque sorte j'ai fait mon deuil. C'est que j’ai pas trop pris de temps pour me maquiller ce matin. Pour qui, pour quoi ?
  •         Pour toi ! Tu as l’air très fatiguée quand même. Tu n’es pas malade ?
  •         C’est le boulot. Toujours plus avec le moins, tu connais. Tu n’as plus le temps de vivre. Et puis vivre… Parfois il vaudrait mieux être vraiment malade, au moins tu saurais à quoi tu as à t’occuper d'important.
    (Elle se défait du chewing-gum).
  •         Mais tu as bien une fille ! Tu ne la vois pas trop peut-être ? Elle a quel âge maintenant ?
  •         Elle a définitivement préféré son père. A 13 ans tu n’en fais plus ce que tu veux ! D’ailleurs je n’ai jamais voulu en faire quoi que ce soit. Il voulait un garçon, et raté, comme chez Nougaro. Et il en est devenu toqué. Et moi j’ai juste été hyper-égoïste avec elle…
    Mais on ne nous apprend pas la vie à l’école ; pas même à l’université. Les bonnes priorités. Ou la valeur des petits bonheurs.
    Bref j'ai bien un peu cogité, laissant couler de l'eau sous le Pont des Soupirs. Et je me trouve bien mieux. (Elle sort un paquet de cigarettes, doigts légèrement tremblants).
    Mais c’est absurde aussi la solitude.
  •         Fais quand même attention Maya, tu sens la déprime. Un burn out peut-être.
  •         Je sais… Mais à part faire une psychothérapie que j’ai déjà faite, pour m'entendre dire qu'il faut que je sorte, que je m'amuse, alors que je n'ai toujours fait que ça.
    Et chaque fois j'en pouvais plus, et du mal-être et du vide qu'il en reste, après.

Avec les mots des larmes étaient montées. Sans couler mais bien réelles, rendant les yeux brillants, comme parfois dans un état fiévreux.
Une oasis de silence s’installe entre les deux femmes au cœur du brouhaha des allées et venues. Le bar (à la diagonale de leurs places) est pris d'assaut, mais la somme des voix reste feutrée, comme d'un autre et lointain univers.

 

              à suivre, demain...
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  • : OSER TOUCHER LA LUMIERE !
  • : Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.
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