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4 avril 2019 4 04 /04 /avril /2019 09:04

On apprend que les GAFA vont investir le champ des possibles dans le domaine des jeux vidéo. Un domaine qui rapporte des milliards d'euros ou de dollars à la pelle !

Le jeu et les jeux, c'est bien.
Dans la mesure où on ne joue pas avec n'importe quoi, et dans la mesure où le repos et la détente, le loisir donc, accompagne heureusement, sans les remplacer, les temps nécessaires de travail et de sommeil.

DE LA LIBERTÉ À L'ESCLAVAGE
Sinon ce n'est plus ni du ludique ni du loisir, mais de l'obsession, jusqu'à l'addiction.
En termes plus clairs, c'est entrer dans une dépendance au point où des esprits maléfiques - comme les démons qui paraissent dans certains jeux* - peuvent venir sur les joueurs pour les "compulser", les presser à jouer et à jouer encore, jusqu'à possiblement prendre autorité sur toute la volonté de la personne.
C'est ce qu'on appelle la possession. C'est progressivement et par palier un glissement dramatique qui va d'un désir à une envie, de la convoitise à une action qui y répond, et encore d'une tentation (maléfique) à l'obsession, l'oppression, la compulsion et au pire la possession et/ou le suicide ou tout autre acte destructeur.

Le caractère démoniaque d'une intrusion dans nos existences se reconnaît encore en ce que les hiérarchies et priorités dans l'ordre ordinaire des choses sont bousculées et les relations avec l'entourage deviennent de plus en plus conflictuelles.

MESSAGES SUBLIMINAUX ET HYPNOSE
Pour revenir plus directement a ce qui vient d'être annoncé à la télévision (peut-être sur la 1), on a encore pu entendre que, glissés dans le déroulement des actions de jeux, il pourra y avoir des flashs très brefs de publicité.
Si brefs que ça n'arrêtera pas le jeu ! Ce qui s'appelle en langage décodé des messages subliminaux. Rien de mieux pour atteindre l'âme (le fond profond de notre personnalité) sans même que les yeux (ou les oreilles quand ce sont des messages introduits dans des chansons) ne le perçoivent. Ainsi la conscience est court-circuitée, le message est passé et va produire inéluctablement un effet: nous faire acheter tel ou tel produit ou service. Ce qu'on fera sans avoir la moindre idée de pourquoi on achète.

C'est le même procédé que ce qui se passe sous hypnose.
J'ai assisté un jour à une séance où un médium (pas particulièrement connu et puissant) a endormi (hypnotisé) une femme, puis lui a dit que lorsqu'elle sera réveillée, elle aille chercher pour lui une bière dans le frigo.
Une fois réveillée, sans dire un mot, elle est partie et revenue avec une bière qu'elle a offerte au médium !

Un homme (une femme ou un enfant) averti en vaut deux ! Et "Faute de connaissance, mon peuple dépérit" dit Dieu par le prophète Osée.

¤

Le temps est une force ; amie ou ennemie.

Si le temps est une force, il n'est pas juste de considérer l'univers comme étant fait et seulement dépendant de "4 forces fondamentales et interactions élémentaires"** responsables de tous les phénomènes physiques observés dans l'Univers !

Les richesses, compris le temps et de belles pensées, sont un bien.
Mais elles peuvent aussi être un réel embarras.

Un embarras embarrasse notre liberté.
Mais il peut en même temps être une lumière qui nous alerte. Et cette interpellation, si on y est sensible, va pouvoir nous aider à nous débarrasser d'encombrants, de nature psychique ou spirituelle.

Ce qui confirme le constat de George-Bernard Shaw:
"Il y a deux tragédies dans ce monde: avoir et ne pas avoir, être riche et ne pas être riche".

Si les riches et les pauvres le savaient, ils se rencontreraient bien mieux.
Mais pour cela, il faut le vrai Dieu** au milieu. Donc dans les cœurs... pas l'argent ou l'attrait du pouvoir.

La convoitise est donc toujours un vilain défaut.
Sauf si on l'observe réagissant en nous en tant que tel, et si on sait comment se défaire de nos travers et autres mauvais penchants. (ce blog apporte à ce sujet l'essentiel des solutions).

Et la pollution est à découvrir premièrement dans notre propre intérieur.
Dans nos pensées injustes, dans nos paroles mal à propos ou franchement toxiques, dans ces réactions spontanées qui ne sont pas ou ne restent pas sous notre contrôle.

C'est ce qui nous échappe qui doit (aussi) nous interpeler.
Quand on dit ou fait quelque chose qui est "plus fort que nous" ! Qui le fait, si ce n'est pas nous ?

La connaissance de l'univers, a dit Socrate, commence par la connaissance de soi.
Et en même temps, le monde qui nous entoure peut contribuer à mieux se connaître soi-même. C'est donc comme les deux pédales d'un vélo.

Et comme on a été créé avec deux jambes et deux bras, on a été créé avec une âme et un esprit.
Mais qui nous l'apprend ?
Certainement pas ceux qui profitent de nos ignorance.

Mais le Dieu qui nous a créés - et nous aime*** - veut que nous sachions.
Comment il nous a faits ; Pourquoi on marche mal, comme des unijambistes ou des hémiplégiques ; Pourquoi on est manchot d'un bras, étant privé de son bon et saint Esprit ;
Pourquoi on ne sait pas aimer, et se laisser aimer !?...

Cherchons et nous trouverons

______________________
* Si des êtres (souvent affreux ou malignement séducteurs) d'une autre nature que nous et d'autres mondes ont pu être inventés, c'est parce qu'effectivement des êtres surnaturels démoniaques existent et peuvent interférer dans nos existences, selon la place qu'on leur donne par nos comportements. (Ce sont des anges déchus, sortis de leur rang, dont Satan est le chef).

** Les 4 forces admises sont la force d'interaction nucléaire forte, la force d'interaction électromagnétique, la force d'interaction nucléaire faible et la force d’interaction gravitationnelle.

*** Le vrai Dieu est Amour et Justice.
Mais Justice avant de pouvoir libérer son Amour...

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14 octobre 2018 7 14 /10 /octobre /2018 15:43

suite de l'article commencé ici

LA FORCE DES SYMBOLES (COMME DES PARABOLES ET AUTRES MÉTAPHORES)
Comme il y a le monde des idées, avec des concepts qui sont des abstractions avant d'être changés en des réalités sensibles, il y a 6 autres modes/univers/branches que figure depuis l'antiquité le chandelier à 7 branches dont Moïse reçut le modèle sur le Mont-Sinaï... On peut aussi parler de faces de Dieu, qui sont chacune un esprit de dimension divine, les 7 formant ce qu'on appelle le Saint-Esprit (Apocalypse ch. 5).

Par exemple la face avec son domaine spécifique de l'Esthétique, de tout ce qui est artistique, beautés, proportions, couleurs, formes, car Dieu-l'Esprit est en cette part entière de lui-même un artiste, L'artiste !

Autre est le champ des émotions, de l'affect, avec l'enthousiasme divin, notamment la joie de l’Éternel qui peut devenir notre force car Dieu veut la partager - il veut tout partager ! - avec nous... C'est pourquoi l'apôtre Paul invite les croyants à se réjouir de cette joie, pour dominer tout ce qui vient assombrir nos jours...

Mais je ne vais pas là entrer dans un développement complet des faces divines - connaissance dont notre ego pourrait se repaître et/ou se glorifier lui-même au lieu de laisser la place à l'Esprit et de donner à Dieu la gloire quant à ces réalités.
On vient maintenant à ce nec plus essentiel, que notre cœur désire, cherche comme le nourrisson cherche le sein où s'alimenter dans la délectation : l'amour.
Recherche souvent bien maladroite et sans intelligence affective - qui est une intelligence embarquée (donc instinctivement) opérationnelle chez les mammifères en général, mais à former chez nous (ce qui est un privilège et une responsabilité...).
Ce qui fait tant de souffrances, si mal à notre être intérieur quand il (l'amour) est trahi ou cesse d'être partagé.

Sans tomber dans les perversions, tentations et bassesses qui sont que trop possibles, Jésus a dévoilé l'amour (filéo au plan psychique et agâpé au plan spirituel) comme les transcendances de l'être et des existences pourvues de liberté.
Amour filial, fraternel, familial, amitié) et amour plus fort encore (de Dieu, ou qui est Dieu - sa face maitresse avec la justesse et la justice - dont l'autre nom générique et possiblement plus significatif est la bonté ! Car Dieu est bon et sa bonté dure à toujours.

PAS D'AMOUR (DURABLE) SANS BONTÉ
Quand Jésus parle de l'amour comme point vernal de nos relations (en nous-même compris), il fait référence à la bonté plus qu'au sentiment amoureux. Sachant que le sentiment ne peut être permanent chez nous. Selon qu'il se trouve ici-bas souvent éprouvé, contrecarré, soumis à des épreuves qui peuvent être autant de seaux d'eau sur un feu (seul le feu de l'amour de Dieu peut transformer l'eau pour en faire oxygène et hydrogène séparés, un comburant et un combustible qui s'associent pour ajouter à la combustion et non plus l'éteindre).

La bonté véritable possède une force volontaire que n'a pas forcément l'amour sentimental. En cela, l'amour-bonté et les sentiments (dont amoureux) sont deux branches distinctes du chandelier, deux faces de Dieu. Et là encore on peut redire avec le prophète cette parole de Dieu : "Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance."
C'est qu'en rejetant Dieu on s'est aussi privés de connaissances  de base, fondamentales - qu'on croyait seulement religieuses -, dont le retrait et l'ignorance produisent l'effondrement des équilibres.

Car si notre centre psychique peut trouver sa tasse de thé ou son café noir, son tiramisu... dans le savoir et quelques concepts ou réflexions même ésotériques, métaphysiques, autant que relatives à son univers matériel terrestre, il ne doit pas nous faire oublier l'amour, si ce n'est le sentiment la bonté... et le manque flagrant qu'on en a !
Car notre capacité intellectuelle est du même ordre que l'argent, le pouvoir ou la sexualité : un bien, des biens, mais qui nous gèrent plus que nous ne sommes capables de les gérer. Et dans tous les cas, sans Dieu compris dans une alliance scellée, on n'arrive à rien de durablement bon.
"... car la loi (la religion en tant que système de médiation) n'a rien amené à la perfection, mais Jésus a introduit une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu....
Jésus est devenu sacrificateur (intermédiaire entre Dieu et les hommes pécheurs) avec serment ,par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek. -
22 Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente....
C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.26 Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux,27 qui n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs (des religions), d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, -car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même....
...Maintenant il a obtenu un ministère d'autant supérieur qu'il est le médiateur d'une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses."

Jésus a pu dire comme personne "Aimez-vous les uns les autres" ; "Aimez Dieu et votre prochain comme vous-même" ; et encore "Aimez vos ennemis"... parce qu'il l'a d'abord vécu lui-même dans son environnement le plus immédiat - c'est toujours là qu'on doit fleurir, sans courir le monde pour y sembler plus beau/belle, à chercher des challenges excitants mais factices le plus souvent, des accréditations de personnalités, une reconnaissance (nationale ou internationale)...

Pour fleurir en Israël, Jésus a du accepter de se voir comme (en tant que) une créature et non comme Dieu, et de dépasser de cette créature, fut-elle la plus élaborée et bien élevée, le mur du son de la force centripète de soi - du moi-je dans l'âme que pose naturellement le fait d'être une personne en soi consciente d'être soi (par distinction et opposition à tout ce qui n'est pas moi-je).

Et cet amour - qui n'est pas l’éros dans lequel on pense en premier le trouver... jusqu'à la nausée et/ou diverses formes de prostitution - n'est pas non plus seulement l'amour filéo, la belle amitié, si rare, dont quelque trahison peut vite obstruer l'accès.

C'est surtout l'amour à sa source, d'avant le big-bang primitif et tous les autres, d'avant la conception même. C'est l'amour face aimante de Dieu cause de nos créations, parce que l'amour n'a de sens que partager, qu'ayant des réalités à aimer, et si possible pouvant être aimé en retour.
Et c'est l'amour/bonté qui sait que ça ne va pas être facile avec le genre humain, comme ça s'est mis à ne pas devenir facile avec un tiers des anges parti à l'ennemi.
Aimer ce qui n'est pas aimable n'est jamais facile, voire c'est hors de notre portée. Et aimer Dieu qu'on ne voit pas, de la part de ses créatures marquées et pas mal soumises aux esprits angéliques rebelles, est un de ces challenges de la foi qu'il dut poser pour notre rachat/retour ou venue à lui, sans pouvoir savoir réellement combien répondrait à l'appel (car il ne veut pas user tout le temps de sa capacité à tout savoir d'avance).
"9 Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier.20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur..."

"...Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né d'entre les morts et le chef des rois de la terre ! A lui (et au Saint-Esprit) qui nous aime, qui nous a lavés de nos péchés par son sang6 et qui a fait de nous un royaume, des intercesseurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la domination aux siècles des siècles ! Amen !"

SACHANT, ÉVADEZ-VOUS ! POUR TOUCHER AU BUT...
Mieux même, pour entrée dans le but, ou dans l'en-but comme au foot ou au rugby.
De la pensée qui ne tient pas en place mais qui sera toujours coincée dans un domaine spécifique ; de l'entêtement ou orgueil qui préfère la résilience à la capitulation sans condition devant un Dieu vivant qui est justice et amour ; de la peur et de l'incrédulité qui pourtant peuvent se dépasser, Évadez-vous !
Des biens matériels surabondants qui vous essoufflent et étouffent ; des honneurs, de l'apparence, de l'orgueil ; de vos fautes qui pèsent ; de votre insignifiance à vos propres yeux ou aux yeux des autres... tant de choses pouvant nous tenir dans une captivité et/ou une culpabilité.

La connaissance comme toute cette existence n'a qu'un but final (finalité du côté divin) : Faire quelques pas de foi dans l'inconnu qui semble un vide (le vide est en nous, pas en Dieu !), pour être introduit en Dieu. Par une expérience ou une autre de sa personne, ou avec une parole ou une autre qui sort de sa bouche, un songe, etc., afin de parvenir à notre éternisation en Christ.
"L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu."
"Le ciel et la terre disparaîtront, mais mes paroles ne disparaîtront pas." (Ce qui se vérifie : la Bible est depuis longtemps le livre le plus traduit, le plus imprimé et le plus lu au monde).

Ainsi l'essentiel pour chacun parmi nous, est de rejoindre la finalité conçue et à établir de toute l'existence temporaire ici-bas : être refait par Dieu créature nouvelle et éternelle :
"La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ."

"(Il fallait) que le Fils de l'homme (Jésus) soit élevé15 afin que quiconque croit en lui [ne périsse pas mais qu'il] ait la vie éternelle.16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.18 Celui qui croit en lui n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.19 Et voici quel est ce jugement : la lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leur manière d’agir était mauvaise.20 En effet, toute personne qui fait le mal déteste la lumière, et elle ne vient pas à la lumière pour éviter que ses actes soient dévoilés.21 Mais celui qui agit conformément à la vérité vient à la lumière afin qu'il soit évident que ce qu’il a fait, il l’a fait en Dieu. »"

Et donc, l'avez-vous compris, il ne s'agit pas d'une capitulation de nos capacités intellectuelles qui nous laisse végétal ou animal plus que roseau pensant !
Il s'agit de rallier en connaissance et conscience une plate-forme de la connaissance - dont la Bible et l'Esprit-Saint attestent qu'elle est venue de Dieu -, qui aborde toutes les parts de notre réalité, du matériel au spirituel ; qui dit le bien et indique le mal : qui conduit dans la liberté d'un déploiement personnel.
Dès lors il devient pertinent, performant, si on le travaille en joignant à la force divine notre volonté et désir de donner gloire à Dieu... plutôt qu'à nous.

Bien cordialement, soyez béni-e.

Annexe : guide de prière si vous désirez là remettre votre existence entre les mains de Dieu le Père et de Jésus pour qu'il pardonne vos fautes et vous accorde sa vie éternelle.

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28 août 2018 2 28 /08 /août /2018 06:07

suite de l'article commencé ici ou suite de la section précédente

Vous avez pu voir jusque là que je fonde mes affirmations sur les dires bibliques - qui englobent les paroles de Jésus. Ni donc sur une vue personnelle imaginée du Réel, ni sur des écrits (innombrables) qui ne concordent pas suffisant avec le message christique (évangélique) telle que toute la Bible nous le met à disposition.
En science des hommes cherchent une modélisation (représentation, explication, schéma) du réel mesurable. Elle vise à en inclut toutes les lois et mouvements (en laissant le moins possible d'"anomalies" qui ne collent pas avec ses propositions, car ce sont elles qui démontrent l'insuffisance de notre compréhension et modèle imaginé).
De la même manière, il y a, concernant nos dimensions psychique et spirituelle (ce qui touche à ce qu'il y a de plus essentiel de nous-même), des hommes qui ont été au service du Créateur pour recevoir les bases de la compréhension de la vie et de nos existences, ce qui a donné la Bible.
C'est cette somme de données que je prends pour argent comptant, pour valeur sûre, pour transmission sécurisée, pour parole vivifiante, car elle répond mieux que tout autres, avec l'Esprit Divin qui en est l'inspirateur et le révélateur, à mes besoins immédiats de connaissances (essentielles et existentielles), de sens, de paix, de bienveillance, de biens divers, et encore à mes attentes et/ou espérance les plus profondes (pour le présent monde et pour notre devenir sans fin)... sans laisser d'"anomalies" hors de ses lignes directrices.
Si vous préférez un autre ouvrage, une autre idéologie ou trame religieuse, il y a du choix. Mais ne nous contentons pas d'adhérer innocemment à une vue des choses parce que c'est une tradition dont on a héritée ; ou parce que nos parents ou d'autres avant vous ou à côté de vous ont cru ou croient comme ça. Voyez de manière responsable en quoi vous croyez dans ce qui est le plus juste selon ce qui est, et le plus éclairant selon ce qui se déroule jour après jour en nous et alentour, et jusqu'en éternité...

Et voilà qu'ici on est arrivés au point où Jésus vint révéler que nous devons naître de Dieu si nous voulons être de son Royaume et de son éternité...

5 – LA RÉSURRECTION SPIRITUELLE INTÉRIEURE OU "NOUVELLE NAISSANCE"

On parle de nouvelle naissance par rapport à notre naissance initiale, physique, qui s'est opérée par la sortie des eaux d'un utérus.
On parle de la même chose par le mot résurrection qu'on utilise par rapport à une condition de mort spirituelle qui nous caractérise tant qu'on ne connaît pas (encore) Dieu en esprit et en vérité.
"Car l'amour de Dieu consiste a garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,4 parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi."

Lorsqu'on vient à Christ comme au Sauveur, on réalise qu’on a besoin de lui
- pour que nos péchés soient pardonnés,
- pour que notre âme soit délivrée de diverses contraintes (physiques à démoniaques) et
- sauvée au delà de la mort corporelle, en ne vivant pas celle-ci comme un drame mais comme un passage et accès à Dieu.
C'est dans cette foi qu'on échappe aussi à la seconde mort dont on a traitée précédemment.

Quand cette démarche est sincère, authentiquement humble (voire se passe dans l’humiliation), on reçoit de Dieu sa vie, c’est-à-dire le don de son Esprit (dans un premier temps sous forme d’arrhes).
Cela s’appelle nouvelle naissance ou naître de nouveau.

Ce qui fait de nous non seulement un croyant, mais en réalité une nouvelle créature – de la même manière qu'un papillon préexistant mais non automatiquement advenu se forme dans une chrysalide à partir d'une chenille. (La chrysalide figure alors le temps qui nous reste à vivre sur terre après notre résurrection intérieure)… Selon cette image on peut dire que tous les êtres naissant comme des chenilles, ne parviendront pas fatalement au stade de papillon...

Dieu surajoute ainsi à la vie de notre âme une vie différente qui est la sienne, une portion de son Esprit qui est :
- d'une part vie éternelle en soi, avec lequel on fait alliance pour que notre âme mortelle s'attachant à l'Esprit de Dieu, nous soyons sauvés de la perdition qui suit la mort physique et la seconde résurrection ;
- et d'autre part vue étendue du Réel et compréhension de son sens. Avec ses vérités fondamentales vivifiantes, rassurantes, réjouissantes ; avec la lumière sur le bien et le mal ; avec la force pour saisir les pensées de Dieu, discerner sa volonté, ce qu’il fait, etc, etc...
"La lumière véritable est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue.12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue (sous la forme de vérités écrites et  de l'Esprit de Dieu), à ceux qui croient en son nom (Jésus-Christ), elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés,13 non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu."

La nouvelle naissance est une résurrection en ce sens que spirituellement on était mort, et par la foi on reçoit à nouveau de Dieu (de) son Esprit qui est vie éternelle. Par cette alliance, nous devenons enfant de Dieu, pour partager ses biens - dont l'amour permanent (qu'il est et communique) - et son éternité.

Cela n'a rien à voir avec des pratiques religieuses sur lesquelles on s'appuie dans l'espoir d'être méritant pour pouvoir être sauvé, où c'est par notre âme et non par l'Esprit issu de Dieu qu'on s'évertue et qu'on espère - avec plein de fautes, d'injustices, d'insuffisances et/ou de de faussetés - plaire à Dieu. Lire éventuellement EsaÎe 64.6.

Ce qu'en dit l'apôtre Paul à ceux qui sont entrés dans cette vie nouvelle : "Vous étiez morts (spirituellement) par vos offenses et par vos péchés,2 dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres...4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés,5 nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés) ;6 il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ,7 afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus Christ.8 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.9 Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions.

Ainsi, aussi simplement que le disait Tertullien au IIe siècle : "On ne naît pas chrétien, on le devient." Et un chrétien n'est pas quelqu'un qui devient religieux pour suivre une règle religieuse ou une autre qui va le sauver à cause de ses forces mises au service de sa nouvelle foi. Mais quelqu'un qui, à partir des écritures bibliques (et ce qui s'accorde avec elles), va suivre Christ en "nouveauté de vie"...

Lecture édifiante conseillée : Évangile selon Jean, chap. 3, versets 1 à 21.

Que le Dieu trois fois saint vous/nous vienne (encore) en aide dans la suite de ce cheminement terrestre... et éternel... afin que les versets suivants puissent correspondre à votre propre réalité : "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ! Conformément à sa grande bonté, il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante,4 pour un héritage qui ne peut ni se détruire, ni se souiller, ni perdre son éclat. Il vous est réservé dans le ciel, à vous5 qui êtes gardés par la puissance de Dieu, au moyen de la foi, pour le salut prêt à être révélé (par la 1ère résurrection et l’enlèvement) dans les derniers temps."

Guide pour une prière de naissance spirituelle avec Dieu.

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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 09:46
 

suite de ici

Que de paroles, d'injustices (dont l'infidélité, les mensonges), de comportements qui sabordent un couple pourtant initialement uni, parfois avec des enfants, et tout qui peut s'enchaîner : perte d'emploi ou faillite d'une entreprise (démotivation, déprime), plus de logement... !
Drame avec quelqu'un qu'on voudrait aimer, mais qui le rend impossible par ce qu'il ou elle est, ou parce que faisant sans cesse ce qui est trop injuste. Ou encore à l'inverse, quelqu'un qui a voulu nous aimer mais a dû abandonner à cause de notre fichu caractère ou de telle lubie dont on ne veut ou peut se départir !...

Alors, est-ce qu'on va continuer encore et encore, sans intelligence, sans vraie réflexion, sans chercher la bonne solution... ou en la refusant encore si on en a déjà entendu parler ?

Il s'agit que nous devenions des êtres libres ! Pas comme les idoles construites pour nous faire rêver de travers et tomber comme elles tombent ! Elles ne sont pas libres, mais plutôt forçats oui (d'emploi du temps, trop vide ou trop bien rempli, qu'ils ne maîtrisent pas, de la facilité d'accès aux sexes, et à l'alcool ou à la drogue, de médicaments...).
Mais voilà ! Pour devenir libre et apaisé le mieux possible, sont nécessaires une connaissance minimale de Dieu, de ses pouvoirs et des rapports mutuels qui peuvent s'établir entre lui et nous. Il faut savoir en quoi Jésus s'est fait, en pleine conscience, "forçat de l'amour" de Dieu !
En quoi il a choisi comme personne de "mourir d'amour enchaîné" !

JÉSUS, FORÇAT DE L'AMOUR, ESCLAVE DE LA JUSTICE.
Avez-vous déjà vu la vie et la mort de Jésus de cette manière-là ? Rien n'est plus juste, et rien n'est plus haut en matière d'amour et de don de soi.
Bien sûr qu'on ne parle pas là d'amour en tant que jouissance (physique ou même psychique) qu'on cherche à se donner, qu'on prend, voire qu'on vole, qu'on arrache, pour soi-même ! S'agissant de l'amour altruiste qui est le propre de la nature de Dieu, je parle là maintenant de l'amour manifesté par Dieu et par Jésus en notre faveur, à notre avantage.

Cela s'est passé quand l'humanité est parvenue à un stade de non-retour, il y a 2 000 ans. L'empire romain s'était alors déjà étendu au point où plus rien sur la terre ne pouvait et ne pourrait l'empêcher de devenir au fil du temps le premier gouvernement mondial !
Les israélites (juifs) en tant que peuple unique mis à part par Dieu pour contrer les puissances démoniaques et Satan, étaient tombés sous cette botte romaine à cause de leurs fautes non pardonnées (injustices, idolâtrie, désobéissances...).
Derrière cet empire et les césars qui vont se succéder, Satan et ses légions d'anges déchus. Leur finalité : parvenir à un contrôle sans fin (éternel si l'humanité se perpétue éternellement) de tout le genre humain. Souveraineté que Dieu devra leur consentir si effectivement un jour plus aucun humain ne se soucie plus du Dieu véritable et de ses paroles, directives, conseils...
On est là comme au temps de Noé, où l'humanité qui s'était corrompue avec les démons (appelés aussi fils de Dieu) est condamnée, qui ne sera sauvée que par le concours de Noé et sa famille, en tout huit personnes.

Il y a 2 000 ans donc, à l'exception d'une poignée de personnes sans force... que leur foi, tous se sont soumis à des faux-dieux - César s'est imposé comme Dieu sur terre -  ; à d'autres idoles de bois, de pierre ou de fer ; à des trafics où la valeur de l'argent l'emporte sur l'équité et le respect des personnes. Les responsables de la religion donnée aux israélites sur le mont Sinaï sont des orgueilleux et des fourbes privés de discernement spirituel, dont "le père est le diable", leur dira Jésus.

La Bible nous révèle qu'à cette heure, il y a par toute la terre, fidèles à Dieu, capables de l'entendre parler et d'obéir à sa voix, au moins quatre personnes ! Un vieil homme nommé Siméon, une très vieille veuve nommée Anne, une jeune fille nommée Marie, et son fiancé qui va suivre le mouvement : Joseph. Un mince cordon tressé de vies attachées par la foi à Dieu, dont il sait bien qu'il ne peut rien attendre de durable. Sauf, sauf à lui permettre de jouer une carte unique, son ultime carte, son va-tout, qui consiste à s'incarner lui-même dans un corps pleinement humain !


Ainsi paraît Jésus, qui grandit jusqu'à pouvoir affronter dans un désert, et ne pas succomber à Satan, le diable en personne, alors qu'il a 30 ans.
A partir de là, il peut déployer sa force divine auprès de ses désormais semblables qu'il trouve en piteux état sous la puissance de maux divers. Dans son amour pour le genre humain qu'il vient défendre, il touche des lépreux pour les purifier, il rappelle des morts à cette vie.
Et puis, dans la force et volonté de cet amour, il va jusqu'à donner sa vie pour le sauvetage du genre humain... sans que personne ne s'en doute. Sans ce sacrifice, tous les vivants seraient et resteraient aujourd'hui encore esclaves absolus de la puissance angélique dévoyée... si encore l'humanité n'avait pas déjà été anéantie.

JÉSUS MEURT D'AMOUR ENCHAINÉ
Jésus a donc choisi et décidé de se laisser faire prisonnier de l'amour et de la justice de Dieu, celle-ci réclamant la vie d'un juste pour payer à la place de tous les coupables qui n'ont pas les moyens pour se sauver eux-mêmes. C'est toute la terrible et Bonne Nouvelle qu'est l’Évangile ou venue et œuvre rédemptrices opérées par Jésus, devenu ainsi Seigneur sans égal. Lisons dans la Bible :

Où Jésus annonce ce qu'il est et qu'il va mourir : "Jésus dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point écoutés.9 Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance.11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.12 Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse.13 Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger.14 Je connais mes brebis, et elles me connaissent,15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis...
Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.18 Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père."

Où Pierre redit pourquoi Jésus a été mis à mort et la suite : "Christ a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit,"

Effet 1 de la manière dont Jésus s'est fait forçat de l'amour, esclave de la justice divine : "Celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous.10 Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut...
14
Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est à dire le diable,15 et qu'il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude.16 Car assurément ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide, mais c'est à la postérité d'Abraham (tous ceux qui marchent par la même foi qu'Abraham).17 En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple ;18 car, ayant été tenté lui-même dans ce qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés."

Effet 2 : " - Que faut-il que je fasse pour être sauvé
- Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille."
"Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croiten lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.18 Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu."

Sachant, à vous de jouer votre vie, de la meilleure façon possible. Soyez béni-e.

Guide pour commencer à prier Dieu...

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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 09:41

A que voilà des paroles d'une force incroyable !
Mais que signifient-elles !?

En français, il y a plusieurs mots qui permettent de parler d'amour : l'amour-éros ou sexuel ; mais aussi l'amour-compassion (qui parle de souffrir avec...) ; l'amour miséricorde (une corde - de Dieu, affective - lancée à la misère pour en secourir) ; l'amour-filéo (affection fraternelle, amitié par affinité) ; l'amour-agapé qui est l'amour de Dieu (l'amour qu'il est en lui-même de la même manière qu'est la lumière blanche, en laquelle se trouvent toutes les couleurs). Et il y a encore des séductions qui ne sont pas de l'amour mais y ressemblent, des imitations comme Satan et certains de ses démons savent les produire...

ET quand Johnny devient "forçat de l'amour", de quel amour s'agit-il ? Explicitement de l'amour physique, en vue du plaisir charnel qui peut en résulter, possiblement indépendant de l'amour qui est le véritable amour entre un homme et une femme (à la fois filéo et agapé), celui qui n'a même pas besoin de mettre les corps en mouvement ni pour être, ni pour brûler ni pour s'entretenir.*

C'est qu'il est des amours dont le feu est destructeur, de l'âme ou du corps indifféremment, et bien sûr de la spiritualité. Comme il en est qui sont semblables au feu qui brûlait devant Moïse dans un buisson sans le consumer.

Quand même le meilleur de l'amour se mêle de convoitise, d'envie charnelle qu'on ne maîtrise pas, de désirs impudiques, s'en est fait de l'amour ! Apparaît une emprise qui va croissant, d'autant on se soumet à des tentations, à toutes les occasions et séductions, jusqu'à nous posséder. On devient ainsi addict au sexe, comme à l'alcool, à la drogue, à l'argent ou à la nourriture...
C'est-à-dire que de certains comportements humains dont Dieu nous met en garde, on va tomber sous une double domination, d'une part de nous-même dont le corps après l'âme se dérègle (phénomène de somatisation) ; et d' autre part d'un démon (minimum) qui, nous voyant ainsi amorcé, peut entrer dans le jeu de nos ébats (comme de nos beuveries ou prises de stup', actes de cupidité ou boulimique...).

Il y a une frontière entre l'humain et le démoniaque, qui est "matérialisée" par notre conscience morale et des lois de société, par des préceptes d'une religion quand on en a une, aussi par des situations ou circonstances défavorables (qu'on doit apprendre à discerner comme étant significatives), et même des songes.
Frontière dont le passage un peu répété ouvre en nous la porte à une présence démoniaque, d'abord sous forme de convoitise excessive, pressante et exacerbée au point qu'on y pense sans pouvoir le contrôler, voire tout le temps. Oppression donc, compulsion et dépendance avec toutes les souffrances de l'obsession, du manque créé artificieusement, de la frustration..., jusqu'à une possible possession où l'on ne s'appartient plus. Quand on arrive à dire "C'est plus fort que moi ! C'a été plus fort que moi !". D'où des comportements que dominent la violence, l'insolence, des abus, l'irrespect le plus absolu, jusqu'au viol ou meurtre comme l'actualité nous donne parfois de voir.
...Ce qui peut également se produire dans le cadre du mariage, ce qui fait dire à la Bible cette exhortation interpellative : "Que le lit conjugal soit exempt de toutes souillures." Est-ce que Dieu est voyeur et despote jusqu'à ne pouvoir s'empêcher d'instruire de telles dispositions concernant nos intimités, ou parle-t-il ainsi pour notre bien ?... sachant mieux que nous que les anges déchus, démons séducteurs autant que méchants, plongent leur regard dans nos vies jusqu'à vouloir et pouvoir les posséder pour en jouir selon leurs lubies, leurs dérèglements, leurs perversités, leur rage et haine du bonheur du genre humain. 
Ainsi si Satan peut dénaturer l'amour et les beautés qui y sont liées, il réussit à nous asservir à ses propres vices, et donne au monde l'image de la bassesse humain qui cherche à nous faire conclure, à partir de là, qu'il ne peut y avoir un Dieu.

Ainsi dès lors qu'on suit de moins en moins le comportement individuel et/ou sociétal que la Bible présente comme le bien, ce qui est bon, on donne de plus en plus accès à des esprits méchants et trompeurs qui, de leur sphère céleste sombre coincé entre le ciel divin et notre ciel atmosphérique, peuvent descendre jusqu'à nous, parmi nous, et quand c'est possible jusqu'en nous (possession).
C'est seulement avec ce regard sur le Réel qu'on peut comprendre ce qui arrive de plus en plus parmi nous, qu'il s'agisse des drames terroristes, de l'amour de l'argent, des addictions à des produits ou d'abus sexuels.

Il est ainsi des libertés qu'on se donne dont l'issue n'est pas plus de libertés encore, mais un enfermement, un esclavage, - des conditions de forçat -, souvent accompagné de solitude qui grandit...
En ce sens, dans les libertés prises, le sexe tue l'amour véritable bien plus qu'il ne le sert. Le beau, précieux, fragile, exclusif et intime cadeau de Dieu perd de ses attraits (par impuissance, déception, frustration, asynchronicité, mépris, dégoût, nausée, haine...) quand il est foulé aux pieds, abordé dans la boue des péchés... Il n'est pas difficile dès lors de comprendre que l'amour véritable  n'a rien à voir avec ces mélanges et ce gâchis. Et là aussi on peut dire que "rien n'est pire que la corruption du meilleur."

Vouloir mourir d'amour enchaîné, est donc une folie, parmi d'autres auxquelles nous adhérons sans discernement, inconscient de ce qu'est la  vie réelle, ses forces les plus fortes, ses tenants et aboutissants... dont la souffrance, la maladie, les accidents et autres ruptures toujours douloureuses, la mort étant l'ultime.

¤ 

Ce qu'on ne nous apprend pas, c'est que l'amour, s'il est du domaine du sentiment, de l'affect, du cœur, est aussi une réalité qui se vit par la volonté... Le pasteur noir Martin Luther a écrit un livre qui s'appelle "La force d'aimer". Il sait de quoi il parlait ! Et on devrait savoir de quoi on parle, quand on parle d'amour, d'aimer. Pour le défendre comme il y a des plantes à protéger de prédateurs, ou encore pour l'entretenir et le soigner intérieurement comme avec les plantes prises par une maladie.

Que de paroles, d'injustices (dont l'infidélité, les mensonges), de comportements qui sabordent un couple pourtant uni, parfois avec des enfants ! Quelqu'un qu'on voudrait aimer, mais qui le rend impossible parce qu'il est ou fait ce qui est trop injuste. Quelqu'un qui a voulu nous aimer mais a dû abandonner à cause de notre fichu caractère ou de telle lubie !...

à suivre, demain...

____________________
* L'amour physique étant avec cet amour-là, dans un couple, cadeau particulier de Dieu. Mais cet amour n'est pas forcément celui dont parlait Platon (l'amour platonique), qui est plutôt l'amour filéo qui donne la véritable amitié, indépendamment du genre des personnes.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 09:25

L'Amour est une haute-montagne dans un lointain
Qui nous semble incertain.
Pourtant on l'aperçoit, on en goûte parfois
Le bonheur, la candeur, la loi
Qui fait taire les malheurs.

Ses sommets sont brillants et brûlants à nos cœurs
Mont-Blanc ou Everest, plus beau qu'un Kilimandjaro,
Avec des hauts-plateaux paisibles verdoyants
Et des eaux fraîches les parcourant,
Jaillissantes en torrent ou posées
En des lacs tendus noirs ou bleus
Reflétant leur écrin aux pics sans espoir.
Et je veux cet Amour !... Le gravir où c'est beau,
Me rouler dans ses vagues, ses ondes, ses cristaux…

Mais comment l'ordinaire que je suis
Le profane que je vis montera-t-il là-haut ?
Comme si un Pic du Midi et de nuit
Pouvait s'atteindre à la lueur d'une bougie,
A la force de mes pieds ou même
Avec un bâton religion qui ne sème
Que des ordres de marche, sans arche, sans nuée,
- Là où c'est l'intuition, le subtil, l'esprit vif,
L'Amour en sa passion qui seuls peuvent élever !
Et moi dans la vallée sombre et profonde,
Qui désire, souffre ou soupire parmi les ombres
Du Réel, sans zèle, faussement équipé
D'une laïcité qui tient du plomb dans l'aile,
De l'idée, pléthorique en envies, jouissive à l'envi,
Entropique à la fin, isolante - ni du froid ni du chaud -
Nous laissant seul-e, dénudé-e, sur un lit de rivière
Asséchée, sur un lit sans tain, défait, lit de rien.

L'Amour beau est trop haut, là où les êtres et les choses
Sont éternelles plus que les neiges, là où les grèves
Se désagrègent ou, balayées par la douceur
Eclosent de vie : l'amour est plein de vie !

Qui me fera monter, asseoir et contempler ?
L'abîme est trop immense, ce Dieu Amour
Que je veux, inaccessible, comme invincible,
Fermé, enclos, trop lisse, sans prise…
Je vois - mais est-ce un mirage, un faux espoir,
Réminiscence douteuse, encore simple ciboire ou enfin
Réponse clarifiante !? -, je vois du sang,
Du sang coulé, qui coule encore rouge vermeil,
Carmin, dissout la croûte, le Mal s'y engluant,
Avec aussi une eau, unique, lustrale, qui sort de ce roc élevé,
Forcé, percé, pillé mais pas abandonné
Qui donna, qui donne encore et donnera toujours,
Homme-roc dont les effets sur qui croit sont la paix
Et l'amour retenu en otage retrouvés.
Je regarde et je crois et voilà :
Aimé-e, croyant-e, je suis sauvé-e.

C.T. 12-12-16 ALGDDV

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21 décembre 2016 3 21 /12 /décembre /2016 13:39

On a déjà vu plusieurs raisons importantes dans cet article ici.

Une autre est liée au fait qu'au lieu d'aimer les personnes - ou une personne plus particulièrement - on aime l'image qu'elle(s) donne(nt). Et là quand au bout d'un moment apparaissent ensemble la réalité et l'image ça peut être un grand écart - qu'on ne sait pas faire -, un gouffre - dans lequel on s'abime -, et on va faire quoi ? Le plus souvent non pas assumer mais fuir, ou se dédoubler (jusqu'à diverses profondeurs de tromperies), voire cohabiter. Toutes choses qui ne sont plus l'amour - même s'il en reste un peu.

C'est que l'amour exige la vérité (comme écrit dans l'article précédent), aussi sous la forme de notre vulnérabilité. Quelqu'un a compris et écrit : "Sans la vulnérabilité, il n’y a pas d’amour vrai ! Parce que sinon, les gens ne t’aiment pas toi, ils aiment l’image que tu leur donnes de toi."       
Ce qui veut dire qu'on ne doit ni craindre de ne trouver personne qui nous aime, qui se maquiller l'intérieur pour paraître aux autres mieux que ce qu'on est le plus réellement. Et c'est souvent ce jeu de dupes - surtout maintenant via internet et autres écrans interposés - qui cause tant de dégâts dans les relations humaines, celles où ça fait le plus mal quand ça casse.

La vérité c'est qu'on est forcément quelque part fragile et vulnérable et pas complétement aimable, même pour quelqu'un qui se met à nous aimer.
La vérité c'est encore que pour nous aimer vraiment, il faut aussi à l'autre de la force - ce qui est autre chose qu'un simple élan amoureux ou désir charnel.
La vérité c'est donc que de part et d'autre sans Dieu - qui est l'Amour et pour nous la source d'où peut (potentiellement toujours) couler l'amour - on est incapable d'aimer sans avoir à court ou moyen terme à en souffrir. C'est un vrai drame. Et seul Dieu est la réponse, ce qui demande de découvrir qu'il existe vraiment - indépendamment de toutes religions -  et que lui nous aime tel(le) que l'on est là où l'on en est - même si à la suite il va nous faire évoluer pour que nous devenions plus fort dans l'amour et la défense de l'amour.

S'accepter et se montrer tel(le) que l'on est est donc une chose première à voir et vouloir vivre. Et plus on sera vrai de la sorte, plus on va se trouver moche peut-être, insignifiant, pas aimable, pas sociable - ou par à-coups... Mais cela ne doit pas nous décourager car alors Jésus qui a été comme nous sait bien ce qui se passe et va, par son Esprit, travailler à nous faire nous accepter nous-même, et à nous changer à la suite.
Parmi tout ce que j'ai vécu, je te trouve rien de plus profond et enthousiasmant que de vivre ce niveau de relation avec Dieu, d'apprentissage avec lui, par lui, et de transformation sous son regard.

Si donc vous en avez assez de souffrir, notamment en rapport de relations liées à l'amour, qui tournent mal, qui vous laissent sur le carreau ou vous font péter les plombs... cherchez Dieu, venez à Jésus, déjà par la pensée, commencer à comprendre qu'il manque l'essentiel dans ce que présente ce monde : Le Dieu qui l'a créé et qu'on a mis à la porte par nos arrogances et prétentions, par nos excès et notre nullité qu'on a pris pour de la grandeur. Venez, revenez au Dieu créateur qui est CONNAISSABLE tout autant que les réalités enfouies dans la nature et qui pourtant l'on découvre - de préférence directement, mais aussi par la médiation de certains qui nous précédent.

Pourquoi est-il bon de venir à Dieu par Jésus ? La réponse nous est donnée ici par le prophète éternel de Dieu Jérémie au chapitre 29 de son livre

Une expression de la liberté c'est déjà de pouvoir entendre cela. Une autre c'est la liberté que vous avez de croire et de vouloir voir. Et le plus beau de la liberté, c'est au-delà de notre choix, celle qu'il nous donne de nous approcher toujours plus près de lui, de vivre déjà de son éternité, et de le rejoindre dans son amour et ses bienfaits parfaits qui seront les bases de la création très-bonne qui au final va remplacer celle-ci. Car avec Dieu - et avec lui seul : Tout est bien (et mal) qui finira bien... pourvu qu'on y aspire : On va avoir la fin qu'on se donne, et cela en fonction de notre rapport avec ce fait majeur que Dieu le premier s'est donné pour nous... A nous maintenant revient la part d'apprendre à tenir en lui, dans sa grâce, pour que l'amour qui en est élément s'inscrive et tienne en nous.

Que sa bénédiction vienne sur nous sans être suivie d'aucun chagrin.
 

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 13:54

Aimer - si nous voulons que ce soit de manière durable, c'est-à-dire sans les souffrances personnelles et co-latérales inévitablement causées par les querelles et autres ruptures -  revient au plus profond à se voir comme ayant besoin d'être changé : car personne n'est en état et capacité d'aimer et de défendre son amour contre tout ce qui veut le détruire. (voir aussi article sur les ennemis de l'amour)

1/ Changement par la maîtrise de soi
Bouddha s'est centré sur la non-souffrance et paix a obtenir pour et par soi-même. Une quête plutôt étonnante quand dans le même temps chacun de nous est sensé être dieu/Dieu en lui-même !... Comment cet intérieur divin immanent - s'il existait - pourrait-il être inférieur à notre ego, à nos forces personnelles dégénérées ?...*
De là c'est davantage une non-vie, sans envie, sans désir, sans plaisir, qui devient l'objet ou sujet final de l'existence... sans pour autant l'emporter sur le mal, avec ses virulences et forces annihilantes. Dieu utilise cette philo-spiritualité pour que celui/celle qui veut s'y soumettre réalise son impuissance à laisser un divin potentiel s'illuminer en lui par suite de nos efforts et astreintes, et ne se contente pas du botter en touche cynique qu'est la réincarnation.
A la suite de Bouddha, de nombreux mouvements (que j'ai connus) qui forment ce qu'on appelle le New-âge (une sorte d'auberge espagnole du spirituel), invite à cette démarche du changement (purificateur) à partir de nos propres efforts (de méditation, de pratiques mentales ou physiques, de postures, respiration, alimentation...).

2/ Changement par la pratique plus typiquement religieuse
Les transmetteurs de religion - comme Moïse, Mahomet et d'autres - pour leur part ont été chargés de mettre l'homme sous le joug d'une liste de préceptes sans fin en vue d'un comportement maîtrisé qui devrait permettre une meilleure socialisation et un rapprochement avec le Divin.
En fait, Dieu utilise cette rude et oppressive discipline pour que le pratiquant en arrive à se découvrir inintelligent - en regard de ce qu'on arrive par là à lui faire faire mécaniquement... - et bien insuffisant par rapport à une fidélité demandée qui ne devrait pas tolérer de manquements ou de transgressions - sauf au prix, pour les fautes, d'un auto-rachat coûteux, d'une expiation basée sur notre propre souffrance, restant dans tous les cas toujours sous un joug de culpabilité, coupable au minimum devant Dieu et sans réel secours accessible pour s'en sortir durablement.
Ce genre de moyen légaliste n'est pas fait pour nous mettre d'humeur à aimer ni Dieu ni notre prochain obligé. Dès lors hypocrisie et conduite coupable envers tel ou tel interdit deviennent la règle...

3/ Libération (changement !?) par l'hédonisme.
Là pour l'essentiel on confond l'amour et le plaisir, la sexualité et l'amour. Dans cette confusion, ce qui pourrait être heureusement complémentaire devient un tort pour l'amour. Parce que ce n'est pas se donner toutes les libertés qu'on peut, qui permet que nous aimions sans souffrances, sans accidents, sans déchirements... sans culpabilité. Il ne suffit pas que l'homme change des lois de sa vie en société par en obtenir un gain, dès lors que le changement va à l'encontre des lois divines qui ne se rabotent pas aussi facilement et durablement dans les consciences et dans les corps...  


Ici et là le plus génériquement pas question d'amour qui puisse durer, se suffire à lui-même... même en opérant une récupération des paroles, des valeurs et/ou du fondement de l'Evangile. Il ne suffit pas de se donner des formes du bien telles que l'Evangile les montre ou les annonce, pour que ça fonctionne ! Aucune valeur véritable n'a de consistance en soi, sans Celui qui en est l'initiateur : le Dieu Créateur. C'est comme une flamme sans le bois ou l'huile d'où elle émane.

En parlant d'amour et en manifestant le sien pour nous jusqu'au don de sa vie, Jésus a aussi parlé en vérité du coeur de notre problématique existentielle et essentielle : notre séparation naturelle et surnaturelle d'avec Dieu. Car lui seul est ce qui alimente (le souffle, la force, la vie) de manière permanente ce que sont les forces bonnes, et notamment l'amour.
Dans sa 1ère lettre, Jean apôtre de l'amour, écrit - et moi avec lui : "Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier.20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ?21 Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère."

Mais encore écrire sur l'amour comme ici, ce n'est pas automatiquement pouvoir le faire vivre chez le lecteur. C'est cependant donner envie ; susciter le désir de croire que le chemin - qui donne l'amour, qui nous fait rejoindre Dieu - est aussi possible pour lui. Et c'est vrai !

1Jean ch. 4 "Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.8 Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour.9 L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.11 Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.12 Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.13 Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu'il demeure en nous, en ce qu'il nous a donné de son Esprit.14 Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.15 Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.16 Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui."

Un idéal impossible au seul plan de nos capacités naturelles, mais dans lequel l'Esprit de Dieu peut nous donner d'entrer et de vivre, en soi et vis-à-vis des autres, dans la mesure et vérité que Dieu est (un de ces noms-attributs en hébreu dans la Bible) Yawhé Yireh : Celui-qui-est qui pourvoit. Voir éventuellement le parallèle significatif entre Genèse ch. 22, vers. 2 à 14 et Jean ch. 1, vers. 29.


 

Jésus n'a pas seulement eu des paroles pour les hommes, il a aussi donner sa vie, paraissant une 1ère fois comme un Agneau - à sacrifier -, et revenant bientôt comme un Lion - pour gouverner -. Il n'a pas dit expressément qu'il nous aimait, mais il l'a fait, il nous a aimés jusqu'au don de sa vie, et ce sont ses disciples - moi compris - qui disent que Jésus nous a aimés et veut encore nous manifester son amour...

"Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,2 à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu.3 Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance,4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance.5 Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné."
Moins que l'intelligence, ou à la suite de l'intelligence, cherchons l'amour.
A la suite de l'humanisme bien-pensant mais peu juste, cherchons le Dieu qui intrinsèquement est amour. Ce qu'il a prouvé.
Qu'il vous bénisse jusqu'à une connaissance-expérience dans la fusion de son amour.

___________
* A partir de là la question de l'immanence est à (re)poser...

 

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17 décembre 2016 6 17 /12 /décembre /2016 13:37

suite de...

Si on ne respecte pas la valeur de l'amour de ce côté-ci, comment pourra-t-on entrer dans l'Amour permanent qu'est Dieu dans sa sphère éternelle ?

Un autre ennemi de l'amour est le manque de confiance. Le mot confiance nous met directement en relation avec le mot foi - car ces deux mots ont la même racine latine (fido). L'amour inclut en lui-même la confiance. Craindre, c'est pas ou plus avoir confiance. C'est le contrainte de la foi et c'est un pilier de l'amour qui cède : il en résulte que l'amour lui-même va sombrer. Ainsi Jean nous dit-il dans sa 1ère lettre : "La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour."
L'ennemi est donc là la peur, une ou des craintes, voire bien sûr les angoisses qui en sont les géants.

Et là encore ce qui est vrai dans une relation entre personnes humaines (voire entre nous et des animaux), est vrai dans notre relation à Dieu : le manque de confiance trouble notre amour et la perception du sien - les deux n'étant que les deux versants de la même réalité.

Dès lors il est bon de connaître aussi d'où vient la peur qui résulta à l'origine d'un doute - émis et cru - au sujet de la bonté (de l'amour) de Dieu envers l'homme. On lit cet épisode ici en Genèse chap. 3.

Voyez-vous comme tout est relié et s'explique... dès lors qu'on prend une source de connaissance juste !?

La vérité est donc bien que l'amour ne nous habite pas de façon constante - on n'est pas amour ! -, mais encore que le mal (sous au moins une ou diverses formes : peur, jalousie, convoitise (mauvais désirs), injustice, ignorance, mensonge...) est tellement vivant en nous que nous chutons régulièrement quant au bien, quant à nos bonnes intentions même, quant à nos résolutions - Et avec chaque nouvelle année en général vient aussi le temps des farouches résolutions, non ?!...

Mais Dieu nous appelle surtout à devenir vrai, intègre, devant lui et devant notre propre conscience. "Si nous nous jugions nous-même, dit la Bible, nous n'aurions pas a être jugé par des afflictions et jusqu'à la mort même". "Ne nous séduisons pas nous-même" pour ne pas venir à Dieu : c'est le pire calcul que nous puissions faire (comme il est écrit là).

Que promet donc le Dieu qui est Amour à ceux qui croient que cet amour nous a été principalement manifesté par la crucifixion de Jésus son Fils ? Soupesez véritablement la force de ces paroles :
"Déclarés justes sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par l’intermédiaire de (celui qui devient) notre Seigneur Jésus-Christ ;2 c'est aussi par son intermédiaire que nous avons accès par la foi à cette grâce, dans laquelle nous tenons ferme, et nous plaçons notre fierté dans l'espérance de prendre part à la gloire de Dieu...3 Bien plus, nous sommes fiers même de nos détresses, sachant que la détresse produit la persévérance,4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et la victoire dans l’épreuve l'espérance.5 Or cette espérance ne trompe pas, parce que l'amour de Dieu est déversé dans notre cœur par le Saint-Esprit qui nous a été donné."
Voilà comment nous avons à recevoir et à vivre de cet amour qu'est Dieu se donnant à nous.

Et comment ce don de l'amour dont notre coeur manque jusqu'au soupir ou au suicide, nous est-il (devenu) accessible ? "6 Alors que nous étions encore sans force (même pas nés), Christ est mort pour des pécheurs au moment fixé.7 A peine mourrait-on pour un juste ; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien.8 Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous."
Et dès lors que nous sommes considérés comme justes grâce à son sang - à sa crucifixion -, nous serons à bien plus forte raison sauvés par lui maintenant ressuscité de la colère de Dieu qui arrive toujours plus forte et ample sur le monde. Lettre aux Romains ch. 5

Soyez sauvé-e - si ce n'est fait. Autrement soyez affermi-e pour obtenir les meilleures récompenses de la foi, la vie éternelle en tout premier lieu.

Et demain on parle encore d'amour...

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 11:36

Après quelques décennies d'existence terrestre où mes yeux aimèrent puis se détachèrent des appétits les plus matérialistes, il reste que rien n'est plus beau que l'amour.

Mais voilà ! Au-delà du mot, au-delà de l'acquiescement qui peut nous réunir, la question n'est pas : Qu'est-ce que l'amour ? - le définir par des mots ne peut certainement qu'en réduire la réalité à un concept -, mais : Quelles sont les conditions favorisant et permettant que l'on aime ? C'est-à-dire que j'aime jusqu'à indépendamment des contingences ou considérations terrestres. Que j'aime tout court, en soi ! C'est-à-dire non à partir d'un objet particulier qui déclenche que je l'aime, mais d'un amour qui aime à partir de lui-même, dont la combustion en moi - car l'amour est un feu - dépend d'abord du fait qu'il est là - ou pas : l'amour est une habitation de l'existant.

C'est une fusion qui s'opère dans notre être le plus intérieur - dans notre esprit en communion avec l'Amour qui est, que la Bible appelle Dieu (avant de lui donner un nom d'accès plus personnel). Ce qui fit écrire à "l'apôtre de l'amour" comme on l'appelle parfois, Jean : "Dieu est amour". Mais il n'est pas que... amour ; sinon on pourrait aussi dire l'Amour c'est Dieu, ce qui est une particularité de l'Être de Dieu, mais non sa totalité. Ce qui fait aussi que la permanence, l'immuabilité que Dieu est en tant qu'Amour, n'est pas, de notre côté, un partage aussi permanent. Pourquoi ? parce que d'autres éléments de ce que Dieu est aussi, doivent devenir notre partage, si nous voulons connaître un amour défendable face à ses immanquables ennemis.

Pour avancer dans cette connaissance - dont la finalité est que nous devenions amour, c'est-à-dire que l'amour qui est Dieu demeure en moi -, il faut lâcher (de) nos pré-jugés, toutes sortes de pensées conditionnantes fausses (notamment sur la réalité de Dieu) car l'amour ne peut être sans vérité, c'est-à-dire là où il y a du mensonge (et à un degré moindre des erreurs ou de l'ignorance que la conscience ne peut discerner).
Ainsi le Bien qu'est l'amour a besoin du Bien que sont les vérités en soi, dont celles sur Dieu. C'est pourquoi Jésus insiste régulièrement quand il parle, disant en préambule : "En vérité, en vérité, je vous le dis..."

La et les vérités expriment une justice particulière : La justice, la justesse même, est un autre Bien, sans quoi l'amour ne pourra subsister. Concrètement, que dans un couple s'immisce entre les conjoints du mensonge, en commençant parfois par des dires approximatifs, évasifs car à la limite du prononçable, un manque de justesse donc (comme des demi-vérités), est l'amour même le plus brûlant, le plus profond, va prendre du plomb dans l'aile. Et il se portera de plus en plus mal si des injustices d'en mêlent. Cela semble rien que de prendre dans les fournitures de bureau de l'entreprise un stylo ou une cartouche d'imprimante, un outil ou un peu de matière qu'on sort d'un l'atelier, une note de frais truquée... Autant de gains mesquins, de détournements qui semblent insignifiants, mais qui ont des conséquences qui s'étendent bien au-delà de l'utilisation qu'on peut faire de ces choses chapardées, détournées, "empruntées", volées, parfois même sur fond d'une justification... qui n'excuse rien ! On ne rend pas le mal par le mal, et depuis toujours "qui vole un oeuf vole un boeuf". Le vol est une injustice, et parfois on crie à l'injustice pour ce que nous voyons qui se commet contre nous, mais sans voir que nous-même nous commettons à notre niveau, de notre place, quelque injustice. Et cela l'amour en nous le sait, le vit, et comme un oiseau à la fois fort et fragile, il perd de sa force quand nous nous perdons loin de ce qu'est la vérité et la justice de comportement....

Or qu'est-ce qui est important ? De récupérer par fraude un beau couvert dans un resto ou de payer un peu moins d'impôt en falsifiant une déclaration. J'ai fait ce genre de choses avant d'être rendu par l'Esprit de Dieu sensible à la vérité,à la justesse, à la valeur transcendante et à la fragilité de l'amour quand on le mélange en nous avec le mal. Et les crises et autres conséquences indirectes n'ont pas manqué de venir telles des jugements sur mon ou notre comportement...

Et puis il y a un ennemi des plus subtils de l'amour - et cela peut paraître curieux : (ce que peut devenir) la sexualité...
Depuis Adam à qui Dieu donna la femme comme "os de ses os et chair de sa chair", il nous a donné la sexualité comme cadeau de l'amour. Encore faut-il ne pas permettre aux démons d'être parmi nos ébats amoureux. On voit comment cela est possible en lisons ce qui se passa sur terre jusqu'à un développement que Dieu jugea de la plus sévère des manières au temps de Noé. livre de la Genèse ch. 6, vers. 1 à 8 où les démons sont appelés "fils de Dieu". C'est en ce sens que l'apôtre Paul divinement inspiré fait la recommandation suivante même aux couples mariés : "Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères." (lettre aux Hébreux ch. 13).
Comprenons avec intelligence que si Dieu a pris la peine de nous faire transmettre des écrits au contenu immuable, c'est qu'ils sont importants pour notre bien, pour nous garder dans la liberté en vis-à-vis des forces asservissantes du Mal qui ne cherchent qu'à nous maltraiter, juger, condamner, accaparer, jusque dans le filet que constitue pour les âmes défuntes le Séjour des morts.

C'est pourquoi, si vous êtes là à la frange où vous pouvez avoir à choisir entre ce qui est Bien et ce qui est Mal, choisissez le Bien car c'est la vie - dont la préservation de l'amour -, et non ce qui est Mal car c'est le retrait de la vie - dont la mort de l'amour, son extinction, voire jusqu'à une mort physique prématurée (j'en suis passé bien près il y a bientôt quatre décennies, et qui peut dire s'il reviendra de là s'il lui arrive de se trouver subitement à la lisière de ce monde !?)...

Si on ne respecte pas la valeur de l'amour de ce côté-ci, comment pourra-t-on entrer dans l'Amour permanent qu'est Dieu dans sa sphère éternelle ?
On va encore voir une autre sorte d'ennemi de l'amour demain...

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