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30 octobre 2022 7 30 /10 /octobre /2022 16:29
APPEL À SINCÉRITÉ

Cette croix !... Qu'est ce bois, sur le mont grave et chaud du crâne !...
Jje suis attiré, je vois surtout un homme pendu, comme suspendu entre ciel et terre,
Qui semble rouge sombre, comme un pain trop cuit
Sur ce Golgotha sans ombre et aussi sous la pluie,
Nu comme un ver comme tous les brigands
Qu'on envoie de ce monde hors du temps...

Mais que vois-je ! Quelle apparition, presque un mirage...
La lumière revient parfois à son zénith
Dardant ses photons aussi sur une foule qui s'agite.

Je pense à une étoile super nova qui peu à peu et soudain s'éteint,
Avec encore de la lumière dedans,
Et sur le pourtour quel magma... que du sang.

Que fait-il là ? Il semble encore noble,
Alors qu'il n'est couvert que d’opprobre,
De cris que j'entends, de rires, de mépris,
D'une folie qui tourbillonne un coup là, un coup ici,
Comme des mouches autour d'une blessure qui suinte
Ou un troupeau aux bêtes excitées et disjointes...

Est-ce sa place là ! Pourquoi glisse-t-il vers le trépas ?
On me dit qu'il a peu d'années
Bien qu'il ait l'air si usé.
Mais que fait-il là ? Accroché, ficelé, cloué sur ce bois
Comme un malfrat, qu'il ne semble pas,
Entre deux terroristes qui méritent leur supplice...

- Il meurt pour toi.

Hein ! Qui a dit ça ! Quel rapport aurais-je avec cela ?
Il souffre, il meurt pour quoi ? Pourquoi serait-ce pour moi..
Qui aurait besoin d'un tel sacrifice en sa faveur,
Comme d'une offrande faite à un Dieu pour la justice,
Pour L'apaiser de son courroux face à quelque injustice !

- Ton injustice ! Tes méfaits !

Quoi, mes quoi ?...
C'est vrai que je ne suis pas parfait... J'ai fait du mal
A ma... , à mes... ,
Mais c'est loin

- Et plus près ?

Rien. Je me suis... amélioré , certes ce n'est pas parfait...
Non ce n'est pas parfait. Je suis bien toujours imparfait, au présent. au fil des jours...
Mais ne m'en parlait pas de ça s'il-vous-plaît.
Et surtout pas ici.

- Si, justement. C'est pour que tu te souviennes,
Pour que tu viennes jusque là qu'il meurt ici, mis en croix
Pour tracer une croix -une ultime croix - sur tes mauvais choix,
Sur des actes encore pesants, des paroles trop dures,
Et même de ces pensées dont tu sais bien que...

Oui... Oui je sais. Et... et donc... que faire, s'il y a un rapport, entre cet homme, crucifié, et moi ?
Que faire s'il ne faut pas se taire !

- Oui baisser la tête, comme tu fais déjà ; humilier ton cœur ;
Lui dire ; lui parler de toi. De tout ce qui fait toi.

Mais qui n'a jamais fait de mal !?...

- Personne. Mais toi c'est toi, et personne d'autre.

C'est honteux d'en parler.... Surtout là, devant ces pieds
Percés, saignants,
Tout crispés...
Je ne m'expose pas ainsi, c'est ma vie
privée

- Et lui, la sienne, sans tenue, pour cacher justement la tienne
Dans ses plaies, dans ses mains déchirés,
Son dos et ses flancs lacérés...
Là, c'est pour toi qu'il s'est substitué,
Qu'il a pris cette position, cette place...


Paroles suivantes ci-dessous, ou en musique chantées >> vidéo ici <<

« Jésus a du souffrir
Et accepter de mourir
Pour enlever tes péchés,
Rendons-lui grâce à jamais.

Par cette croix sais-tu, que le mal est vaincu,
Elle libère ceux qui croient que Jésus est leur roi,
Elle libère ceux qui croient que Jésus-Christ est roi. »

C. T. oct. 22

Si vous désirez prier pour vous en remettre à Dieu en comprenant que Jésus est mort aussi pour vous, >> ici un guide pour aider à formuler en gardant votre sincérité <<

annexe d'actualité : >>  ÊTES-VOUS HALLOWEEN, OU HALLOWED ! <<

Soyez béni-e

 

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9 juin 2019 7 09 /06 /juin /2019 09:44

Suite éventuelle de l'article sur La Pentecôte...

POURQUOI LA CRUCIFIXION DE JÉSUS ?
Il peut être encore important de bien comprendre ce que fut et ce que reste la croix.
La crucifixion a pour finalité l'anéantissement, comme englouti dans un trou noir, de tout le mal qui a germé un jour parmi les créations.
Parti d'un ange qui s'est enflé d'orgueil et a contaminé 1/3 d'autres anges magnifiques puis l'humanité entière (à partir d'un premier couple originel), le mal et sa puissance désorganisatrice et désunisatrice a pris potentiellement fin à la croix, brisés contre le corps et l'âme de Jésus.

L'accomplissement de cette victoire remportée sur les forces du mal s'opère progressivement et sera achevé quand Satan et ceux qui se seront entêtés à mal faire seront jetés dans un "étang ardent de feu et de soufre" (ce qu'on appelle l'enfer éternel) et quand il n'y aura plus de mort. "Le dernier ennemi à être détruit, c'est la mort".

TOUTES LES EXPRESSIONS POSSIBLES DU MAL CONCENTRÉES EN UN POINT
Les 4 directions ou points cardinaux du mal que la mort de Jésus absorbe comme un buvard absorbe une tache, sont les suivants :

1 - LA LOI DU PÉCHÉ
C'est le mal sous la forme d'une loi dominante en nous - la loi du péché - qui nous pousse contre notre volonté même à mal faire.
La foi en la mort propitiatoire de Jésus permet le pardon de nos péchés (les effets de la dynamique de cette loi maligne intégrée dans les cœurs de tout le genre humain).

Par ailleurs, plus profondément et plus heureusement ce que Jésus subit permet de recevoir par la foi la délivrance de la force de la cause du mal en nous, de cette loi de notre dérèglement psychique et physique capable de dominer notre volonté. Une force maligne addictive donc, qui nous pousse à mentir, à dérober, à critiquer, à convoiter, à soupçonner le mal, à magouiller, à séduire à de mauvaises fins, à être déprimé, violent, incrédule, pervers, etc...) ;

2 - LA LOI DE LA MORT
L'autre aspect de cette loi sévère qui s'est inscrite en nous par la chute du premier homme, et qui se transmet génétiquement, est la loi de la mort.
Cette réalité irrépressible terrible qui est toujours source de séparation, d'inimitié, d'opposition, entre Dieu et nous et les uns envers les autres, se présente sous plusieurs formes, s'exerce sur plusieurs plans.
- Mort physique qui se voit (en réalité fin de la vie physiologique, végétale)

- mais aussi mort spirituelle - qui la précède (d'où notre impiété naturelle) dès lors que notre comportement s'enfonce hors des lois-cadre de ce qui est favorable au maintien de l'esprit de Dieu en nous. Et par là se retire aussi la paix, la joie naturelle, l'amour, l'unité en soi et avec les autres...

- Il y a aussi la mort psychique (de notre âme, c'est-à-dire de nous en tant qu'entité consciente d'exister). Cela peut être comme l'image du dernier round d'un combat de boxe, interrompu par un K.O. (know out qui signifie sortie ou perte de connaissance). Ce qui est le pire moyen de la fin du mal en nous/pour nous.
Heureusement, la rédemption par la mort de Jésus est précisément là pour se substituer à la consommation totale de cette défaite face à la vie. La foi que Jésus est mort pour nous éviter cette perdition éternelle de soi est l'unique moyen que Dieu fait connaître pour échapper à cette fatalité (qui dès lors devient relative).
(voir éventuellement mon article détaillé sur Les 5 types de mort).

- LA MISE EN ÉVIDENCE DES ESPRITS DÉPRAVÉS (ou DÉMONS) 
3e direction où la crucifixion de Jésus rencontre et intercepte le mal, la sphère céleste ouverte par Satan et peuplé des anges satanisés, devenus des démons. Là aussi la foi en Jésus, le recours à sa personne, au sang purificateur de son œuvre expiatoire, à son nom (qui est au-dessus de tout nom prononçable) sont le moyen de se dégager des influences, pressions, oppressions, obsessions, possessions occasionnées par les esprits de cette rébellion agitant des lieux célestes (spirituels), au milieu de nous et possiblement en nous ;

- L'ESPRIT DU MONDE
4e sphère où le mal sévit fort, nous influence
, peut faire de nous des moutons ou des loups, des requins, nous atteint subtilement ou encore nous fait tomber dans ses travers, ses révoltes et autres perversions et sévices exacerbées. C'est la sphère psychique de notre monde, l'anima mundi, qui est le tissu invisible mais influent dans lequel on est immergés. La somme et plus des forces humaines regroupées en société (en culture, religion ou idéologie) dans laquelle nous sommes bien obligés de vivre.

Pour défaire toutes ses forces, Jésus a eu la force, la détermination, le courage inouï, unique, d'accepter de mourir à notre place, afin que nous puissions éviter, par l'exercice du principe de la foi, tout ou partie de ce qu'il dut subir là des heures durant.
C'est ainsi qu'on peut voir en regardant cette croix dressée entre Ciel et terre comme un
e échelle ou une tour forte qui nous met Dieu à portée du cœur et de la saine raison.
C'est
encore un paratonnerre contre le mal, le lieu où regarder pour être secouru et sauvé.

ENCORE UNE AUTRE MANIÈRE DE VOIR
Cette fois il s'agit de quatre manières de voir cette crucifixion. On peut y voir sous quatre angles, comme quatre événements simultanés et quatre significations complémentaires de ce qu'est ce qu'on appelle la croix.

- On peut voir un simple homme coupable, qui a été arrêté, jugé et condamné, et qui paie par ce châtiment pour le mal qu'il a fait.
C'est en fait ce que Jésus a fait en se laissant arrêter et crucifier pour subir les effets du mal à la place de qu'importe quel simple être humain, le quidam ou personne lambda que nous sommes tous.

- On peut voir la cruauté qui peut habiter chaque personne du genre humain. Car ce sont là des chefs et des fidèles religieux rassemblés en foule qui agissent - soumis à la loi dont j'ai parlé du péché en eux. Ils en perdent toute notion de justice, toute lucidité, notamment à partir de leur hypocrisie et de leur légalisme (religieux) mis en évidence par Jésus... mais qu'ils n'ont pas accepté d'admettre.

Cela montre toute l'impuissance de commandements religieux imposés et/ou qu'on s'impose soi-même en vue d'une vie en société bénie, agréée de Dieu.
Et ce mal qui nait de la religion même, Dieu veut le rendre évident au cœur de tous croyants, quelle que soit sa religion. Aucune ne peut changer nos cœurs
et nos comportements réactifs, que Dieu seul quand on a l’honnêteté de se voir si mauvais et tellement en besoin de lui. Car Dieu par Jésus ne sauve que des pécheurs et pécheresses qui se voit comme tels.

C'est aussi la cruauté de soldats (romains d'alors ou de toute origine d'aujourd'hui), dont le cœur est devenu de pierre, car frapper ou tuer homme, femme ou enfant fait à un moment ou à un autre partie de leur quotidien. Ils sont formés (conditionnés, programmés) pour cela. 
Et de la même manière les jeux vidéos sont nombreux pour déformer jusqu'à l'anéantir de la même manière l'humanité en nous.

Autant on tient à sa propre vie, autant la vie humaine compte pour zéro quand on est mis en cette disposition de guerre...

- Et puis c'est la réalité des démons, de Satan qui est aussi là mise en évidence. Leur force destructrice indépendante de toute justice, leur hystérie qui se communique aux hommes - comme lorsque des casseurs sortent de parmi les gilets jaunes, et en profitent.
La Bible dit que par la croix Jésus a mis publiquement en spectacle la réalité des démons et du diable. Ce qu'on peut toujours observer dès lors qu'on regarde certains événements extrêmes d'actualité. Et cela d'autant plus que Jésus et sa victoire sur les forces du mal n'est pas reçu, pas cru, pas ajouté à notre existence.

Le Psaume 22 donne une image fidèle qui décrit ce qui se passe dans cette dimension invisible des esprits agissant lors de la crucifixion. Ce qu'on ne perçoit pour notre part naturelle, par nos yeux de chair, seulement par les effets produits.

- Enfin, on peut voir et entendre que les sources du mal déchaînées contre lui, pour lui infliger la pire concentration de toutes formes de maux et de souffrances (physiques, psychiques et spirituelles) sont acceptées en toute conscience préalable et immédiate par Jésus.
Il sait qu'il n'y a aucun autre moyen possible pour pouvoir reprendre au mal son autorité maléfique et mortifère et dégager le genre humain des horreurs présentes, et de l'horreur éternel possible.

Pour vaincre tout le mal, il faut être comme un trou noir dont la force gravitationnelle absorbe tout. Jésus en croix c'est aussi comme un aspivenin qui délivre des effets des forces mortelles du mal quiconque y regarde et se l'applique.
On voit alors à la fois l'horreur que représente le péché - notre péché -  pour Dieu, et en même temps
l'amour de Dieu qui se donne là corps et âme pour nous, pour qu'on puisse être purifiés, lavés, délivrés, désaliénés, sauvés. Ce qui ne dépend plus que de notre conscience honnête et de notre foi.

Ces quatre directions de délivrance et ces quatre aspects de la croix sont vrais et réels.
C'est comme de la dynamite avant qu'on lui donne le pouvoir de libérer sa puissance.
C'est comme la graine qui semble minuscule mais qui contient tout le matériel et programme génétiques d'une plante ornementale magnifique ou d'un arbre gigantesque.

Ne méprisons jamais ce qui semble petit : La Fontaine nous a dit qu'un jour un lion pris dans un filet n'a pu se délivrer lui-même, mais sa liberté lui fut rendu par un rat. Rendez-vous compte ! Sur la croix il est dit que Jésus s'est fait semblable au pire des homme (au plan de la sanction méritée). La Bible dit qu'il s'est fait péché pour nous, et l'Ancien Testament en donne l'image d'un serpent élevé sur une perche afin que le transfert des forces du mal qui nous dominent se fasse de nous à lui.

Dès lors que faire ?

UNE PUISSANCE ACCESSIBLE, LIBÉRABLE, PAR NOTRE FOI
Ce qui est évoqué ici nous est accessible par notre foi.
Ainsi ce n'est pas en un manque de force dans ce qu'il opère que nous devons croire lorsque nous sommes placés en face de Jésus crucifié, mais en la faiblesse terrible de notre foi et de notre entendement qui ne savent pas saisir tout ce qu'il y a là de miraculeux comme potentiel libérable en notre faveur.
C'est notre propre incrédulité, fausseté, manque ou absence d'amour de la vérité, légèreté, ignorance, peu d'intérêt pour l'essentiel, p
assion pour des choses ou plaisirs secondaires (bons ou malsains), idolâtrie, autosatisfaction, addiction... qui empêchent que la puissance enfermée dans cet acte d'amour inouï que fut cette mort de Jésus, qui nous privent des meilleurs effets de la victoire de la croix sur le mal auquel nous sommes si intimement liés.

Aussi plutôt que de dénigrer Jésus et ce qu'il a fait de sa vie en faveur de la nôtre, croyons, croyez, et vous permettrez à Dieu par son Esprit d'opérer en vous des effets significatifs de la mort et de la résurrection du Fils du Dieu vivant.

Un jour, un homme se trouvant face à Jésus eut l'honnêteté de crier : - Seigneur je crois, mais viens au secours de mon incrédulité ! Et Jésus a répondu.
Car il nous faut bien souvent - et moi aussi encore à certain moment difficile - que soit ajouté à notre croyance "la foi de Dieu". Celle qui ne tient pas compte de ce qui se voit, mais de ce que Dieu dit.

Une prière-guide ici si à votre tour, cela n'étant pas encore fait, vous désirez naître de la vie éternelle de Dieu par et dans une foi vivante et conquérante.

Bien cordialement

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13 avril 2017 4 13 /04 /avril /2017 17:34

Jérusalem - Canaan, Terre Promise à Abraham devenue Province romaine de Palestine - 3e décennie de notre ère. Jésus, né 33 ans avant, sait que l'heure est venue où, selon le plan (B) de Dieu envers l'humanité, il doit mourir. Il se laisse arrêter dans le jardin de Gethsémané.
Dernier épisode d'une longue et dramatique histoire d'amour contrarié entre Dieu et nous les hommes.

1er acte : Chute humaine et couverture divine (se lit dans Genèse ch. 3).
Jésus est arrêté dans un jardin, comme ce fut dans un jardin qu'à l'origine du Plan Divin A, le 1er couple du genre humain fut arrêté et sombra tout à coup sous la domination d'un ange (invisible) déchu (Satan, le diable, séducteur-trompeur et usurpateur) qui s'était servi d'un serpent pour ce faire.
Le plan A capote, non parce qu'il n'est pas bon - la terre est un paradis -, mais parce que nous avons été créés LIBRE (d'aller hors du Bien, de suivre les voies des démons plutôt que celles du Divin).

On note dès ce commencement du mal sur la terre, que pour couvrir la nudité de l'homme et de la femme (dévoilée par le retrait de leur débordante lumière intérieure), l'Éternel-Dieu tue un, ou plus certainement deux animaux.
C'est le premier sacrifice, le premier sang innocent versé à cause du péché - de la désobéissance à l'instruction divine, faute ici originelle - qui nous fait, à tous à la suite : manquer le but (c'est étymologiquement le sens du mot qu'on traduit par péché).
C'est manquer le but du Plan A, qui était que nous neutralisions Satan et ses démons et devenions tous sur une terre paradisiaque éternels par et dans l'amour de Dieu, sans devoir expérimenter la mort.
N'y étant pas parvenus, Adam et Eve sont atteints, abimés, traumatisés, dénaturés, par une force maléfique qu'ils transmettent génétiquement et psycho-génétiquement à toutes leurs descendances.
C'est pour cela aussi qu'on doit mourir, pour ne pas être éternellement soumis à la loi du mal en nous et parmi nous. Tout est donc cohérent et a du sens (le vieillissement qui nous diminue progressivement compris).

C'est ainsi qu'on voit bientôt Caïn premier fils de la terre, tuer Abel son frère, sous la pression de Satan à qui il ne peut résister parce qu'il n'a pas obéi à Dieu qui a donné le sacrifice sanglant (on va voir pourquoi plus loin), et non une offrande des fruits de la terre, comme seul moyen de paix avec Dieu et de couverture spirituelle. (Genèse 4).*

On note encore ici qu'il s'agit - et s'agira toujours - du sacrifice d'une victime innocente, càd du versement d'un sang pur, ce que Dieu peut seul agréer pour que sa justice envers nous soit faite : c'est-à-dire pour qu'on soit rendu innocent nous-même après avoir fauté...
Et donc pourquoi faut-il du sang versé jusqu'à la mort de la victime ?
- Parce que dans notre ordre des choses, le sang est l'indispensable de la vie, le support de notre vie psychique (âme). Lévitique ch. 17.
- Parce que la loi juste veut qu'on paie "oeil pour oeil, dent pour dent, vie pour vie". Ainsi est-il du
   a) réparation (quand c'est possible) vis-à-vis de la ou des personnes envers qui on s'est rendu coupable, et
   b) réparation envers Dieu - qui, dans tous les cas, est offensé par tout ce qu'on fait de mal dans/contre sa création. Envers lui, le prix de l'offense, c'est toujours une vie innocente pour prix d'une faute. Que la faute soit un mensonge, un vol ou un meurtre, le principe de justice est une mort pour chaque faute, quelle qu'elle soit. (C'est juste la richesse ou pas du coupable qui fait une différence, le sacrifice nécessaire pour couvrir une faute pouvant être soit une tourterelle, soit un animal de petit ou de gros bétail).
la raison de ce principe de justice (on le redira) est simple : la moindre de nos fautes nous fait mourir dans notre relation à Dieu (mort spirituelle). Comme on coupe une fleur...

 

2e acte : L'épreuve d'Abraham, et sa signification
Lecture de ce récit : Genèse, chap. 22.
Dieu nous montre là, en l'enseignant à Abraham qui le pratique, que le sacrifice animal n'est pas un moyen qui durera toujours pour résoudre notre problème de pécheur/pécheresse face à Dieu. Le moyen définitif, qui réponde le mieux à la pleine justice, est celui de la mort d'un homme pour les fautes d'un ou plusieurs autres.
Mais de quel homme ?
D'Isaac comme sacrifice d'un fils 'innocent) pour les fautes de la maison d'Abraham ?
De quel homme si pur que Dieu pourra accepter sa mort comme prix des fautes à pardonner ?

Le Dieu de toujours annonce là
- qu'il se pourvoira lui-même, c'est-à-dire qu'il se donnera lui-même, un jour, à la place des animaux, l'homme nécessaire pour la couverture des fautes commises... Et encore
- que c'est par la foi en lui - puisqu'il paiera tout lui-même à notre place - qu'on sera pardonné et rendu juste devant Dieu... C'est-à-dire qu'on échappera à la mort spirituelle qui forme séparation immédiate et éternelle d'avec Dieu. (événement illustratif prophétique des "serpents brûlants").


3e acte : Dieu fait sortir d'Égypte une branche de la descendance d'Abraham - Lecture Exode ch. 12
Les hébreux ou israélites ayant communautairement abandonné le Dieu de leurs ancêtres Abraham et Sarah, étaient devenus esclaves en Égypte. Entendant leurs cris et voyant leur misère, ce Dieu de leur père (le Dieu créateur venu au secours d'Adam et d'Eve), leur envoie Moïse (et Aaron) comme instrument(s) de sa libération.

C'est lors de cette délivrance des hébreux que Dieu donne à Moïse le rite de la Pâque, qui va se confirmer être le moyen par lequel Dieu couvre (pardonne) les fautes des pécheurs (des manqueurs de cible) que nous sommes, et par là peut nous délivrer.
Il faut donc aux israélites revenir à la pratique du sacrifice initial : Cela prend un nom : Pessah en hébreu.

A partir de là, la bête "sans défaut et sans taches" immolée pour protéger l'homme devient
- le mémorial de la nuit terrible où "l'Ange exterminateur" chargé de tuer tous les enfants premiers-nés d'Égypte fut obligé de passer au-dessus* des maisons des hébreux/israëlites dès lors que le linteau et les montants de leur porte avaient été aspergés de sang. (Exode ch. 11 et 12) ;
- le rappel de la nécessité de sacrifier pour être en ordre, Dieu étant apaisé envers nous et nos fautes, et nous étant apaisé en nous-même et avec les autres ;
- et, avec tout le reste de ce que Moïse va recevoir à écrire, c'est la codification de ce rite expiatoire et propitiatoire** - qui est à vivre comme une loi, une obligation de faire, mais surtout avec à propos et avec le coeur... (Lecture Exode ch. 12).


4e acte : Jésus, "l'Agneau qui ôte le péché du monde."
Voilà un Dieu qui a de la suite dans les idées : Environ 4 000 ans après Adam et Éve, et 1 500 ans après Moïse, parait Jésus que le prophète Jean dit le-baptiste présente de cette curieuse manière : "Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde".
Dieu accomplit sa promesse et prophétie dite il y a bien longtemps à Abraham : Il se fait homme lui-même, par un spermatozoïde parfait qui le figure parfaitement, qu'il dépose surnaturellement dans l'utérus d'une jeune fille vierge, Myriam (Marie chez nous) : Voilà la Parole de Dieu faite Jésus dans un corps humain. Il aura donc les deux natures et identités, de fils d'homme et de fils de Dieu.

- Comme fils de Dieu il va montrer qui il est par la puissance de l'Esprit qui lui est accordé sans mesure. Il va guérir, délivrer de démons et manifester d'autres signes miraculeux de sa divinité (résurrections de morts).
Surtout, il dit qu'il a lui, le pouvoir de pardonner les péchés... parce que bientôt il va faire "le nécessaire" pour que son pardon ne soit pas une injustice, mais le bénéfice d'une justice absolue.
Quand c'est l'heure de la Pâque, il va se réduire à n'être plus qu'homme seulement. Pourquoi ?

- Comme fils d'homme, comme l'un d'entre nous, de chair et de sang,
     - il va devoir obéir en tout aux commandements et prescriptions de la religion mosaïque (judaïsme) de ses pères charnels, afin de délivrer de tous les jougs de religiosité quiconque croira qu'il a ainsi pris sur lui le poids terrible que posent, par des rites et des devoirs, toutes les religions sur leurs fidèles. (Matthieu 5).
     - et il va "faire le nécessaire" pour cela, en devenant "l'Agneau de Dieu" - la réalité incarnée que figurait le bélier qu'Abraham voit à Morija comme substitut de son fils Isaac.

L'arrestation de Jésus se passe dans le jardin des souffrances (Gethsémané veut dire "pressoir à huile", là où la tentation de renoncer est la plus forte. Il lui faut cadenasser là le puissant effet sur tout le genre humain (passé, présent et à venir) de la chute d'Adam survenue dans le 1er jardin (d'Eden, "des délices").
Jésus subit un jugement sans justice, qui le condamne à mourir comme un des meurtriers de la terre. Il est cloué nu sur la pièce de bois qu'il a porté jusqu'au lieu de son supplice, ce qui forme une croix sur laquelle sont aussi cloués ses pieds. Golgotha (le "mont du crâne", lieu de cette exécution) se substitue à Morija (où Abraham aurait eu à sacrifier son fils). (Il n'est pas impossible que ce soit le même endroit...).

En ce jour funeste, la torture dure des heures, sous le soleil, les injures et les moqueries de tous, sous la sueur et le sang qui ruissellent, piquent les yeux, font cuire les plaies, attirent les mouches, collent les poussières comme la langue au palais. "Il n'a plus l'apparence d'un homme". Il est la poubelle du monde, le réceptacle de tous les maux et de toutes les souffrances...
"Il est fait malédiction... pour nous !"
- Par Satan et ses démons qui tournent autour de lui et excitent la foule dans une hystérie collective comme il en parait par moment.
- Par Dieu qui se sert des méchants - il suffit qu'il se retire de nous pour qu'on puisse tous en devenir - pour exécuter de cette manière inouïe son Plan B.

Sur la croix Jésus les bras grand ouverts est fait rempart entre la justice de Dieu avec ses justes jugements et nous pécheurs, pécheresses, qui méritons de les subir à un moment ou à un autre. Il meurt physiquement parce que nous sommes mortels. Et son Père céleste par l'Esprit-Saint va le ressusciter, pour que nous aussi qui croirons le surnaturel absolu de cet événement soyons de la même manière ressuscités. (Il y aura deux résurrections distinctes, d'abord celle des justifiés par leur foi, et bien plus tard celle des méchants, des incrédules, en vue de leur jugement sur la base de leurs oeuvres)... 

Pâque ! Jésus est en croix. Il a 7 paroles, dont celle-ci, qui dépasse tout : "Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font."
Qui pourrait pardonner en pareille circonstance !?...
Le 3e Ciel montre sa colère : celui de la terre devient noir, des éclairs claquent, une pluie soudaine, la stupeur, l'angoisse, la sidération parmi les "acteurs/spectateurs" : des morts vont bientôt sortir des tombeaux...

C'est la nouvelle Pâque, juive et universelle ! Celle commencée au temps de Moïse selon une alliance avec Dieu scellée sur le Mont-Sinaï. Ici Jésus est fait
- Péché, à notre place - serpent brûlant -, "le salaire du péché, c'est la la mort."... 
- Il est fait Pâque, par son sang qui va pouvoir interdire à l'Ange exterminateur (Satan et ses démons) de toucher à ceux qui se réfugient sous ce sacrifice.

C'est pourquoi depuis, les sacrifices animaux ont cessé en Israël et parmi les israélites/juifs. En sont-ils interrogés ? Ce devrait être la moindre des choses ! Comme aussi pourquoi ne comprennent-ils pas leurs Écritures, comme par exemple à la lecture du chapitre 53 du livre de leur prophète Isaïe ! Satan aveugle toujours l'homme qui ne se repent pas, qui trône dans son système controuvé et dans son orgueil.

5e acte : Quand la mort de Jésus et son sang nous purifie de tous péchés
Comment tout se mit en mouvement pour le bénéfice de toute la terre : Actes des apôtres ch. 2

A mon tour un jour j'ai été atteint par ce message et touché par ce Dieu qui est le Créateur, le Dieu d'Abraham, de Moïse... de Pascal... Sa grâce ouvrit le ciel à sa présence.
Il m'a fallu du temps avant que je n'arrive au pied de cette croix sanglante, infâme, ignominieuse, barbare et salvatrice à la fois, moi pécheur ayant besoin d'être soustrait à l'emprise du diable (à cause de pratiques malveillantes et occultes, d'écritures mal inspirées...).
Et le Sauveur potentiel de tout le monde est devenu celui qui ME sauve, celui qui est meurt pour MOI ! À cause de moi (de mes fautes), autant que pour moi (pour que je puisse en être pardonné et poursuivre la route dans une relation avec lui qui sera sans fin). Dieu est un Dieu personnel : à découvrir personnellement ; et avec qui relationner sans intermédiaire - que Jésus qui est à la fois Dieu et médiateur du fait de son incarnation.

Connaissez-vous déjà Dieu ainsi ?
Créateur et Sauveur, chez qui depuis 2 000 ans son amour a surpassé sa justice, sa grâce ayant englouti notre condamnation.

" Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.18 Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.19 Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises.20 Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées ;21 mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu.Évangile selon l'apôtre et prophète Jean.

Soyez béni-e, et heureusement transformé-e par cette lecture.

Guide de prière pour trouver en Jésus le sauveur de VOTRE âme (pour qui cela n'est pas encore accompli).

Film Jésus

__________
* le nom de Pâque en hébreu est Pessah (prononcer Pessar), qui signifie "passer au-dessus". On le retrouve dans le nom chrétien de la Pâque en anglais : Passover (le nom anglais profane étant Easter).

**On peut ici comprendre que le sacrifice sanglant initié par Dieu et qui est mis en oeuvre de façon satisfaisante par Abel, n'a cependant pas été suffisamment compris par lui - comme on le voit encore parmi nous dans les religions dites chrétiennes -. Ce sacrifice en effet est
- substitutif - la bête est sacrifiée à notre place pour que nous n'ayons pas nous-même à mourir pour prix de notre faute,
- propitiatoire - càd qu'il est vu par Dieu comme une offrande qui nous le ren propice, favorable,
- et expiatoire - ce qui veut dire que l'animal expie, càd paye pour nos fautes, à notre place. (Sur cette base de compréhension, on peut saisir ce qu'est véritablement la mort de Jésus sur une croix...

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  • : OSER TOUCHER LA LUMIERE !
  • : Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.
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