"Connais-toi toi-même et tu connaitras l'univers" disait Socrate. Mais la connaissance de soi n'est pas chose facile... tout seul. On a besoin des autres. Mais pas toujours selon la compréhension la plus immédiate qu'on a de notre rapport à l'autre, dans ce qu'il a de (potentiellement) bénéfique.
C'est pourquoi je vous invite à lire et intégrer la phrase suivante qui exprime une façon dont Dieu voit positivement notre relation à l'autre.
Par la présence des plus proches que nous devons côtoyer, avec qui nous partageons ordinairement notre existence ou qui entrent pour un temps dans notre champ, Dieu veut nous montrer ce que nous sommes à ses yeux, ces autres étant des révélateurs par eux-mêmes et encore par ce qu'il font bouger en moi.
Et ne nous trompons pas ! Ce qui nous est révélé de nous-même par l'autre n'est pas forcément ce qu'on aime le plus chez lui ; c'est peut-être surtout ce qu'on lui trouve de plus détestable...
Comprenons aussi bien sûr que "l'autre" dont nous avons besoin qui saura le mieux nous aider à nous connaître pour que nous ne restions pas soumis à ce qu'il y a de détestable en nous, ne s'imposera pas plus à nous qu'un médecin qu'on ne consulte pas. Dans notre univers où le mal s'impose, Dieu (se) propose, et, pendant le temps libéré de notre périple terrestre, on dispose. Ne manquez pas le coche !
Soyez béni-e au point où la connaissance de vous-même vous amène jusqu'au pardon du Dieu vivant.
Les psaumes sont initialement des chants* dont les tournures poétiques des paroles se perdent quelque peu lorsqu'on les traduit. Mais cela n'ôte rien à la valeur ce qui nous est apporté là par des textes qui sont les plus anciens et les mieux conservés dont l'humanité dispose.
Dans ce psaume, on peut remarquer combien le roi David est comme nous un être en construction et en devenir. Parmi les personnalités connues de l'antiquité, il est un des rares à s'être autant approché de la connaissance de Dieu et de soi. Et de la sorte de la question de notre besoin de réconciliation et de trouver la paix avec le Créateur, c'est-à-dire la solution satisfaisante - qui tient à la fois de Dieu et de nous - apportée à cette problématique dont aucun de nous n'est exempté. Dans ce psaume des éléments de connaissance qui peuvent et devraient encore nous faire réfléchir...
N'est-ce pas capital de le savoir, pour que nous ne nous laissions pas entraîner à nous quereller entre humains, à nous déchirer, diviser, pendant que les entités invisibles qui nous poussent dans ces situations de conflits s'excitent et se marrent de nous voir si naïfs, ignorants, et par eux rendus plus méchants encore que nous ne sommes !?...
Que ce Dieu éternel de David, vous enrichisse de sa grâce pour que vous connaissions quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur de son amour... tenu en réserve pour vous...
__________________ *chants (ou cantiques) dont les musiques ne nous sont pas parvenues, ce qui n'est sans doute pas un mal, vu à quel point les styles musicaux évoluent et se démodent régulièrement. Il n'en ait pas de même des paroles inspirées, aux contenus persistants et d'une actualité sans cesse renouvelée.
C’est la pagaille, On pagaie pas gais déboussolés, on se heurtent - to hurt - canailles Et ripailles tout confondus, fondus, paumés Qui croient croa croa koi ? Que le réel c’est le bordel !? Qu’c’est faire entendre sa voix - Exsangue, épurée de spirituel Exempte de pensées révélées - seulement pleine de matériel et de virtuel !?
On avance sans filets, mignons grimés ou filles Trop belles, ne rimant plus déjà très jeunes avec pucelle, Errantes, déchues, déçues des Che de Paco Tille, Tous invités : Fêtons la fête, la fête ! ces faîtes de drôles de libertés Dans des parfums hauts et sueurs mêlés le soir L’haleine fétide en matinée, cassés, glissés D’hilarité alcoolisée à des torpeurs, angoisses, ô désespoir.X
Pagaille, Mais toi pagaie ! Laisse Les jeunes et vieux nantis, aliénés désormais aux lits, Aux apparences d'écran, aux désirs nus qui les pressent, Les poussent aux délires, aux délits - vus mais pas pris -, Quand les abus de tous côtés nous ont eus, Quand le pouvoir s’en mêle, s’emmielle et s’enfuit Sous l’œil triangulé goguenard du Shatan qui - vaincu pourtant par Christ - impose encore ses vues et poursuit Sur la terre ses méfaits, crée l’horreur ou séduit et rit De ses démons : Ensemble ou en contre, eux se jouent d’hommes, de femmes, D’enfants privés de Dieu, trompés, violés, déjà morts à la vraie vie, Inconscients qu'ils existent, et sont eux-mêmes des âmes.
Toi pagaie, conscient-e d'être une flamme, Qui pourraient brûle - au lieu des feux profanes Des chairs chauffées et des esprits démonisés, Au lieu des énergies pulsives insanes - Du feu de l'amour sain de Dieu.
Si d’aventure par la plume je savais écrire un peu de ce qu’on m’apprenait - Plus que de ma substance encore inerte, à naître par les rayons du ciel le plus haut -, je ne savais pas pour autant Le sens des mots ni des mouvements qui me faisaient bouger. Bouger, m’irriter, désirer, transpirer sur un corps livré ou à travailler (assembler, démonter, développer, casser, refaire...). Animal-mécanique, aperçu Descartes ! Et l’homme donc !? Quand primaires les instincts nous meuvent, les réflexions se réduisent à des réflexes automatisés, conditionnés, formatés, Par on ne sait quoi, par on ne sait qui, en soi ou du dehors !
La plume – aujourd’hui les doigts sur un clavier – trace des lignes venant du cœur, d’un intérieur dans lequel d’abord sont Des passions, que même la raison ne saura jamais dompter ; Des savoirs produisant des pensées, orientées, culturées bien plus qu’objectivement personnelles. Et selon la culture, qu’est-ce que je et tu deviens ? Un esclave d’un travail ou d’une œuvre quelconque !? Un accro des aides sociales (qui créent une nouvelle caste intermédiaire) !? Un SDF, un religieux hypocrite, un athée fuyard, un tueur en série ? Un féru, un mordu ou un chamallow d’émissions télé qui me font rêver D’une vie qui n’est pour moi que par ce biais ! Une vie qui n’est pas la mienne - Que je délaisse, dont je ne me soucie pas de comprendre le sens, La raison d’être, et la finalité !?
Car voilà une existence qu’on a en prêt, qu’il faudra rendre, avec le compte de ce qu’on en aura fait. Car d’où vient la vie ? Et les parents des parents... Jusqu’à la source de toute vie, des étoiles, de l’univers, des atomes Si bien organisés, et modulables, si petits mais si plein de forces inside Et qui s’assemblent pour donner des formes, offrir des couleurs et des vies qui foisonnent, joyeusement ou tristement... tant que l’homme et la femme Et l’enfant n’apprennent pas la vraie écologie ! La vraie économie (du Réel), Ce que sont vraiment leurs personnes, leurs fonctions, leurs pouvoirs, Surtout leurs défauts ! Leurs fautes, leurs sombres insuffisances ! Ignorants, contribuant à laisser les contractions de l’enfantement du monde devenir plus douloureuses... Au lieu de trouver en Dieu le moyen efficace de n’être déjà plus de cette généalogie sans pouvoir réel, dominée, souillée, Perdue. N’être plus de cette génération adamique tombée.
Comment ? Hé Hé !* Comme Abram devint Abraham et Saraï devint Sarah… Comme Yeshoua est devenu Jésus et Issa... Toi donc, deviendras-tu, Écriras-tu de ta plume trempée dans le sang rédempteur, dans ton cœur, Avec lui, le projet bienheureux éternel de Dieu ?
Claude THÉ - 30-08-18 - ALGDDV
______________ * Le Hé est une lettre de l'alphabet hébreu qui correspond à l'Esprit de Dieu (la Rouah). C'est ce que Dieu accorde à Abram pour le changer fondamentalement en Abraham, et à sa femme Saraï pour la changer profondément en Sarah...
Vous avez pu voir jusque là que je fonde mes affirmations sur les dires bibliques - qui englobent les paroles de Jésus. Ni donc sur une vue personnelle imaginée du Réel, ni sur des écrits (innombrables) qui ne concordent pas suffisant avec le message christique (évangélique) telle que toute la Bible nous le met à disposition.
En science des hommes cherchent une modélisation (représentation, explication, schéma) du réel mesurable. Elle vise à en inclut toutes les lois et mouvements (en laissant le moins possible d'"anomalies" qui ne collent pas avec ses propositions, car ce sont elles qui démontrent l'insuffisance de notre compréhension et modèle imaginé).
De la même manière, il y a, concernant nos dimensions psychique et spirituelle (ce qui touche à ce qu'il y a de plus essentiel de nous-même), des hommes qui ont été au service du Créateur pour recevoir les bases de la compréhension de la vie et de nos existences, ce qui a donné la Bible.
C'est cette somme de données que je prends pour argent comptant, pour valeur sûre, pour transmission sécurisée, pour parole vivifiante, car elle répond mieux que tout autres, avec l'Esprit Divin qui en est l'inspirateur et le révélateur, à mes besoins immédiats de connaissances (essentielles et existentielles), de sens, de paix, de bienveillance, de biens divers, et encore à mes attentes et/ou espérance les plus profondes (pour le présent monde et pour notre devenir sans fin)... sans laisser d'"anomalies" hors de ses lignes directrices.
Si vous préférez un autre ouvrage, une autre idéologie ou trame religieuse, il y a du choix. Mais ne nous contentons pas d'adhérer innocemment à une vue des choses parce que c'est une tradition dont on a héritée ; ou parce que nos parents ou d'autres avant vous ou à côté de vous ont cru ou croient comme ça. Voyez de manière responsable en quoi vous croyez dans ce qui est le plus juste selon ce qui est, et le plus éclairant selon ce qui se déroule jour après jour en nous et alentour, et jusqu'en éternité...
Et voilà qu'ici on est arrivés au point où Jésus vint révéler que nous devons naître de Dieu si nous voulons être de son Royaume et de son éternité...
5 – LA RÉSURRECTION SPIRITUELLE INTÉRIEURE OU "NOUVELLE NAISSANCE"
Lorsqu'on vient à Christ comme au Sauveur, on réalise qu’on a besoin de lui
- pour que nos péchés soient pardonnés,
- pour que notre âme soit délivrée de diverses contraintes (physiques à démoniaques) et
- sauvée au delà de la mort corporelle, en ne vivant pas celle-ci comme un drame mais comme un passage et accès à Dieu.
C'est dans cette foi qu'on échappe aussi à la seconde mort dont on a traitée précédemment.
Quand cette démarche est sincère, authentiquement humble (voire se passe dans l’humiliation), on reçoit de Dieu sa vie, c’est-à-dire le don de son Esprit (dans un premier temps sous forme d’arrhes).
Cela s’appelle nouvelle naissance ou naître de nouveau.
Ce qui fait de nous non seulement un croyant, mais en réalité une nouvelle créature – de la même manière qu'un papillon préexistant mais non automatiquement advenu se forme dans une chrysalide à partir d'une chenille. (La chrysalide figure alors le temps qui nous reste à vivre sur terre après notre résurrection intérieure)… Selon cette image on peut dire que tous les êtres naissant comme des chenilles, ne parviendront pas fatalement au stade de papillon...
La nouvelle naissance est une résurrection en ce sens que spirituellement on était mort, et par la foi on reçoit à nouveau de Dieu (de) son Esprit qui est vie éternelle. Par cette alliance, nous devenons enfant de Dieu, pour partager ses biens - dont l'amour permanent (qu'il est et communique) - et son éternité.
Cela n'a rien à voir avec des pratiques religieuses sur lesquelles on s'appuie dans l'espoir d'être méritant pour pouvoir être sauvé, où c'est par notre âme et non par l'Esprit issu de Dieu qu'on s'évertue et qu'on espère - avec plein de fautes, d'injustices, d'insuffisances et/ou de de faussetés - plaire à Dieu. Lire éventuellement EsaÎe 64.6.
Ainsi, aussi simplement que le disait Tertullien au IIe siècle : "On ne naît pas chrétien, on le devient." Et un chrétien n'est pas quelqu'un qui devient religieux pour suivre une règle religieuse ou une autre qui va le sauver à cause de ses forces mises au service de sa nouvelle foi. Mais quelqu'un qui, à partir des écritures bibliques (et ce qui s'accorde avec elles), va suivre Christ en "nouveauté de vie"...
3 – SECONDE DES RÉSURRECTIONS COLLECTIVES (CHRONOLOGIQUEMENT LA DERNIÈRE DE TOUTES)
"Faute de connaissance mon peuple dépérit, dit l’Éternel-Dieu." On a compris que pour avoir choisi de suivre des voies injustes (égoïstes, méchantes, cupides, perverses, pernicieuses...) de leurs propres mauvais penchants et/ou de ceux des démons, les personnes réduites par la mort physique à leur dimension psychique (âmes des défunts) qui n'auront pas été de la 1ère résurrection, sont retenues captives dans le séjour des morts (shéol ou hadès)* tenu par Satan qu'on a laissé par nos existences continuer à être le dominateur de la terre et des existences - alors que Jésus l'a dépouillé de toute sa puissance depuis longtemps par sa mort et sa résurrection affirme Bible : "Il (Jésus) a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix."
Et donc ce n'est que par la foi en ce Christ victorieux pour nous de toutes les forces du mal, que les humains que nous sommes peuvent échapper à une main mise satanique sur nos âmes au delà même de la mort physique.
On comprend la réalité temporaire de cette retenue des âmes désincarnées (qui ne sont pas entrées dans leur possible rédemption) dans le séjour des morts, par divers passages, notamment la parabole de Lazare et du mauvais riche et Apocalypse chap. 20, vers. 13... (On y reviendra).
Cette seconde résurrection collective, c'est qu'à un moment défini par Dieu, chacune de ces âmes est réassociée à son corps ressuscité, misérable, périssable, encore condamnable, c'est-à-dire des corps bien différents et moindres que les corps éternels incorruptibles qu'ont reçu les ressuscités de la première heure.
On lit là que cet événement cosmique sera suivi pour ces ressuscités-là, en vertu de ce que disent ces versets, de deux destinations. a) La prochaine création de Dieu ou Paradis éternel déjà évoqué, pour les personnes dont les noms seront trouvés écrits dans "le livre de vie"... mais qui n'auront pu être de la 1ère résurrection, étant morts après, ou n'ayant pas eu la foi personnelle qui eut été nécessaire pour échapper à ce séjour funeste***...
b) L'autre destination est un "étang ardent de feu et de soufre" (ce qu'on appelle populairement l'enfer), espace initialement conçu par Dieu pour les anges rebelles et impénitents (anges dont la vie éternelle ne peut finir d'elle-même), qui peut devenir la destination finale des humains qui resteront à fonder leur justice (leur justification devant Dieu) sur leurs propres valeurs personnelles et œuvres (ce qui est la façon dont Satan veut nous faire croire que nous pourrons plaire à Dieu). Une illustration (à la fois réalité et préfiguration) sur le fond de cette question se trouve dès les origines avec Abel et Caïn et leurs offrandes.
Mais cette fois encore, ce qui va se passer va dépendre de ce qui précède. Savoir qu'il y a une différence fondamentale entre vouloir se sauver (plaire à Dieu) a) comme Caïn, par soi-même - ce qui est la source de l'humanisme - c'est-à-dire en comptant sur nos propres mérites, par nos œuvres personnelles, notre travail, nos capacités humaines... ou b) plus humblement en réalisant notre misère spirituelle ; que nos œuvres ne sont jamais pures ou assez pures pour nous mettre en relation avec Dieu. En comprenant qu'un Dieu saint ne peut avoir de contact avec un homme ou une femme dont les fautes ne sont pas effacées... Et à partir de cette vue (juste) du Réel selon Dieu, opter pour la foi qui sauve. Celle-ci consistant à croire en Jésus dont - la vie fut une réussite parfaite en notre faveur - au point où il meurt en pouvant dire "Tout est accompli"... pour nous ; - et sa mort fut un sacrifice agréé par Dieu qui dès lors le ressuscita trois jours après. C'est en vertu de cette foi dit la Bible que nous pouvons échapper à la condamnation éternelle qui résulte de notre vie personnelle dont nos actions, paroles et pensées n'auront pas été de valeur suffisante pour nous introduire dans la sphère de la communion avec le Dieu qui est saint...
C'est ainsi, et je le crois. C'est étroit - comme toute vérité -, qui exclut naturellement d'autres résultats (mensonges, demi-vérités ou erreurs). Comme 2 et 3 font 5,00 et rien d'autres (entier ou décimal)...
Et parce qu'il a affronté la mort pour la vaincre - et l'a vaincue, ce qu'est et que prouve sa résurrection -, Jésus a le pouvoir de garder quiconque se confie en lui de ce que la Bible appelle "la seconde mort" ou anéantissement de l'âme - de la conscience - personnelle en enfer.
Ce qu'on appelle communément et parfois bien légèrement l'enfer est donc cette fournaise appelé "étang ardent de feu et de soufre" que figurent très bien à nos yeux et pour notre conscience les volcans en irruption. Imaginez-vous y tombant dedans, être pris dans une coulée de lave incandescente irrépressible !...
Cet étang terrible est en fait l'ultime parade et rempart dressé par Dieu contre "le mal", c'est-à-dire contre tout ce qui refuse obstinément le Bien, avec ses lois-cadres divines, son plan de rédemption (aussi appelée rachat de nos âmes), la trame de ses projets à venir formés pour notre bonheur selon ce qu'il désire partager du meilleur de lui-même et de ses dons : amour, paix, joie, arts, créativité, espaces infinis, éternité, sagesses et toutes sortes de dynamiques de développements sans fin...
Prenez le temps de bien méditer et de vous ouvrir à ces choses pour être persuadé-e qu'on est là face à des vérités capitales, essentielles, immuables, qui vont, comme les lois de la nature commandent les mouvements naturels de l'univers, commander notre - votre - destinée personnelle éternelle. Destinée sur laquelle nous pouvons intervenir par notre attention et foi vis-à-vis de ces choses. Jésus dit un jour - et c'est encore valable aujourd'hui : "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne* (nom illustrant un peu ce qu'est le séjour des morts)." Et pour être convaincu-e tout personnellement de la véracité des dires bibliques, demandez directement à Dieu, au Créateur du ciel et de la terre, qu'il vous révèle de manière évidente si cela est la vérité ou pas...
4 - LA RÉSURRECTION (UNIQUE) DE JÉSUS
On peut donc savoir à notre tour les vérités concernant Jésus comme la Bible nous les apporte. Tout comme plusieurs centaines de témoins oculaires qui virent Jésus ressuscité. Tout comme par toute la terre des centaines de millions de chrétiens authentiques** en reçurent et reçoivent encore par l’Esprit-Saint l'attestation intérieure, ce qui déclenche la foi même qui sauve.
Une résurrection toute particulière, unique, où Jésus a reçu, en deux temps, un corps tout nouveau, désormais éternel, dans lequel il vit actuellement sur le trône de Dieu... jusqu’au moment (très proche) où il va revenir déclencher l’enlèvement de ses enfants-disciples en même temps que la 1ère résurrection dont on a parlé.
C‘est cette résurrection unique de Jésus qui est garante de la résurrection et de l’enlèvement de tous ceux qui croient en lui pour échapper au filet du séjour des morts*, et aussi de ceux dont le nom sera trouvé dans le livre de vie***...
UN POINT CRUCIAL DONC Il est à la convergence de a) la connaissance de la mort de Jésus en tant que sacrifice volontaire, ce qui en fait le Sauveur potentiel de tous, et b) de la foi personnelle en lui - qui résulte de la vue objective autant que subjective de notre perdition et insuffisance pour subsister devant Dieu sans sa grâce agissante pour nous. Ce point est appelé "nouvelle naissance", ou naissance spirituelle. C'est la forme de résurrection par laquelle je terminerai cet article.
Ainsi Dieu ne veut pas des gens qui croient par croyance religieuse transmise et héritée et/ou par leurs facultés mentales qu'il existe. Mais il cherche à communiquer de sa propre vie en nous - ce qui nous manque du fait de notre nature déchue et de nos comportements mauvais -, s'alliant ainsi à notre existence pour la transcender et l'éterniser... C'est SA manière de voir et de faire ! A nous de nous y conformer si nous voulons être au mieux au bénéfice de ses créations et de ses intentions.
Il reste donc à voir, peut-être de manière plus déterminante encore, en quoi, dans cet ici-maintenant que nous vivons jour après jour, il est dans le plan bienveillant de Dieu de nous ressusciter de manière individuelle afin que nous échappions à la seconde mort. C'est-à-dire de nous sortir de notre mort à lui (mort spirituelle, de l'esprit en nous, qui fait qu'on est séparés de lui, pas en paix et encore moins en amour avec lui) pour nous rendre plus et mieux vivant, plus complet et achevé... et même éternel...
Si déjà vous avez saisi le message, vous pouvez vous mettre en paix avec Dieu dès maintenant en vous aidant de cette prière-guide (qui vise à faciliter une amorce effective avec le Dieu vivant).
Soyez assoiffé-e de connaître - et de vivre - en vérité...
à suivre ici... ____________________ * Le séjour des morts, qu'aussi la religion a appelé purgatoire et au sujet duquel des trafics ignobles ont été un temps imaginés. Temporaire, il est à distinguer de l'étang ardent qui est l'enfer aux effets éternels (que Jésus appelle aussi la Géhenne pour mieux le figurer. Mot dérivé de Gé-Hinnom (=vallée de Hinnom), l'une des vallées de Jérusalem. Il est probable que dans cette vallée on a adoré Moloch (2Ro 23:10) et même Thammuz, désigné sous le nom de Baal. (2Ch 28:2, Jer 32:35) Le souvenir de ce culte donna un caractère sinistre à ce lieu, et amena Josias à le souiller pour empêcher le retour de ces rites païens (2Ro 23:4-10). Dès lors, le Gé-Hinnom devient la Géhenne, l'endroit où le feu consume les détritus de la ville, les cadavres d'animaux et les corps des suppliciés. Ainsi Géhenne devient synonyme d'enfer. (cf. Mt 5:29).
** Des témoignages de rencontres avec Jésus ressuscité ici - ou là - ou là...
*** Ces rachetés ultimes des ténèbres et de l'emprise satanique auront certainement personnellement à répondre à ce moment-là par oui ou par non à l'offre de salut qui procède de la personne et du sacrifice de Jésus. Ils seront ensuite dépendants comme il est écrit ici : "Au milieu de la place de la ville et entre les deux bras du fleuve se trouvait l'arbre de vie**** qui produit douze récoltes ; il donne son fruit chaque mois et ses feuilles servent à la guérison des nations." De là il est possible (supposition - mais probable puisqu'on est alors là dans ce qui est éternel !) de penser que, se guérissant par cet arbre des conséquences de leurs péchés et de leur incrédulité, ils s'éterniseront à leur tour. Mais il est clair que même un juif qui refuserait sciemment de croire en Jésus comme en son Mashiah rédempteur en se disant que de toute façon, étant juif, il sera sauvé de la perdition éternelle, prendrait, en rejetant Jésus maintenant sans recherche dans l'amour de la vérité, au minimum le gros risque de passer par le sh'eol...
**** arbre de vie : Au commencement l'homme désobéissant (et nous tous à la suite) fut privé d’accéder à la vie éternelle qui résidait dans un tel arbre (Genèse 3) : à la fin, par la rédemption, il semble qu'un tel arbre va permettre par la vertu de ses feuilles aux derniers rescapés de cette humanité de poursuivre l'aventure sans fin initiée par le Créateur... qui est cohérent dans ses plans, sa justice et sa grâce (son amour)...
C’est celle des défunts qui auront cru en Jésus comme au fils de Dieu, Messie pour les juifs et Christ pour les goïm (les non-juifs). Cette résurrection ne saurait plus tarder à s’accomplir, car des infos relatives aux contextes sociétaux précédant cet événement nous en avertissent.
SIGNES DE CE TEMPS La Bible annonce depuis longtemps dans quelles circonstances généralisées ce double évènement va se produire. Lisez vous-même en cherchant à savoir si cela est véridique – ce que l’Esprit de Dieu peut toujours attester en nous personnellement quand nous sommes sincère, humble et vraiment intéressé : Lectures proposées : 2Timothée 3.1 - 2Pierre 3.3 - 1Timothée 4.1 - Comme au temps de Noé - Comme au temps de Sodome
La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ est actuellement prêchée jusqu'à des peuplades et ethnies les plus reculées. En 2017, la Bible entière avait été traduite et imprimée en 674 langues et au moins un livre de la Bible est accessible dans 3 324 langues et dialectes (source Alliance Biblique Universelle). Ce qui fait aussi que depuis longtemps la Bible est le livre le plus traduit, le plus imprimé et le plus lu (mais pas toujours le mieux compris) par toute la terre... C'est un des signes des temps dont l'accomplissement est lié à l’avènement (ou parousie) que va constituer cette 1ère résurrection.
b) coordination de deux événements à la fois semblables et distincts. Cette résurrection est donc liée à un autre événement majeur appelée l'enlèvement de l’Église... La parabole de Jésus appelée des 10 vierges (avec des insensées et des sages) fait référence à cet événement des plus surnaturels et spectaculaires. Il s'agira de la part de Dieu de sortir ses disciples des temps (tribulations) terribles qui vont arriver sur le monde du fait des mauvaises actions des hommes qui, pour la satisfaction de plaisirs, perversions et autres intérêts égoïstes et égarements dans beaucoup d'illusions, livrent la terre (outre à des appauvrissements physiques critiques déjà bien connus) à la puissance de myriades de démons...
Malheureusement comme le prophétise Jésus par cette parabole, en plus des autres, tous les chrétiens n'auront pas suffisamment pris au sérieux ses avertissements... (Pour les curieux, ce qui suivra ce double-événement est développé à partir du chap. 13 de l'Apocalypse, temps terrible comme la terre n'en a jamais connu, ce qui est encore appelé "la grande tribulation"...).
Une certitude de plus qu'on peut avoir, c’est qu’il vaudra mieux être de cette résurrection collective que de la suivante… qui surviendra plus de 1 000 ans plus tard, nous est-il. Si donc on a des chances d'être encore vivant dans quelques années, il est bien, voire urgent et vivement conseillé, de saisir comment Dieu veut que nous soyons, un croyant sage plutôt qu'insensé*...
Il est écrit que la seconde résurrection collective sera d’une toute autre teneur, survenant après que Jésus revenu sur terre y ait régné 1 000 ans (le millénium, un âge d’or pour cette terre mais qui ne sera pas le paradis sans fin...). Avec celles et ceux qui auront cru et auront été ressuscités ou enlevés, il remettra tout en ordre suite au chaos phénoménal provoqué sur toute la terre par la conjonction des forces des humains et des démons livrés à eux-mêmes et à Satan (alors précipité de sa sphère céleste sur la terre du fait de la 1ère résurrection et l’enlèvement (Apocalypse, chap. 12).
Étant donné que nous serons TOUS et CHACUN pour soi d’une ou de l’autre des deux résurrections collectives, comprenons bien que cela va dépendre de nous, de notre connaissance et de notre positionnement personnel (attitude, réaction, réponse) en rapport direct avec notre conscience, notre désir et notre possibilité de connaître le Réel en vérité, concernant la personne de Jésus-Christ et la vertu surnaturelle intemporelle de son sacrifice pour nous sauver.
Le libre rapport que nous pouvons avoir aux vérités que contiennent ces connaissances, en vue que nous y adhérions ou pas, appelle et offre une démarche toute personnelle de réconciliation et paix avec Dieu... que vous pouvez faire par exemple en vous aidant de cette prière-guide.
Sans cette démarche de foi qui permet que nous devenions bénéficiaires de ce premier événement planétaire (qu'on a vu et qui vient), c'est la résurrection suivante qui nous sera réservée...
Que voici un titre qui pose question(s) ! Savez-vous par quelle(s) résurrection(s) vous allez poursuivre (et non achever !) votre périple terrestre, peut-être dans peu de temps (étant dans cette vie) et/ou plus tard (une fois mort) ?...
Attachez vos ceintures, car Dieu n'en a pas fini avec nous et la terre, malgré les apparences... et aussi selon certaines apparences (réalités, images, écritures, préfigurations)...
Suivez ici une discussion intéressante qui eut lieu entre Jésus et les saducéens (membres d'un parti religieux où l'on ne croyait pas à la résurrection des morts).
CETTE EXISTENCE N'EST-ELLE PAS UN CHAMP EXTRAORDINAIRE POUR S'INTERROGER ET APPRENDRE... ET S'ENTHOUSIASMER DE SAVOIR ? C'est ce que j'ai découvert, avec l'aide de Dieu. Et voilà une autre bonne nouvelle : Heureusement, si vous ne savez pas encore ce qu'il en est pour vous au sujet des résurrections, il n’est pas trop tard pour changer ce qui se passe dans votre dos ! Car si la Bible fait savoir qu’il y a 5 expressions ou formes de résurrection bien distinctes, on peut déjà soupçonner que leurs effets et destinations ne vont pas tous dans le même et bon sens pour nous. Ici comme ailleurs, l'ignorance peut être un handicap grave pour notre avenir.
La Bible, notamment par Jésus, parle plus que tout autre ouvrage de ce phénomène surnaturel qu’est une résurrection d'entre les morts, en apportant un enseignement complet.
TROIS PRÉCISIONS PRÉLIMINAIRES : a) Résurrection et apparition Notons qu’une résurrection n’est pas à confondre avec une apparition, d’une personne défunte, qui peut s’apercevoir de manière plus ou moins diffuse (fantomatique, ectoplasme, en vision, ombre ou sensation de présence) suite à invocation par un médium ou pour peu qu'on cherche ou aspire à entrer en contact avec un mort... Dans ces cas-là, on ne peut jamais être sûr d’avoir réellement affaire à celui ou celle qui se présente, car les esprits peuvent nous berner sans difficulté, d’autant que Dieu déconseille vivement ce genre de pratique spirite (en Deutéronome chap. 18 notamment). Dans le 1er livre de Samuel, on lit aussi le récit du roi Saül qui transgresse l'avertissement divin et va en payer très chèrement la conséquence (jusque sur sa descendance).
b) Résurrection et réincarnation Et pendant qu’on y est, la résurrection ne peut pas non plus être confondue avec la réincarnation ou métempsychose., car les affirmations révélatrices bibliques infirment catégoriquement la réincarnation (qui consisterait en passages successifs d’une même âme dans des corps à des périodes différentes). Le verset le plus clair est celui-ci : "Il est réservé aux êtres humains de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement." Qu’on se le dise ! Et si on doute, on peut demander directement à Dieu qui accorde des lumières sans reproche à quiconque cherche humblement à savoir en vérité.
c) Résurrection et immortalité Les deux expriment la même conviction d'une survivance après la mort de notre être individualisé en sa forme et dimension psychiques (de psyché = l'âme en grec), mais la résurrection - révélée par le Dieu Un(ique) d'Abraham et de Moïse que les grecs n'envisageaient pas - se distingue assez nettement de leur approche et notion grecque d'immortalité de l'âme (qui vit éternellement par elle-même et se balade dans le temps et les espaces sans avoir besoin de corps). C'est la connaissance des résurrections qui permet de voir plus clair sur ce qui est... quand même, quoi ? si ce n'est l'essentiel de nos personnes, de vous ou de moi : c'est-à-dire ce qu'on va devenir une fois sorti de notre corps !
5 formes et effets donc de résurrection, dont voici la première, à la conséquence pas si définitive que les quatre autres.
1- LA RÉSURRECTION SURSIS D'EXISTENCE Il s’agit du fait miraculeux d'un retour à la vie incarnée déjà connue et qui avait été stoppée par une mort physique (qui s’opère par un retrait de l’âme hors du corps occasionnant un arrêt général (progressif) des fonctions physiologiques et cellulaires. On en trouve des exemples dans le Nouveau Testament comme dans l’Ancien. - Celle du fils d'une femme de Sarepta ; - Celle d’un homme mort qui ressuscite à l’instant où jeté dans une fosse son corps touche celui du prophète Élisée déjà enterré là ;
A ce niveau de miracle, le corps corruptible reprend vie tel qu'il était, toujours mortel, et donc dans ces cas-là (le sommeil de) la mort revient un jour - mais on va voir que ce n'est pas fini pour autant !... Car tous les corps tombés en terre seront, pour certains une ultime fois, pour la majorité une seule fois, ressuscité lors de l’une ou de l’autre de deux phénoménales résurrections collectives dont parle clairement et abondamment la Bible. Ce sera notre deuxième point. Mais avant, on peut noter qu'existent de nos jours des preuves substantielles nombreuses et dignes de foi de résurrections individuelles. On ne les appelle pas résurrection, mais c'est de cela qu'il s'agit. On les appelle EMI ou NDE.
LES EMI ou NDE* Peut-être est-ce en vis-à-vis de l’incrédulité montante ou des fausses croyances qui continuent à sévir de nos jours, la résurrection est un phénomène de plus en plus connu à travers les expériences dites EMI (abrégé en français de Expérience de Mort Imminente) ou NDE (en anglais Near Death Expérience). Des personnes déclarées mortes par la science (médecins ou instruments de mesure) racontent comment leur âme est sortie de leur corps pour un trajet ou transfert surnaturel vers soit un espace merveilleusement divin, soit un lieu de tourments des plus horribles. Des expériences on ne peut plus crédibles qui viennent donc confirmer la réalité d’un paradis (ou royaume des cieux) et d’un enfer (pas encore en service mais qui va paraître à l'occasion d'un jugement dernier...).
Maintenant que de tels récits aient commencé à paraître (surtout à partir des années 80) et à se répandre (notamment par des vidéos sur internet), la peur des jugements a été dépassée, ce qui fait que ce sont maintenant des millions de témoignages par tous les continents qui ont été dénombrés.
Ces résurrections sursis d'existence, tout à fait exceptionnels mais temporaires, sont là pour nous interpeler sur deux choses : a) L'âme (ou psyché en grec), siège de notre psychisme, de notre personne consciente (qui se prononce en tant que moi-je individualisé unique avec sa faculté de cognition, de volonté, de mémoire et de ressenti, survit à l'arrêt des fonctions physiologiques (du corps).
En cela, on est une âme, bien plus qu'un corps, une personne (qui n'a pas besoin d'un corps pour avoir une existence autonome), dont la nature fondamentale psychique se forme et se situe temporairement dans un corps (jusqu'à sa mort, ce qu'on appelle couramment la mort, sans qu'il s'agisse réellement de cela. En effet, parlant de cette mort, Jésus révèle qu'il s'agit plus exactement d'un sommeil, un endormissement par rapport à ce côté du Réel dans lequel nous vivons ici-bas....
b) ces résurrections sursis d'existence sont aussi des images pour nous aider à croire à deux faits génériques du même ordre, deux résurrections collectives bien plus grandioses, de dimension planétaire, qui sont à venir, qui vont atteindre, l'une après l'autre, tous les défunts de tous lieux et de tous temps de la terre.
Plusieurs livres du Nouveau Testament décrivent de manière plus précise ce que vont être ces deux résurrections collectives ce que nous allons considérer à la suite.
L'histoire de ces animaux a-t-elle un rapport avec la nôtre ? C'est bien certain, et c'est la pensée du poète fabuliste que par ces images nous nous comprenions mieux nous-même, ici aussi en tant que communauté.
LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE
Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom) Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n'épiaient La douce et l'innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux, Peut-être il obtiendra la guérison commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévouements : Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence L'état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur En les croquant beaucoup d'honneur. Et quant au Berger l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire. Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L'Âne vint à son tour et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de Moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait : on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Jean de la FONTAINE (1621-1695)
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La peste parmi nous tous, c'est ce que la Bible appelle "le péché" ; une propension, une tendance marquée à ne pas réussir ce qui serait essentiel ; à devoir laisser "en plan" des projets ou des réalisations qu'on doit quitter ; à vivre avec difficulté nos relations les plus obligées, bref tout ce qu'on connaît chacun et chacune qui fait que le bonheur nous échappe facilement et que les malheurs nous atteignent sans exception.
Et face à tout cela et à la mort - qui en est un effet et un terme dans la dimension corporelle - il fallait, comme c'est illustré par la fable, une solution : quelqu'un qui prenne sur lui la cause et les effets du mal, un bouc-émissaire. C'est la place qu'accepta de prendre Jésus pour nous aider dans nos difficultés immédiates et pour que nous - notre moi-je, notre personne dans sa dimension psychique, nous en tant qu'âme - ne mourrions pas éternellement. Ce que la Bible dit ainsi : "Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur."
Parmi les choses les plus douloureuses : Aimer sans être aimé en retour ! Drame qu'on a chacun pu expérimenter... Drame que vit Dieu depuis la chute hors du Bien et des libertés bonnes de nombreux anges et du genre humain.
ALLIANCE OU SOUFFRANCE
Quand un cœur brûle quelle souffrance Quand rien en face ne répond : Le cœur de Dieu vit cette offense Provoquée par notre abandon.
Le cœur comme bien d'autres choses Est déréglé et ne sait plus Ce qui est bon ce qu'est la rose Ce qu'est l'épine et la ciguë.
Il n'y a que des lignes blanches Pour séparer le mal du bien On peut s'en garder le dimanche Et puis tomber le lendemain.
Il faut bien plus que notre force Pour avancer sur ce chemin ; Face à l'épreuve on divorce Plus souvent que l'on se retient.
Seul, on n'est tous qu'une partie ; Pour faire un tout harmonieux On a besoin d'un vis-à-vis Pour devenir ce que dit Dieu :
Des êtres entiers, responsables, Qui trouvent leur finalité, Des impuissants rendus capables De connaître l'éternité.
Seul, sans entrer dans une alliance On a tous une vie tronquée, Nos cœurs s'éteignent sans la clémence Du Dieu qui veut les ranimer.
Quand un cœur brûle quelle souffrance Quand rien en face ne répond Le cœur de Dieu vit cette offense En dehors de sa Rédemption.
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Jésus pourtant pour nous donner Un cœur brûlant est mort d'amour ; Il vient encore ressusciter Ceux qui Le reçoivent en ces jours.
Lui seul peut faire de nous des êtres Complets à l'image de Dieu, Comme une épouse prête à paraître Au firmament d'un ciel radieux.
Quand un cœur brûle quelle vaillance Quand un cœur en face lui répond L'amour de Dieu donne son sens ... Après la Réconciliation.
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Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.