9 juin 2020
2
09
/06
/juin
/2020
16:37
C'est une grave erreur que de croire que les pires moments de la terre sont passés... dès lors qu'on ne comprend pas et qu'on ne cherche pas de quoi ce monde est fait, spirituellement comme matériellement.
Une manière de voir que notre humanité est parvenue comme jamais à une fin - la fin du respect de ce qu'elle a et de ce qu'elle est d'humain -, est de considérer la part et l'emprise que la science s'est taillée parmi les forces de domination.
On est partis il y a deux siècles de l'hypothèse que la science valait bien mieux que la religion en ce qui concerne la connaissance de l'homme et les moyens de nous rendre libres et heureux, c'est-à-dire de nous désaliéner.
On a eu quelque temps en occident l'impression - illusion d'optique - que l'on se libérait, d'une part par des savoirs croissants vulgarisés, d'autre part par un remplacement de l'individu par la machine.
Cependant les conditions de travail en usine (ou à la mine) sont vite devenues infernales... ce qui fut mis (non sans raison) sur le dos des propriétaires fonciers et autres patrons. Le problème et l'éclairage était donc une confirmation qu'on ne change pas le cœur humain par des enrichissements matériels.
Des réflexions et "la raison", autrement appelées "les lumières" du XVIIe, firent émerger le concept d'humanisme - en gros un cocktail béat, lénifié et lénifiant de bourdes et d'hypothèses scientifiques hardies mêlées à des valeurs évangéliques avérées mais saisies sans besoin de recourir à Dieu. La démonstration n'allait pas tarder que ça ne marche pas... pour établir le bien la paix.
Car cette vue philosophique du monde muta assez rapidement en révolutions et conflits armés terribles (à partir de 1789), et bientôt en socialisme, idéologie principalement allemande.
Les deux fruits de cette vue sociale et athée des sociétés parurent à peu près en même temps. D'une part dans une application concrète, de terrain, élargie à l'international : le communisme... avec ses meurtres et déportations de masse, goulags et totalitarisme, en Russie puis en Chine...
Et d'autre part, cantonnée au plan national, la pensée socialiste donna naissance au fürher Hitler, au nazisme démoniaque et la Shoah tout autant satanique (où les sciences de pointe étaient par leurs effets parmi les armes les plus terrifiantes).
Démonstrations étaient faites qu'il n'y a pas que les croyants pour occire le genre humain. Et donc que c'est le cœur humain - en tant que vie intérieure déterminante qui est le problème, et où il importe de comprendre et de vouloir agir.
Hébétés mais réfléchissant, les survivants décidèrent de s'unir pour ne plus s'entretuer.
Des prospérités en découlèrent, notamment par la recherche scientifique qui pénétra de nombreux mystères dont la création est largement pourvue (pour la joie de la découverte et des applications).
Outre les bombes de Hiroshima et de Nagasaki et outre les accidents de Tchernobyl et de Fukushima, nous sommes aujourd'hui parvenus au bénéfice d'applications beaucoup plus personnelles (si on peut dire). avec l'informatique, Internet, les portables, les mobiles.
En rien de temps, ces applications technologiques se sont multipliées, se multiplient, se mettent à jour et deviennent obsolètes. C'est une course en avant, un sprint - pour ne pas être largué - et un marathon qui nous accroche jusqu'à une sweet mais puissante addiction (ce qui s'appelle manipulation, oppression, obsession ou possession quand on voit cette réalité dans sa dimension spirituelle.
Si on reprend la phraséologie ancienne, ce qu'on appelle désormais addiction (aux produitstechnologiques de dernières générations et bien d'autres choses) c'est une aliénation.
Parce qu'on a basculé de la satisfaction prioritaire des besoins réels, à la fabrication de faux besoins.
Ainsi a émergé en quelques décennies une explosion de techniques et technologies, dûe à l'appât de gains matériels, économiques, financiers et à une satisfaction de désirs, d'envies suscités (en jouant sur la vieille perversion qu'est la convoitise).
Cette explosion de biens accessibles au plus grand nombre - même les pauvres, les SDF et autres émigrés sans papiers ont un mobile, voire avec internet) est en train de travailler à changer l'être humain en le déterminant au plan de l'espèce*.
Et qui dit déterminisme d'espèce, ne dit pas progrès, évolution positive, émancipatrice, mais régression à... l'animal - voire pire dans la mesure où les déterminismes inculqués ne sont pas compatibles avec les lois de nature (physiques, morales, psychiques, spirituelles).
C'est ce que produit tout système de gouvernement directement totalitaire, mais aussi une organisation plus subtile, mieux élaborée, qui accepte toutes les opinions et cultures seulement pour mieux les fondre dans une pensée unique qui les chapeaute.
De la sorte la science s'est adroitement substituée à la force brute, physique, armée, pour mettre en place un système impérialiste comme Satan et les démons cherchent sans cesse depuis la nuit des hommes à établir sur le genre humain.
On se comprend bien ! Ce n'est pas la science en tant qu'approche du réel qui est un problème, une mauvaise voie; c'est le fait que les humains que nous sommes, ceux qui utilisent les acquis de la science gagnés sur l'ignorance ou l'erreur, qui soit la pervertissent par une interprétation subjective (comme avec l'évolutionnisme), soit en tirent des applications malignes du fait notamment de l'appât de gains possibles, de peurs ou d'orgueil, et encore de soif de pouvoir.
Dire comme Rousseau que l'homme est bon mais c'est la société qui le corrompt, c'est du même ordre que dire que les scientifiques sont bons mais c'est la science qui les pervertit. Il est bien évident que, malgré le succès qu'on accorde encore à Rousseau ou à certaines marques de produits technologiques, c'est bien le contraire qui est vrai. C'est bien l'être humain individuellement, en soi, qui est corrompu en son être intérieur profond (qu'on peut appeler l'âme ou le coeur), habité et mu par une force problématique que la Bible nomme "le loi du péché et de la mort" (de la mort en ce qu'elle est l'aboutissement de cet égocentrisme dégénéré qu'est le péché.
De cela nous n'avons pas même à conclure qu'on doit être amélioré (individuellement), mais plutôt réformé (re-formé), transformer, régénéré.
Pour être clair, il n'est pas question que nous devenions meilleurs comme une chenille serait une meilleure créature en se faisant pousser des ailes, mais ce que la Bible annonce et propose c'est que la chenille que nous sommes s'efface en reconnaissant ses misérables limites, pour que Dieu la transforme en un papillon tout autre. C'est bien toujours la même créature, mais tout en étant devenu bien autre chose... Ce qui est appelé la rédemption.
CONSEIL SCIENTIFIQUE !?
On peut observer le phénomène qu'on va appeler scientiste*** plutôt que scientifique, émergé suite à l'apparition du dernier coronavirus, où tout à coup un "Conseil scientifique" décide de ce qu'est le bien (faire) et le mal (faire) alors qu'il est évident qu'il n'a même pas les données nécessaires qui lui permettraient d'analyser avec objectivement la situation, en vue de proposer effectivement des réponses pertinentes où l'individu est largement pris en compte.
Dès lors sous couvert scientifique et à partir de ce bien précieux qu'est la santé, voilà que des normes apparaissent, qui n'ont pas forcément la vérité pour fondement.
C'est d'autant plus vrai qu'on sait depuis maintenant bientôt un siècle qu'il n'y a aucune science exacte... et dès lors sans doute pas davantage, voire bien moins, d'applications justes.****
C'est pourquoi cette pandémie n'a pas pu être prévue, d'où les manques, la panique, les communiqués et les démentis, les tâtonnements et certainement plus d'une affirmation qui donne l'impression qu'on sait, alors qu'on ne sait pas.
LE BIEN CHANGÉ EN MAL
La voie scientifique est un bien pour tous. Mais elle ne sera jamais suffisante en elle-même. Il faut y adjoindre une autre rationalité pour un maximum de justesse, notamment morale... et certainement économique comme c'est le cas aujourd'hui.
C'est une autre loi-cadre qui se vérifie) de l'organisation humaine terrestre, que tout bien mis en œuvre sans Celui qui sait tout (parce qu'il est hors système, et notamment hors du temps) est voué à mal tourner ! C'est un principe universelle irrépressible - sauf par Dieu lui-même et par une foi intègre.
Ainsi la rationalité scientifique technique, d'ordre informatique et médicale, est et devient la rationalité de la domination même. Elle se déploie comme un moyen coercitif de la société aliénée... qu'elle enfonce encore au lieu de la faire triompher. Pourquoi ?
Entre autre parce qu'elle n'a pour connaissance et frontière du bien et du mal que les vues humaines limitées, changeantes, partielles et souvent partiales de ceux qui l'apportent.
Et d'autant plus l'individu se soumet à ce conseil supérieur, d'autant moins va-t-il chercher la solution propre qui lui convient, s'il accepte qu'une norme universelle prend le pas sur les parts subjectives des uns et des autres.
Et à ce pas, bien qu'en habits et activités civils, on est tous conduits à marcher au pas comme des militaires que nous ne sommes pas.
________________
* Il y a déjà 6 ans, j'ai été étonné de rencontrer une jeune femme dans une case sans électricité, perdue au bout de dizaines de km de chemins de terre, en plein bush d'Afrique du sud, un mobile à la main.
*** Ce qui est digne d'être appelé scientifique s'appuie sur des savoirs acquis et avérés. Par scientisme je parle d'extrapolations, d'hypothèses hasardeuses qu'on tire pour les besoins d'une cause, de certaines vérités scientifiques établies mais dont on s'éloigne en disant ce qui ne se sait pas, en donnant comme un savoir véritable ce qui n'en est pas.
Si faire des hypothèses, avancer des modélisations inédites est une bonne chose de manière théorique, dès lors qu'elles sont proposées pour être soumises à étude et validation (ou invalidation). Mais user de cette méthode pour apporter des réponses justes nécessaires à un moment donné où on ne les possède pas, c'est jouer aux apprentis-sorciers, c'est prendre la place de Dieu - qui seule sait tout et possède toutes les réponses à tous les problèmes. C'est non seulement risquer de se tromper, mais c'est en tromper d'autres, et c'est risquer d'être abaisser de manière significative (selon que celui qui s'élève sera abaissé)...
**** Pour rappel ici, on a de la part de Heisenberg la mise à jour du principe d'incertitude ou indétermination, par Gödel deux théorèmes qui disent la loi d'incomplétude, et par Ed. Lorenz le principe d'imprévisibilité ou théorie du chaos (illustrée par "l'effet papillon"... dont le trouble créé par le covid-19 est une expression réelle totale).
Ainsi la science s'avère déjà et toujours plus un dieu dangereux, qui, au lieu d'aider l'humain en nous, d'élargir nos espaces de bien-être et libertés intérieurs et relationnels, nous enserre dans des normes - des dogmes - qu'elle (se) donne - que les êtres humains forment - dont le but n'est pas le bien commun, mais le contrôle de tous, on l'a maintenant plus que jamais bien compris.
C'est qu'on ne peut pas ériger en dieu surnos existences n'importe quoi et n'importe qui, là où il n'y a que le seul vrai Dieu qui puisse être notre allié et notre souverain bien.
Alors que faire ?
LE SALUT, LE SECOURS EST INDIVIDUEL
A chacun de chercher, parmi les chemins supra-matérialistes, religions de traditions ou spiritualités adaptées à notre époque, Le chemin le meilleur, celui qui pas seulement pose des règles, des commandements et des interdits, mais qui porte avec lui, en lui, la force de faire échapper des chaos (KO) qui sont là et qui viennent, celui, celle qui sentira le vrai danger (multiforme) présent et voudra ne pas se laisser enfermer dans ses filets... en voyant honnêtement en son propre cœur des mouvements certains du mal semblables à ceux qui sévissent alentour chez d'autres et dans les systèmes.
"Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ?"
Si vous en êtes là, lisez ici > la réponse qui ne change pas.
Accès ici > à un guide de prière pour commencer à matérialiser une vraie approche de Dieu (venue ou retour).
Soyez béni-e et sauvé-e.
Published by Claude Thé, humanité et spiritualité
-
dans
société
loisirs et culture
religion et spiritualité
Actualité
Comprendre ce que nous vivons
Science et foi
commenter cet article …
commenter cet article …