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30 juillet 2018 1 30 /07 /juillet /2018 07:47

Le poète n'est pas qu'un rêveur. Il est une âme vibrante, ouverte à quelque sphère, qui reçoit et traduit, comme un pont entre deux ou trois plans du Réel.

Mais pourquoi la culture ne retransmet pas de manière impartiale l'essentiel de ce qui a fait le poète (comme le savant, comme l'inventeur...).

Dans le cas de Lamartine, des générations ont entendu parlé ou appris par cœur Le lac : "Ô temps, suspends ton vol et vous heures propices suspendez votre cours"...
Mais qui sait de quelle foi Lamartine fut animé ?
Car notre positionnement personnel par rapport à une force ou personne divine, c'est-à-dire la foi ou l'impiété qui nous caractérise en fondant notre perception du réel, est le gouvernail et la voile de notre personnalité et de nos comportements... comme encore de notre devenir éternel ! 

DIEU - Alphonse de LAMARTINE

(À M. de la Mennais)

Oui, mon âme se plaît à secouer ses chaînes :
Déposant le fardeau des misères humaines,
Laissant errer mes sens dans ce monde des corps,
Au monde des esprits je monte sans efforts.
Là, foulant à mes pieds cet univers visible,
Je plane en liberté dans les champs du possible,
Mon âme est à l'étroit dans sa vaste prison :
Il me faut un séjour qui n'ait pas d'horizon.
Comme une goutte d'eau dans l'Océan versée,
L'infini dans son sein absorbe ma pensée ;
Là, reine de l'espace et de l'éternité,
Elle ose mesurer le temps, l'immensité,
Aborder le néant, parcourir l'existence,
Et concevoir de Dieu l'inconcevable essence.

Mais sitôt que je veux peindre ce que je sens,
Toute parole expire en efforts impuissants.
Mon âme croit parler, ma langue embarrassée
Frappe l'air de vingt sons, ombre de ma pensée.
Dieu fit pour les esprits deux langages divers :
En sons articulés l'un vole dans les airs ;
Ce langage borné s'apprend parmi les hommes,
Il suffit aux besoins de l'exil où nous sommes,
Et, suivant des mortels les destins inconstants
Change avec les climats ou passe avec les temps.
L'autre, éternel, sublime, universel, immense,
Est le langage inné de toute intelligence :
Ce n'est point un son mort dans les airs répandu,
C'est un verbe vivant dans le cœur entendu ;
On l'entend, on l'explique, on le parle avec l'âme ;
Ce langage senti touche, illumine, enflamme ;
De ce que l'âme éprouve interprètes brûlants,
Il n'a que des soupirs, des ardeurs, des élans ;
C'est la langue du ciel que parle la prière,
Et que le tendre amour comprend seul sur la terre.
Aux pures régions où j'aime à m'envoler,
L'enthousiasme aussi vient me la révéler.

Lui seul est mon flambeau dans cette nuit profonde,
Et mieux que la raison il m'explique le monde.
Viens donc ! Il est mon guide, et je veux t'en servir.
A ses ailes de feu, viens, laisse-toi ravir !
Déjà l'ombre du monde à nos regards s'efface,
Nous échappons au temps, nous franchissons l'espace.
Et dans l'ordre éternel de la réalité,
Nous voilà face à face avec la vérité !
Cet astre universel, sans déclin, sans aurore,
C'est Dieu, c'est ce grand tout, qui soi-même s'adore !
Il est ; tout est en lui : l'immensité, les temps,
De son être infini sont les purs éléments ;
L'espace est son séjour, l'éternité son âge ;
Le jour est son regard, le monde est son image ;
Tout l'univers subsiste à l'ombre de sa main ;
L'être à flots éternels découlant de son sein,
Comme un fleuve nourri par cette source immense,
S'en échappe, et revient finir où tout commence.
Sans bornes comme lui ses ouvrages parfaits
Bénissent en naissant la main qui les a faits !

Il peuple l'infini chaque fois qu'il respire ;
Pour lui, vouloir c'est faire, exister c'est produire !
Tirant tout de soi seul, rapportant tout à soi,
Sa volonté suprême est sa suprême loi !
Mais cette volonté, sans ombre et sans faiblesse,
Est à la fois puissance, ordre, équité, sagesse.
Sur tout ce qui peut être il l'exerce à son gré ;
Le néant jusqu'à lui s'élève par degré :
Intelligence, amour, force, beauté, jeunesse,
Sans s'épuiser jamais, il peut donner sans cesse,
Et comblant le néant de ses dons précieux,
Des derniers rangs de l'être il peut tirer des dieux !
Mais ces dieux de sa main, ces fils de sa puissance,
Mesurent d'eux à lui l'éternelle distance,
Tendant par leur nature à l'être qui les fit ;
Il est leur fin à tous, et lui seul se suffit !

Voilà, voilà le Dieu que tout esprit adore,
Qu'Abraham a servi, que rêvait Pythagore,
Que Socrate annonçait, qu'entrevoyait Platon ;
Ce Dieu que l'univers révèle à la raison,
Que la justice attend, que l'infortune espère,
Et que le Christ enfin vint montrer à la terre !
Ce n'est plus là ce Dieu par l'homme fabriqué,
Ce Dieu par l'imposture à l'erreur expliqué,
Ce Dieu défiguré par la main des faux prêtres,
Qu'adoraient en tremblant nos crédules ancêtres.
Il est seul, il est un, il est juste, il est bon ;
La terre voit son œuvre, et le ciel sait son nom !
Heureux qui le connaît ! plus heureux qui l'adore !
Qui, tandis que le monde ou l'outrage ou l'ignore,
Seul, aux rayons pieux des lampes de la nuit,
S'élève au sanctuaire où la foi l'introduit
Et, consumé d'amour et de reconnaissance,
Brûle comme l'encens son âme en sa présence !

Mais pour monter à lui notre esprit abattu
Doit emprunter d'en haut sa force et sa vertu.
Il faut voler au ciel sur des ailes de flamme :
Le désir et l'amour sont les ailes de l'âme.
Ah ! que ne suis-je né dans l'âge où les humains,
Jeunes, à peine encore échappés de ses mains,
Près de Dieu par le temps, plus près par l'innocence,
Conversaient avec lui, marchaient en sa présence ?
Que n'ai-je vu le monde à son premier soleil ?
Que n'ai-je entendu l'homme à son premier réveil ?
Tout lui parlait de toi, tu lui parlais toi-même ;
L'univers respirait ta majesté suprême ;
La nature, sortant des mains du Créateur,
Étalait en tous sens le nom de son auteur ;
Ce nom, caché depuis so
us la rouille des âges,
En traits plus éclatants brillait sur tes Ouvrages ;
L'homme dans le passé ne remontait qu'à toi ;
Il invoquait son père, et tu disais : C'est moi.
Longtemps comme un enfant ta voix daigna l'instruire,
Et par la main longtemps tu voulus le conduire.
Que de fois dans ta gloire à lui tu t'es montré,
Aux vallons de Sennar, aux chênes de Membré,
Dans le buisson d'Horeb, ou sur l'auguste cime
Où Moïse aux Hébreux dictait sa loi sublime !
Ces enfants de Jacob, premiers-nés des humains,
Reçurent quarante ans la manne de tes mains
Tu frappais leur esprit par tes vivants oracles !
Tu parlais à leurs yeux par la voix des miracles !
Et lorsqu'ils t'oubliaient, tes anges descendus
Rappelaient ta mémoire à leurs cœurs éperdus !
Mais enfin, comme un fleuve éloigné de sa source,
Ce souvenir si pur s'altéra dans sa course !
De cet astre vieilli la sombre nuit des temps
Éclipsa par degrés les rayons éclatants ;
Tu cessas de parler ; l'oubli, la main des âges,
Usèrent ce grand nom empreint dans tes ouvrages ;
Les siècles en passant firent pâlir la foi ;
L'homme plaça le doute entre le monde et toi.

Oui, ce monde, Seigneur, est vieilli pour ta gloire ;
Il a perdu ton nom, ta trace et ta mémoire
Et pour les retrouver il nous faut, dans son cours,
Remonter flots à flots le long fleuve des jours !
Nature ! firmament ! l'oeil en vain vous contemple ;
Hélas ! sans voir le Dieu, l'homme admire le temple,
Il voit, il suit en vain, dans les déserts des cieux,
De leurs mille soleils le cours mystérieux !
Il ne reconnaît plus la main qui les dirige !
Un prodige éternel cesse d'être un prodige !
Comme ils brillaient hier, ils brilleront demain !
Qui sait où commença leur glorieux chemin ?
Qui sait si ce flambeau, qui luit et qui féconde,
Une première fois s'est levé sur le monde ?
Nos pères n'ont point vu briller son premier tour
Et les jours éternels n'ont point de premier jour.
Sur le monde moral, en vain ta providence,
Dans ces grands changements révèle ta présence !
C'est en vain qu'en tes jeux l'empire des humains
Passe d'un sceptre à l'autre, errant de mains en mains ;
Nos yeux accoutumés à sa vicissitude
Se sont fait de ta gloire une froide habitude ;
Les siècles ont tant vu de ces grands coups du sort :
Le spectacle est usé, l'homme engourdi s'endort.

Réveille-nous, grand Dieu ! parle et change le monde ;
Fais entendre au néant ta parole féconde.
Il est temps ! lève-toi ! sors de ce long repos ;
Tire un autre univers de cet autre chaos.
A nos yeux assoupis il faut d'autres spectacles !
A nos esprits flottants il faut d'autres miracles !
Change l'ordre des cieux qui ne nous parle plus !
Lance un nouveau soleil à nos yeux éperdus !
Détruis ce vieux palais, indigne de ta gloire ;
Viens ! montre-toi toi-même et force-nous de croire !
Mais peut-être, avant l'heure où dans les cieux déserts
Le soleil cessera d'éclairer l'univers,
De ce soleil moral la lumière éclipsée
Cessera par degrés d'éclairer la pensée ;
Et le jour qui verra ce grand flambeau détruit
Plongera l'univers dans l'éternelle nuit.
Alors tu briseras ton inutile ouvrage :
Ses débris foudroyés rediront d'âge en âge :
Seul je suis ! hors de moi rien ne peut subsister !
L'homme cessa de croire, il cessa d'exister !

Du recueil : Méditations poétiques (1820).

L'homme cessant de croire, il cesse d'exister.

Que ce Dieu qu'on peut connaître et suivre - en rapport de notre besoin ou désir de sens, de profondeurs, de réponses, de vérités...- fasse quelques pas vers vous, pour que vous le découvriez (un peu) mieux.

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25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 14:36

Voici un témoignage intéressant qui montre que la recherche de vérité peut aboutir dans nos existences à des découvertes révolutionnaires, enthousiasmantes, en contact avec le surnaturel divin.
Cela à travers un questionnement et des comparaisons pertinentes, par l'exercice de notre raison et d'une logique départies des préappris formant une connaissance superficielle qui n'est somme toute que préjugés.

On retrouve là la fameuse découverte que fit Descartes (ce qui donna son "Discours de la méthode") qu'il résume quelque part de manière générique ainsi :
"Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances."

Einstein a dit dans le même sens : "Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité."
Et encore : ''Le souci de parvenir à la vérité doit primer sur toutes les autres considérations.''

"En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire." G. Orwell, dans 1984.
Et on peut ajouter : La trouver aussi !
Mais parce qu'existe précisément un Dieu vivant véritable, rien ne peut empêcher qu'il se révèle... que nous-même !... Et encore...

Ici vous pouvez lire ce témoignage en français,
et là l'entendre et le voir en vidéo et en anglais.

Ajout : Je découvre ce nouveau témoignage (par clic ici).
Il s'avère que Jésus apparait de plus en plus aux croyants de tous bords qui se veulent intègres et ont une "crainte respectueuse" de Dieu - ce que la Bible qualifie de "commencement de la sagesse"...

Ajout 2 : Jésus qui pleure et sauve

Soyez béni-e, déjà pour que le Dieu unique et vrai soit l'objet d'une découverte fructueuse pour vous (aussi)...

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29 avril 2018 7 29 /04 /avril /2018 09:26

Est-ce dans un tel rapprochement de l'air qu'on peut se sentir physiquement
le plus libre ? Question de goût(s) et d'opinion(s).
Mais pour se sentir libre intérieurement, il nous faut trouver avec quel élément sérieux composer au mieux...
 

La vérité est un principe contesté dans un univers humain qui, originellement duo, est devenu duel. Ainsi ne pouvons-nous pas voir les vérités et les mensonges comme des réalités complémentaires, mais comme une forme des antagonismes, comme des ennemies. De la même manière que la lumière qui en créant des ombres donnent du relief, mais aussi contre laquelle lutte l'obscurité qui est le fond naturel de notre univers.

Quand Jésus paraît, il parle beaucoup moins que la plupart d'entre nous. Mais ce qu'il dit ne peut être qu'une véritable interrogation pour chacun qui dispose de quelque capacité réflexive.
Parmi ses enseignements et affirmations, il (a) dit "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi."
Parole d'un mégalomane - incapable de prouver ce qu'il affirme - ou parole d'un fils d'homme qui est aussi fils unique de Dieu - ce qu'il prouve par des actions surnaturelles d'exception - ? (lecture ou écoute possible ici de l'essentiel de la vie, des paroles et des actions de Jésus).

À part l'indifférence (qui tient de l'ignorance ou de notre superficialité), on peut considérer concernant Jésus et le poids de ses paroles. qu'il s'agit soit de l'expression d'un orgueil maxi-mégalomane, soit d'une maxi-originalité, d'une apparition unique : "Il leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie."

Entendant de telles affirmations, pouvons-nous rester insensible, statique, désintéressé, étranger... à moins d'être réduit à une incapacité d'être réellement un être humain !?

"LA CHÈVRE BROUTE LÀ OÙ ELLE EST ATTACHÉE" Proverbe africain
Notre formation depuis notre conception et après notre naissance à la lumière physique de ce monde fut essentiellement un conditionnement, une mise en boîte de nos capacités et déploiements via des savoirs, selon un système sociétal donné - non choisi - formant une socio-culture, avec une religion de tradition ou dans le bain de l'athéisme (vue qui se confond de plus en plus avec la laïcité).*
Ce bouillon aux ingrédients multiples et pas forcément bien assemblés, fait se produire en nous des conceptions et autres opinions qu'on considère comme les nôtres, comme "nos" vérités, par mimétisme et autres moyens d'acquisitions conscients ou inconscients, essentiellement indépendamment de tout recul qui pourrait favoriser un regard critique objectivé.
D'où le mot des plus pertinents de Descartes :
"Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances." ...Et deux fois si on s'aperçoit qu'on n'est pas encore au cœur des savoirs et de la connaissance véritables.

En réalité c'est déjà un mensonge qui se propage qu'il suffit que nous ayons des vérités personnelles pour être capable de juger de tout et de bien vivre.
C'est donner à ce qui n'est le plus souvent que ramassis de savoirs partiels, d'affirmations non prouvées (comme est la théorie de l'évolution !), d'opinions diverses mises à notre contact, de préjugés, qui font qu'on arrive (compris philosophies ou idéologies diverses) à des avis, des vues personnelles, qu'on nomme nos vérités. Qui peuvent certes contenir bien des vérités objectives, mais aussi des erreurs, des bourdes, des mensonges volontaires, des demi-vérités trompeuses, de l'ignorance préjudiciable.

Car existe effectivement le fait que nous pouvons avoir chacun des opinions personnelles, des convictions, mais elles ne peuvent pas être contraires, en antagonisme avec des vérités de premier ordre tel que la Bible ou Jésus essentiellement les abordent, les affirment et nous les fait connaître... sauf au détriment de notre cohésion (équilibre, santé !) personnelle, intérieure (psychique et spirituelle) et même psycho-somatique. Sauf au détriment de notre et de nos justes positionnements dans ce monde (choix, décisions, orientations, relations, activités, pratiques...).

C'est en ce sens que Philippe Mélenchton (bras droit de Martin Luther) dit en vue de l'harmonisation sociale comme de notre harmonisation personnelle :
"Pour les vérités premières : unité (universalisme) ;
Pour les vérités secondes : diversité (opinions différenciées) ;
En tout : charité (amour, respect les uns des autres, tolérance)".

"Jésus dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples,32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
33 Ils lui répondirent : « Nous sommes la descendance d'Abraham et nous n'avons jamais été esclaves de personne. Comment peux-tu dire : ‘Vous deviendrez libres’ ? »
34 « En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, toute personne qui commet le péché est esclave du péché.35 Or, l'esclave ne reste pas pour toujours dans la famille ; c’est le fils qui y reste pour toujours.36 Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres."

Avec Jésus on est loin de la religiosité : il introduit l'humain dans la connaissance de soi la plus profonde. Qui peut être meilleur psychologue que celui qui a participé, en tant que parole de Dieu, à la création de l'homme comme de l'univers !?

Pas question pour lui de nous interpeller dans le but de remplir des églises ou de nous fidéliser dans des groupements de croyants ! Le nombre n'est pas sa préoccupation, mais la droiture de cœur, c'est-à-dire la vérité vis-à-vis de soi-même pour commencer.

L'essentiel est que nous entrions dans (et connaissions) une vie autre, potentiellement toute autre, spirituelle et non religieuse seulement. Car la liberté dans laquelle Dieu a créé l'homme à son image, ne se trouve pas dans des pratiques ritualistes, mais dans la libération des contraintes de "la loi du péché...", qui nous habite tous et nous pousse à mal faire, contre notre propre volonté même. Dominante à mal faire qui est aussi "loi de la mort" - dont l'imposition finale atteste plus que tout que nous ne sommes pas libres de vivre, donc pas maîtres par nous-même des grandes orientations comme de la durée de la vie qui nous a été prêtée...

ET DONC QUELLES VÉRITÉS LIBÈRENT !?
Les vérités les plus essentielles à connaître sont :
- Celle relative à la réalité de Dieu et à qui il est (quelle en est la meilleure représentation qui nous ait été donnée pour que nous parvenions à entrer en relation avec lui et vivre dans une réelle connexion avec lui) ;
- Celle relative à la personne de Jésus donc ;
- Celle relative à des écrits qui se disent sacrés, émanés de la même source divine, et qui pourtant se contredisent ;
- Celle relative à l'état réel de nos personnes selon le regard que Dieu porte sur nous ; des gens bien, parfaits, suffisants en eux-mêmes, ou des êtres qui ont besoin de grâce, de pardon... et de transformations ;
- Celle relative au bien et au mal, selon des écritures avérées et/ou selon notre propre conscience si on ne se réfère à aucun écrit ;
- Celle relative à notre mortalité** et aux possibilités de pérennité de notre âme après la séparation d'avec le corps ;
- ...

Et avec les charges, pressions et contraintes qu'imposent des lois de société et planétaire toujours plus nombreuses et restrictives de libertés de faire et de temps, (obligations et interdictions), il est bon de chercher comment trouver dès maintenant une vraie liberté intérieure... tout en accueillant la solution divine pour notre devenir éternel.
"... que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées.9 Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous."

Gardez-vous donc de "toutes les séductions de l'iniquité (des injustices) qui emportent ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés."
Voyez-vous là l'importance de la vérité ? D'être vrai, de chercher ce qui est juste, d'aimer la justice plus que les avantages que peuvent nous procurer quelque mensonge ou détournements ?...

Bonne recherche donc dans les vérités premières, qui fondent tant l'existence que notre devenir - que nous voulons le meilleur (et sans fin quand tout mal aura disparu) - sur un roc (Jésus-Christ et ses paroles)... sinon nous ne faisons que bâtir sur du sable...

Un chant : Libre

________________
* Et s'il arrive que malheureux ou malheureuse dans l'impiété laïque ambiante et personnelle, on nous propose un fond de tarte (une vision du Réel et de soi) tout différend (qui inclut Dieu sous une représentation ou une autre, des relations et mouvements nouveaux), l'alternative est parfois bien tentante... sans qu'on s'interroge plus sur la justesse, la pertinence, la validité devant Dieu, de la nouvelle proposition...
Certes une conception qui intègre le Divin ou le spirituel sera toujours moins étriquée dans la perception du Réel global, mais pas forcément plus large, plus libre, dans ce qui va en résulter dans notre existence et surtout dans notre âme... Car il ne faut pas là d'erreurs à la place des vérités fondamentales qui l'on ne veut pas basculer d'une insatisfaction dans une autre...
** En réalité à notre porte sont 5 types de mort bien distinctes

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10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 08:45

Soyez béni-e !
Je vous informe que je viens de compléter la page (accessible par un clic ici ou dans la liste des pages sur la droite) et finis de la mettre en ligne.
Vous y trouverez pourquoi elle est titrée LA PORTE(S)..., puisqu'on se trouve là encore devant un de ces mots singuliers qui peuvent cacher (contenir) une pluralité : en fait 3 portes bien distinctes de l'unique moyen d'accès dans (la sphère de) la présence de Dieu.
J'ajoute un complément important avec les EMI ou NDE, puisque ces expériences sont (en conformité avec l'existence d'une des trois portes) des accès accordés au Divin... mais pas que...
Si donc le sujet vous intéresse...

Bonne suite de vie à vous.

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 18:57

UNE SEULE PORTE D’ACCÈS, cloisonnée en trois et quatre par des piliers,
pour figurer les trois et quatre moyens de mise en contact effectif avec
la sphère divine et/ou la présence immédiate de Dieu...

(suite de la page commencée ici)

 

3 - 3ème MOYEN DE CONTACT AVEC LE VRAI DIEU : C'EST LUI QUI VIENT À NOUS !

Ce troisième moyen tient de la grâce absolue de Dieu. C'est ce qu'on trouve, repris dans le Nouveau Testament (la nouvelle alliance par Jésus) de l'Ancien :
"L'Eternel dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j’aurai compassion de qui j’ai compassion. Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. Car l’Ecriture dit à Pharaon: Je t’ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publié par toute la terre. Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut. Tu me diras: Pourquoi blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté? O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé: Pourquoi m’as-tu fait ainsi? Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase d’un usage vil? Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition, et s’il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu’il a d’avance préparés pour la gloire? Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais encore d’entre les païens, selon qu’il le dit dans Osée: J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n’était pas la bien-aimée; et là où on leur disait: Vous n’êtes pas mon peuple! ils seront appelés fils du Dieu vivant." Lettre aux Romains ch. 9, vers. 15,26.

En clair, Dieu voit une personne qui, pour une raison ou une autre touche son cœur, il intervient dans sa vie, parfois incognito ou en se faisant connaître, pour la secourir, la protéger, la délivrer, pour un moyen ou un autre, l'objectif final étant d'établir une relation pérenne avec lui, d'est-à-dire de la sauver de la condition adamique (déchue) en lui accordant pardon et vie éternelle.

Par exemple Jésus sur la croix voit l'aveuglement des chefs religieux et de son peuple, comment Satan réussit à les manipuler - comme déjà il a fait avec Judas - et va ensuite pouvoir leur faire payer très cher leur crime (sur la base de œil pour œil, où celui qui prend l'épée sera puni par l'épée).
Alors il intercède du haut de la croix où il est abaissé comme le pire des hommes, disant ; Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font !
C'est la grâce totale, sans qu'ils aient conviction du mal qu'ils font et donc sans repentance de la part des coupables. Le céleste Père dès lors pardonne, parce que selon la justice légale son fils est en train de payer le prix qui un jour ou l'autre rejoindrait sur eux leurs fautes : le jugement ou châtiment qu'ils s'attirent... dont la plus grave conséquence est la mort spirituelle qui est séparation éternelle (perdition) d'avec Dieu.
(C'est aussi le résultat de cette prière que Jérusalem et le temple ne seront détruits qu'avec la génération suivante (en 70)... ce qui montre aussi le pouvoir que la prière d'intercession peut avoir dans la bouche d'un enfant de Dieu, selon que "La prière fervente du juste a une grande efficace.).

C'est par cette ouverture souverainement initiée par Dieu que j'ai pu me retrouver un jour face à ce fait rendu évident que Dieu est ! D'un coup, sans l'avoir cherché, sans avoir eu la moindre pensée de Dieu,  il se dévoilait, et JE SAVAIS ! Il était là, dans sa dimension Esprit, invisible à mes yeux charnels, mais tellement perceptible à ma conscience ! (retour à ce témoignage ici)

J'ai trouvé plus tard cette même idée en lisant le prophète Ésaïe, où l'Éternel-Dieu dit - au début du chapitre 65 : "J’ai exaucé ceux qui ne demandaient rien, Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas…"

L'ouverture à sa sphère ou présence de cette manière, c'est le pouvoir souverain de Dieu. Il est Dieu, et il fait comme il veut, quand il veut, envers qui il veut. S'il y a des conditions - et il y en a qui lui sont propres (comme il y en a habituellement qui  sont de notre part) -, on ne les connaît pas... sauf éventuellement après...
Par exemple quand on apprend que Dieu fait grâce aux humbles, secourt les cœurs brisés, les âmes abattues...

AMOUR INCONDITIONNEL DE DIEU : ATTENTION À NE PAS SE TROMPER !
On entend parfois, quand il s'agit de l'ouverture de cette porte qui dépend du seul bon vouloir de Dieu, parler de "l'amour inconditionnel", ce qui peut être une expression déviée de la réalité.
Car en effet Dieu en lui-même est amour, sans condition puisqu'il s'agit de sa nature, de son être même, comme la nature du soleil est combustion et rayonnement.
Cependant, de notre côté, c'est une évidence que le rayonnement de l'amour de Dieu est comme celui du soleil quand le ciel est encombré de nuages. Même si le soleil rayonne sans cesse, il n'est pas question pour nous de le voir briller dans tout son éclat : on en reçoit cependant bien de la lumière, mais très amoindrie, empreinte de grisaille ou d'obscurité. Et dans il fait nuit noire, c'est que le soleil brille ailleurs. Ainsi pouvons-nous avoir différentes perceptions du Divin, de l'incrédulité la plus totale, à la foi la plus vivante.
Maintenant, quand parfois tout à coup une lumière purement divine vient à paraître dans ou à notre conscience c'est, étant dans le cas de cette 3eme possibilité, un don de Dieu, une grâce sans condition de notre côté (à la différence des deux autres possibilités), mais avec condition du sien. Savoir que pour être et rester juste en lui-même tout en rendant quelqu'un juste (c'est  ce que produit son pardon et/ou sa grâce), cela ne peut pas être au détriment de sa justice : il faut que la justice subsiste. En clair, quand Dieu nous fait pleinement grâce à partir de lui-même, c'est qu'il pardonne un coupable indépendamment du jugement qu'il méritait. Ce qui n'est possible, en justice, que parce que Jésus est venir prendre sur lui, de manière générique, totale, tout le châtiment que méritent nos fautes, outre beaucoup et de terribles souffrances, la mort la plus humiliante et cruelle.
"En effet, le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur."

Donc ne croyez pas que si vous expérimentez une grâce absolue de la part de Dieu, c'est seulement par un amour inconditionnel (permanent) que Dieu aurait en votre faveur. C'est que Dieu vous témoigne en une circonstance particulière qu'il est amour, mais cette expression de ce qu'il est n'est pas à voir comme ce qu'il va être toujours et définitive pour vous. C'est comme une levée de voile, une exception à la règle (qui est notre séparation d'avec Dieu), une démonstration de ce qui peut être avec Dieu, ce qu'on doit comprendre comme une invitation à chercher Dieu et son amour en vue d'une pérennité de la relation établie à ce moment-là avec lui. Et à partir de là - comme au commencement de mon cheminement de sa découverte Dieu un jour vint me dire "Lis la Bible ! Lis la Bible !" -, c'est à vous à le chercher... sachant (si vous voulez en tenir compte) que les meilleurs moyens potentiellement à notre disposition sont une bible (notamment le Nouveau Testament) et l'Esprit de Dieu (invisible, mais à qui on peut s'adresser pour recevoir des réponses significatives relatives à nos interrogations, problèmes ou sur des réalités célestes).

 

EXPRESSION DONC D'UNE GRÂCE DIRECTE, INATTENDUE, TOTALEMENT GRATUITE, MAIS PAS QUE...
Ainsi, malgré la force interpellative, révolutionnaire, de ce qu'on vit de la part de Dieu, nous reste une vraie liberté, un espace pour nos réactions. Cela malgré la force de l'expérience - indéniable en soi, transformante déjà -, qui va devenir bientôt un souvenir, un mémorial en nous, prégnant psychiquement, mais ramenée à une sorte de filigrane, qui ne s'impose pas à la conscience au quotidien. On ne fait certes plus du tout bien des choses de la même façon, etc... mais on reste libre de la suite qu'on donne en retour à cette intervention de grâce. Libre en fait de la place qu'on accorde à Dieu - en tant que personne, et non pas expérience ! - dans notre conscient et dans notre quotidien.

C'est que cette expérience ne "scelle" pas à Dieu - en Dieu : le scellement dans notre vie mortelle (de notre âme) à sa vie éternelle (spirituelle) doit encore passer par une expérience bien plus extraordinaire encore qui s'appelle nouvelle naissance : le rachat en conscience, avec notre implication, de notre âme.
- C'est-à-dire une acceptation personnelle de plus, bien plus, que l'expérience initiale, qui passe cette fois par la 1ère des trois portes évoquées, où se rejoignent la crucifixion salvatrice de Jésus (qu'on apprend et comprend) et la foi alors initiée en nous (par laquelle on y croit en même temps qu'on se repent).

- C'est-à-dire qu'il faut, outre une expérience de grâce (un moyen quelconque de révélation du Divin), parvenir à  l'objectif que Dieu poursuit : nous amener à une réponse personnelle en conscience, qui scelle une réconciliation et paix avec lui. La finalité étant que nous recevions de lui la (sa) vie éternelle et/pour l'accès dans sa prochaine création (le Paradis finitif).

En d'autres termes, une expérience révélatrice initiée par Dieu, est seulement un moyen conséquence du don de la vie de Jésus pour nous - qui par sa mort ouvre potentiellement pour tous le chemin du Ciel divin -, et non encore l'activation toute personnelle de ce potentiel en nous qui, elle, est naissance spirituelle et salut éternel de notre âme.

La distinction est primordiale, cruciale, ce qui fit dire (entre autre) à Jésus : "Celui qui croit en moi n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. "

EXPÉRIENCE PERSO
Pour ma part, j'ai navigué pendant quatre années parmi les spiritualités, cherchant des personnes qui connaissaient ce Dieu qui m'avait visité. Quatre années durant en France et en Suisse, pour en trouver finalement... tout près de chez moi - quand Dieu me remit sur la piste de sa découverte, non plus seulement en tant que Dieu-qui-est - donc que Créateur, encore impersonnel -, mais en tant que Sauveur des pécheurs - dont j'étais encore et que je découvris alors ! (voir dans mon témoignage le chapitre : Croyant, mais pas sauvé).

On peut encore voir cela dans la Bible dans le 4e exposé de l’Évangile où il est écrit au 1er chapitre :
"Cette lumière (Jésus qui a dit : Je suis la lumière du monde) était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.10 Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue.11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue.12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés,13 non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu."

Car Dieu ne fait pas de choses définitives avec nous/pour nous, sans nous. Comment pourrait-il nous imposer une éternité de vie avec lui, si on ne le désire pas déjà (au moins personnellement un minimum) de ce côté-ci de l'existence ?

C'est au point où Jésus s'arrêtant lors d'un certain épisode, demanda un jour aux disciples qui avaient commencé à le suivre s'ils voulaient continuer ou le laisser :
"C'est ici (dit Jésus de lui-même) le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement.59 Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.60 Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l'écouter ?61 Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ?...63 C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien.Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.64 Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait.65 Et il ajouta : C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père
66 Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui.67 Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?68 Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.69 Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.70 Jésus leur répondit : N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l'un de vous est un démon !"

Jésus dit bien, dans la vue de cette porte que Dieu lui-même nous ouvre, qu'il a choisi et appelé ceux qui sont devenus ses disciples et ses apôtres, à l'origine donc indépendamment d'eux. Idem avec l'apôtre Paul plus tard.
C'est donc ensuite pour une part de nous que dépend que nous trouvions réellement Jésus comme notre Sauveur et recevions dès lors de Dieu devenant notre Père, son Esprit - ou pas ! Pour preuve ceux qui laissent là Jésus (vous avez peut-être noté que c'est dit au verset 66 du 6e chapitre !) ; et aussi Judas qui va par la suite trahir Jésus.

ATTENTION DONC À NE PAS DORMIR SUR DES LAURIERS... QUI NE SONT PAS UNE RÉALITÉ ACQUISE !!?
Cela est très important à comprendre quand on a fait une expérience déterminante avec Dieu, alors même qu'on ne l'a pas cherché, qu'on dormait - ou qu'on se démenait - dans une religion sans spiritualité, ou encore qu'on était incroyant (comme je l'étais alors).

Au cours de mon périple de quatre années, surtout dans ce qu'on appelle le New-Âge ou Nouvel Âge, j'ai rencontré des gens qui avaient vécu d'authentiques expériences divines. Quand ils me racontaient, l'Esprit de Dieu m'attestait que c'était vrai.
Telle révélation de la croix pour un tel, ou une vision de Jésus, ou du royaume des cieux, ou une intervention surnaturelle qu'on sent intuitivement être de Dieu, ou une visitation qui remplit de son amour, de sa paix ou de sa joie (notamment après ou pendant quelque grosse épreuve)... un événement qui dans tous les cas révèle Dieu comme étant réel, sans intermédiaire.

Réel, mais perçu seulement temporairement et de manière partielle :
- comme le Dieu-qui-est par exemple, c'est-à-dire Dieu en tant que présence invisible mais consistante comme immobile - comme on lit dans la Bible : Dieu générateur des lumières "en qui il n'y a ni changement ni l’ombre d’une variation.."
C'est ainsi que des croyants notamment d'orient en entendent parler et/ou le cherchent (ce qu'ils appellent nirvana) en le concevant seulement comme une conscience cosmique, impersonnelle (nommée Brahma ou "Ça" par Krishnamurti).  C'est à partir de cette révélation (la 1ère pour moi) que j'écrivis un 1er livre sous le titre "L'appel cosmique".
A Moïse aussi le Dieu unique se révèle d'abord comme Yawhé (en hébreu), ce qui se lit "Celui-qui-est en permanence d'être, ou de toute éternité ;

- C'est parfois Jésus qui apparaît, par une partie ou une autre de son corps ou entièrement, en sa forme humaine adaptée à notre capacité à le voir... alors qu'il est aussi comme le décrit l'Apocalypse dans le 1er chapitre.
Jésus se montre souvent ainsi aux musulmans intègres qui prient et veulent plaire à Dieu, mais sans le connaître.
Dans tous les cas une révélation de Dieu nous fait changer radicalement de regard sur le Réel, sur le rapport de la matérialité et de l'invisible psychique et spirituel... mais pas forcément encore sur nous !...

Tous ces bénéficiaires de la grâce insigne du Très-Haut que je rencontrais étaient alors comme moi, ne pouvant pas m'apporter ce qui me manquait de Dieu, ni moi leur en apporter plus que ce que j'avais vécu - c'est-à-dire pas encore assez pour être un vrai témoin de qui est Dieu en vérité et de ce qu'il vise à faire avec chacun (la finalité de sa recherche envers nous : l'accession à son salut éternel, à sa présence et à sa prochaine création qui sera - enfin ! - Le paradis à la fois physique, psychique et spirituel, sans fin).

Par la Bible lue dans sa chronologie, on voit bien que Dieu se révèle le plus généralement progressivement, par touches ou par étapes, par moments, selon ce qu'il sait d'où on en est, qu'on cherche, qu'on attend ou qui nous manque.

¤

ET PUIS IL Y A DES IMITATIONS DU DIVIN, PARCE QU'EXISTE AUSSI UN IMITATEUR, UN USURPATEUR, UN VOLEUR !...
Il faut déjà s'en douter, car toutes les expériences surnaturelles ne sont pas de Dieu ! J'y reviens davantage juste après dans le chapitre suivant sur les EMI ou NDE...

C'est ainsi que beaucoup je pense se trouvent dans le New-Âge ou ailleurs, stoppés dans une sorte de sas étroit entre Ciel et terre, qu'ils prennent déjà pour un aboutissement , une élévation suprême ! Arrêtés et mal animés entre le monde vécu et vu en tant que matérialité qui a perdu beaucoup de son attrait ou emprise, et un regard tout autre, avec des priorités changées et une perspective ouverte sur l'autre versant du Réel dont ils ont été approchés, qu'ils ont entrevue, goûtée ou touchée... mais dont ils restent encore séparés, ne percevant qu'à travers une vitre dépoli, du dehors, sans être "dedans"...

Si vous en êtes là, ne restez pas sur un acquis temporel qui ne se renouvelle pas, mais cherchez Dieu, le vrai, dans "l'amour de la vérité" car il y a aussi dans l'envers de notre décor dense des mauvais anges, des esprits trompeurs, séducteurs, usurpateurs de la présence de Dieu, qui se font passer pour ce qu'ils ne sont pas, en vue de nous garder dans l'égarement du dehors - un égarement plus subtil mais bien effectif -, voire de faire de nous des messagers de mauvaise compréhension, de fausses doctrines, de concepts mensongers.

Il faut aussi savoir que lorsque le vrai Dieu commence à agir en notre faveur, les esprits qui tiennent globalement ce monde - et nous dedans -, le voient et cherchent alors à nous distraire ou dévier. J'ai plusieurs fois eu à faire avec des personnes incroyants à qui je parle de Dieu, de Jésus, du salut, qui soudain se remettent à devenir catholiques ou protestantes, ou décident d'étudier la philosophie... sans plus vouloir écouter. Étonnant n'est-ce pas ? Ce qui rmontre bien que les démons peuvent tout autant utiliser le versant religieux que celui de l'incroyance pour nous garder en dehors de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ...

Cherchez donc toujours, outre un intérêt nouveau pour le religieux ou une soif nouvelle de connaissance, la personne même de Dieu, du transcendant qui ne s'impose pas, le seul vrai Dieu, en lui demandant de se révéler encore : Qui est Jésus selon lui ? Quel est son plan pour vous ? Quelle connaissance est la meilleure pour notre personne mortelle ? Comment échapper à la culpabilité, être délivré d'une addiction ou présence démoniaque, ou de la peur de la mort ?... jusqu'à ce que vous receviez des réponses, la connaissance ou direction nécessaire, et sachiez que vous avez trouvé plus qu'un bienfait particulier : le Dieu véritable qui donne le salut éternel à votre âme (qui est vous, votre personne ou être spécifique qui dit moi-je) "sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères,19 mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache,20 prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous,21 qui par lui croyez en Dieu, lequel l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu"

ET EMI (ou NDE), VOUS CONNAISSEZ !?
Dans l'ordre de ces expériences où Dieu et les réalités de l'au-delà sont approchés, où l'on entre soudain dans un champ (de l'Esprit) qui change tout (en nous soustrayant à la souffrance notamment), il y a aussi celles où c'est notre âme qui se trouve mise en état de se séparer du corps (ce qui nous montre ce qui se passe quand on meurt, et qui aussi court-circuite la douleur) qu'on appelle des NDE ou EMI :
Des personnes accidentées, gravement blessées ou victimes d'un problème de santé majeur, se trouve à la frontière de la mort, dans le coma, parfois encore conscient ou en état de mort clinique.
Leur être réel, intérieur, l'âme (en laquelle s'est développée notre individuation pour donner ce que nous sommes comme personne consciente d'elle-même) sort du corps. De cet état de séparation (qui peut permettre de voir ce qui se passe ici et là aux abords de leur corps ou même très loin ailleurs), on est très soudainement entraînée, aspirée, transportée, plus ou moins rapidement et difficilement dans un ou plusieurs autres plans du Réel. Plan qui juxtapose ce qui est de l'ordre psychique (psyché, c'est l'âme en grec) et de l'ordre spirituel (qui comprend deux sphères antagonistes, divine et satanique).

Cela commence le plus généralement par un tunnel ou couloir de transition, plus ou moins sombre, noir ou blanc de différentes intensités, selon l'état de l'âme (graciée ou pas) et donc où elle est dirigée.

L’AU-DELÀ : PARADIS, SÉJOUR DES MORTS ET/OU ENFER !?
a) Pour certains c'est une expérience qui dévoile la réalité de ce que la Bible appelle "le séjour des morts" (shéol en hébreu, hadès en grec) ou encore "l'étang ardent de feu et se soufre", que Jésus appelle "la géhenne" et d'autres l'enfer.

Deux lieux bien distincts (à différencier donc) dont la Bible parle clairement pour notre édification et salut éternel, espaces essentiellement de tourments, de souffrances et de présences horribles, terribles, terrifiantes, obsédantes...
Le premier est temporaire (ce que les catholiques ont appelé et transformé en purgatoire), le suivant est une destination éternelle...

b) Pour d'autres c'est un transport dans ou vers la lumière. Une lumière dont les témoignages montrent qu'elle n'est pas uniforme et unique, mais faite de "tranches" d'intensité différente. Cela n'est pas sans devoir nous interroger, de la même manière que dans notre univers se trouve le soleil, mais aussi la lune qui ne fait que refléter une lumière qui n'est pas directement la sienne...

Ce qui caractérise le côté le plus lumineux de l'après existence incarnée, c'est le sentiment d'une paix ou d'un amour surnaturels, comme on ne le connaît généralement pas sur terre.
Rien que cela nous dit que nous vivons sur la terre une condition où le mal domine, où les relations sont détériorées mais également notre intérieur personnel que domine, dit la Bible, une terrible loi : "la loi du péché et de la mort".

Une fois l'âme sortie de l'attache charnelle, c'est la plénitude d'une acceptation sans condition, sans jugement, où le pardon est accordé, total. Plus qu'une image, une vision, une visitation (sommaire, partielle, mais déjç très significative) de la réalité de ce qu'on doit bien appeler le Paradis.
C'est parfois sans décor, comme sans bords, parfois dans ce qui ressemble à un jardin, avec des couleurs inconnues sur terre, des parfums...
On y reconnaît possiblement des personnes décédées, avec qui on peut parler (ou pas), il peut y avoir des anges, parfois des figures mystiques connues, ou bien Jésus... Cela parait assurément être le Ciel le plus haut, une expression du Paradis.
Mais attention ! Tout comme sur la terre, tout ce qui donne de la lumière, ou des lumières, ne se rapporte pas forcément au Dieu unique souverain ! Car l'usurpation de divinité se trouve, après y avoir commencé premièrement, dans cette dimension des Esprits, de la même manière que des religions ou sectes peuvent donner de fausses représentations, trompeuses, séduisantes, de Dieu...

c) Certaines expériences commencent par un transport dans un tunnel sombre, d'où on passe progressivement ou d'un coup dans la lumière.

 Rejoignez la suite ici, car elle porte des remarques très importantes.

Liens de témoignages de NDE ou EMI :
Vue de l'enfer par une jeune fille argentine
Un homme passe 23 mn en enfer -
Mario ex-gangster voit l'enfer et le ciel -

PRIERE-GUIDE pour PAIX avec DIEU  

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Bien à tous.

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29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 19:43

Suite de la (bonne) nouvelle commencée ici

Jésus est maintenant cloué et attaché sur son instrument de supplice, une croix, depuis presque trois heures.
Le ciel a la couleur et la lourdeur d'une chape de plomb, tenue en suspens au-dessus du monde.

Dans un mouvement plein de courage, presque un soubresaut, Jean s'anime et se faufile pour rejoindre tout près de la croix deux femmes qu'il vient d'apercevoir et semble reconnaître. (les autres sont plus en arrière).

Jésus le regarde arriver... Jean n'ose pas lever les yeux. Il fixe les pieds ensanglantés, aux orteils crispés, transpercés par un énorme clou. L'émotion lui monte aux yeux et à la gorge. Il ne voudrait pas défaillir. Le sentiment qu'il a de sa fuite et de celle de tous les autres lui pèse atrocement depuis hier soir. Mais il veut être là, maintenant.

Jésus bouge un peu la tête du côté de sa mère qui est là depuis au moins deux heures, debout, vieillie, accablée, chancelante, l'âme comme traversée par un glaive. Créature là pitoyable, qui avait accepté avec tant de simplicité et d'innocence de servir l’Éternel Dieu, sans la moindre idée du scénario divin.
Hébétée, interdite, sidérée, sans plus pouvoir penser, ayant déjà connu les affres d'un veuvage quelque peu prématuré, il lui faut un soutien immédiat, sensible, aimant, pour ces jours de vallée de larmes et d'ombre de la mort qui plus que jamais sont là.
Sans céder à la sensiblerie, Jésus l'interpelle par un mot qui pose (comme il a déjà dû faire à Cana) une juste distance entre elle et lui :
- Femme... Voici ton fils.
Marie regarde Jean, à qui Jésus dit maintenant :
- Voici ta mère.
Le jeune homme (dont la maison est à Jérusalem) comprend qu'il lui faut prendre chez lui Marie et la garder près de lui. Ainsi pourra-t-elle entrer elle aussi dans la suite des événements...

 

Puis c'est une obscurité inouïe qui tombe sur le lieu (et sur toute la terre, fut-il dit après), qui durera pendant trois heures, de midi à quinze heures.
Trois heures de fin d'un monde, d'angoisses irrationnelles fondant sur le genre humain. L'épouvante règne comme dans une maison hantée où les démons tels des chiens ou des taureaux en furie exultent.

Jésus se remet à prier, se concentrant à l'extrême pour rester cohérent dans son âme. De la voix encore puissante d'un homme à bout mais qui ne veut pas désespérer, il lève la tête vers le ciel sombre et fermé et appelle son père :
- "Éloï, Éloï ! Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m’as-tu abandonné !?…
Sa voix se casse, il s'étouffe. Il est homme et plus rien qu'un homme livré aux pires conséquences des malédictions entrées en Eden dans le premier Jardin. Condition adamique déchue qu'il a acceptée et voulu épouser dans un amour inouï, pour en sauver le genre - à ce moment encore irrémédiablement condamné.
En sauver au moins quelques-uns.
Il poursuit à voix basse :
- "Pourquoi t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?... Éternel, ne t’éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours ! Protège mon âme contre le glaive, ma vie contre le pouvoir des chiens! Sauve-moi de la gueule du lion, délivre-moi des cornes du buffle ! … Je publierai ton nom parmi mes frères, Je te célébrerai au milieu de l’assemblée…"

Le temps s'est éternisé comme ne pouvant pas aller plus loin. L'air semble manquer. Le soleil darde ses rayons comme des guêpes dans les chairs à vif où se mêlent la sueur et le sang. Partout sans bruit des mouches excitées sucent le sang et les humeurs. Il voudrait les chasser ; se gratter...
Dans l'invisible Satan exulte.
C'est son heure. Enfin l'heure de sa victoire absolue ! Judas s'est suicidé - tant pis pour cet imbécile qu'il aurait revêtu de la puissance ! C'est la fin de ce Jésus qui voulait, qui pensait lui tenir tête et débandait ses hordes avec impudence. C'est désormais la voie à sa toute-puissance à lui, Astre éternel brillant qui va pouvoir se faire adorer par tous : La terre est à lui, pour l'éternité !

¤

La lumière du jour revient et un vent d'est apporte des bruits de l'activité du temple. C'est l'heure du sacrifice. Des agneaux bêlent. Jésus les entend et parvient à les écouter, lointains comme venant d'un autre monde. De beaux agneaux de l'année, sans défaut et sans tache. Les plus beaux des troupeaux... quand encore les coupables ne trichent pas sur la qualité requise. Des agneaux qui ne prospéreront pas, bientôt égorgés...
Jésus sait qu'il est la fin de la Loi (des religions en tant que système), l'accomplissement de la justice divine ; Celui qui fait naître la foi qui sauve et peut la rendre parfaite. Dans un souffle court et d'une voix affermie il peut dire maintenant :
- Tout est accompli.

Nicodème apercevant la tête qui tombe sur la poitrine, se souvient de la parole de Jean le Baptiste qu'on lui a rapportée : "Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde."
Quel prodige ! se dit-il en fixant la croix... sur laquelle il voit maintenant le Dieu descendu élevé comme un trait d'union entre ciel et terre, sanguinolent comme tous les holocaustes et tous les sacrifices consumés par le feu sur l'autel.
Rendu de la couleur bariolée sombre des péchés de la race humaine, il semble là comme incrusté au bois à jamais. Tout à la fois bouc-émissaire honni, sacrifice de culpabilité propitiatoire, offrande d'agréable odeur à l’Éternel. Jamais la terre ne reverra pareil et si puissant spectacle !

Au cœur du silence et des murmures, soudain Jésus pousse un grand cri tout en disant d'une voix exténuée :
- Père… je remets mon esprit entre tes mains.
Et il expira.

Le centenier romain qui se trouvait en face de lui, voyant qu'il avait ainsi expiré, dit : Vraiment cet homme était fils de Dieu !

¤


- Heureusement que tu avais fait tailler ce sépulcre, dit Marie de Magdala à Joseph d'Arimathée.
- Je crois qu'il n'y a pas de place pour le hasard avec notre Dieu, répond modestement l'homme riche.
- C'est vrai, Dieu ne joue pas aux dés comme les romains, renchérit Thaddée.
Nicodème rejoint le petit groupe :
- Il s'est passé une chose, une chose si grande et si belle, dans le temple, exactement à l'heure où Jésus notre Mashiah a expiré : Le rideau, le gros rideau lourd qui sépare le lieu très-saint du lieu saint, s'est déchiré ! Entièrement ! En deux, et de haut en bas ! Vous rendez-vous compte ? De haut en bas.
- Par les bras puissants d'un ange ou par l’Éternel lui-même.
- Et qu'est-ce que ça veut dire frère Nicodème ?
- L’Éternel notre Adonaï nous dit qu'il a agréé la mort de son unique ! Qu'il a fait tomber par elle le mur de séparation et d’inimitié qui nous séparait tous de la glorieuse présence.
- On va pouvoir toucher Dieu alors, dit Thomas !?
- En quelque sorte oui.

- Maître, dit encore Thomas, je n'ai pas entendu ce que tu as rapporté à mes frères de ta rencontre de nuit…
- Je t'en prie - je vous en prie -, ne m'appelez plus Maître, car il y en a un seul et nous le connaissons maintenant.
J'ai dit que lorsque je suis allé le voir une certaine nuit, il m'a rappelé l'épisode que nos pères vécurent dans le désert quand leurs fautes avaient amené dans leur camp des serpents brûlants qui les faisaient mourir tous.
Moïse reçut alors de se faire une haute perche sur laquelle fixer un semblable serpent fait d'airain. Pour que chacun du peuple atteint par une morsure mortelle, qui y regarderait, ne périt pas mais conserve la vie.
Tout le petit groupe avait écouté l'ancien maître devenu disciple, et dans le silence chacun essayait de faire la translation de l'histoire ancienne à la crucifixion du Maître. La peur se dissipait ainsi par moment, sous une espérance qui semblait folle, que Jésus soit à nouveau parmi eux.

Nicodème dit encore : - Cela m'a aussi permis de comprendre la seconde parole (des 10 commandements), concernant les images taillées qu'Adonaï notre Seigneur abomine.
C'est qu'il y a dans notre histoire et dans toutes les choses visibles tout ce qui est nécessaire pour que par elles nous approchions et saisissions ce qu'il en est dans l'invisible vivant.
- C'est pour ça que notre Rabbouni parlait souvent en paraboles, dit une des Marie !
- Nous on n'a jamais aimé les images, contrairement aux autres peuples qui se font des idoles de pierre ou de bois, dit un autre disciple.
- Quand est-ce qu'il reviendra ?
- "L'an prochain à Jérusalem", répondit Nicodème mu par un certain automatisme.
Je veux dire que pour notre Seigneur mille ans ici sont comme un jour de son éternité. Vivons donc, puisqu'il nous accorde encore la vie, et attendons-le comme si son retour était pour ce soir ou demain.
Matthieu - Il a dit aussi de nous aimer ! Et d'aimer même nos ennemis. Et ça pour moi c'est pas facile…
- Pour personne, dit Jacques. Mais essayons, et avec des efforts on y arrivera au moins un peu.
- C'est un commandement que nous avons reçu, dit André !
- L’Éternel peut-il commander d'aimer ?!...
C'est Jean qui a posé la question, soulevant l'oxymore. Et il continua :
- Je ne sais pas comment il va faire, mais il nous donnera lui-même cette capacité. Sondons encore les Écritures des rouleaux ; je suis sûr qu'elles renferment à nos yeux, à nos cœurs - tout comme la nature - beaucoup de choses cachées magnifiques, qui peuvent nous aimer à comprendre.
Nicodème : - Oui, ce qu'il m'a surtout dit en cette nuit mémorable, lumineuse de son assurance et de sa douceur, c'est littéralement : Il te faut naître de nouveau ! Imaginez ma surprise ! Comment puis-je naître une seconde fois, lui réponds-je totalement déconcerté ?
Il m'expliqua alors la naissance spirituelle, celle qui vient tout changer dans le fond de nous-même, lorsqu'on reçoit l'Esprit du Très-Haut. J'ai juste compris qu'on doit de cette manière passer de notre insuffisante religiosité, à une dimension de spiritualité toute nouvelle.
- Loué soit-il, s'enthousiasma Thomas ! Il va nous faire renaître.

¤

Jésus est ressuscité ! Il s'est montré aux femmes qui courent le rapporter aux disciples. Est-ce possible ? Est-ce croyable ?

Le soir de ce même jour, alors que les portes de la maison où les disciples se trouvent sont fermées car ils ont (encore) peur des chefs juifs, Jésus vient se présenter au milieu d'eux et leur dit : - Que la paix soit avec vous !
Puis il leur montre ses mains et son côté, percés. Les disciples sont remplis de joie en voyant tout à nouveau leur Seigneur.

Jésus leur dit encore : - Que la paix soit avec vous ! Tout comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. Après ces paroles, il souffla sur eux et leur dit : - Recevez le Saint-Esprit !

Un feu nouveau venait d'être allumé sur la terre ! Des hommes et des femmes tout à fait ordinaires allaient désormais être changés en messagers de cette bonne nouvelle qui peut donner à quiconque croît la paix avec Dieu, ses protections et sa force pour reprendre le dessus sur les forces du mal.

¤

 

Dans un groupe de jeunes où il a été invité, très curieux Jérémie interroge :
- Pourquoi vous dites que Pâques est une fête alors que c'est le jour où Jésus a été tué !?
L'animateur lui explique, en lisant le passage biblique correspondant, l'événement qui est l'origine de la Pâque.
- C'est le souvenir d'une libération, de la délivrance de l'esclavage de tout un peuple. Voilà pourquoi c'est une fête, comme on fête la libération de 1945 par exemple.
Et surtout, ajoute l'animateur, ce qui compte c'est le rapport du sacrifice de Jésus avec chacun de nous aujourd'hui encore. Car bien au-delà du souvenir, c'est une œuvre intemporelle qui fut accomplie ce jour-là.
- Et c'est quoi ?
- C'est que Jésus étant mort pour qu'au fil du temps les péchés des êtres humains puissent être pardonnés, arrive un jour où c'est nous, personnellement, qui nous trouvons placés face à cette croix. Face au pouvoir potentiel immense de cette mort tout à fait unique.
Parce que Dieu a tellement aimé notre humanité marqué à mort par le péché, qu'il a donné ce fils sans pareil afin que quiconque croit en lui - toi comme moi - puisse échapper par sa foi aux angoisses de la mort et à la domination du péché.

Un jeune prend la parole :
- Moi je peux le dire : J'ai connu cette libération en croyant que la mort comme la résurrection de Jésus est une victoire. Satan croyait gagner, mais il a perdu. Jésus est maintenant mon Sauveur, depuis deux ans ; mon parachute par rapport à la chute d'Adam.
- Ah oui, belle image Adrien !
- Et vous dites il suffit de croire, demande Jérémie !? C'est un peu facile !
- C'est le point de départ. Ensuite la foi est, avec la raison, le fil rouge de toute notre existence dans ce bas-monde.
"Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé !". Oui c'est facile. Mais pourquoi alors pas plus n'arrivent à le croire !?
- Oui, pourquoi ?
- Pourquoi les amis ?
Cyprien - Parce qu'on est tous bien formatés par la culture dans laquelle on naît. Dans un univers athée tu deviens naturellement athée, c'est logique !
Amid - Oui et quand tu es né dans une religion qui t'entoure de partout, tu te mets à croire comme les autres. Sauf qu'ici la laïcité te donne une porte de sortie ! Mais alors tu crois plus vraiment en Dieu, tu l'oublies, et même tu sais plus où tu en es.
- Voilà, ça c'est l'expérience d'Amid. Chacun a un parcours de vie différent avant d'arriver à Jésus.
Antoine veut prendre la parole :
- Moi j'ai eu du mal à croire parce qu'en fait je ne voulais pas avouer mes fautes à Dieu. Je me cachais pour faire des choses mal. Je disais que ça allait bien alors que ça n'allait pas du tout. Je me disais que Dieu peut-être me voyait, s'il existait. Mais je n'arrivais à lui dire ouvertement mon péché...
Et quand j'ai pu lui dire, voilà : j'ai été libéré et j'ai reçu sa paix.
Amid - Y a qu'en trouvant Jésus qu'on trouve Dieu. C'est comme ça ! Maintenant moi aussi je suis cool.
Jérémie - C'est pour ça que vous avez l'air si paisible tous !? C'est rare, et c'est un peu ce qui m'a attiré chez vous.
- Il dépend de toi de recevoir de Dieu le pardon de tes fautes et son Esprit-Saint. Parce que c'est par ce chemin que se trouvent la paix, l'amour, une vraie force face à l'avenir, et l'éternisation de ton âme, c'est-à-dire la vie éternelle...
Veux-tu cela maintenant toi aussi ? Attention : Il ne faut pas répondre oui pour nous faire plaisir ou juste pour faire partie du groupe ! C'est seulement si maintenant tu ressens un réel besoin de Jésus.


Claude Thé - @LGDDV - 2018

Une aide à la prière
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  • : Un après-midi Dieu fait irruption dans ma vie! Rien de violent, mais avec une force de persuasion telle que d'un coup JE SAIS ! Dieu existe !!! C'est ici mon cheminement depuis ce 1er instant... aussi pour faciliter le chemin à qui cherche le sens de son existence et/ou se demande : Dieu existe-t-il vraiment !? Des questions et réponses dans les domaines de la connaissance de soi, de Dieu, du Réel, Jésus-Christ, spiritualité(s), psycho, philo, actualité... bref, un blog qui englobe des Essentiels ☺ Soyez béni-e.
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